Pourquoi j'ai lancé le Rassemblement Citoyen | Re Re Cap | Scoop.it
Beaucoup l'ont rêvé. Vous allez la réaliser. Aujourd'hui, une nouvelle page s'ouvre pour faire de la politique en France. Celle de la coopérative politique, de citoyens et d'acteurs du changement que nous lançons ensemble, aujourd'hui. Vous êtes, nous sommes le mouvement de la transition sous toutes ses formes.

La société civile monte en puissance car nombre de nos concitoyens souhaitent se réapproprier leur propre destin et ne croient plus en la politique. Certains s'unissent contre et c'est relativement facile.

Il ne s'agit pas de s'unir contre quelque chose, mais de se rassembler pour porter des valeurs communes, dans un même objectif, ici et maintenant mais aussi pour les générations futures. Nous rassemblons pour.

 

Comment et pourquoi?

 

Comment d'abord.

En prenant le chemin inverse du chemin politique habituel.

La coopérative politique part du bas pour aller vers le haut. Elle impulse des rassemblements citoyens locaux, pourquoi pas thématiques, qui vont se constituer pour coopérer et mettre en œuvre la transition.

La coopérative politique assure une représentation égale de la société civile et des responsables politiques. Le rassemblement est celui de mouvements politiques comme le parti du vote blanc et sans doute CAP 21 en juin et d'autres, d'associations citoyennes mais aussi de responsables politiques venus du centre et en particulier du Modem, d'EELV, des radicaux de gauche qui partagent la même conviction: le temps des partis politique traditionnels est révolu.

L'implosion à laquelle nous assistons avec la multiplication des affaires politico-financières témoigne de ce que l'organisation des partis politiques et du financement des campagnes n'est plus supportable par l'immense majorité de la société. L'océan qui se creuse entre une classe politique qui veut s'auto réguler en dehors du droit commun et une société qui souffre et qui trépigne de ne pouvoir agir efficacement devient un danger majeur pour la démocratie.

Le premier objectif du rassemblement citoyen est d'assurer en son sein la coopération entre responsables politiques expérimentés mais innovants et les acteurs du changement de la société civile, les responsables économiques, associatifs, créatifs culturels, universitaires qui ont décidé de briser un tabou et d'accepter de prendre en charge l'avenir de la cité. C'est une gageure pour les politiques comme pour ceux qui ne le sont pas mais c'est à ce prix et à ce prix seulement que la transition politique indispensable pour nous permettre d'accéder au Nouveau Monde est possible.

 

Pourquoi?

La bonne nouvelle c'est que si la société française est bloquée à son sommet, elle est extrêmement vivace et vivante à sa base. La capacité d'essaimer les meilleures pratiques, de convaincre par l'exemple de ce qui marche, de transposer dans notre pays des solutions innovantes venues de tous les pays du monde y compris de solutions nouvelles venues des pays du sud imaginées grâce à l'interconnexion dans les pays du Sud est remarquable.

Nous avons des atouts exceptionnels: nos concitoyens d'abord mais aussi notre territoire y compris ultramarin et notre culture.

 

L'objectif est de retrouver l'enthousiasme, la confiance en nous, une dynamique en partant de ces réalités. C'est ce que visent les bases politiques du rassemblement citoyen

 

Quatre axes structurants permettent la transition

 

- La transition économique avec la 3e révolution industrielle qui marie nouveau modèle énergétique et internet, économie circulaire et circuits courts.

Avec l'agroécologie, les ENr, la transformation des modes de production, de l'habitat, des transports, des modes de travail, le nouveau monde se dessine.

Nos investissements, notre inventivité, notre capacité à adapter des solutions venues d'ailleurs doivent être mobilisés dans le double objectif de sortir de la société du pétrole et du nucléaire et créer des emplois pour tous.

L'entreprenariat sous toutes ses formes est indispensable pour changer le modèle du capitalisme financier qui nous prive de liberté

 

- La transition sociétale avec la sécurité humaine comme objectif pour gérer les risques dans la société complexe et incertaine qui est la nôtre.

La sécurité touche tous les domaines de l'alimentation au travail, de la santé aux risques naturels, de la rue aux risques financiers. Il n'y a pas de vie sans risque, mais il n'y a pas de démocratie sans choix collectifs.

Entre risque subi et risque choisi, il y a l'espace du choix politique et démocratique. L'honnêteté et la transparence sur les risques, leurs coûts les moyens de les réduire sont des impératifs.

 

- C'est la transition politique, en revenant à l'éthique élémentaire du pacte républicain et en sortant de la novlangue qui prétend nous faire prendre des vessies pour des lanternes. La probité et l'alignement sur les règles des pays du nord en ce qui concerne la lutte contre la corruption, les trafics d'influence, les financements occultes, les conflits d'intérêt est une urgence démocratique. L'indépendance de la justice, mise à mal par ceux-là même qui ont incarné l'Etat, la soumission du politique au droit commun, la suppression du cumul des mandats, sont des réformes indispensables.

De même, la fermeté sur la laïcité, l'égalité et la lutte contre toutes les discriminations, l'égalité des chances à commencer par celles des jeunes ne doivent pas être des slogans mais des réalités.

 

- C'est la transition dans notre modèle de construction de l'Europe. L'Europe des lobbys est une aberration. Il s'agit de celle qui ne connaît que le marché intérieur et la destruction de règles protectrices des Européens alors même que nos principaux concurrents économiques, États-Unis ou Chine en font une spécialité.

Rêvons d'États-Unis d'Europe, dans lesquels les citoyens européens exerceraient réellement le pouvoir en élisant les institutions mais aussi en disposant de droits propres pour proposer ou pour s'opposer, que ce soit au niveau national ou au niveau européen, le droit de pétition suivi d'effets et la banalisation du recours au référendum doivent devenir de véritables instruments au bénéfice de nos concitoyens.

 

La gageure est immense.

Dans un pays qui compte aujourd'hui 3 millions de chômeurs, 10 millions de précaires, et une forme d'anesthésie, l'heure n'est plus à attendre de l'État ou de quiconque les solutions.

L'heure est à nous retrousser les manches, à changer de braquet pour faire de la politique au sens grec du terme, c'est à dire en s'intéressant véritablement à la vie de la cité et à l'intérêt général.

Passons des discours aux actes !

Ensemble, nous allons agir pour que le changement se mette en place.

Le meilleur est AVENIR.