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Audio 2 mn RTS: Les Ports francs de #Genève bientôt hors-jeu? #Art #ArtContemporain #EvasionFiscale #TaxFraud

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Audio 2 mn RTS: Les Ports francs de #Genève bientôt hors-jeu? #Art #ArtContemporain #EvasionFiscale #TaxFraud #Suisse

Le week-end dernier à Washington, la #France a placé les Ports francs dans le viseur du #G20 . A la suite d’un nouveau scandale fiscal, Paris cible en particulier les Ports francs de Genève.

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Suite propos méprisants c/auteur(s) de #PascalVanderberghe , patron #Payot, je décide de les boycotter #Suisse #livre #culture

Suite propos méprisants c/auteur(s) de #PascalVanderberghe , patron #Payot, je décide de les boycotter #Suisse #livre #culture | Art and culture | Scoop.it

Suite  au propos méprisants contre un écrivain de #PascalVanderberghe, principal actionnaire des librairies #Payot, je décide de les boycotter

#Suisse #livre #culture #littérature

un exemple de ce qu'a pu dire dans ce débat, cet "acteur de la culture "

"Si l'auteur prend une bonne partie de son temps pour écrire son livre, c'est du temps qu'il ne prend pas pour travailler !"

Et, petit retour en arrière, il est piquant d'entendre ce même Vanderberghe s'exprimer sur la "nuisance de la gratuité" en 2012 au Journal du Matin de la #RTS (ici .. dès la minute 9:25 https://www.youtube.com/watch?v=fMN8TgVl-FU )

 

Un vent de révolte souffle dans le milieu des écrivains romands. Ils ont été nombreux ces derniers jours, sur les réseaux sociaux, à s'emporter contre une économie du livre jugée trop peu solidaire. A l'origine de leur courroux, il y a une tribune parue la semaine passée dans Le Temps: "Adresse à la micro-mafia de la chaîne du livre romande". Le débat entre Sébastien Meier, écrivain lausannois auteur de cette tribune et Pascal Vandenberghe, patron des librairies Payot en Suisse.

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Audio RTS : L'invité: interview 43 mn  #NathanaëlRochat, humoriste #Suisse #GrandTalent #Humour

Audio RTS : L'invité: interview 43 mn  #NathanaëlRochat, humoriste #Suisse #GrandTalent #Humour | Art and culture | Scoop.it

Audio RTS : L'invité: interview 43 mn  #NathanaëlRochat, humoriste #Suisse #GrandTalent #Humour

Lauréat en juin 2014 du prix du meilleur jeune humoriste romand au festival Morges-sous-rire, le Vaudois Nathanaël Rochat est à lʹaffiche du Maxi-Rire Festival, le 25 mai 2016, festival à suivre du 24 au 29 mai 2016 à Champéry (VS).

Il est l'invité de Pierre Philippe Cadert.

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L'influence des grandes familles protestantes à Genève #mecenat #philantropie #pétrole #art #culture

Article de Sylvain Besson pour "Le Temps" du 26 janvier 2013

 

Mécène du futur Musée d’art et d’histoire, le magnat du pétrole Jean-Claude Gandur a su s’ouvrir les portes du milieu des «vieux Genevois». Un parcours quasi initiatique, qui en dit long sur l’influence des grandes familles protestantes dans la cité

LES LIENSWebdoc. Les grandes familles genevoises

Un magnat du pétrole prêt à descendre dans la rue pour distribuer des tracts, c’est insolite. Mais Jean-Claude Gandur n’en démord pas: il s’engagera physiquement pour vanter l’extension du Musée d’art et d’histoire (MAH), qu’il finance à hauteur de quelque 40 millions de francs. La version remodelée du projet dû à l’architecte Jean Nouvel, qui se heurte à des oppositions de la gauche radicale et de défenseurs du patrimoine, sera présentée le 7 février. Ensuite commencera un marathon politique qui pourrait s’achever en 2015, par un référendum.

Mécène, collectionneur d’antiquités et de peinture moderne, Jean-Claude Gandur a cédé sa société Addax au chinois Sinopec en 2009, pour quelque 7,2 milliards de dollars. Depuis, il consacre beaucoup de temps au nouveau musée, qui abritera une partie de ses collections. Il a dîné avec le Conseil municipal, rencontré les riverains, discouru à l’Institut national genevois. Surtout, il s’est ménagé des entrées dans le monde feutré et secret des «vieux Genevois» ou «VG», ces patriciens protestants qui ont dirigé la cité durant des siècles. Sa réception dans ce milieu, que Le Temps a partiellement reconstitué, permet de mesurer l’influence que ce dernier exerce aujourd’hui encore à Genève.

Au départ, tout semble séparer l’entrepreneur pétrolier et ce que certains appellent «la caste». Fils d’un médecin chassé d’Egypte par Nasser, Jean-Claude Gandur a grandi dans le canton de Vaud, fait sa fortune en Afrique et résidé à Londres. Il est divorcé, volubile, pas très mondain, voire solitaire. Mais à partir de 2009, il se montre davantage à Genève. On le reçoit d’abord à déjeuner, puis à dîner. La promotion est d’importance, car les anciens usages veulent qu’on reçoive le soir les gens qu’on estime être de sa condition. Ce passage, presque initiatique, a pris un peu de temps: «Il a fallu que les gens se rendent compte de qui j’étais, explique Jean-Claude Gandur. Il fallait convaincre la bourgeoisie, celle-là même qui a contribué aux collections du musée, et qui se demandait: «Est-ce qu’il fait partie de la famille?»

 

Ce processus précautionneux, par lequel les élites traditionnelles jaugent un riche étranger, est typique de Genève, observe le ministre de la Culture de la Ville, Sami Kanaan: «Ici, on peut s’intégrer, mais il faut prendre le temps de voir les gens qui sont déjà là, d’écouter ce qu’ils ont à dire. Et Gandur l’a pris, effectivement.»

Au cœur de son dispositif relationnel, on trouve Renaud Gautier, élu libéral issu d’une des plus anciennes familles de la ville, qui a mobilisé les mécènes privés en faveur du nouveau musée. Ou l’affable banquier Pierre Darier, un passionné d’art comme lui. Mais le personnage clé est peut-être Catherine Fauchier-Magnan, femme d’un ancien associé de la banque privée Mirabaud et ex-présidente de la Société des amis du musée (elle vient de passer la main à sa fille Charlotte).

«Pour moi, Catherine est la quintessence de Genève, dit d’elle le directeur du Musée d’art et d’histoire, Jean-Yves Marin. Elle représente toutes les valeurs de la Genève éternelle, si j’ose dire: rigoureuse, discrète, presque secrète.»

Née Vernet, une famille qui reçut la bourgeoisie de Genève en 1659, Catherine Fauchier-Magnan a présidé la Société de lecture, cénacle littéraire de la Vieille-Ville nourri des archives du bon milieu protestant. Son autre fille, Camille, est devenue à son tour associée chez Mirabaud. L’un de ses gendres siège au comité de l’Ecole Brechbühl, établissement dédié aux enfants de l’élite. L’autre est président des Clefs de Saint-Pierre, une fondation vouée à la préservation de la cathédrale de Genève, cœur spirituel du calvinisme.

Le couple Fauchier-Magnan partage sa vie entre une maison du XVIe siècle en Vieille-Ville et sa propriété de Port-Choiseul, à Versoix – une migration saisonnière (hiver en ville, été dans la maison de campagne) que peu de vieilles familles ont encore les moyens de pratiquer. Pour le reste, le couple est «l’antithèse absolue des nouveaux riches», assure une personne qui les connaît bien: on va au travail à pied ou en tram, on fuit la publicité, on s’investit pour la collectivité. «Leur idée, c’est: on a la chance d’être ce qu’on est, alors on donne de son temps, de ses moyens», ajoute la source précitée.

 

Fidèle au goût de son milieu pour la discrétion, Catherine Fauchier-Magnan ne s’épanche guère sur ses relations avec Jean-Claude Gandur. Tout au plus sait-on qu’il a été invité à dîner, à Port-Choiseul et derrière les murs austères de la maison de ville des Fauchier-Magnan. Ces dîners lui ont ménagé d’autres entrées chez les représentants de la «vieille Genève». «Jean-Claude Gandur est devenu un ami, il a rencontré des amis à moi, mais il ne m’a pas investi d’une mission pour rencontrer des gens, précise Catherine Fauchier-Magnan. Il a fait la connaissance de gens qu’il ne connaissait pas, très normalement.»

Autre ami du fondateur d’Addax, le financier Jean-Evrard Dominicé, élu en 2011 meilleur gestionnaire de hedge fund de Suisse par le magazine Bilan. Plus apparent dans le monde que la moyenne de son milieu – il fut invité, en 2009, aux noces brésiliennes de la princesse d’Orléans-Bragance –, il en cumule pourtant les traits distinctifs, comme une adresse du «bon côté» de la rue des Granges, l’appartenance au select Cercle de la Terrasse et le goût des affaires. Car si les vieux Genevois ont, en tant que groupe, réussi à préserver leur cohérence à travers les siècles, c’est qu’il s’agit «avant tout d’une élite de l’argent, qui entretient sa position économique avec beaucoup de soin», atteste l’historien Marc Neuenschwander, l’un des meilleurs connaisseurs du sujet.

En 2009, Jean-Claude Gandur a investi 500 millions de dollars dans un fonds énergétique créé avec Lombard Odier, l’une des plus vénérables banques de la ville. L’affaire a renforcé ses liens personnels avec les partenaires de l’établissement. D’autres indices montrent une convergence entre la haute finance protestante et le monde du pétrole. L’an dernier, l’ancien banquier Ivan Pictet a été nommé au conseil d’administration de Lukoil, une société pétrolière russe. L’un des «amis bienfaiteurs» du Musée d’art et d’histoire, Pierre-Yves Mourgue d’Algue, associé de la banque du même nom, a réalisé des investissements dans le pétrole. Le parrain du fils de Catherine Fauchier-Magnan, Charles de Mestral, est l’un des fondateurs du Geneva Petroleum Club.

 

Sami Kanaan, le responsable municipal de la Culture, observe l’émergence de «fortunes liées au négoce [de matières premières], un peu l’antithèse de la vieille Genève, qui ont envie de visibilité. Il y a une évolution des fortunes et un réajustement de nos légataires.» Mais le vieil argent compte encore. Depuis son arrivée en 2011, Sami Kanaan a d’ailleurs entrepris de rétablir les liens avec les grands mécènes traditionnels de la Vieille-Ville. On pense à Jean Bonna, Yves Oltramare, Pierre Darier, Ivan et Charles Pictet…

«Nous avons envie, et besoin, aussi, de ces soutiens historiques» pour faire aboutir le projet de nouveau musée, explique-t-il. «De notre côté, il y a une volonté d’alliance, de se mettre ensemble, car on ne peut plus continuer comme cela. Le MAH est à bout de souffle.»

Le délabrement de l’institution – en octobre, des œuvres ont dû être évacuées dans l’urgence après une forte pluie – est aussi le signe d’un divorce entre les élites traditionnelles et leur ville. Durant un siècle, le musée a été le réceptacle d’objets issus des grandes familles: les dons constituent 80% de ses collections, presque un record mondial. Il a hérité de boiseries, d’antiquités, d’instruments de musique qu’il n’a pas toujours la place d’exposer. En 2009, le municipal vert Patrice Mugny débarque son directeur Cäsar Menz: on l’accuse, entre autres, d’avoir accepté des dons sans discrimination, pour complaire à de riches bienfaiteurs.

Depuis, entre la municipalité de gauche et les vieux Genevois, c’est la guerre froide. Des mécènes se sont éloignés, comme la Fondation Wilsdorf (familles van Berchem, de Saussure, Turrettini…). «Ils ne veulent plus donner tant que Genève sera dirigée par un gouvernement qui méprise l’argent qu’il réclame par ailleurs», raconte un bon connaisseur du milieu. L’historien et théologien Olivier Fatio parle de «sentiment anti-riches»: «Pour mobiliser les donateurs, il faut leur dire «on a besoin de vous». Au lieu de cela, on ne le leur dit jamais, ou alors sur le mode, «vos dons c’est bien, mais il faut remplir telle ou telle condition.»

 

Le projet d’extension serait-il l’arche d’alliance qui permettra aux vieux Genevois de se réconcilier avec «leur» musée et la gauche municipale? Possible. Dans le milieu, la réputation de Sami Kanaan est certainement meilleure que celle de son prédécesseur Patrice Mugny. La Fondation Wilsdorf commence à revenir comme sponsor.

Pour le projet d’extension du MAH, le soutien de la «vieille garde» calviniste sera indispensable: «Ils donnent leurs signaux dans les communes qu’ils tiennent, ils forment un réseau personnel, familial, d’information, que l’on voit à l’œuvre lors des élections, confie un politicien ­genevois bien introduit dans ces cercles. D’un dîner à l’autre, on ne voit pas les mêmes personnes, mais ils savent ce qui s’est dit. Ils représentent quand même 1500 à 2000 personnes! S’ils veulent pousser un projet, ça le fait puissamment avancer.»

Pour autant, les promoteurs du nouveau musée craignent par-dessus tout qu’il soit présenté comme un «projet de riches». «Il faut que ce soit un musée pour tous, le musée des habitants, souhaite Catherine Fauchier-Magnan. Oubliez les vieux Genevois, parlez des Genevois!»

Détail important: si un référendum est lancé contre le musée, le vote aura lieu uniquement au niveau municipal. «S’il y a votation, ça se jouera à la Jonction ou à la Servette, pas à Vandœuvres ou Cologny», résume Sami Kanaan. C’est donc dans des quartiers populaires de Genève, plus que dans des banlieues chics, que Jean-Claude Gandur devra distribuer ses tracts. Ce sera un test redoutable, qui dira quel pouvoir de persuasion les vieux Genevois – et leurs nouveaux amis du pétrole – conservent dans leur ville.

 

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Qu’entend-on par «vieilles familles genevoises»?

Des centaines de lignées peuvent prétendre au titre de «Vieux genevois». Mais une hiérarchie subtile les distingue entre elles. Et une famille sort du lot…

l n’existe pas de liste officielle des noms qui devraient figurer dans la catégorie des «vieilles familles genevoises». Ce terme (auquel certains préfèrent ceux de «vieux Genevois», «bonne société genevoise», «bonne société protestante», etc.) recouvre plusieurs définitions. La plus étroite désigne les familles qui vivaient en ville de Genève avant la Réforme, dont seule une poignée (Pictet, Rilliet, Gautier, Favre…) a subsisté jusqu’à aujourd’hui. On parle ensuite des «dix noms de la banque», c’est-à-dire des familles ayant un établissement à leur nom, toujours en activité aujourd’hui ou jusqu’à une période très récente: Lullin, Cramer, Ferrier, Darier, Hentsch, Lombard, Odier, Pictet, Mirabaud, Bordier.

Un document qui fait référence sur le sujet, l’Armorial des familles dressé en 1922 par Henry Deonna, cite 368 lignées qui possédaient la bourgeoisie de la ville en 1792, avant la Révolution qui abolit les privilèges de l’Ancien Régime. Mais une hiérarchie subtile distingue, dans ce groupe large, des familles plus prestigieuses que d’autres: celles qui ont compté des syndics (membres du gouvernement) sous l’ancien régime – c’est le «label» qui certifie les «vieux Genevois», selon le théologien et historien Olivier Fatio – , celles qui sont arrivées avant ou juste après la Réforme (Pictet, Lullin, Naville…), celles qui sont issues de réfugiés protestants français ou toscans du XVIe siècle (Candolle, Duval, Micheli, Turrettini…), par opposition aux huguenots arrivés plus tardivement. Au final, les Pictet (prononcer «Pittet») sortent du lot par leur ancienneté, le nombre de leurs syndics et leur prospérité maintenue au cours des âges, jusqu’à aujourd’hui.

 

Pour Barbara Roth, conservatrice des manuscrits à la Bibliothèque de Genève, la notion de «vieille famille genevoise» repose sur un faisceau d’indices: l’ancienneté, la religion protestante avec ce qu’elle implique de rigueur et de retenue, la participation aux affaires publiques sous l’Ancien Régime, la fortune, la possession d’une «campagne» (maison de maître située hors les murs), ainsi qu’un certain conservatisme politique qui les identifie naturellement avec l’ancien Parti libéral, aujourd’hui fusionné avec les radicaux, ennemis historiques de l’oligarchie. 

Certaines familles possèdent un titre de noblesse, parfois lié au service étranger – les Pictet du Reposoir (l’une des deux branches de la famille, l’autre étant celle de la banque) sont comtes, par exemple. Mais il serait mal vu chez les «vieux Genevois» d’en faire étalage et de le porter dans la République. Philippe Monnier l’explique bien dans son ouvrage de 1930, La Genève de Töpffer: l’aristocratie genevoise «n’est pas une noblesse» mais une «élite», pas une «caste» mais une «façon d’être», et était – de son temps du moins – «d’autant plus fermée qu’aucune loi ne la protège comme dans les monarchies, que c’est à chacun d’y veiller, de prendre garde à ne pas se compromettre, se mélanger, se mésallier».

 

 

 

 

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"Ode to my Beloved Anonymous People" by Juan Carlos Hernandez, short movie and photos #nyc

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"filmed and photographied in New York between September and November 2011 by Juan Carlos Hernandez

Included at the beginning of the film, the protesters of Occupy Wall Street marchin' for the first time, it was the 17th of September 2011

Music by Dinosaur Jr "Said The People" included on their album "Farm" (2009)

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#Histoire Il y 80 ans, la Guerre d’ #Espagne: les #Suisse s engagés auprès des Républicains - RTS - 12 mn

#Histoire Il y 80 ans, la Guerre d’ #Espagne: les #Suisse s engagés auprès des Républicains - RTS - 12 mn | Art and culture | Scoop.it

#Histoire Il y 80 ans, la Guerre d’ #Espagne: les #Suisse s engagés auprès des Républicains - RTS - 12 mn

Forum consacre cette semaine une série historique à la Guerre d’Espagne (1936-1939). Particulièrement sanglant, le conflit a marqué aussi le premier affrontement entre démocratie et fascisme. Interview du journaliste et historien Nic Ulmi, auteur avec Peter Huber de l'ouvrage "Les combattants suisses en Espagne républicaine (1936 à 1939)", aux Editions Antipodes.

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Adresse à la «micromafia» de la chaîne du livre #suisse romande-Tribune de l'auteur #SébastienMeier ds Le Temps #économie

Adresse à la «micromafia» de la chaîne du livre #suisse romande-Tribune de l'auteur #SébastienMeier ds Le Temps #économie | Art and culture | Scoop.it

Adresse à la «micromafia» de la chaîne du livre #suisse romande-Tribune de l'auteur #SébastienMeier ds Le Temps #économie

Le jeune romancier suisse romand Sébastien Meier dénonce les conditions qui sont faites aux auteurs de ce pays quand on en vient à leur existence matérielle

Récemment, nombre de questions concernant les auteurs ont été soulevées: pour qui travaillent-ils, faut-il les rémunérer lors de leur promotion et, surtout, qui devrait débourser? Sans jamais esquisser de réponse crédible, les adeptes de la «réflexion-lancer-le-débat» finissent par se refiler la patate chaude avec une certaine mauvaise foi.

Lire aussi sur le même sujet, la tribune d’Isabelle Falconnier: «Pour qui travaille un auteur en promotion»

Commençons par le début: la chaîne du livre, micromafia huilée composée des libraires, des éditeurs, des directeurs de salons,des fonctionnaires, des diffuseurs, etc., reçoit en général, à la fin du mois, un salaire, certes maigre le plus souvent. Mais tous vivent du livre. Sauf l’auteur qui doit, quant à lui, se contenter de ses droits – 10% du prix du livre, soit 2.50.– environ. On estime que 700 exemplaires vendus font d’un livre littéraire suisse romand un succès. Rémunération, donc: 1750.-.

L’équilibre entre emploi alimentaire et écriture

L’auteur romand va devoir trouver un «vrai métier» – ainsi, il n’est presque jamais en mesure de devenir professionnel. Et pendant qu’un équilibre précaire entre emploi alimentaire et écriture se met en place, 40 à 45% du prix du livre qu’il a commis vont au libraire, 15% au distributeur, 10% lui reviennent on l’a dit, et le reste va à l’éditeur qui assume financièrement tous les risques.

A noter que dans de plus grands marchés – la France, par exemple – les auteurs vivant de leurs droits sont également rares. Ils vivent – chichement, mais on n’en demandera pas plus – grâce aux cachets touchés en cas de lectures, tables rondes, etc.

Le cas du salon de Genève

Les salons se trouvent en fin de chaîne et, de plus en plus, hésitent entre mission commerciale et mission culturelle, entre foire et festival. Le salon de Genève en est un exemple parfait; mêlant stands de vente pure et scènes programmées.

Le salon m’a invité à participer à deux tables rondes. Il n’est jamais question de rémunération et, ma faute, je ne pense pas à l’exiger (oserais-je, risquant une ostracisation?). J’y vais – à mes frais –, me nourris – à mes frais – puis rentre chez moi – à mes frais. Aucune rémunération, ni même de défraiement, ne pointe à l’horizon. Je questionne autour de moi: même constat. Plus tard, dans une tribune ici publiée, la présidente dudit salon suggère que l’auteur en promo demande une augmentation de droits à son éditeur – ce après avoir questionné la «valeur» des auteurs et la «nature» de leur prestation, arguant qu’une table ronde n’exigeant aucune préparation (qu’en sait-elle?), il est légitime qu’elle soit gratuite. On offre déjà une visibilité, estimez-vous heureux; voilà le message.

L’auteur contraint à devenir performer

L’auteur devrait donc se muer en performer et parvenir à chiffrer l’afflux de public qu’il génère pour négocier son salaire. Dans cette logique l’auteur ne vaut rien, sinon quelques billets d’entrée. Pourquoi l’invite-t-on, dans ce cas? Pourquoi le public reste-il parfois 40 minutes à écouter ce qu’il a à dire? Sa parole, sur toutes les scènes qui ont fleuri à Genève, n’est que pure générosité, don de l’artiste à son public (précision: la parole des modérateurs, elle, est payée).

Les maisons d’édition romandes étant financièrement exsangues, je refuse l’argent de mon éditrice. Il incombe aux salons de rémunérer les auteurs invités pour faire vivre leurs scènes. D’ailleurs, n’ont-ils pas la mission de soutenir la littérature régionale? En l’état c’est raté: les auteurs d’ici y vont à perte – les maisons d’édition également. Mais l’auteur ayant beaucoup plus d’ego que de loyer, autant continuer à prétendre que la visibilité qu’on lui offre (quelle charité!) est largement suffisante. N’ayant guère d’alternative, j’ai jusqu’à présent accepté cette forme d’humiliation, offrant bêtement mon temps, sachant pourtant que les économies réalisées sur mon dos serviront à financer la venue d’une star dont le rayonnement – supposé m’être bénéfique – n’aura strictement aucun impact sur ma carrière littéraire.

La farce d’un système indigeste

J’ai été la farce d’un système de starification indigeste, qui joue avec les auteurs comme avec des pions. Le susucre: la «valeur» qui permet d’accéder au graal de la rémunération (valeur? c’est-à-dire? les ventes? la qualité littéraire? le joli minois?). On fait croire à du donnant-donnant: je n’en vois aucun. Gagnant-perdant. Il s’agit d’une position de monopole qui abuse honteusement de son pouvoir. On dit promouvoir l’auteur, mais l’auteur romand est en fait un bouche-trou de programmation, un alibi pour réclamer des subventions publiques. La prétendue visibilité qu’on lui offre devrait être considérée comme un paiement légitime? De qui se moque-t-on? Ce sont les auteurs romands qui financent ce salon, grâce à leur présence bénévole!

Pendant ce temps, en France

A Lyon, j’ai été invité par les Quais du polar. Le festival-salon m’a offert le train, l’hôtel, les repas. J’ai signé plus de 80 livres en trois jours et vendu plus d’une centaine (Genève = dix ventes). Les conférences auxquelles on m’a demandé de participer faisaient salle comble. Je n’ai pas été considéré comme un auteur inconnu (ce que je suis pourtant). On m’a fait débattre avec Marc Elsberg, mastodonte du thriller germanique, j’ai signé aux côtés de James Grady, monstre sacré du polar américain. On a rémunéré chacune de mes interventions. Et le festival défend ceci: chaque auteur est logé à la même enseigne. L’unique différence est le coût du transport. Non-starification. Librairies, éditeurs, festival, auteurs, journalistes, tout le monde collabore. Tout le monde est valorisé, y compris les 70 000 visiteurs qui jouissent durant trois jours de l’entrée gratuite à la manifestation.

Mais cela est une question de philosophie: considérer le travail de chacun demande du temps, et le courage de mettre en place un modèle économique solidaire – donc une réflexion de fond qu’on s’épargne visiblement, préférant un jeu sans inventivité, basé sur la concurrence, le mépris des «petits» auteurs, et une course au gigantisme mercantile.

Dommage.

Sébastien Meier, auteur. Il s’est vu récompenser par le Prix Lilau 2015 de la Ville de Lausanne pour son roman, Les Ombres du métis (Ed. Zoé)

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Audio 43 mn RTS : interview #SteeveIuncker, #photographe -  #GrandArtiste  #Suisse #photo #photographie #ritesDePassage

Le photographe Steeve Iuncker présente "Se mettre au monde", une exposition à découvrir du 25 mai au 28 août 2016 au Musée de l'Elysée à Lausanne. Ce travail est le fruit d'une recherche menée sur plusieurs années sur le passage de l’enfance à l’âge adulte, qui interroge l’absence de rites clairement identifiés dans nos sociétés laïques.

Il est au micro de Pierre Philippe Cadert.

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Juan Carlos Hernandez - Life Photographer: #photo "Old Man" + Neil Young song #photography #art

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"L'égalité hommes-femmes est une évidence. Qu'elle soit surtout une réalité..." Juan Carlos Hernandez

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