Ces monnaies, qui se veulent être complémentaires à l’euro, sont indépendantes de la Banque centrale et mises en place par des acteurs locaux (associations, communes…). Elles ne sont destinées à n’être échangées que sur une zone géographique restreinte, au niveau d’une ville par exemple et peuvent prendre des formes matérielles (billets ou pièces), mais aussi électroniques (carte à puce par exemple).
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Dès lors qu’un établissement de crédit intervient dans un système de monnaie locale, comme cela est le cas pour Nantes, on peut réfléchir aux applications et opportunités qui en découlent. Dans l’hypothèse d’un modèle relativement « évolué », la banque pourrait envisager cette activité comme un nouveau moyen de paiement, avec une prise de position sur la chaîne de valeur et un modèle économique à la clef.
Bernard LIETAER dans son livre blanc "Toutes les options pour gérer une crise systémique bancaire" nous offre une analyse percutante, "out of the box" et surtout fait la promotion des monnaies régionales auprès des banques (p.30 "6.5 Réponse à quelques objections") le pdf du livre ici http://ow.ly/d/18Wi