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Les institutions de Bretton Woods disent que pour se développer, il faut juste apporter de l’argent et de la technologie. Mais le développement de l’Afrique ne passe pas par une imitation du modèle de développement occidental ! 
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Après plus d’une décennie de guerre civile, le Burundi a retrouvé un calme relatif lui permettant de relancer ses politiques agricoles. Désormais, les représentants du monde agricole sont assis à la même table que les autorités. Les organisations paysannes sont certes entendues, mais pas toujours écoutées.
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Au Burundi, la production de café représente 80% des recettes d'exportation. Ces cultures ont été développées et nationalisée par la Belgique, ancienne puissance coloniale, qui avait perçu le potentiel agricole de ce petit pays situé dans la région des grands lacs. Mais la productivité a considérablement chuté depuis la décolonisation. Pour revivifier la filière agricole, l'État, les organisations internationales et des associations comme le CCFD et ses partenaires, ont décidé de mettre le producteur agricole au centre de cette production pour en faire un acteur reconnu et mieux rémunéré.
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Une grande conférence consacrée au Burundi se tient en ce moment à Genève. La conférence va durer deux jours, et tous ceux qui sont concernés par le développement et l'investissement en Afrique sont réunis au chevet de ce pays d'Afrique centrale. Il s'agit d'une réunion des donateurs. Bujumbura demande plus d'un milliard de dollars pour financer ses programmes de développement, en grande partie dans l'agriculture
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Les agriculteurs du nord du Burundi produisent beaucoup plus et à moindres frais depuis qu'ils appliquent les techniques agricoles apprises des Rwandais voisins. Pour eux aussi la famine s'éloigne.
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Depuis la fin de la guerre civile au Burundi, le secteur de l’agriculture a englouti des milliards de francs burundais. Les allocations à ce secteur sont passées de 2 à 11% du budget national et le secteur bénéficie d’une pléthore de main d’œuvre : plus de 90% de la population. Mais le constat est là, amer, la production agricole n’a pas suivi.
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More than half of Burundi's population makes a living from coffee beans, but they see little of the profit from the coffee industry.
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"Le pays est en train de réformer la filière café d’une manière qui risque de déstabiliser les moyens de subsistance d’un grand nombre de petits producteurs”
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Le café burundais en danger... Une privatisation qui handicape les producteurs ... une fois de plus.
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