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Le prince héritier saoudien #MBS révèle au #WashingtonPost que le wahhabisme a été exporté à la demande des Occidentaux — RT en français

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Le prince héritier saoudien #MBS révèle au #WashingtonPost que le wahhabisme a été exporté à la demande des Occidentaux — RT en français

Dans une interview au Washington Post, le prince héritier Mohamed ben Salmane a déclaré que l'Arabie saoudite avait commencé à propager l'idéologie wahhabite à la demande de ses alliés occidentaux, pendant la guerre froide, pour contrer l'URSS.

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« La lutte idéologique c/ l’ #EI sera compliquée à mettre en œuvre en #ArabieSaoudite » - OLJ

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« La lutte idéologique c/ l’ #EI sera compliquée à mettre en œuvre en #ArabieSaoudite » - OLJ

Interview express

Trois attentats ont frappé le royaume wahhabite lundi, dont un à Médine, deuxième ville sainte des musulmans après La Mecque. Ces attaques non revendiquées, mais dont le mode opératoire rappelle celui de l'EI, ont fait au moins quatre morts. David Rigoulet-Roze, enseignant, chercheur et spécialiste des relations au Moyen-Orient, répond aux questions de « L'Orient-Le Jour ».

06/07/2016

Quelles raisons, selon vous, ont poussé ces kamikazes à s'attaquer à l'Arabie saoudite ?
Tout d'abord, il faut souligner que ces attaques n'ont pas encore été revendiquées, mais que le mode opératoire rappelle celui utilisé par l'État islamique. Depuis le début du ramadan, le monde et particulièrement le monde islamique fait face à une campagne d'attentats comme en Jordanie (le 6 juin dernier, cinq membres des services de renseignements jordaniens ont été tués dans leur bureau, situé dans le camp de réfugiés palestiniens de Bakaa ; le 21 juin, un attentat-suicide a encore visé l'armée jordanienne dans la zone désertique du nord-est du royaume, tuant sept militaires), en Turquie (le 28 juin un triple attentat-suicide frappait l'aéroport international d'Istanbul tuant 45 personnes), au Bangladesh (le 1er juillet, cinq islamistes tuaient une vingtaine de ressortissants étrangers dans un restaurant à Dacca, après avoir tué deux membres des forces de sécurité), enfin en Irak avec le terrible attentat-suicide perpétré dans le quartier de Karrada de Bagdad, causant la mort de 213 personnes et plus de 200 blessés. Cela s'inscrit dans une logique de terreur, avec une dimension particulière durant le ramadan. Le 21 mai dernier, dans un message d'une trentaine de minutes, le porte-parole de Daech (acronyme arabe de l'EI), Abou Mohammad al-Adnani, annonçait que le mois de ramadan devait être un « mois de calamité pour les infidèles, où qu'ils se trouvent ». L'année 2015 avait également connu une annonce similaire, qui appelait à frapper pendant le ramadan. Dans la logique jihadiste, le ramadan peut constituer un mois privilégié pour commettre des attentats dans la mesure où celui qui tombe en martyr durant cette période est susceptible d'obtenir un accès au firdaws (« paradis »), même si pour le simple fidèle le mois de ramadan se présente d'abord et avant tout comme un mois de paix.

 

 

Pourquoi deux des trois attentats ont visé des lieux sacrés ?
Les trois attentats sont différents. Le premier a eu lieu dans la nuit du 3 au 4 juillet – Independance Day aux États-Unis – dans la ville de Djeddah, à proximité du consulat américain. Le kamikaze s'est fait exploser, car il avait attiré l'attention des forces de sécurité qui s'approchaient de lui. À Qatif, dans la province orientale du royaume, deux kamikazes ont apparemment actionné leur ceinture d'explosifs sans faire de victimes, près d'une mosquée chiite. Ici la communauté chiite était donc clairement visée. Dans le cas de Médine, c'est plus inédit car la ville fait partie des lieux saints de l'islam, et donc cela soulève un certain nombre de questions. Il y a eu quatre officiers de sécurité tués, car ils avaient eux aussi identifié le terroriste sur le parking attenant. C'est au moment de l'interpellation que l'homme s'est fait exploser. Ce qui est sûr, c'est que l'Arabie saoudite est visée en tant que telle. Depuis fin 2014, le calife autoproclamé Abou Bakr al-Baghdadi appelle explicitement à viser la communauté chiite d'Arabie saoudite – jugée « hérétique » –, ce qui est aussi une manière de déstabiliser le royaume saoudien en tant que tel, lorsque l'on songe que cette communauté représente entre 12 et 15 % de la population du royaume et qu'elle se trouve concentrée dans la province orientale du royaume, qui se trouve être aussi, malencontreusement, la province pétrolière. Daabiq, le magazine de l'EI, a évoqué à plusieurs reprises le royaume comme une « cible » de son projet califal. Il est fait référence à un hadith du Prophète définissant l'ordre de priorités après la proclamation fin juin 2014 de l'« État islamique » : d'abord la conquête de l'Arabie saoudite, puis de l'Iran et finalement de « Rome » (terminologie médiévale renvoyant à l'Occident). « Vous envahirez la péninsule Arabique et Allah vous permettra de la conquérir. Vous envahirez alors la Perse et Allah vous permettra de la conquérir. Vous envahirez ensuite Rome et Allah vous permettra de la conquérir. » Dans un numéro postérieur du 21 novembre 2014 où figure d'ailleurs une photo de la Kaaba de La Mecque, le projet de l'EI ne laisse guère de doute : « Le drapeau du califat se lèvera sur La Mecque et Médine, même si les apostats et les hypocrites le méprisent. » Dans un message audio également, diffusé le 13 novembre précédent, Abou Bakr al-Baghdadi avait explicitement appelé à s'en prendre « au régime corrompu des al-Saoud ». L'Arabie saoudite est donc un pays cible également et peut-être surtout en raison de ses villes saintes constituant le horm (territoire sacré). Pour l'EI, c'est un but à atteindre. De fait, l'EI aurait « institué » une wilaya (province) dénommée Wilayat al-haramayn (province des deux sanctuaires).

 

Comment Riyad peut-il faire face à ces attaques ?
Je pense que cela est très compliqué pour le régime saoudien, car une partie du problème réside dans le fait qu'il n'existe pas nécessairement de césure fondamentale sur le plan strictement doctrinal entre la pensée wahhabite en vigueur dans le royaume saoudien et celle de l'« État islamique ». Les Saoudiens sont dans une situation inconfortable qui tient pour partie au fait que le wahhabisme prône l'application stricte de la charia légitimant les décapitations, voire les crucifixions, pour les criminels. Par ailleurs, la famille saoudienne ne peut pas se prévaloir d'une noble ascendance à l'instar des hachémites de Jordanie qui étaient traditionnellement les gardiens des deux lieux saints avant d'en être dépossédés en 1925 par les Saoud justement, ni perçue comme telle par les autres musulmans, a fortiori par les jihadistes d'aujourd'hui. Les Saoud n'ont sans doute pour cette raison jamais cherché non plus à investir la charge califale jadis détenue par le sultan-calife ottoman. Un titre que s'est arrogé le calife autoproclamé Abou Bakr al-Baghdadi qui revendique de pouvoir se prévaloir d'une lointaine ascendance avec la tribu du Prophète. Il y a toujours eu un problème de déficit et de légitimité théologico-politique pour la souveraineté saoudienne, ce qui avait d'ailleurs justifié la décision de feu le roi Fahd en 1986 de se réattribuer le titre de Khadim al-haramayn al-charifayn (« protecteurs des lieux saints »). Les choses étant ce qu'elles sont, le pouvoir saoudien sera donc aujourd'hui sûrement dans la même logique de répression impitoyable comme il l'avait été contre el-Qaëda au milieu des années 2000. Sur le plan théologique, le grand mufti a en tout cas dénoncé les tenants de « l'État islamique » comme « ennemis de l'islam » en allant jusqu'à les stigmatiser comme « kharidjites ». Mais sur le fond, cela ne règle rien au problème posé par une « daechisation » rampante au sein de la société saoudienne comme en témoignent les réactions parfois via les réseaux sociaux lorsque des attentats sont perpétrés visant des chiites en Irak, voire ceux visant des chiites saoudiens. Par-delà la lutte sécuritaire résolument engagée par les autorités saoudiennes contre l'EI, la lutte idéologique sera donc beaucoup plus compliquée à mettre en œuvre en Arabie saoudite que dans les pays occidentaux où les idéaux à défendre ne souffrent d'aucune ambiguïté.

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Comment l' #ArabieSaoudite compte acheter le soutien du #Soudan   - Mondafrique #Wahabisme #Iran #Yemen #AlBachir

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Comment l' #ArabieSaoudite compte acheter le soutien du #Soudan   - Mondafrique #Wahabisme #Iran #Yemen #AlBachir

18 mai 2016

Le président Omar al Bachir a entrainé son pays dans la coalition dirigée par le régime saoudien, forte de 34 pays dont un certain nombre de pays africains, contre les rebelles Houtis soutenus par l’Iran. A la suite des assauts menés contre le siège de l’ambassade et des consulats d’Arabie Saoudite en Iran, le gouvernement soudanais a pris la décision de suspendre ses relations avec la République Islamique Iranienne dont il était pourtant très proche.

A l’heure d’une crise ouverte entre entre Téhéran et Riyad, qui se battent à coup de pétro dollars en Syrie et au Yémen, Khartoum a-t-il mis le doigt dans un engrenage dont il risque de ne pas pouvoir s’extirper ? Quelles sont les causes profondes du rapprochement du Soudan avec l’Arabie saoudite ? « Omar al Bachir,même s’il l’a toujours démenti, explique Majer Nehmé, directeur de l’excellente revue « Afrique-Asie »,est issu de la confrérie des Frères Musulmans », ce qui le prédisposait à s’entendre avec les autorités du Royaume wahhabite séoudien.

Majed Nehmé qui a accepté de répondre aux questions de Mondafrique, dirige aujourd’hui le mensuel « Afrique-Asie », qui couvre l’actualité des pays africains, arabes et moyen orientaux. La revue est clairement progressiste, anti colonialiste, pro palestinienne, .

Mondafrique: A quand remontent les relations entre le Soudan et l’Arabie Saoudite ? 

Majed Nehmé: Ces relations sont anciennes et remontent aux années 70-80 au moment de la prise du pouvoir par le président Nimeyri. Le leader des frères musulmans Hassan al Tourabi, à l’époque ministre de la justice, beau-frère d’un ancien opposant qui comme lui avait été réintégré en 1981 dans le parti unique était en très bons termes avec les Saoudiens. Ce même Hassan al Tourabi avait demandé et obtenu en 1981 au président soudanais d’appliquer la charia, qui fut une des causes de la relance du conflit avec le Sud et le Darfour animiste et chrétien. Par ailleurs, Nimeyri apparaissait comme le champion de la lutte anticommuniste en Afrique . A ce titre il était le deuxième bénéficiaire de l’aide américaine en Afrique, ce qui ne pouvait que le rapprocher des saoudiens.

 

Mondafrique: L’actuel président Omar al Bachir a-t-il eu cette même attitude vis à vis de la famille royale saoudienne ? 

Majid Nehmé: Les relations se sont vite dégradées jusqu’à devenir exécrables. Omar al Bachir est arrivé au pouvoir par un coup d’Etat militaire et parlementaire en 1989. Pendant la première guerre du Golfe de 1990-1991, le chef de l’Etat soudanais décide de se solidariser avec l’Irak de Saddam Huss(...)

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Interview #RadioSputnik 38 mn de #PierreConesa s/ #ArabieSaoudite #Wahabisme #Salafisme #Terrorisme #Daech

Interview #RadioSputnik 38 mn de #PierreConesa s/ #ArabieSaoudite #Wahabisme #Salafisme #Terrorisme #Daech"

Ajoutée le 21 déc. 2016

"L'industrie idéologique de l'Arabie Saoudite"

Entretien avec Pierre Conesa, auteur de l'ouvrage "Dr. Saoud et Mr. Djihad, la diplomatie religieuse de l'Arabie Saoudite" (Robert Laffont, 2016).

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Acculé,l' #Etatislamique intensifie ses actions terroristes- 10 mn RTS-interview intéressante #PierreConesa

Acculé,l' #Etatislamique intensifie ses actions terroristes- 10 mn RTS-interview intéressante #PierreConesa | Infos en français | Scoop.it

Acculé,l' #Etatislamique intensifie ses actions terroristes- 10 mn RTS-interview intéressante #PierreConesa

Plus de 200 morts ce week-end en Irak suite à un attentat, 20 tués au Bangladesh: le groupe Etat islamique (EI) et ses affiliés frappent fort. Interview de Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire au ministère française de la Défense, auteur du "Guide du petit djihadiste" (Fayard, 2016).

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