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Quand les #réfugiés étaient européens et fuyaient vers l'Égypte et le Moyen-Orient (avec de magnifiques photos des années 40)  #refugees #Europe

Quand les #réfugiés étaient européens et fuyaient vers l'Égypte et le Moyen-Orient (avec de magnifiques photos des années 40)  #refugees #Europe | Infos en français | Scoop.it

Quand les #réfugiés étaient européens et fuyaient vers l'Égypte et le Moyen-Orient (avec de magnifiques photos des années 40) #refugees #Europe

Ces dernières années, des centaines de milliers de Syriens ont fui la guerre pour chercher refuge en Europe. Mais durant la Seconde Guerre mondiale, ce sont les Européens qui fuyaient les invasions et se retrouvaient dans des camps d'Alep à Suez.

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#Suisse : un garde-frontière déclaré coupable de la mort d'un bébé à naître syrien - (mais écope de seulement 6 mois avec sursis suite à cet acte d'inhumanité ) #réfugiés

#Suisse : un garde-frontière déclaré coupable de la mort d'un bébé à naître syrien - (mais écope de seulement 6 mois avec sursis suite à cet acte d'inhumanité ) #réfugiés | Infos en français | Scoop.it

#Suisse : un garde-frontière déclaré coupable de la mort d'un bébé à naître syrien - (mais écope de seulement 6 mois avec sursis suite à cet acte d'inhumanité ) #réfugiés

ll avait refusé une aide médicale à une réfugiée syrienne qui faisait une fausse couche. La justice militaire suisse a condamné, jeudi 7 décembre, à une peine de prison avec sursis de six mois un garde-frontière suisse. Ce garde-frontière a été reconnu coupable de lésions corporelles par négligence, de tentative d'interruption de grossesse et de violations répétées des prescriptions de service, a rapporté l'agence suisse ATS.

Les faits remontent au 4 juillet 2014. Ce jour-là, un groupe de 36 réfugiés a été reconduit de Vallorbe, dans le Jura suisse, à Domodossola en Italie après avoir été remis aux gardes-frontières suisses par les autorités françaises. La réfugiée syrienne faisait partie de ce groupe et voyageait en compagnie de son époux et d'un enfant de 2 ans.

"Ce malheur aurait pu être évité"

Les réfugiés avaient été obligés de prendre place dans un bus afin d'être refoulés vers l'Italie. Durant le trajet, la femme enceinte de sept mois s'était plainte de douleurs au bas-ventre et de saignements. Elle avait ensuite perdu son bébé dans le train qui conduisait le groupe vers l'Italie.

La justice suisse a estimé que la Syrienne avait fait une fausse couche car le garde-frontière, responsable de cette reconduite à la frontière, lui avait refusé une aide médicale. Le médecin italien, qui avait traité à son arrivée en Italie la femme enceinte, avait déclaré à la télévision suisse SRF que "si cette femme avait reçu de l'aide en Suisse, ce malheur aurait pu être évité".

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Avec Aref, #réfugié afghan - Le Moment #GuillaumeMeurice - #humour #police #France #Migrations

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Aujourd’hui, Guillaume parle dépénalisation du cannabis avec les habitants du 16ème arrondissement de Paris.

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Audio 2 mn RTS : Plus de 5600 #migrants en perdition secourus au large de la #Libye  - #migrations

Audio 2 mn RTS : Plus de 5600 #migrants en perdition secourus au large de la #Libye  - #migrations | Infos en français | Scoop.it

Audio 2 mn RTS : Plus de 5600 #migrants en perdition secourus au large de la #Libye  - #migrations

Les gardes-côtes italiens ont annoncé lundi avoir coordonné dans la journée le secours de plus de 5600 migrants au large de la Libye. Il s'agit d'un des chiffres les plus élevés depuis le début de l'année. Interview du général Ayoub Amr Ghasem, porte-parole de la marine libyenne.

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Audio 22 mn : interview RTS - #FrançoisGemenne, spécialiste des flux migratoires - #réfugiés #migrants

Audio 22 mn : interview RTS - #FrançoisGemenne, spécialiste des flux migratoires - #réfugiés #migrants | Infos en français | Scoop.it

Audio 22 mn : interview RTS - #FrançoisGemenne, spécialiste des flux migratoires - #réfugiés #migrants

L'ONU a organisé pour la première fois lundi un sommet consacré aux migrations ( ndlr : ou les pays ont décidé de ... ne rien décider ..)  alors que le monde connaît la plus grande crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale. Les dirigeants des 193 pays membres se sont retrouvés à New York pour tenter d'améliorer le sort de 65 millions de migrants et réfugiés, dont nombreux sont issus de la guerre en Syrie. Une déclaration politique a été signée mais aucune solution concrète n'a été trouvée à la crise actuelle. Y en a-t-il une? Est-elle globalisée? Interview de François Gemenne, spécialiste des flux migratoires, chercheurs en science politique à l'Université de Liège et à Science-Po Paris.

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Audio 7 mn RTS : La #Suisse et ses paradoxes décryptés par le photographe #ChristianLutz  #réfugiés #NoMansLand

Audio 7 mn RTS : La #Suisse et ses paradoxes décryptés par le photographe #ChristianLutz  #réfugiés #NoMansLand | Infos en français | Scoop.it

Audio 7 mn RTS : La #Suisse et ses paradoxes décryptés par le photographe #ChristianLutz  #réfugiés #NoMansLand

Le photographe suisse Christian Lutz présente dès mercredi au Théâtre de Vidy-Lausanne une installation photographique en collaboration avec le Festival Images de Vevey. "No man’s Land" confronte un idéal suisse au quotidien des requérants d’asile. Interview de Christian Lutz.

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Que fuient les Afghans ?  39 mn - France Culture #réfugiés #Afghanistan #US #MSF #humanitaire #OTAN #NATO

Que fuient les Afghans ?  39 mn - France Culture #réfugiés #Afghanistan #US #MSF #humanitaire #OTAN #NATO | Infos en français | Scoop.it

Que fuient les Afghans ?  39 mn - France Culture #réfugiés #Afghanistan #US #MSF #humanitaire #OTAN #NATO

Intervenants

  • Ahmad Mahjoor : sociologue, conseiller spécial du parlement afghan, auteur de L'Afghanistan en transition. Une approche politique (L'Harmattan, juin 2013)
  • Gilles Dorronsoro : Professeur de science politique à l'Université de Paris 1- Panthéon-Sorbonne
  • Mathilde Bethelot : Responsable des programmes MSF en Afghanistan

Ils sont nombreux mais on ne les voit plus vraiment : les Afghans restent la 2e communauté de réfugiés à tenter leur chance en Europe. Au total, ils sont plus de 2.7 millions à avoir choisi l’exil, plutôt que de rester vivre dans un pays, l’Afghanistan, toujours en guerre.

Si les Syriens sont aujourd’hui les plus nombreux à venir chercher refuge en Europe, ils ne sont pas les seuls, loin de là. On finirait presque par les oublier, mais les Afghans représentent la deuxième communauté d’exilés. Une histoire qui dure depuis 35 ans, et qui n’est pas près de se terminer. L’an dernier, ils étaient 200 000 Afghans à faire une demande d’asile à l’un des pays de l’Union : six fois plus que l’année précédente.

C’est que l’Afghanistan reste, aujourd’hui encore, un des pays les plus dangereux au monde. Les talibans n’ont pas été vaincus : ils combattent à nouveau pour s’emparer du pouvoir. Face à eux, une armée souvent démunie, qui ne peut plus compter sur le soutien des troupes de l’OTAN : celles-ci ont quitté le pays fin 2014. L’Afghanistan, pays instable, et qui peine donc à se reconstruire, malgré les moyens importants octroyés par les Etats-Unis depuis 2001 et le début de leur intervention militaire. Selon le Haut commissariat de l’Onu aux réfugiés, plus de 2 millions 700 000 Afghans vivent aujourd’hui en dehors de leur pays, au Pakistan et en Iran pour la plupart.

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Audio RTS 6 mn : Comment prendre en charge les #réfugiés victimes de troubles #psy? - #santé

Audio RTS 6 mn : Comment prendre en charge les #réfugiés victimes de troubles #psy? - #santé | Infos en français | Scoop.it

Audio RTS 6 mn : Comment prendre en charge les #réfugiés victimes de troubles #psy? - #santé

Les troubles psychologiques sont la troisième cause de consultations chez les requérants après les interventions et les infections, particulièrement pour les populations en provenance du Moyen-Orient. Interview de Jan von Overbeck, médecin cantonal bernois, président de l'Association des médecins cantonaux de Suisse (AMCS).

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#Suisse La politique d'asile doit être déterminée par ses coûts, selon #UeliMaurer #réfugiés #inhumain #comptables

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#Suisse La politique d'asile doit être déterminée par ses coûts, selon #UeliMaurer #réfugiés #inhumain #comptables

RTS - débat 10 mn

La politique de l'asile doit être davantage déterminée par ses coûts, a estimé le ministre des Finances Ueli Maurer cette semaine dans les colonnes de la Basler Zeitung. Débat entre Michaël Buffat, conseiller national (UDC/VD) et Etienne Piguet, professeur de géographie humaine à l'Université de Neuchâtel et spécialiste des questions migratoires.

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itw #BrunoJochum , dir gén #MSF qui renonce aux dons de l' #UE pour dénoncer sa politique migratoire -RTS 5 mn

itw #BrunoJochum , dir gén #MSF qui renonce aux dons de l' #UE pour dénoncer sa politique migratoire -RTS 5 mn | Infos en français | Scoop.it

itw #BrunoJochum , dir gén #MSF qui renonce aux dons de l' #UE pour dénoncer sa politique migratoire -RTS 5 mn

L'ONG Médecins sans Frontières a décidé vendredi de renoncer à tout financement de l'Union européenne et de ses Etats membres, pour dénoncer leur politique migratoire "honteuse". Interview de Bruno Jochum, directeur général de MSF.

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#IgnobleEurope De 700 à 900 migrants auraient péri en mer cette semaine estiment #MSF & le #HCR  - ATS #réfugiés #migrations

#IgnobleEurope De 700 à 900 migrants auraient péri en mer cette semaine estiment #MSF & le #HCR  - ATS #réfugiés #migrations | Infos en français | Scoop.it

#IgnobleEurope De 700 à 900 migrants auraient péri en mer cette semaine estiment #MSF & le #HCR  - ATS #réfugiés #migrations

La traversée de la Méditerranée aurait coûté la vie à au moins 700 migrants cette semaine. C'est ce qu'ont estimé dimanche Médecins sans frontières et le HCR.


Environ 14'000 migrants ont été secourus depuis lundi, le nombre de tentatives de traversées depuis la Libye s'étant multiplié en raison des conditions météorologiques favorables.


Le nombre de morts a été évalué grâce aux témoignages de survivants que les autorités et les ONG continuent de collecter.


"Nous ne connaîtrons jamais le nombre exact", a déclaré Médecins sans frontières dans un tweet après avoir estimé à 900 le nombre de morts. Le HCR a de son côté évoqué le chiffre de 700 noyés.


(ats / 29.05.2016 16h34)

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Une commune argovienne partagée s/accueil de 10 requérants d' #asile 22.4.16-rts- #Suisse #Oberwil #PloucLand #UDC #SVP #racisme

Une commune argovienne partagée s/accueil de 10 requérants d' #asile 22.4.16-rts- #Suisse #Oberwil #PloucLand #UDC #SVP #racisme | Infos en français | Scoop.it

Chers amis de l'étranger, si vous avez envie d'entendre des ploucs bornés suisses s'exprimer, écoutez ce sujet où on peut entendre s'exprimer des UDC (premier parti de Suisse, notre Front National) et se justifier sur le profond racisme et bétise (pléonasme) qui les rongent. Bourrés de thunes mais dépourvus d'humanité.

Une commune argovienne partagée s/accueil de 10 requérants d' #asile 22.4.16-rts- #Suisse #Oberwil #PloucLand #UDC #SVP #racisme

Oberwil-Lieli, commune argovienne de 2’193 habitants fait beaucoup parler d'elle outre-Sarine. Dimanche 1er mai, les citoyens de cette bourgade devront dire s’ils acceptent ou non d’accueillir 10 requérants d’asile. Le président de la commune, Andreas Glarner est au centre de toutes les attentions.

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En route vers l'Europe, des Maghrébins se retrouvent piégés en Roumanie | Mediapart

En route vers l'Europe, des Maghrébins se retrouvent piégés en Roumanie | Mediapart | Infos en français | Scoop.it

Mots-Clés de l'article

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De notre envoyée spéciale à Arad, Julia Beurq

La Roumanie est l'une des gardiennes de la « forteresse Europe ». Elle partage ses frontières avec cinq pays, dont trois sont en dehors de l'Union européenne (la Moldavie, l'Ukraine et la Serbie). Cette situation géographique fait d'elle un pays de transit, un territoire coincé entre l'espace Schengen et les Balkans. Beaucoup d'étrangers souhaitant atteindre l'Europe de l'Ouest la traverse et, souvent, s'y arrêtent dans le but d'obtenir l'asile. Mais seulement 8 % d'entre eux voient leur demande aboutir. Les autres, s'ils ne quittent pas le territoire roumain par leurs propres moyens, peuvent être arrêtés et enfermés dans l'un des deux centres de rétention. Ces derniers sont gérés par l'Office roumain pour l'immigration (ORI), sous la tutelle du ministère de l'intérieur.

Le premier se trouve à côté de l'aéroport d'Otopeni, près de Bucarest, le second, ouvert en 2001, est situé près d'Arad, à la frontière hongroise. Ici, ils sont moldaves, russes, pakistanais, indiens, vietnamiens, et surtout tunisiens, algériens, marocains, mais tous partagent l'envie d'entrer dans une Union européenne qui ne veut pas d'eux. Chaque histoire a beau être unique, chacune est révélatrice des situations en cours aux frontières de l'Europe.

Après de multiples tentatives de pénétrer dans l'un des pays membres, ceux qui ont vu leur demande d'asile déboutée sont désormais condamnés à attendre. Ils attendent sans savoir jusqu'à quand. Ils attendent sans savoir pourquoi, même si, selon les dires de Petru Pădurean, le directeur du centre et commissaire de police en chef, « tous ont reçu un papier leur expliquant les motifs de leur enfermement ». Et pourtant, « je ne sais pas pourquoi je suis ici », assure Walid, un Tunisien de 28 ans (les prénoms des migrants rencontrés ont été modifiés). Mais ils savent, à l'inverse, qu'ils ont de fortes chances d'être renvoyés chez eux, de manière forcée.

Les chiffres officiels sont clairs : en 2011, sur les 501 personnes enfermées dans les centres de rétention, 328 ont été reconduites à la frontière sous escorte, soit 20 % de plus qu'en 2010. Le plus frappant, ce n'est pas tant l'augmentation des expulsions que l'origine géographique des migrants. En 2010, ces étrangers étaient principalement renvoyés vers la Moldavie (23 %), la Turquie (22 %) et la Chine (12 %). L'année dernière, ces proportions ont changé du tout au tout : 22 % l'ont été dans les trois pays du Maghreb, 15 % en Moldavie, comme en Turquie, et seulement 6 % en Chine. « Depuis l'été 2011, la Roumanie subit un afflux important et nouveau de migrants provenant des pays du Maghreb », confirme Petru Pădurean, « d'ailleurs, le centre d'Arad est rempli à 90 % de Maghrébins ».

Parmi eux, il y a Idriss, un Algérien. Il est sur la route depuis 1992. À 38 ans, on sent que sa santé est fragile. Mais avec force et amertume, dans un français un peu chaotique, il raconte ses pérégrinations sans retenue. « Franchement, commence-t-il, si je n'avais pas de problèmes en Algérie, je préférerais y rester. » Le ton est donné. La décennie noire, les islamistes, la mort de ses cousins à Jijel à l'est d'Alger, la peur, le départ. S'ensuit une errance entre la France, la Belgique, la Suisse, puis un retour en 2007. « Je ne voulais plus être illégal, j'avais besoin d'un passeport », explique-t-il. Son séjour sera bref. « À peine arrivé, indique-t-il,mon frère a reçu un colis recouvert d'un morceau de tissu. C'est le signe que tu es condamné à mort. »

Des routes migratoires qui changent
Nouvel exode pour Idriss qui s'envole vers la Turquie, où les citoyens des pays du Maghreb n'ont pas besoin de visa pour un séjour de moins de trois mois. Cette facilité administrative serait l'un des maillons clés dans cette route migratoire, nouvellement empruntée en masse par les Maghrébins pour rejoindre l'Europe de l'Ouest.

Alors qu'auparavant ils choisissaient de traverser la Méditerranée, ils préfèrent maintenant la contourner et entrer en Europe par le côté Est et non plus par l'île italienne de Lampedusa ou encore Ceuta et Melilla, les enclaves espagnoles au Maroc. Ces frontières-là sont surveillées avec attention, et Frontex, l'agence européenne pour la sécurité des frontières extérieures de l'UE, a renforcé ses contrôles dans la région depuis le printemps arabe.

Toutes les ONG travaillant avec les migrants en Roumanie s'accordent à dire que ces routes sont devenues trop dangereuses pour eux. Ils se débrouillent donc pour entrer en Turquie, à l'image d'Idriss et de ces Maghrébins rencontrés au centre. De là, ils se dirigent vers la frontière grecque, matérialisée par le fleuve Evros, où ils sont nombreux à avoir perdu la vie. Mais ils ne s'attardent pas en Grèce, car tous savent que « les Grecs ne donnent plus l'asile ».

Ils remontent par la Macédoine, parfois font un détour par l'Albanie, pour arriver en Serbie. De là, ils ont le choix entre la Hongrie et la Roumanie. Selon le directeur du centre d'Arad, beaucoup de ces migrants préfèrent faire leur demande d'asile en Hongrie car ce pays, à l'inverse de la Roumanie, est membre de l'espace Schengen de libre circulation.

Alors qu'ils sont obligés de rester en Hongrie en attendant la réponse pour leur demande d'asile, la plupart reprennent la route aussitôt vers l'Europe de l'Ouest. En effet, une fois dans l'espace Schengen, les frontières sont plus faciles à traverser illégalement, car il y a peu de contrôle aux frontières internes. Mais la Hongrie ne l'entend pas de cette oreille et, selon un contact roumain à la police des frontières, elle refoulerait ses migrants illégaux en Serbie, sans examen de leurs cas et donc sans enregistrement officiel de leur passage. Beaucoup de ces exilés, après avoir essuyé un échec en Hongrie, tentent – par dépit – leur chance en Roumanie.

Depuis l'année dernière, la frontière serbo-roumaine est devenue stratégique pour les demandeurs d'asile : en 2011, ils sont 1 193 à être entrés illégalement en Roumanie par cette frontière, contre 53 en 2010. Idriss a fait ce choix aussi, mais pendant sa procédure de demande d'asile réalisée à Timișoara, il a été pris illégalement sur le territoire hongrois. Sa demande a aussitôt échoué et, conformément au règlement Dublin II, il a été renvoyé en Roumanie puis enfermé ici depuis le mois de février.

À en croire Stefan Leonescu, du Service jésuite pour les réfugiés (JRS), association accréditée pour visiter les centres de rétention roumains, l'échec de la demande d'asile d'Idriss n'est pas une surprise. « Sur les 1 720 demandes d'asile faites en 2011, plus de la moitié ont été sollicitées par des Maghrébins, précise-t-il, mais aucun d'entre eux n'a vu sa demande aboutir. » Le nombre de demandes rejetées augmente, gonflant à proportion le nombre d'illégaux sur le territoire roumain. Les conséquences dans les centres de rétention sont flagrantes, lesquels commencent à atteindre les limites de leurs effectifs, entraînant une dégradation des conditions de vie.

Jusqu'à 18 mois de rétention
« Leurs conditions de vie dans le centre sont difficiles », reconnaît Adrian Rașcu, le superviseur des deux centres de rétention, basés à Bucarest. Beaucoup se plaignent de la nourriture, notamment de ce« chou âcre qu'on nous sert à tous les repas ». « Varza », le chou en roumain, un mot qu'ils connaissent tous, alors qu'ils ne parlent presque pas cette langue. « Nous n'avons pas de prise sur cette décision, rétorque le directeur du centre, c'est la même nourriture que pour le pénitencier du département. »

Les chambres, pour quatre, sont spartiates : des fenêtres légèrement entrouvertes mais grillagées, deux lits superposés métalliques ; des sommiers manquant parfois de lattes, surmontés de matelas trop fins ; des sanitaires, séparés du reste de la chambre par un rideau, dans lesquels, par manque d'espace, de sommaires toilettes à la turque, remplaçant sûrement le bac à douche, sont accolées au lavabo et à l'arrivée d'eau.

Plus pesant que ce quotidien austère, les personnes retenues au centre se disent minées par le manque d'activités. « On n'a rien à faire, on s'ennuie », dénoncent-ils tous. Les journées sont longues dans le centre. Elles commencent à 7 h 30, se terminent à 23 heures et sont rythmées par les trois repas quotidiens, servis dans une pièce à part. Après le petit-déjeuner, il y a l'attente, celle du déjeuner. Il y a bien une bibliothèque, mais difficile de savoir si des livres sont disponibles dans toutes les langues. Après le déjeuner, il y a l'attente, celle du dîner. Depuis peu, il y a six téléviseurs, mais par manque de pièce commune, ils tournent de chambre en chambre. Après le dîner, il y a l'attente, celle du petit-déjeuner. Ils ont bien le droit à une promenade en extérieur, dans l'enceinte du centre mais Idriss éructe : « Quinze minutes par jour, dites-moi vraiment à quoi ça sert ? Je préfère rester dormir dans ma chambre. »

Alors le temps s'étire longuement. Les chambres étant ouvertes en journée, les migrants traînent dans les couloirs, errent d'une chambre à l'autre. Idriss va même encore plus loin dans son raisonnement, « je préférerais être en prison, au moins on a plus de liberté, on peut faire du sport, être en extérieur, travailler ».

Il y a aussi et surtout cette incertitude qui occupe perpétuellement les esprits des migrants, liée à la durée de leur séjour dans le centre. Conformément à la loi, les migrants sont enfermés un premier mois. Si, au bout de cette durée, ils n'ont pas pu être identifiés et/ou si leur ambassade n'a pas émis leurs documents de voyage, la rétention est prolongée de cinq mois. Jusqu'à l'année dernière, les migrants étaient automatiquement libérés au bout de ces six mois, et se retrouvaient “tolérés” sur le territoire roumain, sans pour autant avoir de véritable statut légal.

Mais depuis cette année, la Roumanie applique les directives européennes et ces étrangers peuvent voir leur séjour prolongé de trois mois par quatre fois. « Dix-huit mois, c'est beaucoup trop long », souffle Walid, pourtant fermement décidé à patienter pour être remis en liberté en Roumanie.

Néanmoins, comme l'explique Stefan Leonescu, « la mesure de tolérance n'est pas une solution, car même “toléré” en Roumanie, si les conditions requises pour leur retour arrivent à être réunies, c'est leur expulsion qui, à terme et de manière inéluctable, les attend ». De plus, si ces “tolérés” commettent la moindre infraction, comme – celle fréquente – de traverser illégalement les frontières roumaines, ils seront, une nouvelle fois, enfermés dans un de ces centres de rétention. C'est le cas d'Idriss, qui a séjourné dans un centre de rétention en Hongrie avant d'être renvoyé en Roumanie. C'est une logique implacable, un cercle vicieux qui accentue encore et toujours les traumatismes survenus au cours de leurs passages dans ce type de centre.

Selon une étude européenne dénommée Devas (pour Detention of Vulnerable Asylum-Seekers and Irregular Migrants in the European Union), coordonnée par le JRS, « au bout du premier jour d'enfermement, les migrants deviennent vulnérables, quelle que soit leur situation originelle ». Les entretiens réalisés en Roumanie auprès de 24 étrangers entre mai et juillet 2009 soulignent « le besoin d'information des migrants quant à leur situation juridique ». Ils révèlent que « le manque d'activité renforce leur état de vulnérabilité » et que « l'enfermement a un impact négatif sur leur état physique comme mental ».

En Roumanie, l'afflux migratoire, lié à la fermeture d'autres voies d'accès à l'UE, provoque le même type de réactions qu'ailleurs en Europe. Les routes empruntées changent, ainsi que les nationalités, mais la “solution” est identique : l'enfermement dans les centres de rétention, suivi de l'expulsion des étrangers en situation irrégulière. Ce mécanisme est même amplifié en raison des gages que ce pays entré dernièrement dans l'UE veut donner à Bruxelles pour intégrer Schengen.

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#Liban Démarches discrètes pour entamer le processus de rapatriement des Syriens vers la #Syrie  - Scarlett HADDAD - 15.01.2018  - #réfugiés #humanitaire

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La classe politique se consacrant actuellement aux prochaines élections législatives prévues le 6 mai, le dossier des déplacés syriens semble donc mis en veilleuse. Aucune des parties politiques n'a en effet intérêt à ce que ce dossier soit présent dans les campagnes électorales en raison de la délicatesse du sujet et de l'état d'esprit général des électeurs toutes tendances confondues au sujet de la présence de ces déplacés dans leurs localités.
Les incidents entre Libanais et déplacés syriens se multiplient un peu partout sur le territoire libanais et de nombreux Libanais voient la présence des Syriens, déplacés ou non, comme une concurrence économique illégale et une source de problèmes sociaux, voire même sécuritaires. En même temps, ce dossier est lié à la communauté internationale qui finance en grande partie la présence de ces déplacés au Liban dans un but précis, celui de les empêcher d'affluer vers les pays occidentaux. Il a aussi une dimension politique liée à l'approche du dossier syrien dans son ensemble et à l'attitude à adopter vis-à-vis du régime syrien et de son président Bachar el-
Assad. Ceux qui considèrent que le chemin obligé pour le règlement de ce dossier passe par un dialogue avec Damas ne peuvent pas utiliser leurs arguments pour ne pas mettre leurs alliés au pied du mur et ceux qui rejettent tout dialogue avec les autorités de Damas savent que leur position n'est pas populaire auprès de leurs électeurs et qu'elle est plus ou moins dépassée par les développements sur le terrain. Même les études publiées dans les médias sur l'opportunité que représente pour le Liban la présence des déplacés syriens ne convainquent pas la population qui reste assez hostile à l'égard des déplacés syriens indépendamment des considérations humanitaires. La violente polémique autour de la visite de certains ministres à Damas s'est donc soudainement calmée après le retour du Premier ministre Saad Hariri de son séjour controversé à Riyad et rien n'indique qu'elle sera rouverte au cours des prochains mois.
Pourtant, il ne faut pas croire que ce dossier ne connaît pas des développements importants qui se font toutefois dans la plus grande discrétion. L'initiative vient cette fois du régime syrien, avec une coordination discrète avec les autorités libanaises concernées, sachant que le directeur général de la Sûreté générale est officiellement chargé des contacts avec Damas. Au cours des dernières semaines, le ministre d'État syrien à la Réconciliation nationale, Ali Haïdar, a ainsi effectué plusieurs visites au Liban et en particulier dans les camps de déplacés dans le but de commencer à préparer le processus de leur retour. En décembre, M. Haïdar s'est donc rendu au camp de déplacés installé dans le village de Srifa au Liban-Sud et il s'est entretenu avec les Syriens qui y vivent, essayant de procéder à une sorte de recensement. Il a voulu ainsi savoir d'où ils viennent et si leurs localités d'origine font partie des zones sûres. Il les a aussi sondés sur leur volonté de retourner chez eux.
Selon des sources qui suivent le dossier, le ministre syrien se serait entretenu aussi bien avec les déplacés considérés comme proches du régime syrien qu'avec ceux qui sont proches de l'opposition, pour les inciter tous à revenir en S(..)

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Aider les #réfugiés :nouvelle stratégie de comm pr les multinationales ? #airbnb #starbucks #ikea & co #taxfraud

Aider les #réfugiés :nouvelle stratégie de comm pr les multinationales ? #airbnb #starbucks #ikea & co #taxfraud | Infos en français | Scoop.it

Aider les #réfugiés :nouvelle stratégie de comm pr les multinationales ? #airbnb #starbucks #ikea & co #taxfraud

Airbnb, Starbucks, Ikea… Plusieurs grandes entreprises ont récemment annoncé leur intention de s’investir pour la cause des réfugiés. Si cette nouvelle stratégie de com' est bien vue par les pouvoirs publics, elle n’en fait pas moins oublier les problématiques fiscales liées à ces multinationales.

(...)

Cette soudaine fibre humanitaire qui anime ces multinationales est toutefois loin de plaire a tout le monde. Manon Aubry, qui travaille sur la justice fiscale et les inégalités pour la confédération Oxfam rappelle que l’attitude de ces grands groupes a une lourde responsabilité dans les difficultés économiques actuelles des Etats. « L’argent que font perdre ces entreprises en ne payant qu’une faible part de leurs impôts pourrait être investi dans des programmes nationaux d’aide aux réfugiés dont l’impact serait bien supérieur ».

Il est ainsi bon de se souvenir que chaque année la France perd entre 60 et 80 milliards d’euros à cause de l’évasion fiscale, selon les chiffres d’un rapport du Sénat daté de 2012. Or, quelles entreprises retrouve-t-on en première ligne dans le combat en faveur des réfugiés ? Ni plus ni moins que les ténors des combines fiscales. AirBnB dont le siège social se trouve en Irlande et qui devrait chaque année entre cinq et dix millions d’euros au fisc français. Starbucks dont le système de franchises lui garantit une très faible imposition. Ikea, enfin, qui « aurait soustrait à l’impôt un milliard d’euros (entre 2010 et 2016) au détriment de divers Etats européens », selon un rapport mis en ligne l’an dernier…

"Privatisation de la philanthropie"

Très réticentes à jouer les règles du jeu fiscal, ces multinationales préfèrent bien sûr donner en personne pour montrer à la face du monde la grandeur de leur générosité. « On assiste à une privatisation de la philanthropie, s’indigne Antoine Peillon, journaliste pour la Croix et auteur de nombreux ouvrages sur l’évasion fiscale. Les grandes entreprises investissent ce terrain pour faire passer la pilule et justifier leur hyper-richesse. Elles refusent les règles fiscales, font fi des acquis de la modernité. On retourne au Moyen-Age, comme à l’époque des Médicis, où seuls les puissants pouvaient aider les pauvres ».

Le journaliste regrette profondément que l’on fasse ainsi « de plus en plus appel à la générosité privée, avec la complicité de l’Etat qui est de moins en moins présent ».

Cette « privatisation de la philanthropie », comme la qualifie Antoine Peillon, commence à irriter dans certains pays comme l’Espagne, sévèrement touchée par la crise économique. Dans un Etat qui a vu le budget de ses services publics fondre comme neige au soleil, le don de 320 millions d’euros d’Amancio Ortega, le PDG de Zara, à l’hôpital public, n’a pas franchement été bien accueilli. Le leader de Podemos, Pablo Iglesias, a notamment qualifié l’acte « d’aumône digne d’un pays du tiers-monde ». Amancio Ortega, quatrième fortune mondiale selon Forbes et soupçonné de recourir à l’optimisation fiscale, a aussi été renvoyé dans les cordes par le président de la fédération espagnole de défense des services de santé publique, Manuel Martin. « Les dons ont une fin et provoquent des inégalités. Nous avons un modèle redistributif qui fonctionne, et l’administration doit décider comment elle utilise l’argent, sans interférence. »

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Les #migrants volent le travail de nos clochards -  #PierreEmmanuelBarré #France #Humour #Humanitaire #Syrie

 Pierre-Emmanuel Barré est à nouveau brillant (même, si je vous avertis, il commence toujours et exprès par une devinette nullissime, ne zappez après 20 secondes ) et à contre-courant sur #FranceInter, où habituellement règne la pensée unique.

Personne ne rit , par exemple, quand il se demande pourquoi les syriens viennent se réfugier en France alors que la France les bombarde.

La doxa veut que seuls Assad et les Russes bombardent des syriens (et seulement à Alep Est.. )

 

Les #migrants volent le travail de nos clochards -  #PierreEmmanuelBarré #France #Humour #Humanitaire #Syrie

 

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Audio 7 mn RTS : Un député du Pas de Calais fustige l'attitude de candidats à la primaire de droite #réfugiés

Audio 7 mn RTS : Un député du Pas de Calais fustige l'attitude de candidats à la primaire de droite #réfugiés | Infos en français | Scoop.it

Audio 7 mn RTS : Un député du Pas de Calais fustige l'attitude de candidats à la primaire de droite #réfugiés #racisme #populisme #France

Yann Capet, député socialiste du Pas de Calais, fustige certains candidats de la primaire à droite en vue de l'élection présidentielle qui ont critiqués la décision du gouvernement de reloger les migrants de la jungle de Calais dans des centres d’accueil.

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Audio 5 mn RTS : Un #documentaire retrace le quotidien des habitants de #Lampedusa - #réfugiés

Audio 5 mn RTS : Un #documentaire retrace le quotidien des habitants de #Lampedusa - #réfugiés | Infos en français | Scoop.it

Audio 5 mn RTS : Un #documentaire retrace le quotidien des habitants de #Lampedusa - #réfugiés

Le film "Fuocoammare" est un documentaire tourné à Lampedusa qui se plonge dans le quotidien des habitants de cette île, tristement célèbre en raison de l'arrivée massive de migrants sur ses rives. Son réalisateur, Gianfranco Rosi, a passé plus d'une année sur l'île, pour réaliser ce documentaire.

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Audio RTS 3 mn 01.09.16 : Au cœur des sauvetages de migrants en mer Méditerranée avec #MSF #réfugiés #Europe

Audio RTS 3 mn 01.09.16 : Au cœur des sauvetages de migrants en mer Méditerranée avec #MSF #réfugiés #Europe | Infos en français | Scoop.it

Audio RTS 3 mn 01.09.16 : Au cœur des sauvetages de migrants en mer Méditerranée avec #MSF #réfugiés #Europe

Alors que les opérations de sauvetage se succèdent au large de la Libye, les scènes de détresse de grande ampleur marquent les sauveteurs en mer. Le bateau de Médecins Sans Frontières (MSF) s'est trouvé confronté aux limites de ses capacités. Le coordinateur à bord du bateau de MSF Nicholas Papachrysostomou raconte la scène.

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#Renseignement : des membres de #Daesh arrivés en #Allemagne comme réfugiés prêts à passer à l’acte

#Renseignement : des membres de #Daesh arrivés en #Allemagne comme réfugiés prêts à passer à l’acte | Infos en français | Scoop.it

Oui, oui et reoui,  il faut accueillir un MAXIMUM des réfugiés (et arrêter de les appeler des "migrants" par ailleurs) MAIS il faut former bien mieux les personnes chargées d'enquêter sur ces demandes car il y a bel et bien des gens de Daesh parmi eux.

 

#Renseignement : des membres de #Daesh arrivés en #Allemagne comme réfugiés prêts à passer à l’acte

 

Parler de Daesh uniquement revient à faire croire aux gens que les autres groupes terroristes en Syrie – que la presse occidentale qualifie de « rebelles » – ne représentent aucun danger.

Nous sommes gouvernés par des autorités qui se sont avérées totalement aveugles et incompétentes à gérer les crises. Nous pensons que la Suisse, sous la présidence de Simonetta Sommaruga, n’a pas pris la mesure du danger potentiel représenté par des familles de réfugiés syriens dont certains membres peuvent se battre avec les groupes terroristes depuis 2011. Ses services, possiblement désinformés par la presse traditionnelle, ne prenaient pas en compte le fait que les Syriens qui fuient ne sont pas persécutés par Assad. Ils fuient avant tout la centaines de groupes terroristes – qualifiés improprement par notre presse « rebelles modérés ». Pour preuve: huit millions de Syriens se sont réfugiés dans les zones sous le contrôle du gouvernement.

La présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, lors d’une conférence de presse avec Angela Merkel, le 3 septembre 2015, y tenait des propos culpabilisants à l’adresse des citoyens inquiets, comme si ces derniers étaient racistes. Ainsi elle a «remercié sincèrement» Angela Merkel pour ses récentes prises de position condamnant le racisme et précisé «Je considère moi aussi que certaines réactions sont inacceptables, et qu’il faut se désolidariser du racisme au profit d’une attitude solidaire». Aujourd’hui, Mme Merkel et Mme Sommaruga paniquent. Les attentats ont frappé en Europe et l’une et l’autre ont modifié leur discours.

Nos autorités n’ont pas entendu nos messages leur reprochant d’avoir accordé aveuglément le statut de réfugié à des Syriens « radicaux ». Nous étions bien isolés, voir stigmatisés, quand nous diffusions des informations qui alertaient sur les possibles dangers (*) en disant ceci:

Nous avons pu vérifier qu’en Suisse, des Syriens – jeunes femmes et personnes âgées provenant d’une zone « rebelle » de la banlieue de Damas, tenue notamment par le groupe terroriste al-Nosra – ont rapidement obtenu le statut de réfugié en affirmant avoir été persécutés par le « régime Assad ». Le fait de savoir s’ils avaient des liens avec le terrorisme, s’ils étaient parents ou sympathisants de combattants armés qui persécutent les Syriens qui demeurent attaché à l’Etat syrien légal, ne semble pas entrer en ligne de compte pour les fonctionnaires suisses qui les interrogent. Nous avons cru comprendre, qu’il y a (...)

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Le calvaire des réfugiées de #Syrie en #Turquie - Reportage-L'Orient Le Jour- #refugiés #migrants #refugees #Turkey

Le calvaire des réfugiées de #Syrie en #Turquie - Reportage-L'Orient Le Jour- #refugiés #migrants #refugees #Turkey | Infos en français | Scoop.it

Le calvaire des réfugiées de #Syrie en #Turquie - Reportage-L'Orient Le Jour- #refugiés #migrants
#refugees #Turkey

Reportage

De plus en plus de femmes se résignent à se marier avec un Turc, dans l'espoir de sortir de la misère.

22/07/2016

Les réfugiées syriennes ayant fui la guerre qui fait rage dans leur pays n'auront pas trouvé dans les pays d'accueil la sécurité et la paix espérées. Aujourd'hui, elles se retrouvent confrontées à une dure réalité et sont nombreuses à être exploitées par des individus sans scrupules.

En Turquie, l'un des pays qui accueillent le plus de réfugiés syriens, près de 75 % des 2 800 000 réfugiés sont des femmes et des enfants. Selon une étude réalisée par l'organisme de gestion des urgences et des catastrophes, une réfugiée syrienne sur trois en Turquie a perdu un proche. De nombreuses Syriennes se sont ainsi trouvées contraintes de se mettre à la recherche d'un emploi à cause de la perte d'un soutien financier et de la hausse du nombre d'enfants de moins de 18 ans.

 

Originaire d'Alep, Tamara, une jeune de 18 ans, a perdu son père, tué par les combattants de l'État islamique fin 2013. Au début de l'année suivante, après des raids au baril explosif du régime syrien sur sa ville, elle s'est donc réfugiée à Gaziantep, en Turquie, avec quatre membres de sa famille. « En venant en Turquie, on pensait rester quelques mois tout au plus, avant de pouvoir rentrer chez nous à Alep. Mon frère a décidé de chercher du travail pour subvenir à nos besoins. Mais nous avons vite réalisé que son salaire ne suffirait pas pour payer le loyer, les factures d'électricité et d'eau, entre autres ». Pour aider sa famille, Tamara se met à son tour à la recherche d'un emploi, qu'elle finit par obtenir dans un petit atelier de couture. Elle travaille plus de 12 heures par jour, pour un salaire mensuel de 160 dollars. « Peu importe les longues heures de travail et le salaire dérisoire. Ce qui me peine le plus, ce sont les insultes, les mauvais traitements et les coups. » La jeune femme dénonce également l'absence de lois efficaces pour protéger les travailleurs syriens.

Les cas d'abus sont nombreux, affirme-t-elle, et de nombreux employeurs n'hésitent pas, par exemple, à refuser de signer un contrat de travail. Quant à l'annonce, début juillet par le président Recep Tayyip Erdogan, que les réfugiés syriens présents sur le sol turc pourraient, s'ils le souhaitent, obtenir la nationalité turque, Tamara n'y accorde pas d'importance. « À quoi servirait la nationalité turque aux Syriens ? Pour les Turcs, on sera toujours des réfugiés. Que la guerre cesse pour que nous puissions rentrer chez nous. »

 

 

Mariages mixtes
C'est dans ce contexte que de nombreux médias turcs ont fait état d'un phénomène grandissant, notamment dans le sud-est du pays, où sont présents de nombreux réfugiés : les mariages mixtes entre réfugiées syriennes et citoyens turcs. Très souvent, ces réfugiées deviennent la seconde épouse, en dépit du fait que le droit turc ne permet pas la polygamie. Ces mariages mixtes sont contractés pour diverses raisons, dont le fait qu'une Syrienne a moins de droits qu'une Turque. Baraa, 26 ans, est une jeune femme originaire d'Alep. Elle était enceinte de sa fille, qui aujourd'hui a trois ans, lorsque son mari Mohammad disparaît dans une zone contrôlée par le régime fin 2012. « Je suis venue en Turquie début 2014 avec ma mère, lorsque les bombardements visant Alep sont devenus trop difficiles à supporter. Quand mes trois frères n'ont plus été capables de subvenir à mes besoins – eux aussi ont des familles à soutenir –, j'ai dû trouver un emploi dans une usine de confiserie, payé 215 dollars par mois. Je travaille 16 heures par jour pour joindre les deux bouts. Je suis restée un an dans cette situation. Je ne voyais plus ma mère ni ma fille, qui dormait quand je partais au travail et quand je rentrais le soir. Au bout d'un an, j'ai rencontré un Turc de 43 ans, qui m'a proposé de l'épouser. De nombreuses filles avaient refusé de l'épouser parce qu'il est étroit d'esprit et maltraite les femmes. J'ai dû accepter, ayant trop peur de ce que l'avenir me réserve. Un mois après notre mariage, il a rompu sa promesse et a refusé d'élever ma fille car elle n'est pas la sienne. » Baraa affirme souffrir du comportement jaloux et violent de son mari, qui la prive souvent des visites de sa mère. Elle rêve du jour où elle tombera enceinte, espérant que la paternité adoucira son mari, qui permettra alors peut-être à sa fille de revenir vivre avec eux.

 


Selon la sociologue turque Amina Konak, la plupart de ces épouses syriennes finissent comme « femmes de ménage » chez la première épouse turque, donc ce genre de mariage d'intérêt, qui représentent un « sacrifice » pour ces jeunes femmes, est voué à l'échec.
Plusieurs campagnes de sensibilisation ont été menées par des organisations syriennes et turques pour défendre les droits des épouses syriennes dans la société turque. D'autres organisations et associations ont également lancé des projets d'artisanat dans les camps de réfugiés pour faire travailler les femmes, sans toutefois obtenir de résultats satisfaisants, en raison du départ de la majorité de ces femmes des camps turcs.

 

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Le #CICR et la #CroixRouge du #Liban à la recherche des #migrants portés disparus  - TraceTheFace.org  #réfugiés

Le #CICR et la #CroixRouge du #Liban à la recherche des #migrants portés disparus  - TraceTheFace.org  #réfugiés | Infos en français | Scoop.it

Le #CICR et la #CroixRouge du #Liban à la recherche des #migrants portés disparus  - TraceTheFace.org  #réfugiés

Campagne

Avez-vous perdu un membre de votre famille dans votre fuite précipitée du conflit en Syrie ou en Irak ? Rendez-vous sur le site web www.Tracetheface.org ou sur la page Facebook « Tracetheface.org for migrants in Europe ».

27/06/2016

Trace the face (Tracer le visage). C'est à travers cet outil diffusé sur les réseaux sociaux en quatre langues (arabe, anglais, français, espagnol) que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) se mobilise à la recherche des migrants portés disparus. Sur le site www.Tracetheface.org, plus de 1 100 photos de personnes recherchant leurs proches sont publiées, anonymes, avec des numéros de référence. Elles portent chacune une mention, « Je cherche ma famille », « Je cherche mon frère », « Je cherche mon mari », ou autre, ainsi que la question « Avez-vous des informations ? ».
Ces personnes viennent d'Afrique, d'Afghanistan, de Syrie, d'Irak ou d'ailleurs. Durant leur périple, elles ont été séparées de leurs proches. Elles ont souvent perdu leurs téléphones portables. L'objectif principal étant de contribuer à réunir les familles séparées par les conflits et les migrations.

Rétablir les liens familiaux
Après avoir mis en place, il y a plus d'un siècle, un processus consistant à rétablir les liens familiaux suite aux conflits mondiaux, le CICR réitère avec ses partenaires, le Croissant-Rouge et les sociétés nationales de la Croix-Rouge. La campagne « Restoring family links » (RFL) bat déjà son plein en Europe depuis 2013. Elle a réuni des dizaines de familles disséminées à travers le monde. « C'est désormais au Liban qu'elle veut se développer, en Jordanie aussi, deux pays considérés comme des voies de passage vers l'Europe pour les migrants fuyant les conflits syrien et irakien », comme l'affirment à L'Orient-Le Jour (lors d'une interview via Skype) deux membres du CICR basés à Paris, Alexandre Khouri, responsable opérationnel régional, et Wilhelm Odde, conseiller RFL pour l'Europe. « C'est la raison pour laquelle le CICR met aujourd'hui à contribution la presse libanaise. »
Sur le site « Trace the face » du CICR, deux messages aux personnes qui recherchent leurs proches. La phrase « Vérifiez si votre famille vous cherche » renvoie à la photothèque. Elle invite les personnes ayant identifié un proche à cliquer sur l'image et à remplir un court questionnaire. Le processus est ainsi enclenché. Le CICR appelle aussi les personnes recherchant un proche disparu à publier leur photo. Ce dernier pourrait les contacter. Pour ce faire, il suffit de s'adresser au centre le plus proche de la Croix-Rouge nationale, qui réalisera l'opération et enregistrera leur photo et leurs coordonnées. « Nous sommes tenus par la législation européenne de protection des données personnelles. C'est la raison pour laquelle nous ne publions pas de noms », précise Wilhelm Odde à ce propos. Sans compter que nombre de réfugiés sont analphabètes et ne bénéficient pas de connexion Internet. La contribution de la Croix-Rouge nationale est donc indispensable.

Un réseau de 28 pays
Les belles histoires de retrouvailles ne manquent pas. Grâce à ce processus, deux frères syriens se sont retrouvés. Après avoir fui leur pays en guerre, ils avaient l'Allemagne comme but ultime. Mais durant leur long périple pour réaliser leur rêve d'avenir, ils ont été séparés. Ils ont perdu leurs téléphones portables. L'un d'entre eux a réussi à atteindre l'Autriche, alors que l'autre s'est retrouvé en Inde, avant de repartir pour l'Autriche. « Ils n'avaient aucune chance de se retrouver ou de se contacter », explique M. Khouri. Autre belle histoire, celle de ce couple syrien qui a été séparé de sa fille de 17 ans par des passeurs et qui craignait le pire. « La jeune fille a été retrouvée en Suède en bonne santé, alors que ses parents, encore en Turquie, désespéraient de la revoir, affirme M. Khouri. La famille s'est finalement retrouvée, après avoir bénéficié d'une procédure de réunification familiale. »
M. Odde évoque à son tour le cas d'une mère de famille afghane qui avait perdu la trace de son fils, mineur. « En Afghanistan, de nombreux adolescents de 13 à 17 ans sont envoyés seuls par leurs parents pour éviter qu'ils ne soient recrutés par les talibans, explique-t-il. Ceux qui atteignent l'Europe avant 18 ans ne sont pas refoulés. » « Après avoir retrouvé la trace de l'adolescent par le réseau Trace the face, le CICR a organisé des retrouvailles sur Skype entre la mère et son fils. La femme était tellement émue qu'elle a enlacé et embrassé l'ordinateur », raconte le responsable. Mais, en revanche, il y a les drames, les déceptions et les larmes, les disparus dont on apprend la mort lors d'un naufrage. Là aussi, l'outil mis en place par le CICR permet un descriptif physique des migrants. En cas de décès, leur identification devient possible. Les familles doivent alors accepter et faire leur deuil.
Vingt-huit pays font aujourd'hui partie du réseau mondial développé par le CICR pour rétablir les liens familiaux des migrants. Le bureau du CICR au Liban (la Croix-Rouge libanaise), déjà rodé en matière de rétablissement des liens familiaux, se prépare à mettre en application le projet Trace the face. Il a déjà reçu « une bonne centaine de demandes de la part de familles de migrants qui ont pris le chemin de l'Europe » par la Libye, la Tunisie ou la Turquie, souligne la responsable du réseau RFL à Beyrouth, Christine Rechdane. Même si le flux migratoire a nettement baissé depuis la fermeture de la route des Balkans, « les besoins sont là », affirme-t-elle.
Le CICR réussira-t-il son pari de toucher au Liban un maximum de familles de personnes portées disparues, sachant que ces familles, principalement réfugiées, n'ont pas d'adresse fixe ou craignent de se déplacer, car elles sont en situation illégale ?

Quelques liens utiles :
www.Tracetheface.org
Facebook « Tracetheface.org for migrants in Europe ».

Croix-Rouge libanaise :
Beyrouth +961-1-739297/8/9
Tyr : 07-349711 ou 07-349912
Tripoli : 06-412407
Zahlé : 08-804290/1.

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Opposée à la politique migratoire de l’ #UE, #MSF refuse l’argent européen #réfugiés #migrations #humanitaire - Le Monde

Opposée à la politique migratoire de l’ #UE, #MSF refuse l’argent européen #réfugiés #migrations #humanitaire - Le Monde | Infos en français | Scoop.it

Opposée à la politique migratoire de l’ #UE, #MSF refuse l’argent européen #réfugiés #migrations #humanitaire - Le Monde

Médecins sans frontières a décidé de se passer de plus de 62 millions d’euros qui provenaient des institutions et des pays européens.

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Audio RTS 9 mn : #Réfugiés : l’accord entre l’ #UE et la #Turquie dans une impasse #égoïsmes

Audio RTS 9 mn : #Réfugiés : l’accord entre l’ #UE et la #Turquie dans une impasse #égoïsmes | Infos en français | Scoop.it

Audio RTS 9 mn : #Réfugiés : l’accord entre l’ #UE et la #Turquie dans une impasse #égoïsmes

Le pacte migratoire entre l’Union Européenne et la Turquie pour stopper l’arrivée massive de réfugiés syriens vers la Grèce a du plomb dans l’aile. Le Parlement européen refuse notamment de supprimer les visas pour les Turcs, un point crucial de l’accord selon Ankara. Interview de Gérard Deprez, député européen belge membre de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux.

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Les hotspots de #Lesbos devenus des lieux de détention de #réfugiés dénoncent #MSF + #HCR  23.3.16 - rts - 5 mn #honte #Europe

Les hotspots de #Lesbos devenus des lieux de détention de #réfugiés dénoncent #MSF + #HCR  23.3.16 - rts - 5 mn #honte #Europe | Infos en français | Scoop.it

Les hotspots de #Lesbos devenus des lieux de détention de #réfugiés dénoncent #MSF + #HCR  23.3.16 - rts - 5 mn #honte #Europe

Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) et Médecins sans Frontières (MSF) se retirent en partie des hotspots pour migrants sur les îles grecques. Ils estiment que ces centres sont devenus des lieux de détention de migrants, depuis l'accord UE-Turquie. Interview de Michele Telaro, délégué de MSF sur l'île de Lesbos.

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