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interview #ChristianPage , #SansAbri  - C l'hebdo - 21/01/2017 #logement #France #solidarité #sdf #inégalités

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Le nombre de #SDF en #France a augmenté de 50 % en 3 ans-Le Monde #Europe #HumanismeExit #néolibéralisme

Le nombre de #SDF en #France a augmenté de 50 % en 3 ans-Le Monde #Europe #HumanismeExit #néolibéralisme | Infos en français | Scoop.it

Le nombre de #SDF en #France a augmenté de 50 % en 3 ans-Le Monde #Europe #HumanismeExit #néolibéralisme

Le Monde.fr version mobile - Soixante ans après l'appel de l'abbé Pierre, la fondation qu'il a créée estime à plus de 140 000 le nombre de personnes sans abri en France.

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#pauvreté #témoignage Christian, 44 ans, sans abri, se confie - C à vous - 10/01/2017 12 mn  #société

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L'hébergement d'urgence victime de l'austérité | Mediapart

L'hébergement d'urgence victime de l'austérité | Mediapart | Infos en français | Scoop.it

Cécile Duflot l’avait promis en arrivant à la tête du ministère de l’égalité des territoires et du logement. En prolongeant le dispositif hivernal, qui permet chaque année de mobiliser jusqu'à 19 000 places supplémentaires d'hébergement d'urgence pour les SDF, la ministre souhaitait « faire en sorte que d'ici au 31 mai (...) on ne mette plus personne à la rue ». C’est raté.
Le 27 juin, la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) a adressé un courrier aux préfets pour leur demander de bien vouloir organiser la fermeture des centres d’accueil hivernal, à compter du 1er juillet. Seuls trois centres restent ouverts en région parisienne, soit quelques centaines de places. On est loin, très loin, des 10 000 à 12 000 places que la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars) recommandait de pérenniser après avoir enquêté, à la demande de Cécile Duflot, auprès des 115 de France.

« Notre étude a été rangée dans un tiroir pour l’instant, regrette le directeur général de la Fnars, Matthieu Angotti. Nous sommes déçus, mais cette déception n’est pas liée directement à la ministre qui s’est battue pour obtenir les arbitrages. » Les associations, qui ont appris la fermeture des centres d’hébergement par voie de presse, étaient jusqu’alors remontées contre ce qu’elles ont perçu comme un manque criant de transparence.

En recevant, le jeudi 5 juillet, le collectif des associations unies, qui rassemble 33 associations qui luttent contre le mal-logement, Cécile Duflot s’est excusée pour ce couac de communication. « Elle nous a bien dit qu’il s’agissait d’une erreur et qu’elle avait été prise de court, explique Christophe Louis du collectif Les Morts de la rue. Dont acte. Maintenant, j’attends de voir la suite des événements. »

Pour le reste, la ministre « a été très transparente », affirme de son côté le directeur général de la Fnars : « Elle n’a pas obtenu les financements nécessaires au maintien des places (environ 10 millions d’euros avaient été demandés – ndlr). On était visiblement dans une séquence où aucun ministère n’a obtenu ce qu’il souhaitait. » « Les temps vont être durs pour des raisons budgétaires et sociales, confirme-t-on au cabinet de Cécile Duflot.On va clairement vers une situation d'exclusion. Nous souhaitons travailler avec tous ces paramètres pour desserrer l'étau. »

Austérité oblige, la lutte contre l’exclusion et la grande pauvreté est donc renvoyée à plus tard. Souhaitant revenir à la rentrée avec un argumentaire béton, la ministre du logement a confié une missionà la délégation interministérielle pour l’hébergement et l’accès au logement des personnes sans-abri ou mal-logées (DIHAL) et promis aux associations un plan quinquennal pour répondre aux besoins tout au long de l'année.

« La ministre n’a pas trop de billes pour l’instant »
Dans un courrier adressé le 5 juillet au préfet Alain Régnier, qui dirige la DIHAL, Cécile Duflot donne un mois à ce dernier pour lui faire des propositions sur les modalités d’organisation d’une concertation avec le secteur associatif, les bailleurs sociaux et les collectivités. La ministre y souligne également la nécessité de mettre l'accent sur l'Ile-de-France, où la situation est particulièrement tendue, en élaborant des mesures prioritaires qui permettront en outre de renforcer les services intégrés d’accueil et d’orientation (SIAO) et de proposer « des réponses spécifiques pour les jeunes les plus fragiles ».

Le collectif des associations unies a d’ores et déjà rendez-vous avec le préfet Régnier le 12 juillet. L’objectif affiché du plan quinquennal étant de mettre un terme définitif à la gestion saisonnière de l’hébergement d’urgence, une promesse de campagne de François Hollande. « Ça ne se fera certainement pas dès cet automne, indique l'entourage de Cécile Duflot. Mais nous voudrions avoir mis tout à plat dans les 18 mois qui viennent. »

« C’est déjà un bon début, souligne le directeur général adjoint de la Fondation Abbé Pierre, Christophe Robert. Mais il y a des urgences qu’il faut régler sur-le-champ : les expulsions, notamment celles des DALO (personnes concernées par le droit au logement opposable – ndlr) qui se poursuivent, les bidonvilles, les squats… »

Confiant sur la détermination de Cécile Duflot, le collectif des associations unies fait toutefois part de son inquiétude quant à la faiblesse des marges de manœuvre budgétaires liées à la politique de l’hébergement d’urgence et du logement. « La ministre n’a pas trop de billes pour l’instant, indique Christophe Louis des Morts de la rue. Il faut qu’on arrive à faire sauter le verrou Bercy. C’est la même chose pour Alain Régnier : il faudrait qu’il soit soutenu par le premier ministre et pas seulement par Cécile Duflot, pour avoir une véritable gouvernance qui lui permettra de faire des arbitrages. »

« On craint de se retrouver, comme avant, avec un ministère qui n’a pas de poids », poursuit Matthieu Angotti de la Fnars. Nous ne voulons pas entrer dans une logique conflictuelle, mais nous ne pouvons que constater que la situation est paradoxale : il y a d’un côté un discours sur la lutte contre la grande exclusion, réaffirmé par (le premier ministre) Jean-Marc Ayrault lors de son discours de politique générale ; de l’autre, une rigueur budgétaire qui freine tout. » « C’est une première alerte pour nous, estime de son côté Christophe Robert. Il y a clairement une différence entre les discours et les faits. Nous serons très vigilants là-dessus. »

Les représentants associatifs ont profité de leur rencontre de jeudi pour alerter la ministre sur le risque encouru dès cet été : « On lui a dit que ça allait être compliqué, conclut M. Angotti. On ne peut pas exclure une mobilisation comme celle de l’année dernière. »En août 2011, deux semaines après la démission du président et fondateur du Samu social, Xavier Emmanuelli, des professionnels de l'urgence sociale s'étaient mis en grève pour dénoncer les restrictions budgétaires décidées par l'État et la méthode du gouvernement Fillon pour réformer le secteur.

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