Une "civic tech" ça ne vous dit peut-être rien. pourtant si vous avez signé une pétition en ligne contre la loi travail, le gaspillage alimentaire ou la libération de Jacqueline Sauvage vous en avez utilisé une. Mais cela ne s'arrête pas à cela. Leur but c'est d'impliquer à nouveau les citoyens dans la politique. Des start-ups ont investi ce filon ces dernières années, en France. On pense au comparateur de programmes politiques Voxe, aux applications Fluicity ou Néocity qui permettent aux maires de gérer leur commune en intégrant plus les avis des citoyens qui s'expriment via une application.
Avec sa loi pour une République Numérique, Axelle Lemaire a été la première à écrire un texte en consultant les Français. La secrétaire d'Etat au Numérique milite pour cette co-construction des politiques publiques. Redonner un pouvoir aux citoyens autre que celui de s'exprimer par les urnes, c'est aussi pour ces "civic tech" l'espoir de limiter la montée des extrêmes.
Tous ces sujets sont au cœur, à partir de ce mercredi et jusqu'à la fin de la semaine, du PGO, Partenariat pour un gouvernement ouvert, sorte de COP 22 de la démocratie rendue aux citoyens par les nouvelles technologies. La France en assurait la présidence cette année. 3000 personnes sont attendues à Paris cette semaine, des représentants des gouvernements qui discuteront avec ceux des organisations de la société civile.
Via association concert urbain, Deborah Potelle
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