Revue de presse - Fédération des cégeps

Québec) Le gouvernement Legault envisage de réduire considérablement les droits de scolarité des étudiants français et belges afin d’attirer plus de francophones au Québec, a appris La Presse.

Dès le 1er janvier, les étudiants étrangers qui souhaitent venir étudier au Canada devront démontrer qu'ils ont accès à plus de 20 000 dollars dans leur compte bancaire pour obtenir un permis d'études. Si pour le gouvernement il s’agit d’une mesure qui reflète le niveau de vie actuel au Canada, d'autres craignent que ce changement ralentisse l’arrivée d’étudiants internationaux au pays et perturbe par la même occasion l’économie.

Sophia Stacey est originaire de Medicine Hat, en Alberta. Elle a choisi d'étudier à l'Université Bishop's pour apprendre le français. Conquise par la région, elle avait planifié de faire sa maitrise pour ensuite accéder au marché du travail en Estrie, sauf que la hausse des frais de scolarité imposée par la CAQ aux canadiens hors Québec va la chasser de la province, déçue et incapable de payer la facture.

MONTRÉAL — La décision du Québec d’augmenter les frais de scolarité universitaires pour les étudiants venant de l’extérieur de la province à partir de l’année prochaine pèse déjà sur les élèves du secondaire et leurs familles.

Or, c’est ce que votre nouveau modèle de tarification pour les étudiants hors Québec menace, car aucune autre université au Québec ne forme autant d’étudiants québécois en cinéma, un domaine vital pour notre culture.

Les journées portes ouvertes qui commencent samedi à l'Université Bishop's sont teintées d'inquiétude. Le projet du gouvernement Legault de doubler le montant des frais de scolarité réclamés aux étudiants du Canada qui ne résident pas au Québec fait craindre pour l'avenir de cet établissement vieux de 180 ans.

(Québec) Québec va doubler les droits de scolarité imposés aux étudiants venant d’autres provinces canadiennes qui fréquentent une université anglophone.

Les universités anglophones du Québec ont fait une proposition qualifiée de « bonifiée » au gouvernement Legault concernant les hausses de droits de scolarité pour les nouveaux étudiants étrangers et ceux des autres provinces canadiennes.

(Québec) Les universités anglophones du Québec ont offert au premier ministre François Legault de franciser au moins 40 % de leurs étudiants non francophones venant du reste du Canada et de l’étranger, notamment avec l’instauration de cours obligatoires.

Des Français et des Belges qui travaillent temporairement au Québec et qui font un retour aux études, aidés par une nouvelle mesure du gouvernement fédéral qui devrait en théorie leur simplifier la vie, ont eu la mauvaise surprise de recevoir une facture beaucoup plus élevée que ce à quoi ils s’attendaient pour leurs droits de scolarité, et qui totalise des milliers de dollars.

(LCP) Le nouveau modèle de tarification que propose le gouvernement à partir de l’automne prochain pour les étudiants hors Québec inscrits au 1er cycle et au 2e cycle professionnel à l’université continue de faire jaser à l’Assemblée nationale.

Mon succès est entièrement attribuable au système public d’éducation québécois. Je suis alarmé de voir le gouvernement Legault mettre en péril le système d’éducation qui a rendu possible des histoires comme la mienne.

La politique d’éducation, un enjeu clé dans toutes les sociétés, s’est retrouvée au centre d’un débat au Québec récemment, suite aux indications du Premier ministre François Legault concernant une potentielle augmentation des frais de scolarité pour les étudiants canadiens non résidents du Québec.