Robert J. Burrowes a passé sa vie à tenter de comprendre les causes de la violence humaine pour y mettre fin.,...
la violence des êtres humains est la conséquence de la violence "invisible"que nous, les adultes, infligeons aux enfants.
Il s’agit des "petites choses"...
Par exemple,
- si on n’écoute pas un enfant qui exprime ses sentiments
- si on l’en détourne en le câlinant, le distrayant,
- si on tourne ses sentiment en ridicule,
- si on le terrorise au point qu’il n’ose plus exprimer ce qu’il ressent en criant sur lui quand il pleure
- en utilisant la force pour mettre fin à un comportement qui est la conséquence de ses sentiments
..... l’enfant n’aura d’autre choix que de refouler inconsciemment ces sentiments dans l’inconscient.
Le problème, c’est leur accumulation : l’enfant est confronté chaque jour à des centaines de comportements ’ordinaires" de ce type qui détruisent le sentiment de sa propre valeur.
Pourquoi leur faisons-nous ça ? Parce que nous voulons que nos enfants deviennent de "parfaits citoyens"
La vraie réussite c'est d'être un individu qui est capable de faire des choix qui favorisent la vie (y compris des choix non conformes aux lois et normes de la société) et de résister courageusement à toutes les tentatives de le contrôler ou de le contraindre en quoi que ce soit par la force.
Et pouvons-nous mettre fin à la violence humaine ? Oui on le peut. On en est tous capables.
Voilà en deux mots comment il faut s’y prendre :
Si vous voulez qu’un enfant soit non violent, sincère, bienveillant, attentionné, patient, sensible, respectueux, généreux, fiable, honnête, courtois, déterminé, courageux, fort et qu’il aime lui-même et les autres, il faut lui en donner l’exemple et faire preuve de ces mêmes qualités envers lui.
Demandez-vous s’il est possible de mettre un frein à la violence sous toutes ses formes (la guerre, la violence urbaine, exploitation...) sans s’attaquer à ses causes profondes ?
C’est une lourde tâche. Mais nous avons un monde à sauver. Au sens littéral du terme.