Une étude de 2009 dirigée par l’économiste Jonathan Murdoch doinne une vision très concrète et très fouillée de la vie quotidienne des ménages les plus pauvres du monde.
Ayant suivi et analysé pendant cinq ans plus de 250 foyers de précaires, (qui gagnent moins de 2$ par jour, seuil de pauvreté fixé par la Banque mondiale) en Inde, au Bengladesh et en Afrique du Sud, ces économistes décrivent pour la première fois l’usage que font ces gens du rare argent dont ils disposent.
Le résultat est édifiant : Les très pauvres vivent dans l’économie monétaire, avec autant de sophistication que les riches. Aucun d’entre eux n’est chômeur. Les très pauvres font un usage très sophistiquée du peu d’argent dont ils disposent.
Il leur faut transformer leurs revenus irréguliers en un flux continu de ressources afin de subvenir à leurs besoins quotidiens : en moyenne, un foyer très pauvre recoure à une dizaine de différents instruments financiers par an.
A mettre en parallèle avec cet article "les pauvres contre leurs intérêts économiques ?" par Michael C. Behrent" qui parle de L'aversion de la dernière place http://pear.ly/b8scv
Rassurons-nous : il n'y a pas que les pauvres en monnaie qui prennent des décisions stupides. Ceux qui ont beaucoup d'argent et de pouvoir (ploutocratie) savent bien faire preuve d'absence de bon sens aussi (pêche en eaux profondes, nucléaires, pollution, démocratie...) #TousDesPauvres
Une autre trouvaille : Comment aider les pauvres sans coercition étatique http://ow.ly/xKYTd