Prévention du risque chimique

« Sur 1,6 million de professionnels du BTP, 30 % sont exposés au moins à un agent chimique cancérogène », rappelle Christine Deneuvillers, responsable du pôle risques au sein de la direction technique de l’OPPBTP. Parmi ces agents, l’amiante représente plus de 80 % des maladies professionnelles dues au risque chimique.

Le stockage des produits chimique peut être à l’origine de chutes et déversements accidentels, brûlures chimiques, incendies ou explosions. Pour limiter les risques, il existe des solutions.

Les bétons contiennent de la silice cristalline qui est libérée sous forme de poussières dans l’air lors du perçage. Inhalées, les poussières de silice cristalline alvéolaire peuvent engendrer des maladies des voies respiratoires. Des solutions efficaces doivent être mises en place pour réduire les émissions de poussières de silice cristalline sous les seuils de danger.

Journée de la prévention, de l’environnement et de l’innovation le 10 mai à Dammarie-les-Lys, avec la Fédération française du bâtiment (FFB) Île-de-France Est, l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP), le Service interentreprises de santé au travail (SIST BTP) et la Cramif.

L’OPPBTP propose un module E-learning sur le risque des produits chimiques et leur gestion sur les chantiers de BTP.

Dans ce module, nous abordons :

• Les risques potentiels encourus.
• La gestion des produits, des risques, et solutions de prévention.
• Les solutions terrains à mettre en place dans vos équipes.

Le guide Poussières de bois – Évaluez le risque d’exposition dans votre atelier a pour vocation d'accompagner les entreprises dans la réduction de l’exposition des salariés aux poussières de bois. Il permet d’évaluer la situation de l’entreprise au regard du risque poussières de bois et d’identifier les points majeurs à améliorer ainsi que les actions prioritaires à conduire.

Le rapport de la campagne préliminaire Carto Silice présente les résultats issus d'une campagne de mesurage sur les chantiers de 2017 à 2020 à la demande des organisations professionnelles. Il recense 19 situations de travail les plus courantes du BTP, ainsi que les bonnes pratiques en matière de prévention technique, organisationnelle et humaine pour réduire l’empoussièrement au poste de travail.

Colle, décapant, peinture, enduit, ciment… De nombreux produits sont utilisés par les professionnels du BTP mais ils contiennent une à plusieurs substances chimiques qui ne sont pas sans risque. Elles peuvent irriter la peau, les muqueuses, les voies respiratoires et, au bout de quelques années, provoquer des maladies graves et des cancers.

Un arrêté du 16 juillet 2019 précise les conditions dans lesquelles est conduite la mission de repérage de l’amiante avant travaux (RAT) dans les immeubles bâtis, et notamment les compétences attendues de l’opérateur du repérage.

La Commission européenne a annoncé en septembre dernier une proposition visant à diviser par dix la valeur limite d'exposition professionnelle (VLEP) de l'amiante, à 10 fibres/litre sur 8 heures ; VLEP déjà appliquée en France. Ce texte sera étudié par le Parlement européen et les États membres. Une fois la directive adoptée, les États membres auront deux ans pour la transposer en droit national.

Thématiques du congrès :

• De la traçabilité biologique collective des expositions à l’individuel.
• Résoudre les difficultés en pratique face aux recommandations et à la réglementation.
• Situations pratiques de terrain.
• Travaux en milieux confinés : actions et prévention.

Du 31 mai au 2 juin 2023, Palais du Pharo, Marseille.

L’OPBTP vient de mettre en place une outil consacré au droit de la prévention, qui regroupe l’ensemble de la réglementation applicable en santé, sécurité et conditions de travail dans le BTP. Classée par thèmes, cette somme comporte un chapitre “Risque chimique et biologique”.

La nouvelle norme NF P94-001 a pour objet de définir la méthodologie des missions de repérage amiante dans les sols et roches en place, c’est-à-dire dans les terrains amiantifères non remaniés par l'homme et où l’amiante est présent naturellement. Sa récente homologation, novembre 2021, permet de couvrir la totalité des six domaines d'activité définis dans le Code du travail et marque la fin des travaux de normalisation sur le repérage amiante avant travaux.

Durant une semaine complète, les professionnels du bâtiment pourront participer à un cycle de webinaires autour de 5 thématiques déclinées au choix : soit pour les chefs d’entreprise et encadrants, soit pour les salariés.

Anomalies sur l’étiquetage de produits chimiques et non-respect des dispositions de classification et d’emballage des mélanges dangereux sont encore trop nombreux, relève la DGCCRF dans ses contrôles annuels.

La  majorité  des  points  d’apport  des  déchets  issus  du  BTP  ne  sont  pas  autorisés  à  recevoir  de  l’amiante mais peuvent en recevoir accidentellement.

Les principales organisations professionnelles, avec les organismes de prévention, ont élaboré à l’intention du personnel travaillant dans les points d’apport de déchets issus du BTP un livret de bonnes pratiques pour prévenir les risques d’exposition aux fibres d’amiante.