L’exposition environnementale aux nano-objets soulève de nombreuses questions quant à leurs effets potentiels sur la santé. L’étude de Kolosnjaj-Tabi et al. a rapporté que des nanotubes de carbone d’origine anthropique ont été retrouvés dans des poumons d’enfants parisiens. Il est donc important de réaliser des études in vivo sur des modèles d’exposition pertinents pour identifier leur réelle toxicité potentielle.
Les deux autres études présentées dans cette note sont réalisées chez l’animal et se basent sur des expositions intra-trachéales ou obtenues par la contamination de la litière des animaux. Les résultats obtenus sont contradictoires en termes de biodistribution et de toxicité. L’exposition des animaux par le biais de leur litière pourrait permettre d’étudier les effets des nanotubes de carbone de manière plus réaliste (dans le cas par exemple de travailleurs dépourvus de protections) qu’une instillation intra-trachéale ou une exposition par inhalation.
Les deux autres études présentées dans cette note sont réalisées chez l’animal et se basent sur des expositions intra-trachéales ou obtenues par la contamination de la litière des animaux. Les résultats obtenus sont contradictoires en termes de biodistribution et de toxicité. L’exposition des animaux par le biais de leur litière pourrait permettre d’étudier les effets des nanotubes de carbone de manière plus réaliste (dans le cas par exemple de travailleurs dépourvus de protections) qu’une instillation intra-trachéale ou une exposition par inhalation.