Nouveaux paradigmes
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Gérard Foucher : L'esclavage moderne

Gérard Foucher : L'esclavage moderne | Nouveaux paradigmes | Scoop.it

Existe-t-il un système d'esclavage dans le monde actuel ?

Définition : L'esclavage, c'est quand un être humain a le droit de vie ou de mort sur un autre être humain, alors nommé "esclave", et que l'esclave ne peut pas s'échapper sous peine de mort.

Nous allons démontrer que ces conditions existent aujourd'hui, et que l'instrument de cet esclavage n'est pas le fouet ni le fusil, mais la monnaie.  Les "maîtres" sont les détenteurs du pouvoir monétaire. Les "esclaves" sont tous les autres

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Une Minute Avant - L'abolition de l'esclavage

La petite histoire de la grande Histoire

Christophe CESETTI's insight:

la vidéo retrouvée

http://www.wat.tv/video/minute-avant-abolition-esclavage-526jf_525u1_.html

 

la voici de nouveau https://www.facebook.com/photo.php?v=10201573085341678&l=435566856289710567

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Riccardo Petrella: 6 idées qui changent le monde "Halte au nouvel esclavage global"

Riccardo Petrella, insiste ici sur le fait que les pauvres sont en réalité des appauvriEs et que la pauvreté est le résultat d'un processus d'appauvrissement.

Par la suite, il enchaîne sur ce qu'il nomme les « fabriques de l'appauvrissement ».

Parmi elles, il y a celle de l'inévitabilité de la pauvreté : « il y en a toujours eu et il y en aura toujours ». Elle a comme effet « d'individualiser » la pauvreté dans nos têtes : ce serait de la faute des personnes si elles sont pauvres, tout comme ce serait le mérite des personnes riches d'avoir fait des efforts pour le devenir

Christophe CESETTI's insight:

Dans son article "Pauvreté : «  cancer de l'assistanat » ou devoir d'assistance ?" dans Alternatives Economiques n° 304 - juillet 2011, Cyril Lemieux écrivait :


http://ow.ly/l9lUq

"La pauvreté n'est pas un attribut objectif des personnes, mais le nom d'une relation sociale d'assistance. Les récentes attaques menées contre les bénéficiaires du RSA l'ont manifestement oublié."
(...)
...il y a déjà plus d'un siècle le sociologue allemand Georg Simmel disait :
il faut voir dans la pauvreté non pas un attribut objectif des personnes et de leur niveau de revenus, mais une propriété du rapport qui les unit au reste de la société.
Dit autrement, la pauvreté est le nom que nous donnons à une relation sociale. Plus précisément, à une relation sociale d'assistance. Dans cette optique, le pauvre se définit par le fait d'être assisté par les non-pauvres ou du moins, par le fait qu'il devrait l'être, selon les normes propres à la société alors considérée.
(...)
Si nos élus adoptaient cette approche relationnelle, ils reconnaîtraient sans mal une contradiction logique dans l'idée que certains pauvres ne méritent pas d'être assistés. C'est en effet le propre des pauvres que de devoir être assistés. Conditionner au mérite l'assistance à leur apporter revient tout simplement à nier leur pauvreté !
(...)
...il ne suffit pas de juger immoral le comportement de certains pauvres pour se débarrasser de ses obligations d'assistance à leur égard.
(...)
...il n'est jamais de la seule responsabilité des assistés de sortir de la pauvreté.
(...)
" le groupe des pauvres ne demeure pas uni par l'interaction de ses membres, mais par l'attitude collective que la société, en tant que tout, adopte à son égard. "
...bien que les pauvres représentent en France plusieurs millions de citoyens, ils n'ont pas les moyens politiques de se mobiliser lorsqu'on cherche, comme c'est le cas aujourd'hui, à limiter leurs droits. Là est leur ultime dépendance : les non-pauvres ne leur sont pas seulement nécessaires pour bénéficier d'une assistance matérielle, mais également pour exister politiquement en tant que groupe détenteur de droits.