Nouveaux paradigmes
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Pourquoi les pauvres prennent-ils sans cesse des décisions stupides?

Pourquoi les pauvres prennent-ils sans cesse des décisions stupides? | Nouveaux paradigmes | Scoop.it

Dans un article publié par De Correspondent, Rutger Bregman s'est posé la question suivante: "Pourquoi les pauvres empruntent-ils plus, épargnent moins, fument plus, font moins d'exercices physiques, boivent plus, mangent plus et mal, écrivent-ils les pires lettres de motivation pour trouver un emploi?"


• Concept de la rareté

• Capacités cognitives diminuées

• "Plus l'inégalité augmente, plus les capacités cognitives diminuent"


Christophe CESETTI's insight:

A mettre en parallèle avec cet article "les pauvres contre leurs intérêts économiques ?" par Michael C. Behrent" qui parle de L'aversion de la dernière place http://pear.ly/b8scv

 

Rassurons-nous : il n'y a pas que les pauvres en monnaie qui prennent des décisions stupides. Ceux qui ont beaucoup d'argent et de pouvoir (ploutocratie) savent bien faire preuve d'absence de bon sens aussi (pêche en eaux profondes, nucléaires, pollution, démocratie...) #TousDesPauvres


Une autre trouvaille : Comment aider les pauvres sans coercition étatique http://ow.ly/xKYTd

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Riccardo Petrella: 6 idées qui changent le monde "Halte au nouvel esclavage global"

Riccardo Petrella, insiste ici sur le fait que les pauvres sont en réalité des appauvriEs et que la pauvreté est le résultat d'un processus d'appauvrissement.

Par la suite, il enchaîne sur ce qu'il nomme les « fabriques de l'appauvrissement ».

Parmi elles, il y a celle de l'inévitabilité de la pauvreté : « il y en a toujours eu et il y en aura toujours ». Elle a comme effet « d'individualiser » la pauvreté dans nos têtes : ce serait de la faute des personnes si elles sont pauvres, tout comme ce serait le mérite des personnes riches d'avoir fait des efforts pour le devenir

Christophe CESETTI's insight:

Dans son article "Pauvreté : «  cancer de l'assistanat » ou devoir d'assistance ?" dans Alternatives Economiques n° 304 - juillet 2011, Cyril Lemieux écrivait :


http://ow.ly/l9lUq

"La pauvreté n'est pas un attribut objectif des personnes, mais le nom d'une relation sociale d'assistance. Les récentes attaques menées contre les bénéficiaires du RSA l'ont manifestement oublié."
(...)
...il y a déjà plus d'un siècle le sociologue allemand Georg Simmel disait :
il faut voir dans la pauvreté non pas un attribut objectif des personnes et de leur niveau de revenus, mais une propriété du rapport qui les unit au reste de la société.
Dit autrement, la pauvreté est le nom que nous donnons à une relation sociale. Plus précisément, à une relation sociale d'assistance. Dans cette optique, le pauvre se définit par le fait d'être assisté par les non-pauvres ou du moins, par le fait qu'il devrait l'être, selon les normes propres à la société alors considérée.
(...)
Si nos élus adoptaient cette approche relationnelle, ils reconnaîtraient sans mal une contradiction logique dans l'idée que certains pauvres ne méritent pas d'être assistés. C'est en effet le propre des pauvres que de devoir être assistés. Conditionner au mérite l'assistance à leur apporter revient tout simplement à nier leur pauvreté !
(...)
...il ne suffit pas de juger immoral le comportement de certains pauvres pour se débarrasser de ses obligations d'assistance à leur égard.
(...)
...il n'est jamais de la seule responsabilité des assistés de sortir de la pauvreté.
(...)
" le groupe des pauvres ne demeure pas uni par l'interaction de ses membres, mais par l'attitude collective que la société, en tant que tout, adopte à son égard. "
...bien que les pauvres représentent en France plusieurs millions de citoyens, ils n'ont pas les moyens politiques de se mobiliser lorsqu'on cherche, comme c'est le cas aujourd'hui, à limiter leurs droits. Là est leur ultime dépendance : les non-pauvres ne leur sont pas seulement nécessaires pour bénéficier d'une assistance matérielle, mais également pour exister politiquement en tant que groupe détenteur de droits.

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« Les riches empruntent, les pauvres remboursent »

« Les riches empruntent, les pauvres remboursent » | Nouveaux paradigmes | Scoop.it

Une étude de 2009 dirigée par l’économiste Jonathan Murdoch doinne une vision très concrète et très fouillée  de la vie quotidienne des ménages les plus pauvres du monde.

 

Ayant suivi et analysé pendant cinq ans plus de 250 foyers de précaires, (qui gagnent moins de 2$ par jour,  seuil de  pauvreté  fixé par la Banque mondiale)  en Inde, au Bengladesh et en Afrique du Sud, ces économistes décrivent pour la première fois l’usage que font ces gens du rare argent dont ils disposent.

 

Le résultat est édifiant : Les  très pauvres vivent dans l’économie monétaire, avec autant de sophistication que les riches. Aucun d’entre eux n’est chômeur. Les très pauvres font un usage très sophistiquée du peu d’argent dont ils disposent.

 

Il leur faut transformer leurs revenus irréguliers en un flux continu de ressources afin de subvenir à leurs besoins quotidiens : en moyenne, un foyer très pauvre recoure à une dizaine de différents instruments financiers par an.

Christophe CESETTI's insight:

quand je n'ai pas accès facilement à de la monnaie conventionnelle, mon cerveau se libère et mon imagination m'aide à trouver d'autres ressources :

• troc

• don

• sobriété heureuse
• zone de gratuité

• prêts

• location

• consommation collaborative

• récupération

• réutilisation

• rénovation

• monnaie citoyenne

• banque du temps...

LA RICHESSE EST AILLEURS

un autre article "Les problèmes financiers empêchent de réfléchir" http://sco.lt/50svzd

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