Management contemporain à l'innovation managériale - Droit social

La journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail est l’occasion de donner un coup de projecteur sur cette problématique des risques liés à l’utilisation des produits chimiques.

C’est dans ce contexte que l’INRS organise une rencontre-débat le 28 avril 2014 à 17 h au Musée des Arts et Métier à Paris, en présence des acteurs publics, du monde politique ou socio-économique. Elle sera animée par des auditeurs de la chaire Hygiène et Sécurité du Conservatoire national des arts et métiers

Ce plan s’appuiera sur les actions déjà initiées sur les deux sites et devra naturellement faire l’objet d’une déclinaison locale sur chaque site. Il vise à :

• renforcer les démarches d’élaboration d’un document unique sur chaque site ;
• l’engagement d’actions innovantes en matière de prévention des risques ;
• le suivi des effets des opérations d’investissements structurantes de modernisation du CHU sur le bien-être au travail des professionnels (réalisation d’un Bâtiment de soins critiques à Saint-Denis, extension et requalification du Bâtiment central de Saint-Pierre, opération neurorééducation et Alzheimer au Tampon) ;
• la mise en œuvre des orientations tracées par la Charte du management et des relations professionnelles adoptée par le CHU en 2013 ;

• la participation à l’organisation, dans le cadre de la Fédération Hospitalière de France – Océan Indien, d’une journée régionale sur le bien-être au travail et la prévention des risques psycho-sociaux dans les hôpitaux ;
• l’engagement d’un travail préparatoire au déploiement d’un Centre de consultation sur les pathologies professionnelles (CCPP) afin de valoriser, dans le cadre des orientations du projet hospitalo-universitaire de l’établissement, les démarches de recherche sur le bien-être au travail et la prévention des risques psycho-sociaux.

Destinée à ses 750 salariés, elle vient renforcer les objectifs des opérations engagées depuis 2003 : « Règles d’or », « Zéro accident du travail avec arrêt », « One », ou encore le « Challenge sécurité ». Baptisée « Tolérance zéro », la nouvelle campagne repose sur trois axes. Le premier impose le respect des dix « règles d’or », concernant notamment le comportement, la consignation, le travail en hauteur, l’accès aux zones à risque, les véhicules, le levage, la circulation piétonne ou encore les équipements de protection individuels (EPI). Alkern prône également le zéro comportement à risque et le zéro risque pour les autres : les salariés doivent stopper tout travail à risque et signaler les situations à risques. « Nous sommes intraitables à ce sujet et souhaitons développer une culture de sécurité en équipe, où chaque opérateur veille sur l’autre », explique Laurence Kochman, directrice des ressources humaines.

Une communication dédiée
Pour faire véhiculer le message, le groupe a distribué des tee-shirts avec le logo et les messages-clefs, des badges aux couleurs de la campagne, ainsi que des affiches rappelant les fondamentaux de la sécurité. Une nouvelle lettre mensuelle sera également distribuée en interne.

L’entreprise doit tout d’abord, avec les services de santé au travail :

• relever les cas de lombalgies (nombre, conséquences, recueil d’accidents et d’incidents…)
• analyser leur contexte de survenue,
• identifier les facteurs de risques.

Cette analyse de la situation permet d’élaborer un plan d’actions de prévention des lombalgies. Les mesures à mettre en œuvre doivent combiner des actions portant sur la mécanisation des tâches, la mise en place d’aides techniques, la conception et l’aménagement des lieux et postes de travail, sans oublier l’organisation du travail, la formation et l’information des salariés. Attention aux mesures de prévention qui ne cibleraient qu’un seul facteur de risque : elles ne parviennent pas à réduire durablement la fréquence des lombalgies. L’adoption du cadre vert (proposé pour le retour des travailleurs lombalgiques au travail) pour tous les postes de l’entreprise respecte les grandes lignes d’une prévention efficace des lombalgies.

Le site internet propose des outils d’aide et d’accompagnement adaptés aux spécificités de leurs activités. Cinq rubriques pour cinq thèmes : « Enjeux » présente l’intérêt de s’engager dans la prévention ; « Risques », pour mieux connaitre les dangers et s’en prémunir ; « Métiers » donne une description des risques et des moyens de prévention par métier ; « Formation » renseigne sur la listes des formations obligatoires par métier, ainsi que sur les actions de l’IRIS-ST dans ce domaine ; et l’onglet « Boîte à outils » met à disposition des artisans des mémos de sensibilisation à télécharger. Le zoom « Matériels » fournit également des informations sur les équipements et de chantier contribuant à l’amélioration des conditions de travail.

Certains facteurs liés au travail sont de nature à favoriser la consommation de substances psychoactives. Aussi, il est nécessaire d’inscrire le risque lié à ces produits dans le document unique et d’élaborer une démarche de prévention collective à destination de l’ensemble des personnels de l’entreprise.

Alors que le gouvernement doit trouver 7 milliards d’euros pour pérenniser le système de retraite d’ici à 2020, des informations de presse ont fait état lundi de la piste d’un relèvement de la contribution sociale généralisée (CSG), de 0,2 à 0,5 point, pour y contribuer. Le gouvernement n’a pas commenté ces hypothèses.

Source INRS