Les Parisiens intoxiqués aux particules fines. Les pics de pollution de décembre 2013 et mars 2014 ont contribué à alerter les pouvoirs publics sur les dangers des particules dans la capitale. Des données inédites, rendues publiques lundi par l'Observatoire Atmosphérique Generali, plus couramment désigné comme le "Ballon de Paris" , renforcent ce constat.
Via Lanne Marie-Christine
Si les particules fines, inférieures à 1 µm, font l'objet des recherches plus particulières menées par le CNRS depuis un an à bord du Ballon Generali de Paris, c'est qu'elles sont les moins bien étudiées mais aussi les plus nocives pour la santé. Les particules fines peuvent atteindre les régions bronchiolaire et alvéolaire et y persister. Elles peuvent même franchir les barrières biologiques et atteindre d’autres organes.
Un niveau élevé de pollution augmente donc le risque de maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde), d'affections respiratoires et de cancers pulmonaires.