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L’ancien PDG du journal La Provence et Corse Matin, Claude Perrier, va prendre la tête du journal "France Antilles". Il était depuis 2017, directeur général adjoint au sein de la métropole Nice Côte d’Azur aux côtés de Christian Estrosi. Sa prise de fonction est prévue au 1er septembre.
La version papier de France-Antilles bientôt de retour. Quatre mois après la liquidation du groupe et sa reprise par l’homme d’affaire Xavier Niel, les salariés ont repris du service. Mais pour l’heure, les articles ne sont publiés que sur le site internet
Hier soir au 20 heures de France 2, après un reportage sur la pêche en Polynésie, le présentateur du journal Julian Bugier a ainsi donné la parole à Caroline Bablin rédactrice en chef de France Antilles Guadeloupe
"C'est dans un contexte sanitaire particulièrement tendue que se joue, une nouvelle fois, l'avenir de France Antilles. En effet, si la date du 1er avril avait été annoncée comme celle de la reprise, aujourd'hui encore, la réalité, elle, est tout autre. Et ceci, à tous les niveaux."
La société NJJ a indiqué vouloir conserver une édition quotidienne de l’édition papier, mais pourrait réduire sa pagination. Aux Antilles, elle prévoit de centraliser l’impression en Guadeloupe et le transport des journaux par bateau ou avion jusqu’en Martinique. Pour la Guyane, la sous-traitance de l’impression et de la diffusion est envisagée, mais l’offre serait uniquement digitale dans un premier temps.
"L'offre de reprise de Xavier Niel a été examinée par l'administrateur judiciaire et les syndicats du groupe. 114 salariés seraient repris dont 48 en Martinique, 60 en Guadeloupe et 6 en Guyane. L'imprimerie serait délocalisée en Guadeloupe. "
'"Que deviendront les archives des journaux du groupe France-Antilles dont le premier numéro est sorti en Martinique le 24 mars 1964 ? Il s'agit d'un véritable trésor de guerre, une mémoire du patrimoine Antillo-guyanais."
Après la liquidation de France-Antilles la semaine dernière, une rumeur sur la mise en place d'un nouveau quotidien enfle de plus en plus avec quelques noms.
"Ce papier est le dernier papier que j'ai publié dans France-Antilles Guadeloupe le 1er février 2020. Le voici en version intégrale, sans coupe !"
Il y a d’autant plus hypocrisie et cynisme que le pouvoir a le moyen de contourner cette décision de liquidation en demandant à son procureur de faire appel du jugement et de faire présenter un plan financé devant la Cour d’Appel.
"C'en est terminé du quotidien "France-Antilles" et de toutes les parutions du groupe de presse. Le tribunal de commerce a prononcé la liquidation judiciaire de l’entreprise. Ce qui représente une catastrophe économique, sociale et culturelle."
Les réactions sont nombreuses après l'annonce de la liquidation judiciaire du quotidien local France-Antilles.
"La décision du tribunal de Fort de France ne les a pas surpris. Pourtant, comme dans un instinct de survie, les salariés de France Antilles Guadeloupe ont espéré jusqu'au bout une meilleure fin pour ce triste feuilleton judiciaire. Ce jeudi matin, ils sont sous le choc. Cette fois, c'est la fin."
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Cette fois c'est la bonne ! Le journal France Antilles est en vente ce matin dans les deux îles. Un retour qui était prévu dans les points de vente dès ce mardi mais une complication de dernière minute en a décidé autrement. Une ultime attente avant sa parution réelle ce mercredi
Bien au-delà de l’image d’Épinal d’une presse libre, plurielle, soutien de la démocratie, le défi pour France-Antilles reste encore de s’affranchir entièrement de son rôle historique de relais entre la métropole et ses confettis. L’unique quotidien des Antilles et de la Guyane doit pouvoir traiter l’information de manière à offrir à ses lecteurs les moyens de se déterminer dans leur lieu au quotidien en tant que citoyens.
Le quotidien France-Antilles, repris par NJJ, la holding de l’homme d’affaire Xavier Niel, a officiellement redémarré mercredi en Martinique, Guadeloupe et Guyane, mais uniquement en version numérique
"Xavier Niel est le nouveau propriétaire de l'ex-groupe multimédia France-Antilles. Le tribunal de commerce de Fort-de-France s'est prononcé ce mardi 17 mars 2020 en sa faveur. 126 salariés retrouvent leur poste de travail. Du minitel rose à France-Antilles, portrait d'un communicant "hors-pair"."
Le coronavirus affole le monde, et la Guadeloupe n’est pas épargnée par la crainte d’une épidémie sur son territoire. Dans ce contexte, le réflexe évident est de s’informer, régulièrement. Mais depuis le 1er février, jour de la parution du dernier numéro papier du journal France-Antilles Guadeloupe, ce geste simple n’est plus possible, ou plus comme avant. « Il y a quelque chose qui ne va pas », confie Denis, fonctionnaire à la retraite.
La disparition de France-Antilles interroge les guadeloupéens au-delà du fait lui-même. C’est un business qui périclite, comme d’autres, mais un business singulier qui prétendait engendrer une activité nécessaire à la société dans son ensemble : le journalisme.
"Suite à la liquidation du groupe France-Antilles prononcée par le tribunal de commerce le 30 janvier 2020, les 235 salariés du groupe sur les trois territoires, feront l'objet d'un plan social qui sera mis en place dès cette semaine."
"Alors que l'unique quotidien des Antilles-Guyane vient d'être liquidé, des investisseurs locaux planchent sur un nouveau projet de journal. Un projet qui avance lentement, mais sûrement."
Notre journal, à l'aube de ses 56 ans, paraît une dernière fois ce week-end. Presqu'impensable, inimaginable mais, ce jeudi, faute de financement, le tribunal de commerce de Fort-de-France a sonné la fin de l'aventure. Retour sur un véritable gâchis.
«"L'information est un maillon essentiel de la démocratie, nous ne pouvons donc que déplorer cette grande perte», a réagi la sénatrice de Martinique Catherine Conconne, tandis que la présidente du Conseil départemental de Guadeloupe, Josette Borel-Lincertin, voit dans cette liquidation «un désastre pour les salariés, un désastre pour les lecteurs, un désastre pour le pluralisme dans nos territoires», et «un nouveau signe d'abandon de nos territoires»."
Le produit de la vente de cet ultime numéro, le 14.993 eme pour France-Antilles Guadeloupe et, peut-être, le 15.949 eme pour France-Antilles Martinique, abondera la caisse destinée aux salariés désormais au chômage.
"C'est véritablement une page qui se tourne ce jeudi 30 janvier 2020. Après plusieurs rebondissements et surtout espoir, le miracle n'a pas eu lieu pour les 235 salariés du groupe qui comprend France-Antilles Guadeloupe et Martinique, France Guyane. Le tribunal de commerce de Fort-de-France a prononcé la liquidation à effet immédiat."
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