1. Créer un observatoire chargé du suivi de l’évolution des prix sur le marché européen du sucre.
2. Poursuivre une politique active en matière de préservation des espaces fonciers consacrés à la canne à sucre. En effet, si la filière « sucre » des DOM a poursuivi et poursuit encore ses efforts en termes de productivité et de rendements, le maintien d’une sole cannière importante reste une condition clé de son développement futur.
3. Augmenter le soutien de l’État en faveur de la filière « sucre » des DOM, en faisant passer le niveau d’intervention autorisé par le règlement (UE) n° 228/2013 du Parlement européen et du Conseil du 13 mars 2013 de 90 millions d’euros à 128 millions d’euros annuels.
4. Solliciter EDF pour la réalisation d’une étude visant à augmenter le prix d’achat de la bagasse, lorsque celle-ci est utilisée pour alimenter les centrales thermiques.
5. Accompagner les démarches des DOM visant à obtenir, au niveau européen, l’identification de leur production par le sigle IGP.
6. Exclure le sucre roux des libéralisations accordées par l’Union européenne dans le cadre des négociations internationales concernant les importations de sucre sur le marché européen, ou bien – ce qui revient au même – prévoir le maintien des tarifs douaniers pour ce type de sucre quand il est produit par des pays tiers.
7. Renforcer le rôle central de la culture de la canne à sucre en valorisant fortement ses différents coproduits.