Nouveaux paradigmes
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Scooped by Christophe CESETTI
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Selon la Nasa, la fin la civilisation industrielle est très proche

Selon la Nasa, la fin la civilisation industrielle est très proche | Nouveaux paradigmes | Scoop.it

Pas de panique, on parle bien de la fin de la civilisation industrielle dans quelques décennies et pas de la fin du monde. Mais cette prévision de la très sérieuse Nasa, rendue publique par le Guardian, commence déjà à faire du bruit.


Financée par le Goddard, le centre de vols spatiaux de la Nasa, cette étude met en cause la menace d'épuisement des ressources naturelles et la répartition des ressources. En étudiant la dynamique homme-nature, l'étude souligne un cycle récurrent constaté tout au long de l'histoire humaine, et qui provoque un "effondrement abrupt" des civilisations.

Les chercheurs ont utilisé un modèle baptisé Handy (Human and Nature Dynamical) pour répertorier les raisons qui ont provoqué la chute d'autres civilisations: les Mayas, l'empire Mésopotamien, l'empire romain, la dynastie Han, etc.

Parmi les causes récurrentes d'effondrement, on retrouve le climat, la démographie, l'eau, l'agriculture, l'énergie. Autant de sujets qui font aujourd'hui régulièrement les grands titres de l'actualité et qui peuvent provoquer un effondrement quand ils convergent.

Christophe CESETTI's insight:
Did Nasa fund 'civilisation collapse' study, or not? Journalistic standards won't be upheld by attempting to discredit science we don't like

http://www.theguardian.com/environment/earth-insight/2014/mar/21/climate-change-scienceofclimatechange

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Rescooped by Christophe CESETTI from La fabrique de paradigme
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[Interview] Bernard Stiegler: Nous sommes au bout du modèle fordiste, il faut passer à un modèle contributif

[Interview] Bernard Stiegler: Nous sommes au bout du modèle fordiste, il faut passer à un modèle contributif | Nouveaux paradigmes | Scoop.it
Bernard Stiegler est philosophe, théoricien de l’évolution des systèmes techniques. Il a découvert les modèles du libre de façon …

Via JP Fourcade, Pierre V. Laurent
LEBLOND's curator insight, January 28, 2014 4:08 AM

>> développer une culture et une éducation contributives, designer  une architecture sociale de contribution, et favoriser la contribution dans la recherche. Un retour plus qu'intéressant de Bernard STIEGLER.

Damien Thouvenin's curator insight, January 29, 2014 3:12 AM

"L’économie contributive est fondée sur la recapacitation : elle augmente la capacité des gens plutôt qu’elle ne la diminue."


L'interview est un peu décousue mais elle contient des idées intéressantes et la vidéo incluse en fin d'interview vaut la peine d'être vue.

Mlik Sahib's curator insight, January 31, 2014 12:46 AM

"J’ai une vision freudienne de l’économie. La Libido c’est le lien social, c’est la capacité à détourner ses pulsions vers ce que Freud décrit comme un investissement social du désir. La pulsion fonctionne positivement quand on parvient à différer sa satisfaction. Différer la réaction, c’est faire de l’action. L’économie libidinale, c’est l’idéalisation (au sens de Freud) et la sublimation des pulsions. On peut dire que le logiciel libre se nourrit de cette sublimation, dit autrement de ce dépassement."

 

 

"Il faut développer une culture et une éducation contributives, faire que les individus s’engagent d’une façon ou d’une autre dans des projets contributifs, comme ils sont de plus en plus nombreux à le faire. En développant cette culture, on favorisera la capacité des individus à déceler la part de toxicité de ce pharmakon qu’est l’économie contributive.

Sur un autre plan, les designers ont un rôle majeur à jouer. Ils sont appelés à devenir les concepteurs et les accompagnateurs de ces systèmes contributifs. Un fablab ne fonctionne pas seulement grâce à un lieu et des machines, il fonctionne parce qu’il y a une architecture sociale de contribution, c’est un travail de designer.

La recherche permettra aussi de progresser, si elle devient plus contributive. Le rythme s’est tellement accéléré, le niveau de complexité s’est tellement accentué qu’il faut qu’on coopère pour mieux le comprendre et l’analyser. Ouvrir la recherche à d’autres que ceux qui la produisent aujourd’hui permettra de rattraper notre retard sur les événements, d’être plus en prise avec ce qui se passe."