La vente du lait des cheptels des zones pastorales et agro-pastorales de l'Afrique de l'Ouest s'est beaucoup développée depuis une trentaine d'année. Cette opportunité est cruciale car les populations pastorales sont parmi les plus pauvres et victimes d'une insécurité toujours plus forte. Les investissement à réaliser pour accroître la collecte et satisfaire la demande sont colossaux et découragés par la disponibilité de poudre importée peu chère. Cette étude du Gret et du Cirad précisent les orientations en matière de politiques commerciales et fiscales qui peuvent influer sur la compétitivité relative du lait local par rapport aux poudres importées.
L'approvisionnement en lait diminue plus fortement. Il fait chaud et sec dans la plupart des régions d'Allemagne et d'Europe. Les températures ambiantes élevées entraînent une baisse de la production de lait et une baisse des composants du lait dans tous les domaines…
Fan Milk Nigeria, une filiale du groupe français Danone spécialisé dans les produits laitiers, crèmes glacées et jus de fruit, devrait renforcer ses investissements en 2022 avec une nouvelle ligne de production de yaourt qui devrait être opérationnelle d’ici juin 2022.
En Afrique l’Ouest, les importations de produits laitiers ont affiché une forte progression sur cette dernière décennie. Face à la perspective d’augmentation de la consommation, des efforts sont en cours pour améliorer la structuration des filières locales dans plusieurs pays de la sous-région.
Alors que les alternatives laitières et végétales occupent une place centrale pendant la pandémie, quelles tendances de l'industrie sont au premier plan ?
En Afrique de l’Ouest, les femmes rurales jouent un très grand rôle dans les activités agricoles et dans celles qui créent de la valeur comme la transformation des produits. Mais les associations qui sont sur le terrain remarquent que, souvent, elles ne jouissent pas des mêmes opportunités dans l’accès aux ressources (à la terre, au crédit…) et dans les prises de décision. Elles courent aussi le risque d’être évincées dès que les activités se développent.
La politique agricole américaine vient d’être réformée et les éleveurs laitiers n’ont pas été oubliés en cette période de crise. Le dispositif d’aides contracycliques sur marge introduit en 2014 a été considérablement renforcé : le Dairy Margin Program (DMP) offrira la possibilité aux éleveurs de bénéficier d’aides publiques dès que le prix du lait passera en dessous d’environ 350 € par tonne de lait. Cette mesure est particulièrement avantageuse pour les élevages de moins de 200 vaches qui représentent 82% des fermes mais moins du quart de la production américaine.
A l’occasion d’une grande journée de mobilisation et de solidarité, les éleveurs européens et ouest-africains ont signé, tous ensemble, une déclaration commune : ils ont ainsi pu témoigner du lien qui les unit, des difficultés et des espoirs qu’ils partagent et présenter les mesures qu’ils veulent voir être mises en oeuvre pour parvenir à, tous, vivre de leur travail. Un moment historique qui marque le début d’une entente et d’une collaboration à long terme pour mieux se faire entendre et faire changer les politiques.
Les éleveurs « plumés de 2,3 Mds€ » par la Commission européenne au profit des transformateurs laitiers ? Selon Agriculture stratégies, qui a mené une étude sur la gestion de la crise laitière de 2015 et 2016, la politique de stockage public de poudre de lait conduite par l'Union européenne aurait coûté 2,3 milliards d'euros aux éleveurs laitiers européens ! « Plus qu’une perte pour les producteurs, il s’agit d’un transfert de valeur depuis les producteurs vers les transformateurs », affirme le think tank.
Au Kenya, l’offensive de charme des transformateurs laitiers pour attirer les producteurs se poursuit. Brookside Dairy Limited, leader du marché a décidé d’offrir aux fermiers, un prix de 37 shillings (0,36 $) pour le litre de lait cru contre 26 shillings (0,25 $) auparavant.
Une fois que le lait en provenance du Danemark commencera à envahir l’Afrique et le Kenya, cela voudra dire que nos petits paysans, qui sont dépendants des ventes journalières perdront leur marché.
L'Iran est l'un des principaux producteurs de lait et a des projets ambitieux pour conquérir une plus grande part du marché mondial du lait et des produits laitiers. L'Iran exporte 20 types de produits laitiers transformés vers 30 pays.
Les exportations devraient atteindre un milliard de dollars à la fin de l'année iranienne actuelle (20 mars 2018). L'Europe, l'Asie centrale, la région du golfe Persique, l'Irak, l'Afghanistan et la Russie figurent parmi ses destinations d'exportation.
Le Nigéria est un importateur net de produits laitiers. Dans le pays où l’industrie peine encore à satisfaire la demande, les achats de cette catégorie de denrée coûtent chaque année au pays plus de 500 millions $.
Le Nigeria importe environ 98 % des produits laitiers consommés dans le pays et dépense en moyenne 1,3 milliard de dollars par an pour ces importations. C'est également le premier importateur mondial de lait en poudre réengraissé en provenance d'Europe – un produit bon marché ressemblant à du lait, fabriqué à partir d'un mélange de poudres de lait et d'huile de palme, dont les exportations depuis l'Europe ont presque quadruplé au cours des dix dernières années.[3] FrieslandCampina, qui importe d'énormes quantités de lait en poudre subventionné de ses usines laitières en Europe, contrôle environ 75 % du marché laitier nigérian, cinq entreprises seulement en contrôlant à elles seules 99 %.
Alea lacta est ! Le Conseil d’Etat a, par décision du 10 mars 2021, porté un coup de massue aux éleveurs laitiers ainsi qu’aux consommateurs français en faisant droit au recours du Groupe Lactalis....
En Ethiopie, la compagnie laitière MB Plc veut renforcer sa présence en Afrique orientale. Pour y arriver, celle-ci envisage de mettre en avant sa ligne de production de lait UHT (Ultrahaute température). Un véritable pari pour l’entreprise dans un contexte de concurrence féroce dans la région.
En termes d’importation, le Mali a une facture laitière d’environ 22 milliards de francs CFA chaque année. Seulement 1% des 890 mille tonnes équivalent litre de lait produit est dans le circuit formel de commercialisation. La mauvaise structuration du secteur, l’insuffisance d’industrie de production et la concurrence du lait en poudre importé sont des défis.
Le gouvernement ivoirien a annoncé récemment son intention de mobiliser environ 40 milliards FCFA (environ 70 millions $) auprès des partenaires financiers nationaux et internationaux pour la construction d’un complexe agro-industriel laitier à Toumodi.
Le lancement de la campagne « N’exportons pas nos problèmes », qui dénonce la surproduction de lait en Europe et ses conséquences néfastes pour les éleveurs européens et ouest-africains, a poussé deux des acteurs mis en cause à réagir. Décryptage critique de quelques arguments du camp adverse.
Depuis plusieurs années, le secteur laitier européen est en surproduction. Celle-ci entraîne une chute des prix, ne permettant pas aux éleveurs européens de vivre de leur travail. Pour les agroindustriels, c’est plutôt une aubaine. Ils achètent le lait à bas prix, puis se tournent vers les marchés ouest-africains pour écouler le surplus. Mais lorsqu’il arrive là-bas, le lait… n’est plus vraiment du lait ! C’est une poudre écrémée qui a été réengraissée à l’huile de palme et qui coûte jusqu’à 30% moins cher que le lait local.
Ce faux lait envahit et étouffe la filière locale et les éleveurs africains.
Dans les pays du Sahel, il existe une production laitière dans les villages, une forte demande en ville, et pas de jonction entre ces deux réalités. Au Niger par exemple, le lait produit dans les villages n'est que faiblement valorisé et commercialisé alors que la demande urbaine est forte et en augmentation constante. Les laiteries de Niamey s'approvisionnent à 85 % en poudre de lait importée.
Les producteurs de lait européens se sont rassemblés devant le siège de la Commission, à Bruxelles, pour exiger des mesures pour la sécurité de leurs revenus, face aux crises à répétition du secteur.
Lors de la manifestation, organisée par l’European Milk Board (EMB) dans le cadre de sa campagne « Le beurre n’est pas tout », des éleveurs et leurs représentants ont sommé la Commission européenne de mettre en place un programme de réduction des volumes. Un tel mécanisme, prévu par la Politique agricole commune (PAC), permettrait d’assurer que la production de lait européenne s’adapte à la fluctuation des prix.
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