Mairé Rosa de Relay Shop USA | Revue des bonnes pratiques | Scoop.it
Du Facebook de Manuelle Avril via Clerinette Marie Lyn : « À 17 ans, je suis partie de Marie-Galante, seule. Je n'ai pas eu de support particulier. Je suis arrivée à l'université dans la ville de Québec ou il y a moins d'étrangers. Dans ma classe, j'étais la seule étrangère : c'était quelque peu difficile. Mes premières expériences... deux ans au Québec... Je me suis adaptée : je suis débrouillarde à la base. Je suis devenue alors encore plus débrouillarde. J'y suis arrivée toute seule. Je me suis fait des amis, j'ai rencontré du monde. D'ailleurs quand on part à l'étranger, selon moi, c'est beaucoup mieux de partir sans contacts et d'essayer de s'intégrer soi-même. En cherchant à rencontrer du monde, on apprend la culture, on apprend à y vivre et y survivre. Je suis très très très fière d'être arrivée au Canada sans connaître personne et d'y avoir développé tout un réseau. Quand on arrive en terre étrangère et que l'on connait quelqu'un, on ne va pas nécessairement chercher à rencontrer du monde, à faire des choses par soi-même. C'est définitivement un avantage d'arriver sans connaître personne. Du moins avec ma personnalité, cela m'est convenu, cela m'a réussi. À chacun de voir ! » [Voir aussi nos dossier « Entrepreneuriat » et « Diaspora ultramarine »]