Avec ses grands cils de biche et ses mèches noires et bleues rasant ses yeux outremer, la députée du Parti pirate islandais Birgitta Jonsdottir a davantage l’allure d’un émule de Björk que d’une cyberterroriste, recherchée par la justice américaine.
Et pourtant, la nouvelle élue du Parti pirate, la première dans le monde à faire son entrée dans un parlement national, s’est retrouvée au beau milieu de l’enquête lancée par les États-Unis après la diffusion à grande échelle par WikiLeaks de documents classifiés par l’armée.
Pasionaria de l’Internet libre, militante pour la liberté d’expression et la protection des dénonciateurs, Birgitta Jonsdottir était de passage à Montréal vendredi dans le cadre d’un colloque qui réunissait plusieurs éminences grises de la démocratie à l’heure du Web.