Nouveaux paradigmes

Depuis 40 ans, des acteurs du monde entier ont développé de nouvelles stratégies durables dans tous les secteurs : agriculture, énergie, habitat, gestion des déchets et de l’eau, mobilité, biens d’équipements et de consommation…

Bien qu’élaborés dans des contextes très différents et sans concertation, ces modèles économiques présentent une admirable récurrence de fonctionnement et une cohérence globale qui a été peu dégagée à ce jour. Leur émergence parallèle et non concertée montre qu’un vrai nouveau souffle irrigue notre époque et avance de façon autonome et forte, rassemblant de plus en plus d’industriels, de territoires, de citoyens et de consommateurs dans un mouvement qui a dépassé les signaux faibles. Parce que notre analyse montre que ces modèles couplent la rentabilité économique avec la restauration des écosystèmes et la résilience sociale, nous l’appelons « l’économie symbiotique ». Théorisée à partir de l’observation de l’action, l’économie symbiotique n’est pas un concept idéologique, elle est l’identification d’un mouvement économique et sociétal de fond qui a commencé à émerger il y a une quarantaine d’années.

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L’économie symbiotique apporte ainsi une toute nouvelle voie pour le développement durable : Un développement où l’homme ne fait pas « moins pire » mais « bien ». Un développement où l’activité humaine n’est pas plus ou moins impactante mais devient positive. C’est une nouvelle voie pour l’économie et le développement des territoires. Une voie concrète qui a déjà ses références et ses acteurs.

In this video, David Graeber, Occupy Wall Street activist and author of Debt: The First 5,000 Years, and Charles Eisenstein, author of Sacred Economics, tackle the loaded question:

What is money?

Eisenstein and Graeber aptly compare money to magic, and explore the notion that money works because we all believe in it.