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Comme à chaque rentrée de janvier, de nombreux enseignants temporaires du collégial se retrouvent sans travail ou à temps (très) partiel. Une situation dénoncée par les syndicats, mais leur employeur plaide avoir peu de marge de manœuvre.
Un autre syndicat des professeurs affilié à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) - un troisième - recommande de rejeter l’entente de principe intervenue en décembre avec le gouvernement du Québec.
Une « désillusion », une « défaite », de la déception et de la colère : après avoir pris connaissance de l’entente de principe conclue entre leur syndicat et Québec, des profs de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) vivent des lendemains de grève difficiles.
Plus méconnue et moins exposée que celle du secteur des jeunes et du préscolaire, la réalité des enseignants au collégial est différente, mais pas totalement rose pour autant.
Comme 42% des enseignants au collégial, Judith Bradette n’a pas de sécurité d’emploi, malgré 11 années de bons et loyaux services. Alors que 200 000 employés du secteur de l’éducation seront en grève le 6 novembre prochain, elle explique à 24 heures le pourquoi de ce ras-le-bol.
Les membres du Syndicat des professeures et professeurs du Cégep de Ste-Foy réunis en assemblée générale se sont dotés d'un mandat de grève à exercer dans le cadre de la présente ronde de négociation du secteur public.
Les professeurs du cégep Édouard-Montpetit ont voté en grande majorité, à 93,7%, en faveur d’un mandat de grève. Cela implique pour le moment qu’il devrait y avoir des journées de grève à l’automne. Et ce pourrait n’être que le début.
Des enseignants non légalement qualifiés souhaitent obtenir leur brevet, mais ils se heurtent aux critères d’admission de programmes parfois restrictifs, qui en laissent plusieurs amers.
Il manque plus de 8000 enseignants dans le réseau scolaire et le ministre de l’Éducation est incapable de garantir qu’il y aura un « adulte » par classe à la rentrée.
Complètement fou», «choquant», «alarmant». L’ampleur de la pénurie d’enseignants indigne des acteurs du réseau scolaire et des experts.
Cours à distance, aménagement des horaires, « stage en cours d’emploi »… Devant la pénurie criante d’enseignants, les universités québécoises multiplient les initiatives afin de permettre aux étudiants en enseignement de faire de la suppléance ou de prendre en charge une classe durant l’année scolaire.
Préoccupé par ces jeunes qui sont encore plus accros aux écrans depuis la pandémie, un enseignant lance un véritable cri du cœur.
Après avoir été épargnés au début de la pénurie de main-d’œuvre, les cégeps sont maintenant aussi touchés par le phénomène, qu’il s’agisse d’employés de soutien, de professionnels ou de professeurs.
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(Montréal) C’est au beau milieu de la nuit que les profs de Montréal, membres du plus gros syndicat affilié à Fédération autonome de l’enseignement (FAE), ont accepté à 52 % l’entente de principe conclue avec le gouvernement du Québec. Quelques heures plus tôt, ceux de Laval l’ont rejetée.
L’entente de principe conclue entre la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) et Québec ne fait déjà pas l’unanimité: une assemblée de délégués d’un syndicat d’enseignants montréalais a décidé de ne pas recommander son adoption aux membres qui se prononceront au cours des prochains jours à ce sujet.
Dans le cadre du conflit de travail dans le secteur public, les ministres de la Coalition avenir Québec (CAQ) soutiennent que les problèmes des réseaux de la santé et de l’éducation résultent du manque de flexibilité des syndicats, qui s’accrocheraient de façon rigide à une organisation du travail inefficace. Notre expérience en tant que professeurs dans le réseau collégial nous donne à voir une réalité bien différente de cette vision antisyndicale.
Chère Alice (ou peut-être t’appelles-tu Justin, William ou Juliette), je m’apprête à passer presque une semaine sans te voir en classe et je commence déjà à m’ennuyer. Je suis ta prof de philo au cégep, et depuis plusieurs semaines, même avant le début des cours, je me démène pour que tu puisses apprendre et réussir. Je ne sais pas si tu te rends compte de tout le travail que je fais pour toi, même si je pense que tu t’en doutes un peu.
À l'occasion du 67e congrès de l’Association mathématique du Québec (AMQ), qui se déroule en fin de semaine au Cégep de Rimouski, près de 140 enseignants de niveau primaire à universitaire de partout dans la province se réunissent pour inspirer et diversifier leurs techniques d'enseignement des mathématiques.
Les enseignants du Cégep de l’Outaouais ont choisi mercredi soir de se doter d’un « fort » mandat de grève avec un résultat de 91 %, a annoncé leur syndicat.
Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, cherche toujours d’autres solutions pour contrer la pénurie d’enseignants, mais ferme complètement la porte à l’abolition de la sixième année, une idée qui mériterait pourtant d’être analysée selon des acteurs du milieu de l’éducation.
• À lire aussi: «On est dans le mur»: 14 230 enseignants manqueront à l’appel d’ici quatre ans
La féroce compétition pour recruter des enseignants se fait ressentir jusqu’au privé, où des directeurs se disent «gênés» de réussir à embaucher au détriment d’autres écoles, tellement la situation est crève-cœur.
Plus de 8500 enseignants manquent toujours à l’appel, un record. Une situation qui ne permet pas au ministre Bernard Drainville de garantir un adulte dans chaque classe pour la rentrée scolaire.
Le ministre de la Langue française, M. Jean-François Roberge a annoncé l'octroi d'une aide financière de 4,9 millions $ à la Société de télédiffusion du Québec (Télé-Québec). Cette somme permettra à Télé-Québec de réaliser un jeu télévisé valorisant la langue française.
En réaction à l’embauche d'enseignants non légalement qualifiés, des enseignants afficheront leur diplôme bien en vue dans leur classe à la rentrée, pour faire valoir leur expertise.
Bernard Drainville s’est montré on ne peut plus candide. À l’approche de la rentrée scolaire, la priorité n’est pas tant d’assurer la présence d’un enseignant par classe que de veiller à ce qu’il y ait au moins un adulte dans la pièce. « Si possible avec un bac », a-t-il précisé.
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