Des centaines d’agriculteurs ne peuvent plus cultiver leurs champs dans la localité de Ngo, située dans le département des Plateaux Batéké, à 250 kilomètres au nord de Brazzaville, en République du Congo. La raison de leur expulsion : le groupe pétrolier TotalEnergies veut y créer une plantation d'acacias et ainsi obtenir une compensation carbone.
Jacques Diouf, l'ancien directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a accordé un long entretien à Tribune Afrique : "En 1996, le 1er Sommet mondial de l’alimentation ambitionnait de réduire de 50% le nombre de personnes qui ont faim à l’horizon 2015. Quels sont les résultats aujourd’hui ?
« La nouvelle vague d’accaparement des terres destinées à l’huile de palme dépouillent les communautés d’accès à des ressources vitales en terres et en eau », dit Devlin Kuyek de Grain, « et elles doivent faire face à tous les impacts résultant de ces vastes plantations en monoculture sur leur territoire : pollution par les pesticides, érosion des sols, déforestation et migration de la main-d’œuvre».
Québec n'imposera pas de moratoire sur l'achat de terres agricoles par des fonds d'investissement. Les partis d'opposition à l'Assemblée nationale ne s'entendent pas...
Les représentants riverains des plantations d'huile de palme et d'hévéa de Socfin, dont Bolloré est l'actionnaire principal ont décliné ce 24 octobre au groupe français leurs revendications contre ce qu'ils dénoncent comme un accaparement des terres.
Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées.
Cela est non seulement injuste, mais aussi contre-productif sur le plan alimentaire à l’échelle mondiale. Il faut donc s’engager dans les modes d’investissement agricole alternatifs qui profitent aux populations.
Selon le ministère du développement rural et de la réforme agraire, de 5 à 7 % des terres sont actuellement dans des mains étrangères en Afrique du Sud.”
Cela fait un certain temps que SOS Faim se mobilise contre l’accaparement de terres, cette année plus concrètement au travers de son implication dans la lutte contre le projet Senhuil-Senethanol.
Des millions d’hectares sont achetés chaque année dans le monde par des multinationales ou des investisseurs étrangers. Conséquence : une mainmise sur les terres agricoles de la planète, des processus de forte concentration, et le risque de voir trois milliards de paysans sans emploi d’ici 2050.
Des millions d’hectares sont achetés chaque année dans le monde par des multinationales ou des investisseurs étrangers. Conséquence : une mainmise sur les terres agricoles de la planète, des processus de forte concentration, et le risque de voir trois milliards de paysans sans emploi d’ici 2050.
Des terres volées, des maisons brûlées et des vies brisées… Les accaparements de terre se sont multipliés au Cambodge ces dix dernières années. Au nom d’un accord européen visant à promouvoir le développement dans les pays pauvres, le gouvernement cambodgien a converti 100 000 hectares de terres en concessions économiques à destination des entreprises privées.
Les phénomènes de concentration et d'accaparement des terres ne concernent pas que l'Afrique ou l'Asie. Les gros propriétaires terriens sont aussi très actifs au sein de l’Union européenne.
Le classement Doing Business (DB), instrument à travers lequel la Banque mondial est supposée faire « la promotion de l’investissement privé » a un impact négatif sur l’agriculture familiale dans les pays en développement, indique une étude de l’Institut Oakland, une ONG américaine qui se bat contre l’accaparement des terres.
Les terres agricoles françaises sont très convoitées. Les récents exemples illustrant la pression sur ce patrimoine nourricier ont marqué les esprits. En 2017, 381 000 hectares ont changé de mains en France, ce qui « prouve la réalité de la financiarisation et du risque d’accaparement des terres ».
Elle est devenue le symbole de la résistance à l'exploitation minière au Pérou : Maxima Acuna, une modeste paysanne de l'altiplano refuse de vendre le lopin de terre que réclame comme sien une puissante multinationale exploitant la plus grandemine d'or à ciel ouvert d'Amérique du Sud.
Les défenseurs des droits à la terre sont victimes de leur opposition au développement effréné. Les défenseurs des droits à la terre ont besoin d’être protégés. Ils ont besoin de notre soutien !.
Membre de la Coordination nationale des organisations paysannes du Mali, Charlotte Zama appelle à l’aide du Pape François et du Vatican pour arrêter l'accaparement des terres.
En 2004, Dominion Farms est arrive, plein de belles promesses, dans le bassin du marais de Yala au Kenya. L’idée était de transformer une ferme d’État moribonde en une plantation de riz moderne, de fournir des emplois à la population locale et de construire des hôpitaux et des écoles. Le propriétaire américain de l’entreprise, Calvin Burgess, se présentait comme un “homme de Dieu” chargé d’une mission, amener à l’Afrique le progrès à l’américaine. La population locale, convaincue par cette vision grandiose, décida sans hésiter et d’un commun accord, de permettre à Dominion Farms de cultiver 3 700 ha de leurs terres. Mais dix ans plus tard, les communautés n’ont récolté que la misère.
Plus de 300 paysans originaires de Kanbalu, dans la région de Sagaing, au centre de la Birmanie, ont été jugés lors d’un procès collectif pour avoir protesté contre la confiscation de leurs terres, en labourant leurs champs.
Au Sénégal, un projet d’investissement agricole fait grand bruit. La société Senethanol SA rassemblant des capitaux sénégalais et étrangers vise la production d’agrocarburants destinés au marché européen, sur près de 20.000 ha. Ce projet initié en 2010 a rapidement provoqué la colère et l’opposition de certains paysans et habitants de la zone de Fanaye, où le projet devait s’implanter.
« Le gouvernement allemand encourage l'accaparement des terres et l'opacité dans le cadre du programme de coopération en matière d'aide au développement »
A Kasso, au sud du Burkina Faso, la commerce de terres est à la mode. Des agrobusinessmen achètent des dizaines d'hectares de terres cultivables. Chose qui inquiète les migrants agricoles, qui se sont installés dans cette zone depuis des générations, pour cultiver des terres qui ne les appartiennent pas. Ces migrants risquent de se voir retirer leur champs par les populations autochtones, qui sont les propriétaires terriens. Certains producteurs ont déjà vu leurs champs vendus sans préavis aux agrobusinessmen. Un exemple poignant qui illustre que la problématique foncière est d'un enjeu crucial pour la paix et la cohésion social au Burkina Faso.
En 2009, l’UE s’est fixé comme objectif de porter à 10 % la part des énergies renouvelables dans sa consommation énergétique d’ici 2020. Dans le secteur des transports, cela s’est traduit par une législation qui promeut l’utilisation des carburants d’origine végétale : les agrocarburants. Cette législation, aubaine pour l’agro-industrie, a pour conséquence d’encourager des acquisitions massives de terres qui menacent la sécurité alimentaire de nombreuses populations…
La course aux hectares agricoles gagne la France. Si l’arrivée de capitaux étrangers, russes dans le vin ou chinois pour le lait, a été médiatisée, d’autres phénomènes inquiètent. L’étalement urbain et la concentration sans précédent des terres cultivables aux mains de grosses exploitations participent à la disparition des paysans.
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