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#JulianAssange, un défi permanent lancé à l'ordre mondial - Entretien avec #JuanBranco | LVSL - #Wikileaks

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#JulianAssange, un défi permanent lancé à l'ordre mondial - Entretien avec #JuanBranco | LVSL - #Wikileaks

Rencontre avec Juan Branco, conseiller de Julian Assange, et avocat de Wikileaks. Auteur de plusieurs livres sur les relations internationales, il revient sur le combat de Julian Assange et sur l'identité politique de Wikileaks, résolument anarchisante car visant à renverser le rapport de pouvoir avec l'Etat. (..)

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#Wikileaks #Vault7 : «Nous sommes dans 1984 de George Orwell», estime une ex-agent du MI5 #surveillance

#Wikileaks #Vault7 : «Nous sommes dans 1984 de George Orwell», estime une ex-agent du MI5 #surveillance | Infos en français | Scoop.it

#Wikileaks #Vault7 : «Nous sommes dans 1984 de George Orwell», estime une ex-agent du MI5 #surveillance

Par Annie Machon, RT 12 mars 2017

dans 1984 de George Orwell», estime une ex-agent du MI5   

Les révélations de WikiLeaks montrent que l’espionnage et le piratage effectué par les agences de renseignement menacent la sécurité mondiale. Pour l’ancien agent du MI5 Annie Machon, ces agences ne contrôlent même plus leurs logiciels malveillants.

RT : L’une des allégations de WikiLeaks concerne l’utilisation par la CIA de programmes malveillants, volés à d’autres Etats, dont la Russie. Ils laissent donc, par exemple, des traces «russes» lors des cyberattaques et on observe alors une sorte d’hystérie autour d’une présumée «ingérence russe» dans les élections américaines, françaises ou allemandes. Que peut-on en déduire ?

Annie Machon (A. M.) : Je crois que le timing des événements est très intéressant. N’oubliez pas qu’Edward Snowden a fourni, il y a quelques années, un grand nombre de preuves sur la surveillance et les piratages illégaux opérés par la NSA, le GCHQ (Government Communications Headquarters) britannique, ainsi que par le service de renseignement allemand, le BND. Ils ont espionné tout le monde en Europe. Et tout cela a été éclipsé par ce soi-disant «Russia-gate», l’ingérence de la Russie dans les élections américaines, suivi de déclarations dans toute l’Europe selon lesquelles la Russie essaierait d’intervenir dans le processus démocratique de plusieurs pays, avec des moyens de guerre informatique. Moscou tenterait d’intervenir dans les élections aux Pays-Bas, en France et en Allemagne. On dit même que Moscou aurait influencé le Brexit. C’est absurde et ça n’a jamais été étayé de preuves.

En revanche, Edward Snowden a révélé les activités de la NSA et du GCHQ en Europe. Il est donc très intéressant de voir, finalement, que des preuves d’agissements similaires de la part de la CIA ont été transmises à WikiLeaks. Je suis particulièrement préoccupée par le rôle du MI5 dans ce processus car il pourrait y avoir un «Etat secret» au sein du «Deep State» [Etat dans l’Etat au sein de l’administration des Etats-Unis] qui s’est attaqué au Brexit, à l’élection de Donald Trump et à tout le reste. Il semble donc que la NSA et le GCHQ, les deux organisations officielles de surveillance électronique des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, aient pu être induites en erreur par le travail de la CIA, qui dispose d’un énorme budget secret pour développer sa surveillance électronique… Et ce avec le concours du MI5, par dessus le marché, qui a pourtant vocation à protéger la démocratie et la sécurité nationale au Royaume-Uni !

RT : Selon Wikileaks, le consulat américain à Francfort a été utilisé en tant que base éloignée de piratage. Compte tenu du scandale impliquant la NSA, comment l’Allemagne et l’Europe en général vont-elles réagir à ces révélations ?

A. M. : De toute évidence, l’Allemagne va simuler l’indignation, exactement comme cela avait été le cas après la révélation de la mise sur écoute du téléphone d’Angela Merkel. Ils ont déployé des logiciels pirates, tels que le XKeyscore et tous les autres programmes dont Edward Snowden a révélé l’existence en 2013. Néanmoins, l’Allemagne a récemment élaboré une nouvelle loi qui permettra au BND d’espionner à une échelle beaucoup plus large en Allemagne et dans d’autres pays européens.

Nous venons de faire passer une loi au Royaume-Uni qui donne aux GCHQ et aux autres agences d’espionnage des pouvoirs de surveillance considérablement élargis, jusqu’à la possibilité d’opérer des piratage massifs. C’est exactement ce que les fuites de WikiLeaks semblent avoir confirmé.

Je me souviens aussi que l’année dernière, il y a eu la plus grande attaque de botnet (réseau de logiciels qui communiquent entre eux comme des robots) de l’histoire. Elle a engendré une coupure d’internet dans l’ouest des Etats-Unis, puis dans une partie de l’Est du pays et dans certains pays d’Europe occidentale. Et ce botnet a opéré depuis des appareils intelligents situés dans les maisons de simples citoyens, pas depuis leurs ordinateurs ni leurs téléphones mais sur des choses comme des réfrigérateurs ou des téléviseurs intelligents. Il donc évident que ces appareils ont déjà été piratés et qu’ils sont utilisés pour nous espionner.

RT : Il semble que la CIA ait perdu le contrôle de ses logiciels malveillants, qui, de fait, peuvent tomber entre n’importe quelles mains. Est-ce une grave menace en termes de sécurité ?

A. M. : C’est une menace énorme, et nous l’avons tous déjà observé par le passé. Il y a quelques années, une cyberattaque a été lancée contre une installation nucléaire iranienne. C’était un virus Stuxnet. Il aurait été développé par la NSA et par les services de renseignement israéliens pour cibler spécifiquement les sites nucléaires de l’Iran.

Néanmoins, une fois qu’il est lancé, il est hors de contrôle. Alors, il peut alors être récupéré par des individus qui ont d’encore plus mauvaises intentions. Ils peuvent être militarisés et causer des dommages à toutes nos infrastructures : l’aviation, le contrôle aérien, les systèmes énergétiques… Tout pourrait devenir vulnérable à cause d’un seul virus militaire destiné à attaquer les Iraniens. Les dégâts potentiels pour notre démocratie sont innombrables. On peut comparer cela à un nouveau virus, génétiquement modifié, qui deviendrait incontrôlable.

RT : Estimez-vous que cette perte de contrôle puisse être dangereuse pour les gouvernements et, par conséquent, pour les leaders mondiaux ?

A. M. : Cela présente un danger pour nous tous. Aujourd’hui, tous nos pays sont très dépendants d’internet – les avions dans le ciel aussi bien que les réseaux électriques. Internet est une nouvelle ligne de front dans la cyberguerre du 21e siècle.

RT : Il existe apparemment un logiciel malveillant créé par la CIA et le MI5 destiné à pirater les téléviseurs connectés en les transformant en appareils d’enregistrement. Comment peut-il être l’utilisé et où pourrait-il être déployé ?

A. M. : Ce sera déployé partout. Nous sommes face à la mise en pratique de ce qu’on voit dans le roman de George Orwell, 1984 :des écrans qui nous regardent. Je me souviens que, dans les années 1990, on était capable d’implanter un logiciel de ce type dans des téléphones portables et dans des ordinateurs de base. Il pouvait les activer pour nous filmer et enregistrer nos frappes sur le clavier.

Cependant, à cette époque, il y avait une notion de supervision, et il y avait une idée de surveillance ciblée. Et c’est de cela dont on a besoin pour empêcher toute dérive. Cela exigeait beaucoup de travail. En raison de la propagation d’internet et de la technologie, on peut désormais procéder à un espionnage à échelle industrielle.C’est ce qu’ils semblent avoir développé.

Tout cela est très dangereux pour la démocratie. Car dès lors que vous perdez toute intimité pour parler, écrire, regarder, lire, vous pouvez tout à coup commencer à vous auto-censurer. Et vous n’êtes donc plus un citoyen qui participe au bon fonctionnement de la démocratie. C’est une voie très dangereuse à suivre.

RT: 10 mars 2017

Annie Machon a travaillé pour le MI5, les services secrets britanniques, puis a démissionné à la fin des années 1990 aux côtés de David Shayler pour dénoncer l’incompétence des espions et les tentatives d’intimidation. Elle est à présent conférencière, écrivain, commentatrice, militante politique et consultante en relations publiques.

Source: https://francais.rt.com/opinions/35064-wikileaks-vault-7-nous-sommes-1984-george-orwell-ex-agent-mi5

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#Wikileaks révèle comment les #USA ont agressivement appuyé un #RegimeChange en #Syrie depuis 15 ans #Diplomatie

#Wikileaks révèle comment les #USA ont agressivement appuyé un #RegimeChange en #Syrie depuis 15 ans #Diplomatie | Infos en français | Scoop.it

Nos faux amis états-uniens ont mis le feu et maintenant on le paie TOUS

Il serait temps que certains cessent d'accuser les Russes et l'Iran d'essayer de l'éteindre

 

#Wikileaks révèle comment les #USA ont agressivement appuyé un #RegimeChange en #Syrie depuis 15 ans #Diplomatie

 

"

Passionnant câble de la Diplomatie américaine de 2006 sur ses actions visant à appuyer un régime change en Syrie… (Câble révélé par Wikileaks en 2015)

Il montre ce qu’est la diplomatie de l’ombre…"

 

 

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Audio RTS 8:30 : La convention démocrate à Philadelphie vire au roman d'espionnage politique #paranoïa #corruption

Audio RTS 8:30 : La convention démocrate à Philadelphie vire au roman d'espionnage politique #paranoïa #corruption | Infos en français | Scoop.it

Ce que les Clintoniens ne seraient pas prêts à faire pour cacher la poussière sous le tapis ... Bientôt, M. Poutine, sera accusé de l'exctinction de la civilisation Maya ;)

Cette accusation envers Poutine est une manoeuvre clair des démocrates et de ses relais médiatiques (NY Times par exemple) de jeter un écran de fumée sur le complot des élites démocrates contre Bernie Sanders

 

Audio RTS 8:30 : La convention démocrate à Philadelphie vire au roman d'espionnage politique #paranoïa #corruption #Russie #wikileaks #HillaryClinton #BernieSanders

 

La convention démocrate à Philadelphie aux Etats-Unis vire au roman d'espionnage politique. Des milliers d'e-mails internes du parti publiés par Wikileaks montrent comment les responsables démocrates ont tenté d'écarter Bernie Sanders au profit d'Hillary Clinton. Ces révélations ont provoqué la fureur des partisans de Sanders et la démission de la présidente des démocrates, Debbie Wasserman Schultz.

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Selon #Assange, #WikiLeaks a assez de preuves pour traduire #Clinton en #justice - #Hillary2016 #Hillary

Selon #Assange, #WikiLeaks a assez de preuves pour traduire #Clinton en #justice - #Hillary2016 #Hillary | Infos en français | Scoop.it

Selon #Assange, #WikiLeaks a assez de preuves pour traduire #Clinton en #justice - #Hillary2016 #Hillary

WikiLeaks dispose de 30.000 messages envoyés et reçus par l'ex-secrétaire d'Etat américaine sur sa messagerie privée de 2009 à 2013.

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#MatièresPremières #Trading Dossier complet Le Temps du 3.6 sur #Trafigura #Suisse

#MatièresPremières #Trading Dossier complet Le Temps du 3.6 sur #Trafigura #Suisse | Infos en français | Scoop.it

source : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/5a9dd522-cbab-11e2-872a-d3ac0c71c5ae/Argent_agents_pr%C3%A9sidents_comment_les_traders_bas%C3%A9s_en_Suisse_s%C3%A9duisent_les_Etats_p%C3%A9troliers#.UaxQb4NCR2E

Juan Carlos Hernandez's insight:
MATIÈRES PREMIÈRES Lundi3 juin 2013 Argent, agents, présidents: comment les traders basés en Suisse séduisent les Etats pétroliersSylvain Besson et Pierre-Alexandre Sallier

Les relations opaques et lucratives avec les Etats sont au cœur des critiques visant le secteur du négoce. Enquête sur Trafigura, géant suisse des matières premières, au moment où un vent de transparence souffle sur cette industrie

ur la boîte aux lettres, il est écrit «chien méchant». Entourée de murs et défendue par un portail bardé de caméras, la propriété de Claude Dauphin, magnat des matières premières établi à Cologny (GE), symbolise bien ce secteur immensément riche, resté longtemps impénétrable aux regards extérieurs.

Mais aujourd’hui, cette industrie, devenue l’un des atouts de l’économie suisse, est «en train d’acquérir une visibilité qu’elle n’a sans doute jamais connue», avertissait Greg Page, directeur du géant céréalier Cargill, lors du sommet des matières premières organisé en avril à Lausanne. Il appelait ses pairs à assumer leurs «responsabilités sociales» et à faire preuve de plus de transparence. Sans quoi les Etats pourraient leur infliger des contraintes dont ils ne veulent pas, à l’image de ce qu’a subi la finance ces dernières années.

 

Le négoce de matières premières permet au producteur de métaux, de pétrole ou de céréales de vendre sa marchandise, pour ainsi dire sur le pas de sa porte, à un trader. Charge à ce dernier de dénicher le client final et d’acheminer le produit. «Notre rôle, c’est d’équilibrer l’offre et la demande entre pays excédentaires et pays en déficit: stocker lorsqu’il y a surplus, relâcher lorsqu’il y a déficit. Nous fluidifions les échanges physiques», résume Pierre Lorinet, directeur financier de Trafigura, l’entreprise fondée par Claude Dauphin il y a vingt ans.

Confidentiel à ses débuts, Trafigura est aujourd’hui un géant global comptant plus de 8000 employés. En 2012, le groupe a engrangé presque un milliard de dollars de profit. Il est devenu la troisième entreprise suisse en terme de chiffre d’affaires. Flair et efficience, alliés à une culture du travail acharnée, ont été les moteurs de son succès. Mais il y a aussi un élément dont les traders parlent moins volontiers: leur capacité à séduire les gouvernements qui contrôlent l’accès aux matières premières.

Dès les origines, dans les années 1970, il a fallu «savoir se mettre dans les bonnes grâces des pays exportateurs de pétrole», raconte Christian Weyer, ancien banquier de BNP Paribas considéré comme le «pape» du financement du négoce à Genève. «Il faut de l’astuce et du pouvoir de conviction, pour dire «confiez-moi une partie de vos exportations». Conviction? Le récent rapport du Conseil fédéral sur le négoce pose le problème avec brutalité, en notant que la «forte interaction des entreprises concernées avec les autorités étatiques» expose «particulièrement le secteur des matières premières au risque de corruption».

La nature sensible des relations entretraders et Etats transparaît dans lesdocuments diplomatiques américains révélés par WikiLeaks. Lorsque Trafigura s’étend en Amérique centrale, en 2006, Washington s’inquiète de ses liens avec le président vénézuélien Hugo Chavez. Le groupe l’aurait approvisionné en essence lors de la grève de la ­compagnie pétrolière nationale, ­PDVSA. «Trafigura, écrit un ambassadeur américain, a fourni les importations d’urgence au Venezuela en 2002 et 2003, qui ont permis au régime de Chavez de briser l’échine des syndicats de PDVSA et de purger les employés […] qui n’étaient pas jugés suffisamment bolivariens.»

 

Lorsque Trafigura remporte l’appel d’offres pour acheter une raffinerie à Saint-Domingue, en 2007, les diplomates américains, alertés par un concurrent, notent que le secrétaire au Commerce de l’île pourra déterminer le prix d’achat du pétrole importé par Trafigura et «créer un énorme cash-flowpour le parti au pouvoir».

Toutes proportions gardées, c’est ce qui s’est produit en Jamaïque en 2006. Trafigura, qui commercialise le pétrole que ce pays reçoit à prix préférentiel du Nigeria, a versé 475 000 dollars au ministre de l’Information, Colin Campbell. Selon les documents américains, l’entreprise a décrit ce paiement comme un «arrangement commercial» destiné à «rémunérer des services futurs». L’opposition, en revanche, a dénoncé un financement politique occulte.

Partout dans le monde, les traders se disputent les contrats avec acharnement. Parfois en accusant leurs rivaux de corruption. Ou en tentant de les évincer, grâce à des intermédiaires introduits au cœur du pouvoir. En 2009, au Yémen, Trafigura obtient d’exporter une partie du brut du pays grâce à son agent sur place, Ibrahim Abulahoum, puissant chef tribal ami du président. Son concurrent londonien Arcadia, appuyé par un autre chef tribal, riposte en achetant le brut yéménite à un prix artificiellement haut, pour dégoûter la compétition.

Morale de cette histoire, selon les diplomates américains en poste à Sanaa: «Chaque changement dans la façon dont ces contrats sont soumis à appel d’offres, attribués et exécutés contrarie inévitablement des intérêts commerciaux bien implantés et déplace les centres de décision au sein du gouvernement.»

 

Interrogé par Le Temps , Trafigura ne commente pas les exemples donnés plus haut – l’entreprise précise toutefois qu’elle n’est «pas partie» à l’enquête ouverte en Jamaïque. Mais selon son directeur financier, Pierre Lorinet, «notre code de conduite est très clair, c’est tolérance zéro, pas seulement en ce qui concerne la corruption, mais aussi les manipulations du marché, les sanctions internationales, le blanchiment. Les employés signent ce document en venant dans l’entreprise, chaque trader voit le chef de lacompliance [conformité] dans les trois jours.»

Trafigura estime que l’essentiel des contrats qu’il remporte est issu d’appels d’offres, qui mettent en concurrence plusieurs entreprises de façon anonymisée. Mais ces procédures peuvent être manipulées. En février, Trafigura a été écarté des achats de carburant de la société maltaise d’électricité, un marché qui s’élève à 360 millions d’euros par an. Selon l’hebdomadaire Malta Today , la société rémunérait comme «consultant» un professionnel qui donnait à ses clients des informations confidentielles sur les appels d’offres, ainsi qu’un membre du comité qui attribuait les contrats.

 

«On a fait nos propres enquêtes, et on n’a rien trouvé qui porte à croire que des activités n’auraient pas dû être faites chez nous», répond Pierre Lorinet de Trafigura. Selon lui, l’entreprise a remporté des contrats parce qu’elle est compétitive et dispose d’entrepôts à Malte. Le groupe juge «incorrecte sur le plan légal» sa mise à l’écart des appels d’offres.

En Afrique, où Trafigura réalise près du tiers de son chiffre d’affaires, la pratique des appels d’offres s’étend. Mais l’attribution de contrats pétroliers reste souvent le fruit d’un «accord avec le top», comme le dit un trader. En novembre, selon nos informations, Claude Dauphin était à Londres pour rencontrer le président du Gabon, Ali Bongo, en marge d’uneconférence pétrolière. Mais c’est Vitol, rival de Trafigura basé à Genève, qui a décroché le premier contrat de l’année 2013 octroyé par le Gabon.

En Angola, en revanche, la position de Trafigura semble imprenable. Le groupe a commencé à livrer du fioul et autres produits raffinés à ce pays, deuxième producteur de pétrole d’Afrique, dans les années 1990, lorsque la guerre civile faisait rage. Aujourd’hui, il est présent dans la distribution d’essence, le fret ferroviaire, le recyclage, l’immobilier, le transport aérien. Il a formé des joint-ventures avec la société pétrolière d’Etat, la Sonangol. Surtout, il dispose d’un quasi-monopole sur l’importation des produits pétroliers raffinés – un marché estimé à quelque 3 milliards de dollars par an.

 

«Ils ont verrouillé le pays, leur position est totalement dominante», maugrée un concurrent, qui dit avoir fait des pieds et des mains auprès des autorités angolaises sans avoir pu «toucher une goutte de quoi que ce soit». Alexandra Gillies, de l’ONG new-yorkaise Revenue Watch, parrainée par George Soros, trouve «étrange qu’un pays utilise une compagnie privée pour ses importations de pétrole. Cela montre le rôle considérable de ces sociétés dans les affaires publiques. Elles vendent le pétrole d’Etat, et elles contrôlent une part importante des dépenses gouvernementales, car l’achat de carburant est un très gros poste.»

Trafigura affirme que ses investissements réussis dans le bitume, puis la distribution d’essence – qui ont résorbé une pénurie chronique – lui ont ouvert les portes de l’Angola. «On a tenu nos engagements, obtenu des résultats, formé des gens et amélioré la situation. Cela nous a permis de trouver d’autres opportunités», explique le directeur financier, Pierre Lorinet.

Des facteurs historiques ont aussi joué. Marc Rich, figure tutélaire du trading pétrolier, qui a formé les fondateurs de Trafigura, est le premier à avoir commercialisé le brut angolais, juste après l’indépendance en 1975. Lorsque Trafigura prend son essor dans les années 1990, le groupe s’appuie sur BNP Paribas à Genève, la plus grande banque de financement du négoce. «Les gens de Trafigura ont su se rendre irremplaçables en rassemblant régulièrement les 400 ou 500 millions de dollars nécessaires pour financer l’exploitation pétrolière, raconte un ancien banquier. Ils arrivaient à convaincre les banques de les suivre grâce à la maîtrise dont ils avaient fait montre chez Rich.»

Pour investir en Angola, il faut aussi des appuis au sein du régime. «Dans le secteur pétrolier ou parapétrolier, c’est la qualité de la fiancée que vous choisissez qui va déterminer si vous grandissez vite, très vite ou pas du tout», commente un diplomate sur place. Comme le relève un rapport de la Déclaration de Berne, une ONG critique envers le négoce de matières premières, la «fiancée» de Trafigura se nomme Leopoldino Fragoso do Nascimento, alias «général Dino». Cet ancien haut gradé de l’armée angolaise détient 50% de DT Group, l’entité qui coiffe l’essentiel des activités de Trafigura dans le pays. Selon l’entreprise, c’est un homme d’affaires qui n’a pas de rôle public et n’a «jamais été employé de l’Etat». Mais son rang d’ex-officier de laCasa militar de la présidence le rattache au premier cercle du pouvoir.

 

Opposant le plus vocal au gouvernement angolais, le journaliste Rafael Marques estime que «Trafigura est la société qui a offert les meilleurs outils d’enrichissement au régime», en nouant des partenariats lucratifs avec ses représentants. Il juge aussi qu’en s’intercalant entre l’Angola et la Chine, principal acheteur de son pétrole, Trafigura a permis de «garder les profits loin d’Angola», notamment à Singapour, siège de DT Group et de la division de négoce pétrolier de Trafigura.

L’actuel vice-président de l’Angola et numéro deux du régime, Manuel Vicente, a également favorisé l’essor de Trafigura durant ses dix années à la tête de la Sonangol. Cet amateur de Pétrus, qui voyage en jet d’affaires et reçoit dans les grands palaces européens, est décrit comme un fin connaisseur des rouages financiers internationaux, «très smart», tour à tour cordial et glaçant. Dans les années 2000, il administrait une société genevoise, Crossoil, qui générait des fonds secrets à l’usage de personnalités du régime. A cette époque, «les Angolais admettaient que leur comptabilité nationale était un foutoir, que la Sonangol était leur bras agissant, qu’il y avait des vases communicants colossaux entre les comptes de l’Etat et ceux de la Sonangol», se souvient un banquier. A Genève, la compagnie nationale était connue pour pouvoir placer un milliard de dollars cash dans n’importe quelle banque. Depuis que Manuel Vicente a quitté la Sonangol, en 2012, le contrat de swap – de troc – qui permettait à Trafigura de recevoir du pétrole brut bon marché en échange des livraisons de produits raffinés a été suspendu. Sonangol aurait aussi commencé à donner certains contrats, des «petits bonbons», selon le mot d’un professionnel, à d’autres traders, dont Vitol, ce qui nourrit les spéculations sur la fin prochaine du règne de Trafigura.

Face aux attaques visant sa présence en Angola, la société de négoce se veut stoïque, et rappelle qu’elle a créé 1400 emplois directs dans le pays. «Notre code de conduite est appliqué de manière uniforme partout, on est absolument confortable avec cette situation», explique son directeur financier, Pierre Lorinet. Un banquier genevois nuance: «Ce n’est pas illégal d’avoir une position dominante dans un pays. Ça a été accordé, c’est tout. On ne viole aucune loi, mais il y a un risque de réputation.»

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MATIÈRES PREMIÈRES Lundi3 juin 2013 Claude Dauphin, un patron incontesté et redouté à la tête de TrafiguraSylvain Besson et Pierre-Alexandre Sallier

Bourreau de travail, le fondateur a marqué au fer rouge la culture de son entreprise

 Depuis deux décennies, un mystère entoure le président et directeur exécutif de Trafigura, Claude Dauphin. A 62 ans, ce fils d’un grand ferrailleur normand, qui a commencé comme négociant en métaux, n’a jamais donné d’interview – ou plutôt si, une seule fois, en 2010, dans Le Point . «Honnêtement, je me fous de l’image que l’on donne de moi», déclarait-il en racontant ses cinq mois passés en prison à Abidjan, en 2006, durant l’enquête sur les déversements toxiques du Probo Koala. Malgré des conditions de détention sordides, «c’étaient les premières vacances de ma vie», ironisait-il.

Les géants des matières premières sont souvent dominés par un noyau de dirigeants qui imprime sa marque à toute l’entreprise, même lorsqu’elle grandit de façon spectaculaire. «Dans ce genre de boîte, l’exemple vient toujours d’une tête», résume le patron d’une société concurrente.

L’histoire de Trafigura, c’est d’abord la vision des six fondateurs, dont Claude Dauphin, le seul d’entre eux encore aux commandes aujourd’hui. «Dès l’origine, ils avaient l’ambition de créer un groupe global», rappelle Pierre Lorinet, le directeur financier de Trafigura.«Ils se sont structurés au fil des années, avec des gens qui viennent d’horizons très différents, ajoute Jacques-Olivier Thomann, président de GTSA, l’association professionnelle du négoce genevois. Ils sont extraordinairement organisés dans leurs procédures, très consciencieux.»

Cette culture du contrôle et de la prudence financière était celle d’Eric de Turckheim, ancien de la banque BNP-Paribas et membre fondateur de Trafigura, qui a pris ses distances avec la conduite opérationnelle il y a quelques années. Elle cohabite avec l’instinct du pur trader qu’est resté Claude Dauphin. «C’est un visionnaire qui sniffe les trucs avant tout le monde, et les gens le respectent pour cela», dit de lui un professionnel genevois du pétrole.

Toujours installé dans un cube de verre au milieu de sa salle de trading, le patron incontesté de «Traf» présente une double face. D’abord celle d’un homme charmant, amateur de Picasso et de Modigliani, qui a su rester modeste malgré sa réussite.

 

«Il n’a pas d’ego visible, assure Christian Weyer, ancien responsable du financement du négoce chez BNP-Paribas. Il donne les moyens aux gens de réussir. Son vrai talent a été de construire une équipe unique par ses qualités humaines, soudée, solidaire, avec un état d’esprit extrêmement productif. Chez eux, pas de prima donna, pas de jalousies ou de querelles de préséance. C’est quelque chose qui existe dans les petites sociétés, moins dans les grandes.» Mais tout n’est pas qu’altruisme et amour du prochain chez Trafigura. Claude Dauphin a la réputation d’être un bourreau de travail, aussi dur avec lui-même qu’avec ses employés. Ceux qui ont le privilège d’embarquer dans son jet privé doivent s’attendre à travailler non-stop, sans une minute de repos. L’histoire du cadre dirigeant expatrié abruptement en Afrique du Sud, alors qu’il venait d’investir des millions dans une belle propriété au bord du Léman, fait encore jaser le monde pétrolier genevois.

«Endroits pourris»

Ceux qui les fréquentent de l’extérieur dépeignent les employés de «Traf» comme des êtres «taillables et corvéables à merci», que leur patron peut appeler n’importe quand pour «mettre la pression», les hommes toujours en complet cravate, cheveux courts. Et très bien payés, ce qui assure leur loyauté envers l’entreprise.

Il est resté chez Trafigura quelque chose de la culture de Marc Rich, estime Daniel Ammann, auteur d’une biographie du grand trader américain: «Pour moi, les gens de Trafigura sont vraiment ses héritiers, agressifs, rapides, sachant saisir les opportunités, avec cette capacité d’aller à la limite, aussi au sens géographique, c’est-à-dire aux frontières du monde.» Ce qui implique, pour certains employés, «un choix de vie radical, passer la moitié de son temps dans des endroits pourris et surtout ne pas avoir peur de prendre des risques «perso», ajoute une source qui les côtoie en Afrique.

En 2009, l’entreprise a engagé un consultant d’élite, Kieran Looney, pour stimuler les performances de ses 25 plus hauts cadres. L’affaire s’est mal passée et Kieran Looney a été remercié après un an de travail, empochant au passage 4 millions de livres (environ 5,8 millions de francs).

 

Lors du procès qu’il a ensuite intenté à Trafigura – et qu’il a perdu – le consultant a décrit une entreprise en crise de croissance, ayant grandi trop vite pour ses structures relativement minces, avec «trop de latitude individuelle» et un «langage relâché» au sein du personnel.

L’emprise exercée par Claude Dauphin sur la société se fait sentir dans les documents produits lors du procès. Dans un courriel adressé à Kieran Looney, le directeur financier de Trafigura, Pierre Lorinet, insiste ainsi pour que «Claude» soit mis au courant d’un défaut du programme de coaching: «Il serait très dommageable qu’il le découvre par lui-même (et il le découvrira).»

Trafigura a réfuté le diagnostic dressé par le consultant, et dit n’avoir jamais connu de crise de croissance. Quant à Claude Dauphin, il détiendrait aujourd’hui moins de 20% du capital. Selon Pierre Lorinet, «sa succession sera planifiée le jour où la question se posera, ce n’est pas un sujet tabou, ou immédiat».

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MATIÈRES PREMIÈRES Lundi3 juin 2013 Trafigura, un groupe sans patrie?Sylvain Besson

Eclatée entre plusieurs nationalités, l’entreprise de matières premières mérite tout de même son label suisse

 

Pas facile de savoir à quel pays se rattache le groupe Trafigura. Juridiquement et fiscalement, c’est une société néerlandaise. Mais sa principale base opérationnelle est à Genève, alors que sa division de négoce pétrolier a été déplacée à Singapouren 2012. Le siège historique se trouve à Lucerne, et la société mère du groupe, baptisée Farringford NV, est enregistrée àCuraçao. Les têtes dirigeantes de l’entreprise sont surtout françaises et britanniques, alors que les noms anglais et néerlandais dominent chez les cadres supérieurs. Très peu de Suisses, en revanche. Mais cela n’empêche pas Trafigura de mériter le label helvétique qui lui est souvent attribué, estime une personne en contact régulier avec le groupe: «Je les trouve très suisses par leur esprit mercenaire, apolitique, c’est le business et rien d’autre.»

Si l’on s’en tient au domicile de ses fondateurs, Trafigura reste solidement ancrée à Genève: son président, Claude Dauphin, possède une vaste propriété dans un des quartiers les plus exclusifs de la Rive gauche. En 2012, il a fait don d’une maison située à Choulex (GE), valant plus de 17 millions de francs, à son fils Guillaume, qui siège dans l’entreprise familiale de traitement de déchets, Guy Dauphin Environnement .

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MATIÈRES PREMIÈRES Lundi3 juin 2013 Métier à risquesSylvain Besson

Les géants du négoce doivent relever un défi douloureux: passer de l’opacité à la transparence

 

Ils sont riches et puissants, mais les traders en matières premières ont un problème d’image. Peu de gens comprennent ce qu’ils font, et ils évoluent depuis des décennies dans l’opacité. Habitués à définir leurs propres règles, ils sont mal préparés au vent de transparence qui souffle sur le secteur. Cette évolution concerne au premier chef la Suisse, devenue le bastion de cette industrie.

La pression sur les traders vient de plusieurs directions. Les Etats s’intéressent de plus près au fonctionnement de ces entreprises devenues névralgiques pour l’économie globale. Médias et ONG tentent de percer le secret qui entoure leurs opérations. Cette curiosité est bienvenue, car l’activité de négoce comporte des risques majeurs. Les contrats pétroliers, par exemple, ont longtemps fait l’objet d’arrangements incestueux entre décideurs étatiques et négociants. On ne peut plus justifier que ces transactions, qui se chiffrent en milliards, soient gardées secrètes. Le danger de corruption et de détournement de fonds, qui s’est abondamment matérialisé dans le passé, est trop grand.

Loin d’ignorer les critiques, les géants du négoce, du moins leurs nouveaux préposés aux «affaires publiques», semblent sincèrement inquiets, soucieux de changer, de faire des propositions, et c’est en soi nouveau. L’évolution est à saluer, même s’il s’agit aussi de gagner les faveurs de l’opinion pour éviter de se voir imposer, à terme, des règles comparables à celles qui corsètent le monde financier.

Définir des normes de transparence à la fois applicables et susceptibles de faire la différence sera difficile. Confrontés à une concurrence féroce, les traders ont un besoin vital de discrétion, qu’il s’agira de ménager. Et des règles limitées à un seul pays – la Suisse, par hypothèse – seraient facilement contournées, en délocalisant les transactions sensibles vers des places moins regardantes.

La nouvelle ère qui s’ouvre réservera des moments douloureux aux traders. Des squelettes vont sortir des placards. Les professionnels du négoce ont des raisons d’être fiers de leur métier, qui a stimulé le prodigieux décollage des pays émergents. Ils devront aussi en assumer, le moment venu, le côté obscur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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interview très intéressante de #JuanBranco, avocat de #Wikileaks par #Thinkerview - 20.06.17

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L'Affaire #PizzaGate : Un #Hoax... Vraiment ?? (+Blabla sur la #Pédocriminalité ) - Simple d'Esprit #pédophilie

L'Affaire #PizzaGate : Un #Hoax... Vraiment ?? (+Blabla sur la #Pédocriminalité ) - Simple d'Esprit #pédophilie #Clinton #Obama #Réseaux #médias #PodestaLeaks #JohnPodesta #TonyPodesta

 

Ajoutée le 31 janv. 2017

Je suis particulièrement fière d’avoir traité un sujet en lien avec la pédocriminalité sur ma chaîne. Une grande première héhé ! Bien sûr, ne vous attendez pas à une enquête journalistique approfondie, voire même ne vous attendez pas à une enquête tout court. L’air de rien, le Pizza Gate est une affaire très complexe avec plein de ramifications qui mène à d’autres zones d’ombres. Considérez plutôt cette affaire comme une introduction qui vous donnera, peut-être l’envie d’en savoir plus ?

J’espère que cette vidéo vous plaira (ou vous a plu) autant que moi j’ai eu du plaisir à la faire (parce que oui bizarrement j’ai eu du plaisir à faire une vidéo en rapport avec la mort d’enfants… ça reste entre nous d’accord ?).

Je vous souhaite une bonne réflexion sur ce sujet et je vous dis à bientôt dans une prochaine vidéo :D

Mon Twitter (parce que Twitter c'est bien) : https://twitter.com/Simple_d_Esprit?l...


Sources :
https://www.youtube.com/watch?v=K97Qt... (#YouTubePedos : Il y a un réseau pédophile sur YouTube ! par ReallyGraceful traduit par The Door of Perception)
https://www.youtube.com/user/themwto/... (Chaîne qui traduit en français des vidéos sur l’affaire Pizza Gate, un grand merci)
https://steemit.com/personsofinterest... (Résumé de l’affaire en anglais)
http://www.lefigaro.fr/secteur/high-t... (C’est un hoax et c’est le Figaro qui le dit. Si tu remets en doute cette sainte parole, c’est que tu es un p***** de parano !!!)
http://www.lemonde.fr/international/a... (Que contiennent les courriels de l’équipe d’Hillary Clinton publiés par Wikileaks)
http://washingtonlife.com/2015/06/05/... (Tony Podesta, un homme qui a du goût)
https://www.youtube.com/watch?v=oKZma... (La soirée pizza à 65 000 dollars d’Obama VOSTFR)
https://www.stratfor.com/about/analys... (Un mec qui apprécie les soirées pizza d’Obama)
https://www.commercestreetcapital.com... (Don Kuykendall, un autre gars qui aime les soirées pizza)
https://www.youtube.com/watch?v=PMCyR... (Le journaliste américain Ben Swann de la CBS se demande pourquoi il n’y a pas d’enquête ?)
https://www.youtube.com/watch?v=w7uoZ... (#YTPC7 - Y'a t'il un réseau pédophile sur YouTube ? par le Roi des Rats)

Quelques emails piratés :
https://wikileaks.org/gifiles/docs/12... (Soirée privée d’Obama avec 65 000$ de pizza et d’hot dogs, ça en fait de la bouffe lol)
https://wikileaks.org/podesta-emails/... (Un mouchoir rempli de substance trouvé)
https://wikileaks.org/podesta-emails/... (C’est mieux de jouer au domino sur du fromâge ou sur des pâtes ?)

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#US Journalist #BarrettBrown Released From Federal Prison  #whistleblower #Anonymous #hacker #Stratfor

#US Journalist #BarrettBrown Released From Federal Prison  #whistleblower #Anonymous #hacker #Stratfor | Infos en français | Scoop.it

ceci ne s'est pas passé sous la présidence de Trump mais bel et bien sous celle d'Obama ..

merci à Sputnik, ce "journal du Kremlin" ,  de relayer une information jubilatoire que vous ne trouverez ni dans Le Monde ni dans Libé

Peu étonnant que Washington et l'UE veuillent abattre Sputnik , cette épine dans le pied de de la propagande atlantiste

 

#US Journalist #BarrettBrown Released From Federal Prison  #whistleblower #Anonymous #hacker #Stratfor

US journalist Barrett Brown imprisoned for five years for the alleged hack of the Stratfor server has been released, Edward Snowden wrote on his Twitter.

Barrett Brown was sentenced to over five years in prison and nearly $900,000 in fines and restitution for his role in the hacking group Anonymous.

He pleaded guilty to threatening an FBI agent in an online video and providing a link to data which had been stolen from the private intelligence group Stratfor, which was hacked by Anonymous in 2011. Barrett Brown was supported personally by Wikileaks founder Julian Assange. "Nothing so well describes the surreal universe that has enveloped the United States as yesterday’s sentencing hearing of Barrett Brown," Assange wrote on the Wikileaks website responding to the Brown's sentence. "Barrett has been jailed without trial for over two years now. He faces eight and a half more years. His next sentencing hearing is due in January 2016. The sit

Read more: https://sputniknews.com/us/201611291047972107-us-journalist-barrett-brown-released-from-federal-prison/
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How #US Trains Vast Numbers of Foreign #Soldiers & #Police With Little Oversight-The Intercept #investigation

How #US Trains Vast Numbers of Foreign #Soldiers & #Police With Little Oversight-The Intercept #investigation | Infos en français | Scoop.it

Cette investigation est une bombe ...  les médias mainstreams en parleront-ils ? Dans le contexte actuel de "press war" (contre quoi, contre qui exactement ? Si ce n'est contre les peuples à mon avis avant tout), j'en serais très étonné ..

Et de toutes façons, la dernière péripétie de Kim Kardashian ou un autre mongolien dans le genre , intéressera toujours plus une opinion publique de plus en plus décervelée, sans repères, mais dévouée à la consommation de tout et n'importe quoi, que les informations sérieuses et factuelles.

Pour information , cet article résultant d'une longue et sérieuse investigation . tirée de câbles Wikileaks,  prend moins de temps à lire que la vision de la dernière série à la mode ..

 

How #US Trains Vast Numbers of Foreign #Soldiers & #Police With Little Oversight-The Intercept #investigation


July 13 2016, 4:00 p.m.

An investigation mining diplomatic cables released by WikiLeaks shows the shadowy network used to train 200,000 foreign security personnel every year.

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#Wikileaks demande publication PUBLIQUE INTEGRALITE des #PanamaPapers - 3 mn #Medias #VraieTransparence

#Wikileaks demande publication PUBLIQUE INTEGRALITE des #PanamaPapers - 3 mn #Medias #VraieTransparence

Ajoutée le 6 avr. 2016

Wikileaks has called for the so-called 'Panama Papers' to be made public - and in full. Information on how some of the world's rich and powerful hide their money was revealed on Sunday, by the International Consortium of Investigative Journalists. And only they have decided what's been released so far.

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