La vente du lait des cheptels des zones pastorales et agro-pastorales de l'Afrique de l'Ouest s'est beaucoup développée depuis une trentaine d'année. Cette opportunité est cruciale car les populations pastorales sont parmi les plus pauvres et victimes d'une insécurité toujours plus forte. Les investissement à réaliser pour accroître la collecte et satisfaire la demande sont colossaux et découragés par la disponibilité de poudre importée peu chère. Cette étude du Gret et du Cirad précisent les orientations en matière de politiques commerciales et fiscales qui peuvent influer sur la compétitivité relative du lait local par rapport aux poudres importées.
Environ 9.4 millions de personnes ont eu besoin d’assistance immédiate (phases 3-5) en octobre-décembre 2019 dans les 16 pays analysés de la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (Libéria, non analysé), dont 4 millions au Nigéria, 1.5 million au Niger et 1.2 million au Burkina Faso. Cela représente plus du double du nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire sévère par rapport à la même période en 2018.
[ARTICLE] - Défis Sud - En Afrique de l’Ouest, l'intérêt pour les circuits courts anime les paysan.ne.s qui veulent réduire leur dépendance alimentaire et perpétuer un mode de consommation ancestral. Pour parvenir à réaliser un changement d’échelle et à commercialiser leurs produits, ils bénéficient entre autres de l’appui du Pafao, le Programme de promotion de l’agriculture familiale en Afrique de l’Ouest.
L’adoption du système de riziculture intensive (SRI), une approche agro-écologique qui permet tout à la fois d’augmenter les rendements du riz et de diminuer les intrants (eau, engrais, herbicide et pesticide) dans le cadre du projet régional « Améliorer et développer le système de riziculture intensive en Afrique de l’Ouest »(SRI-WAAPP), a donné des résultats probants sur la première phase d’implantation de janvier 2014-Juin 2016. Des hausses de 56 à 86% des rendements du riz sont constatées.
Lors de la semaine contre la faim, Ibrahima Coulibaly, Ambassadeur de la FAO pour l’Année internationale de l’agriculture familiale, a dressé un état des lieux de la petite agriculture familiale en Afrique et a dénoncé l’imposition du libre-échange dans le secteur agricole, encouragé par les pays du Nord ces dernières décennies.
En mai 2014, il a été annoncé que la politique est-africaine en matière de biosécurité de la CAE serait prête à être adoptée en juin. Le processus d’approbation devrait s’achever dans le courant de 2014, jetant les fondements pour la transposition de la politique convenue dans le droit national des États membres de la CAE. Cette politique devrait réduire les coûts et la duplication des tests et des procédures d’approbation des substances génétiquement modifiées dans les pays partenaires.
Mercredi 25 mars, quatre fédérations paysannes d’Afrique de l’Ouest – engagées au sein de leurs plateformes nationales (FONGS/ CNCR du Sénégal, FPFD/ CNOP de la Guinée, FNGN/ CPF du Burkina Faso et AOPP Sexagon/ CNOP du Mali) et du ROPPA - ont partagé leurs expériences d'accompagnement des exploitations familiales lors d'un colloque international co-organisé par SOS Faim. Rassemblées autour du thème de la transformation des exploitations familiales selon une approche paysanne, les 4 fédérations sont parvenues au terme de la journée à une déclaration commune très importante.
Pendant plus de trente ans, la tendance à la baisse était marquée quel que soit le canal de financement étudié : ressources budgétaires domestiques, ou aide publique au développement. L’année 2005 a constitué un tournant dans les discours, et l’agriculture fait maintenant l’objet d’annonces de plans spécifiques destinés à mettre fin à l’insécurité alimentaire, particulièrement dans les zones vulnérables comme certaines régions d’Afrique Subsaharienne. Mais avec quels effets ?
Un développement durable de l’agriculture en Afrique de l’Ouest ne peut pas se faire sans des états forts, des institutions solides et des sociétés civiles dynamiques. Et surtout, sans une vision commune partagée. Or, l’Afrique de l’Ouest a mal à sa gouvernance. Les conflits et crises politiques en Côte d’Ivoire, au Nigéria, au Bénin, au Togo et au Mali n’incitent pas à l’optimisme et ne créent pas un contexte favorable à l’agriculture et à la sécurité alimentaire dans ces pays.
C’est la question qui se pose après la validation du Tarif Extérieur Commun (TEC) CEDEAO (Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de Ouest) en mars dernier à Praia (Cap Vert) par les ministres du Commerce de la région.
Pour l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest, les importations de volailles concurrencent de plus en plus la viande rouge issue de la région. Elles étaient en 2011 proches des 400.000 tonnes.
Khalilou Sylla, Secrétaire Exécutif du ROPPA donne ces commentaires sur deux évènements que le ROPPA prépare : le >Forum des affaires et l'élaboration d'un cadre de réflexion sur les relations entre la rechrche et les organisations paysannes.
"Nous sommes tous d’accord sur un point : la transformation des produits agroalimentaires est incontournable si nous voulons maîtriser la sécurité alimentaire dans notre pays. Si nous ne faisons rien pour transformer à grande échelle nos produits locaux, nous mangerons peut-être, probablement chinois, mais ce n’est pas ce que nous voulons."
Afrique de l’Ouest- Environ 40 millions de personnes vivant en Afrique de l’Ouest et dans la zone du Sahel risquent d’être frappées de plein fouet par la famine
A l’occasion d’une grande journée de mobilisation et de solidarité, les éleveurs européens et ouest-africains ont signé, tous ensemble, une déclaration commune : ils ont ainsi pu témoigner du lien qui les unit, des difficultés et des espoirs qu’ils partagent et présenter les mesures qu’ils veulent voir être mises en oeuvre pour parvenir à, tous, vivre de leur travail. Un moment historique qui marque le début d’une entente et d’une collaboration à long terme pour mieux se faire entendre et faire changer les politiques.
Depuis la crise alimentaire de 2008, l´Afrique de l´Ouest tend vers l'autosuffisance en riz. Afin de réduire les importations depuis l'Asie, le Sénégal et le Mali mettent en place des politiques agricoles favorisant les productions locales. "L'ambitieux défi du riz africain" est une co-production de SOS Faim. L’objectif du film a été de présenter les démarches de renforcement de la filière proposées par les organisations paysannes ou celles auxquelles elles participent.
Le processus pour améliorer la contribution du commerce régional des produits agricoles à la sécurité alimentaire se poursuit en Afrique de l’Ouest. Récemment, les acteurs ont apporté une dernière touche pour la finalisation d’un programme d’appui à la libre circulation des produits agricoles.
Malheureusement, notre région a commis l’erreur historique la plus grave de son existence en signant un accord qui n’est ni bénéfique pour elle à court, moyen et long terme, ni bénéfique pour l’Europe sur le long terme.
Mais alors, pourquoi la signature d’un accord qui est contraire aux exigences de la région d’obtenir un accord porteur de développement
Entre 2012 et 2015, la production globale de riz dans les pays sélectionnés devrait augmenter de 40 %, dans le contexte d’une croissance de 20 % de la consommation. Ceci devrait entraîner un déclin de 18,5 % des importations entre 2012 et 2015.
Un document conjoint FAO/IFAD intitulé « Rebuilding West Africa’s food potential: Policies and market incentives for smallholder-inclusive food value chains » a été publié, rassemblant sept études politiques analytiques et neuf études de cas sur la portée du développement et le potentiel agricole de l’Afrique de l’Ouest. Parmi les produits couverts figurent : le cacao, le coton, les produits horticoles haut de gamme, l’huile de palme, le riz, le sorgho, le millet et le manioc.
Environ 1,3 millions de personnes ont besoin d'une aide alimentaire en République centrafricaine tandis que certains pays de l'Afrique de l'Ouest pourraient connaître une aggravation de l'insécurité alimentaire, a mis en garde jeudi la FAO.
Le directeur du ministère fédéral de l'Agriculture et du Développement rural, Adebisi Buhari, a déclaré à Ilorin dans le centre du Nigeria que ce pays d'Afrique de l'Ouest avait entrepris un programme intensif de culture du riz pour parvenir à cet objectif. Le gouvernement entreprendra tous les efforts nécessaires pour cesser l'importation de riz et d'autres produits qui peuvent être traités dans le pays, a déclaré M. Buhari.
Depuis plus de trente ans, les paysans de l’Afrique de l’Ouest subissent de plein fouet les conséquences de la libéralisation croissante des politiques agricoles : exode rural, augmentation du chômage et de la précarité, concurrence insoutenable etc. Cela se traduit sur le long-terme par la baisse des prix agricoles réels, l’arrêt des investissements dans le secteur agricole. Pourtant, les conditions du redressement du secteur agricole sont connue.
Selon les experts, encourager la productivité agricole dans la région du Sahel est crucial pour réduire l’insécurité alimentaire chronique, améliorer la nutrition des familles, promouvoir la croissance économique et aider à renforcer la résilience des populations. Le secteur ne reçoit cependant pas assez de financement de la part des gouvernements comme des bailleurs de fonds internationaux, qui favorisent les solutions à court terme.
Comme la plupart des modes d’exploitation en Afrique de l’Ouest, l’agriculture burkinabé est essentiellement de type familial. Cette forme d’agriculture fait face à de nombreux enjeux et défis : c’est une agriculture essentiellement pluviale ; il y a une forme d’insécurité foncière ; les paysans ont difficilement accès aux intrants et à l’équipement ; l’encadrement technique fait défaut.
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