Infos en français
215.7K views | +1 today
Follow
Infos en français
Politique, Environnement, Géostratégie. Société, Santé
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#MichelCollon : Comment #Israël manipule Internet et l’opinion #ingénériesociale #sionisme #marketing #Palestine #réseaux #sionisme #propagande

#MichelCollon : Comment #Israël manipule Internet et l’opinion #ingénériesociale #sionisme #marketing #réseaux #Palestine #propagande

Un programme très discret du gouvernement et de l’armée. Des dizaines de millions de dollars. Des experts sans scrupules. Plusieurs milliers de jeunes soldats et étudiants fanatisés. Leur mission : inonder Internet en permanence, manipuler Wikipedia, censurer Youtube, trafiquer Google. L'enjeu : vous ! Contrôler vos infos et donc votre opinion. En réalité, les calomnies ne tombent pas du ciel, c’est une arme pour discréditer et empêcher le véritable débat. Une première enquête de Michel Collon. Basée sur des documents israéliens. Parce que nous sommes décidés à lancer l’alerte. Il faut contrer cette campagne de désinformation massive salissant les personnalités qui soutiennent la cause palestinienne. Il faut défendre la liberté d’expression et de critique du colonialisme ! Merci pour votre soutien ! http://dons.michelcollon.info/fr

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#SKRIPAL UNE #FAKENEWS D'ETAT - LA CHRONIQUE #EUROPE d'#AlexisPoulin du JT #LeMédia 04.04.18 #russie #russophobie #atlantisme #propagande #FabriqueDuConsentement

#SKRIPAL UNE #FAKENEWS D'ETAT - LA CHRONIQUE #EUROPE d'#AlexisPoulin du JT #LeMédia 04.04.18 #russie #russophobie #atlantisme #propagande #FabriqueDuConsentement

Alexis Poulin revient sur l'affaire de l'espion Russe... et nous mets en garde : les fake news ne viennent pas toujours de là où l'on croit...

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

[ #Mélenchon Baching] #PierrePlottu, #FranceSoir et le #complotisme - Les Crises   #journalisme #propagande #médias #USA #Russie #Syrie #Venezuela #CIA

[ #Mélenchon Baching] #PierrePlottu, #FranceSoir et le #complotisme - Les Crises   #journalisme #propagande #médias #USA #Russie #Syrie #Venezuela #CIA | Infos en français | Scoop.it

[ #Mélenchon Baching] #PierrePlottu, #FranceSoir et le #complotisme - Les Crises #journalisme #propagande #médias #USA #Russie #Syrie #Venezuela #CIA

Nous allons aujourd’hui nous intéresser à un article qui s’est fait remarquer par sa violence et sa teneur particulièrement militante et manipulatoire. Il vise le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, et a été rédigé par le journaliste Pierre Plottu pour France Soir, le 21 décembre 2017.

Nous avons décidé d’en faire l’exégèse sur ce site, car il est tout symptomatique d’une nouvelle tendance que nous dénonçons fermement ici : celle qui consiste à dénigrer les personnes plutôt que leurs idées. Le tout en employant rarement des arguments de fond, mais plutôt des raccourcis rhétoriques déplorables que vous reconnaîtrez d’ailleurs certainement à la lecture du texte. Il s’agit d’une tendance qu’il n’est pas exagéré de qualifier de « propagande », comme nous allons le voir.

 

Loin de vouloir jouer les défenseurs inconditionnels de Jean-Luc Mélenchon, ou les exégètes de sa pensée, ce qui est dit de lui dans cet arti(..)

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#Propagande VS #Journalisme?#RTFrance,interview (en direct) du 16.01.18 de #XeniaFedorova,Présidente & Dir. de l'#information de #RT France par #Thinkerview - 98 mn ( in english with french subt.)-...

#Propagande VS #Journalisme?#RTFrance,interview (en direct) du 16.01.18 de #XeniaFedorova,Présidente & Dir. de l'#information de #RT France par #Thinkerview - 98 mn ( in english with french subt.)-#médias #Russie #russophobie

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

VIDEO - Malaise : quand #Franceinfo se met à genoux devant l'empereur #Macron - #Pravda #Médias #Sissi

VIDEO - Malaise : quand #Franceinfo se met à genoux devant l'empereur #Macron - #Pravda #Médias #Sissi | Infos en français | Scoop.it

VIDEO - Malaise : quand #Franceinfo se met à genoux devant l'empereur #Macron - #Pravda #Médias #Sissi

Certes, Emmanuel Macron était la vedette du tout dernier Conseil européen. Mais Franceinfo n'en aurait-elle pas un peu trop fait dans cette vidéo ?$

Par Magazine Marianne
Publié le 25/06/2017 à 17:00
 
 
Certes, Emmanuel Macron était la vedette du tout dernier Conseil européen. Mais Franceinfo n'en aurait-elle pas un peu trop fait dans cette vidéo ?

La vidéo n'a rien à envier aux reportages béats de Sputnik sur Vladimir Poutine. Ou même à une parodie de reportage béat de Sputnik sur Vladimir Poutine. "A Bruxelles, la Macronmania est en marche", nous informe la voix off, comme si elle s'apprêtait à nous lire une belle histoire. En fond, violons et timbales nous donnent l'impression de revoir l'accession au trône de Sissi l'impératrice (type rediffusion estivale du téléfilm sur France 3). Sur les images, Emmanuel Macron avance d'un pas décidé et serre des mains, plein de mains. Tout le monde l'aime. Et il sourit beaucoup en donnant des accolades. Si Marianne a désormais l'habitude de repérer médias et journalistes extatiques devant le président de la République, cette petite vidéo de Franceinfo (voir ci-dessous) gagne ce week-end la palme du gaga.

Surprise, le reste de la vidéo ne donne pourtant à voir aucun responsable européen, ou même sous-responsable européen, en pâmoison devant Macron. On nous assène simplement que "Emmanuel Macron est arrivé au Conseil européen auréolé de sa victoire surprise à la présidentielle" et qu'il est "considéré par ses homologues comme le sauveur". Puis on entend le président de la République dire qu'il est "très heureux" d'être là et que "l'Europe n'est pas simplement une idée" à ses yeux. C'est fou-fou. La voix off reprend donc, indiquant que "les chefs d'Etat et de gouvernement sont sous le charme du nouveau président français" (sur les images, Macron claque une bise à Theresa May) et qu'ils lui ont "même" donné un surnom : le "newboy". Incroyable !

On ne sait pas encore pour Macron, mais pour Sissi, ça a finalement été un petit peu plus compliqué que prévu.

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

Un rapport de l' #ONU réfute l’accusation de crime de guerre portée contre la #Russie en #Syrie

Un rapport de l' #ONU réfute l’accusation de crime de guerre portée contre la #Russie en #Syrie | Infos en français | Scoop.it

Un rapport de l' #ONU réfute l’accusation de crime de guerre portée contre la #Russie en #Syrie

Par Craig Isherwood 30 janvier 2017
 
La presse traditionnelle, après avoir participé à une intoxication et manipulation de l’opinion publique de grande ampleur visant à incriminer les forces gouvernementale syriennes et la Russie, a ignoré par la suite le résultat de l’enquête de l’ONU qui les innocentait. Elle n’a fait aucune mention non plus du communiqué de presse relayé par le Citizens Electoral Council of Australia qu’Arrêt sur Info a traduit et présente ci-dessous à ses lecteurs.[ASI]

Par Craig Isherwood | 30 Décembre 2016 | Cecaust.com.au

 L’investigation des Nations Unies sur le bombardement d’un de leurs convois en Syrie le 19 septembre est achevée. Le rapport d’enquête a été communiqué le 21 décembre par le Secrétaire Général Ban Ki-moon mais il n’a pratiquement fait l’objet d’aucune publicité, en comparaison avec le battage médiatique relayant les accusations hystériques des Etats-Unis et du Royaume-Uni [et du chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, ndlr] à l’encontre de la Russie, qui selon eux aurait délibérément bombardé le convoi. Cette discrétion vient manifestement du fait que le rapport en question prouve que ces accusations sont infondées.

Voici la chronologie de l’incident :

Le 11 septembre, la Russie et les Etats-Unis ont conclu un accord de cessez-le-feu en Syrie, sur l’insistance de Barack Obama, et qui stipulait comme préalable à toute coopération ultérieure des deux pays dans ce conflit qui s’éternise depuis cinq ans, une durée d’application requise d’au moins sept jours. De notoriété publique, les hauts responsables de l’Administration Obama, dont le Secrétaire à la Défense Ash Carter,  étaient hostiles à toute coopération avec la Russie,

Le 17 septembre, les Etats-Unis, l’Australie et d’autres membres de la coalition occidentale en Syrie ont bombardé une position défendue par des soldats de l’armée arabe syrienne face à l’Etat Islamique à Deir ez-Zor. Au cours de cette attaque qui a duré plus d’une heure, 62 soldats syriens ont été tués [au moins 80 soldats tués, ndlr] ; et lorsqu’un officier russe a voulu utiliser la ligne téléphonique américaine d’urgence pour les informer qu’ils étaient en train d’attaquer l’armée syrienne, on l’a fait attendre en ligne pendant 27 minutes ! Les Etats-Unis ont prétendu par la suite que c’était un « accident ». (Le CEC – Citizen Electoral Council – a adressé une pétition au gouvernement australien, lui demandant de retirer ses forces en Syrie dans la mesure où son intervention ne servait qu’à aider l’Etat Islamique).

Le 19 septembre, un convoi des Nations Unies acheminant de l’aide humanitaire en direction d’Alep a été bombardé dans un secteur contrôlé par les rebelles. L’attaque s’est produite précisément au moment où les combattants d’Al-Qaïda lançaient une offensive d’envergure à Alep pour percer les lignes de l’armée syrienne. Le rapport a qualifié cette attaque de bombardement ; mais en réalité les camions incendiés ont été retrouvés entiers et il n’y avait ni cratère ni aucune autre trace de bombardement aérien. Les auteurs du témoignage selon lequel il s’agissait d’un bombardement aérien n’étaient autres que les Casques blancs qui sont en fait des djihadistes anglais et américains opérant sous le masque de sauveteurs civils. Les Etats-Unis et le Royaume Uni accusèrent la Russie de crime de guerre et de détruire le cessez-le-feu, tout en ignorant le bombardement contre l’armée syrienne deux jours plus tôt.

Propagande hystérique

Le 20 septembre, le Guardian titrait : « Selon des responsables américains, l’aviation russe a bombardé et détruit un convoi humanitaire des Nations Unies ».

L’article citait un rapport de l’Agence Reuters : « Des avions russes se sont attaqués à un convoi d’aide destiné à la Syrie : Sources américaines.  »

Les accusations les plus hystériques ont été émises par le Gouvernement et le Parlement britanniques au cours d’un débat organisé en urgence le 11 octobre. Les sommets du cynisme et de l’hypocrisie y ont été atteints. Le conservateur MP Andrew Mitchell a ému son auditoire en comparant les agissements russes à ceux des Nazis pendant la guerre civile d’Espagne.

Caroline Lucas, chef de file du parti des Verts s’est adressée à Mitchell : « Accepteriez-vous que notre gouvernement dépose, comme l’a fait la France, une plainte à l’encontre de la Russie auprès de la cour Pénale Internationale ? »

Ann Clyde, députée travailliste blairiste (partisane de Tony Blair, l’ancien leader travailliste) – qui fut la première à répandre publiquement des mensonges sur l’Irak en accusant Saddam Hussein de tuer des Irakiens avec une déchiqueteuse, et qui ne s’est jamais explicitement excusée par la suite de l’invasion illégale de l’Irak – a appelé son pays à prendre les mêmes mesures à l’encontre de la Syrie que celles prises contre l’Irak ! « Nous ne pouvons pas attendre la Cour Pénale Internationale  » a-t-elle insisté. « INDICT, l’organisation dont je suis la présidente, a rassemblé les preuves d’agissements criminels en Irak des années avant qu’elles soient entendues. On peut refaire la même chose, en passant par exemple par le Foreign Office« .

Lorsque Emily Thornberry, Secrétaire du cabinet travailliste fantôme des Affaires Etrangères a tenté de faire valoir lors des débats que les rebelles étaient presque tous affiliés à Al-Qaïda : un autre député blairiste, Ben Bradshaw, s’en est pris avec un air outragé à sa propre collègue :

« Nous avions un cessez-le-feu ; il a été brutalement remis en cause par les forces aériennes russe et syrienne. Je n’ai pas encore entendu de mon estimable amie une condamnation claire et non équivoque des agissements de la Russie et d’Assad. Je ne l’ai pas non plus entendu qualifier ces opérations pour ce qu’elles sont – un crime de guerre ! »[Bradshaw a aussi  du sang irakien sur les mains ; belliciste de la première heure dans la duperie qui a justifié l’invasion de l’Irak, il a ultérieurement voté contre la constitution de la Commission d’enquête de Sir John Chilcot relative à cette décision criminelle et désastreuse.]

Un autre blairiste, John Woodcock, a perdu toute réserve en proférant de violentes accusations contre la Russie :

« Il n’y a aucun doute sur le responsable de cet odieux crime de guerre : c’est le président Poutine. Il provoque les Nations Unies et la communauté internationale, dont il a l’audace de se proclamer partie prenante. » [il faut dire que Woodcock est proche de BAE Systems, le plus gros fournisseur privé de la Défense britannique – la divulgation du contrat de vente d’armes que cette firme a conclu à Al-Yanmanah avec la brutale dictature d’Arabie Saoudite a révélé l’existence d’une caisse noire de 100 milliards de dollars utilisée pour financer Al-Qaïda dans l’attentat du 9 septembre et, plus globalement, le développement de ce  groupe terroriste et de l’Etat Islamique].

Le Secrétaire d’Etat Boris Johnson a déclaré :

« Toutes les preuves disponibles désignent les Russes comme responsables de ces atrocités. Je m’en remets aux compétences de la Commission d’enquête des Nations Unies pour établir avec exactitude ce qui s’est passé et déclare mon Gouvernement prêt à coopérer« .

Cette déclaration officielle, qui relayait l’appel d’Ann Clwyd à une manifestation de protestation devant l’ambassade russe de Londres, a eu un grand retentissement médiatique. Détail important : Johnson a été interrompu dans son discours par un ami proche du Prince Charles, Sir Nicholas Soames, qui a proposé qu’une action en justice pour crime de guerre soit intentée contre cette agression. Soames est lui aussi dans les petits papiers des industriels de l’armement britannique, il s’est fait connaître pour ses menaces à l’encontre de la princesse Diana juste avant la mort de cette dernière en 1997, alors qu’elle menait une campagne internationale pour l’interdiction des mines antipersonnel.

La seule personne crédible parmi les participants de ce débat à la Chambre des Communes a été Emily Thornberry, Secrétaire d’Etat du Cabinet travailliste fantôme. Elle a dénoncé l’hypocrisie bien-pensante des autres intervenants et a rappelé la contradiction consistant de la part du gouvernement britannique à condamner de prétendus crimes commis en Syrie, tout en continuant de fournir à l’Arabie Saoudite des armes qui lui permettent de bombarder des civils au Yémen.

Conclusions de la Commission d’enquête   

Voici les extraits de paragraphes numérotés du Rapport de la Commission d’enquête des Nations Unies, qui ont été communiqués par BanKi-moon le 21 décembre. Même si le Rapport admet encore la possibilité d’une attaque aérienne, ce que de nombreux experts contestent, il dédouane la Russie de l’accusation de crime de guerre. Le rapport relève notamment les points suivants :

Le secteur où a eu lieu l’attaque du convoi était sous le contrôle des djihadistes.

« 11. L’enceinte du SARC (Croissant Rouge Arabe Syrien), qui est le site de l’incident, se trouve approximativement à 1,5 km à l’est de la ville de Urem al-Kubra. »

« 13. A la date de l’incident, Urem al-Kubra était sous le contrôle de groupes d’opposition armés, le plus important d’entre eux étant Jaish al-Mujahideen. La Commission a été informée de la présence d’autres groupes, dont celui deNour al-Din al-Zenki. Une présence du groupe Al-Nosra dans le secteur a également été établie ».

Nour al-Din al-Zenki est l’un des groupes d’opposition prétendus « modérés » soutenus par les Etats-Unis. Des membres de ce groupe se sont filmés en train de décapiter un garçon palestinien de 12 ans (c’est le même cameraman qui a par la suite manipulé les médias du monde entier en réalisant une photographie truquée d’un enfant d’Alep âgé de 5 ans). Jabhat al-Nosra est la branche syrienne d’Al-Qaïda.

L’accusation des Casques blancs concernant le bombardement d’un hôpital était fausse.

33. « En dépit de déclarations évoquant la destruction d’une clinique, la Commission n’a pu établir aucune preuve de l’existence d’une clinique près des installations du Croissant rouge arabe syrien ».

Cette conclusion est fondamentale dans la mesure où l’accusation la plus fréquemment portée contre la Russie est d’avoir délibérément visé des hôpitaux à Alep. Ces accusations toujours infondées ont été lancées par les Casques blancs, une organisation subventionnée par les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Non seulement ils ont affirmé des dizaines de fois que le « dernier hôpital » d’Alep venait d’être détruit, mais la récente libération d’Alep a prouvé que presque tous ces prétendus hôpitaux étaient en réalité des places fortes tenues par des djihadistes.

Si, étant donné la localisation du convoi dans un secteur tenu par les djihadistes, les militaires de l’armée de l’air syrienne (SAAF) avaient perpétré l’attaque, ils auraient pu supposer qu’il s’agissait d’une cible militaire.

“36. …La commission a considéré que l’emplacement des installations du Croissant rouge arabe syrien, à la périphérie d’une zone peuplée, dans un secteur industriel chevauchant l’une des deux principales routes qui conduisent au sud-ouest d’Alep, rendaient plausible l’hypothèse d’une occupation des immeubles environnants par les groupes d’opposition armés avant la date de l’incident. C’est pour cette raison qu’elle a établi que l’attaque avait probablement été menée par les forces pro-gouvernementales. »

Les Nations Unies n’ont pu établir la preuve que l’armée de l’air syrienne avait perpétré l’attaque ; si l’attaque était de son fait, cela ne mettrait pas la Russie en cause pour autant.

39. La Commission a déclaré avoir reçu des rapports où il est fait état d’informations prouvant que c’est bien l’armée de l’air syrienne qui a perpétré l’attaque et que cette attaque a été menée au moyen de trois hélicoptères syriens MI-17 suivis de trois avions non identifiés à voilure fixe, et qu’un seul avion russe pourrait avoir été impliqué. Toutefois la Commission n’ayant eu accès à aucun élément de preuve justifiant ces assertions, elle n’a pu tirer de conclusion définitive« .

40. Dans ce même contexte, la Commission a constaté que certaines données techniques pouvaient amener à envisager l’hypothèse selon laquelle l’incident serait le résultat d’une frappe conjointe de l’armée de l’air syrienne et de la Fédération de Russie. Or il s’avère, après enquête, que la Fédération de Russie ne mène pas de frappes conjointes. Il faudrait de plus un très haut degré d’interopérabilité et de coordination pour que deux armées puissent opérer dans la même zone aérienne, et atteindre la même cible« .

Les Nations Unies n’ont pas trouvé la preuve permettant de qualifier l’attaque de crime de guerre :

42. La Commission a déclaré ne détenir aucune preuve que l’incident était une attaque délibérée contre une cible humanitaire. »

Depuis les élections présidentielles américaines, l’establishment anglo-américain et les médias qui leur servent la soupe ont inventé le terme de « fake news » (fausses nouvelles) pour désigner tout ce qui met en cause leurs mensonges. En réalité, ce sont eux, qui, depuis le fiasco génocidaire des armes de destruction massive irakiennes, ont été de nombreuses fois les fabricants de « fausses nouvelles ». L’exemple le plus flagrant en est la succession de mensonges concernant la Russie. Des mensonges qui sont d’une extrême gravité dans la mesure où ils attisent le risque d’un conflit nucléaire mondial.

La libération d’Alep de ses terroristes soutenus par les Etats-Unis et le Royaume-Uni [et la France, ndlr], ainsi que le récent changement de gouvernement américain laissent heureusement entrevoir la possibilité d’en finir avec la stratégie de la tension permanente et de s’acheminer vers un ordre international plus juste, basé sur le respect des souverainetés nationales, avec un engagement en faveur de la paix à travers une coopération économique. A l’approche de l’année 2017, gageons que toutes les personnes de bonne volonté veilleront à garantir l’application de ces principes.

Par Craig Isherwood, National Secretary | 30 Décembre 2016 | Cecaust.com.au

Article original : http://cecaust.com.au/releases/2016_12_30_UN_Russia.html

Traduit par Sylvie Jolivet pour Arrêt sur Info

Source: http://arretsurinfo.ch/un-rapport-des-nations-unies-refute-laccusation-de-crime-de-guerre-portee-contre-la-russie/

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

Les dessous du succès phénoménal du compte de la «blogueuse» @AlabedBana #Syrie #Alep #Propagande

Les dessous du succès phénoménal du compte de la «blogueuse» @AlabedBana #Syrie #Alep #Propagande | Infos en français | Scoop.it

Les dessous du succès phénoménal du compte de la «blogueuse» @AlabedBana #Syrie #Alep #Propagande#Manipulation

Combien de comptes ont vu le jour sur Twitter depuis l’éclatement de la guerre civile en Syrie au printemps 2011? Ont-ils produit le même effet que celui de Bana, petite Syrienne de 7 ans qui a commencé à raconter fin septembre dernier sur son blog sa vie dans la ville assiégée d’Alep? Décryptons ce succès.

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

Très Bon Débat sur #Alep (conflit en #Syrie ) dans 24 Heures en Questions (LCI, 15/12/16, 22h16)

Ce débat, un miracle sur une chaîne française, au milieu de tant de désinformation compassionnelle sur Alep-Est,  remet les pendules à l'heure

Yves Calvi, l'animateur, dépassé, essaie coûte que coûte de placer la propagande pantouflarde, tel un perroquet du Quai D'Orsay, entre chaque intervention. Il n'écoute pas ...

 

"

Ajoutée le 15 déc. 2016

Le 15 décembre 2016 à 22h16 sur LCI, Yves Calvi proposait un très bon débat sur la libération d'Alep par Bachar El Assad et son allié Russe Vlamidir Poutine. Un très bon débat où, pour une fois, les informations fournies par les médias occidentaux ne sont pas prises pour argent comptant. Intervenants : Frédéric Pons (journaliste, écrivain, spécialiste de géopolitique, professeur à Saint-Cyr et auteur de "Poutine"), Isabelle de Gaulmyn (rédactrice en chef adjointe au journal La Croix, un quotidien très présent pour couvrir Alep), Frédéric Pichon (professeur de géopolitique, spécialiste de la Syrie et chercheur associé à l'université François Rabelais de Tours, auteur de "Syrie, pourquoi l'Occident s'est trompé" aux éditions du Rocher) et le général Vincent Desportes (professeur de stratégie à Sciences Po et HEC, a dirigé l'école de guerre et auteur de "La Dernière Bataille de France" chez Galimard)."

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#ONU : une journaliste démonte en 2 minutes la rhétorique des #médias traditionnels sur la #Syrie et #Alep #Aleppo

#ONU : une journaliste indépendante, #EvaBartlett, démonte en 2 minutes la rhétorique des #médias traditionnels sur la #Syrie

Ajoutée le 13 déc. 2016

Les médias occidentaux se basent-ils toujours sur des sources crédibles dans leur reportages sur la Syrie ? La réponse de cette journaliste canadienne a laissé sans voix son interlocuteur.

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

RTS 8 mn : La situation "effrayante" pousse près de 16'000 Syriens à fuir #AlepEst - itw #FabriceBalanche #Syrie

RTS 8 mn : La situation "effrayante" pousse près de 16'000 Syriens à fuir #AlepEst - itw #FabriceBalanche #Syrie | Infos en français | Scoop.it

Félicitations à la #RTS qui se détache ENFIN de la propagande atlantiste si courante dans la presse occidentale et met des guillemets à "effrayante".  Interview de Fabrice Balanche, un des seuls vrais experts français sur la #Syrie .

Lui, n'est pas un agent du Quai d'Orsay et/ou des Frères Musulmans et/ou d' #israel ou peut-être simplement un idiot utile  contrairement à des #JeanPierreFiliu , #CarolineFourest ou #BHL ainsi que certains journaleux du Monde , Libé, BFM, Quotidien , etc (la liste est trop longue .. )

 

RTS 8 mn : La situation "effrayante" pousse près de 16'000 Syriens à fuir #AlepEst - itw #FabriceBalanche #Syrie #Diplomatie #Geopolitique #RealPolitik #Djihadisme

 

Près de 16'000 civils ont fui Alep-Est au cours des derniers jours vers d'autres parties de la ville, a annoncé mardi un haut responsable de l'ONU qui parle d'une situation "alarmante et effrayante". Interview de Fabrice Balanche, chercheur au Washington Institute et maître de conférences à Lyon 2.

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#Syrie : Réponse à un historien auto-proclamé, par #RichardLabévière - sur l'imposture #JeanPierreFiliu

#Syrie : Réponse à un historien auto-proclamé, par #RichardLabévière - sur l'imposture #JeanPierreFiliu | Infos en français | Scoop.it

Sur #JeanPierreFiliu , à côté de la plaque (et dangereux) sur la #Syrie depuis 2011.  Dévastateur article sur cette imposture

 

#Syrie : Réponse à un historien auto-proclamé, par #RichardLabévière - sur l'imposture #JeanPierreFiliu

 

Richard Labévière est un journaliste et écrivain français qui a été rédacteur en chef à la Télévision suisse romande (TSR) et à Radio France internationale (RFI), et Rédacteur en chef de Défense, la revue de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) de 2003 à 2011

Source : Proche et Moyen-Orient, Richard Labévière, 22-08-2016

Avec la reconquête annoncée d’Alep par l’armée nationale syrienne, Jean-Pierre Filiu – l’égérie des « révolutions arabes » – perd ses nerfs et remet le couvert1 : « la non-intervention des démocraties occidentales et de l’ONU dans le conflit syrien, depuis 2011, résonne en écho historique de la non-intervention prônée par les mêmes démocraties occidentales et la Société des Nations (SDN) lors de la guerre d’Espagne, de 1936 à 1939. Pas plus alors qu’aujourd’hui cette politique de passive complicité n’aura réussi à épargner à l’Europe des vagues de réfugiés et une violence sans précédent pour chaque époque respective. Je persiste et signe comme historien dans ce parallèle que beaucoup rejettent ». Diantre !

Cette imprudente persistance couronne cinq années d’une propagande échevelée, déformante et particulièrement désinformante quant à la situation qui prévaut en Syrie et dans la sous-région. Multirécidiviste acharné, Jean-Pierre Filiu nous répète inlassablement depuis l’été 2011 quatre himalayennes bêtises :

  • Bachar al-Assad est l’unique responsable de la guerre civile et par conséquent de ses quelques 300 000 victimes (oubliant un peu vite qu’environ 90 000 soldats de l’armée gouvernementale sont tombés au champ d’honneur pour défendre leur pays contre les hordes jihadistes) ;
  • c’est le même Bachar qui a inventé Dae’ch et les autres factions terroristes qui détruisent la région (même si les meilleurs analystes expliquent que ce terrorisme est le produit du démantèlement de l’Irak en 2003 par l’armée anglo-américaine) ;
  • les démocraties occidentales doivent aider la « rébellion modérée » (on la cherche depuis cinq ans sans l’avoir trouvée ou plutôt si… dans l’imagination de quelques poètes grassement rémunérés) ;
  • enfin, Bachar al-Assad doit partir (comme si cette décision dépendait des vapeurs d’un universitaire de quatrième zone, voire des proclamations du président de la République française ou du sultan de la grande Turquie démocratique).

Disons humblement que l’avenir de la Syrie dépend d’abord des Syriens qui se prononceront eux-mêmes lorsque leur pays sera débarrassé des dizaines de milliers de mercenaires tchétchènes, chinois, maghrébins et européens payés par l’Arabie, le Qatar et les autres démocraties les plus exemplaires du monde. Voilà restitué en quelques traits le bêtisier de celui qui ose se présenter comme un « historien » alors que ses humeurs militantes répondent termes à termes à l’agenda stratégique de ses commanditaires dont l’ultime finalité est le démantèlement de la Syrie nationale. Rien de très scientifique là-dedans, sinon trois postures récurrentes comme autant de figures imposées d’un patinage idéologique mortifère.

Durant l’été 2006, Bernard-Henri Lévy « couvrant » l’agression israélienne contre le Liban depuis… Haïfa osait déjà comparer (en première page du Monde) la soldatesque israélienne avec les joyeuses bandes des Brigades internationales engagées contre le fascisme dans l’Espagne de 1936. En l’occurrence, les bombardiers de Tel-Aviv étaient en train de détruire la quasi-totalité des infrastructures du Pays du cèdre en causant la mort de plus d’un millier de civils. Mais bon… BHL poussait l’inadmissible comparaison dans Le Monde sans que personne n’ait la possibilité de lui répondre. Le petit commissaire politique des pages « débats-opinions » du Monde – Nicolas Truong – veillait au grain, censurant toute tentative de réponse à cette infamie2. Ayant dû se retourner plusieurs fois dans sa tombe, George Orwell nous avait pourtant prévenu dans son 1984 : « la guerre c’est la paix ; la liberté c’est l’esclavage ; l’ignorance c’est la force ».

L’ANACHRONISME HISTORIQUE

Pour un historien, même auto-proclamé, l’anachronisme constitue, sans doute, une faute professionnelle, sinon l’égarement le plus rédhibitoire. Définissant l’opération historiographique, le grand médiéviste Michel de Certeau l’articule autour de trois dimensions inséparables et interactives. En premier lieu, elle est le produit du lieu social dont elle émane à la manière dont les biens de consommation sont produits dans des entreprises. A cet égard, il insiste sur le terme même de fabrication afin de souligner sa dimension la plus instrumentale. L’oeuvre historienne est alors conçue comme le produit d’un lieu institutionnel qui le surdétermine en tant que relation au corps social, tout en étant le plus souvent purement implicite, le non-dit du dire historien : « Est abstraite, en histoire, toute « doctrine » qui  refoule son rapport à la société… Le discours « scientifique » qui ne parle pas de sa relation au « corps » social ne saurait articuler une pratique.

En second lieu, l’histoire est une pratique, justement. Elle n’est pas simple parole noble d’une interprétation désincarnée et désintéressée. Au contraire, elle est toujours médiatisée par la technique et sa frontière se déplace constamment entre le donné et le créé, entre le document et sa construction, entre le supposé réel et les mille et une manières de le dire. A cet égard, l’historien est celui qui maîtrise un certain nombre de techniques depuis l’établissement des sources, leur classement jusqu’à leur redistribution en fonction d’un autre espace en utilisant un certain nombre d’opérateurs. L’historien est alors autant tributaire de l’archivistique de son époque que du degré de technicité des moyens mis en oeuvre pour la prospecter. Sur ce plan, la révolution informatique modifie substantiellement les procédures et démultiplie les potentialités d’analyse.

En troisième lieu, et cela fait le titre même de son ouvrage d’épistémologie historique de 1975, l’histoire est écriture. L’attention que porte Michel de Certeau au mode d’écriture de l’histoire ne signifie nullement qu’il limiterait cette discipline à sa seule dimension discursive : « En fait, l’écriture historienne – ou historiographie – reste contrôlée par les pratiques dont elle résulte ; bien plus, elle est elle-même une pratique sociale »3. Ainsi, en continuant à comparer indûment les jihadistes syriens aux Brigades internationales et les démocraties actuelles à celles de la SDN, Filiu remplit clairement un rôle social et une fonction idéologique précise. Son anachronisme (du grec ana : en arrière et khronos : le temps), son erreur inlassablement répétée n’est pas fortuite mais sert délibérément les intérêts des puissances régionales et internationales qui cherchent à faire de la Syrie ce qu’elles ont déjà fait de l’Afghanistan, de l’Irak de la Libye du Liban et de l’Europe.

L’anachronisme se retrouvent dans la littérature à vocation historique où l’auteur insère un fait, un personnage ou un objet qui ne correspond pas à l’époque relatée. C’est souvent le cas de la littérature de science-fiction mais aussi de romans historiques comme Da Vinci code ou Les rois maudits, par exemple, où les guerres médiévales sont présentées sous des formes que la guerre ne prendra que bien plus tard. En l’occurrence, les fous furieux du Front Fatah Al-Cham qui utilisent la population d’Alep comme bouclier humain n’ont rien… mais alors rien à voir avec Buenaventura Durruti, Isaac Puente, Ciprinano Mera et leurs partisans qui défendaient Madrid contre les hordes fascistes de Franco ! Indépendamment du respect minimal que l’on doit à ces combattants de la liberté et compte tenu de ces quelques rappels méthodologiques, on ne saurait que trop conseiller à notre « historien » une lecture sérieuse de Michel de Certeau et aussi celle de L’esprit scientifique de Gaston Bachelard. Cet effort l’amènerait certainement à corriger les nombreuses erreurs factuelles et les contresens qui ponctuent les différentes brochures qu’il a consacrées au phénomène jihadiste et à l’histoire complexe des Proche et Moyen-Orient.

IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION

Le deuxième registre préféré de Jean-Pierre Filiu est… LA REVOLUTION ! « Il était une fois la révolution » est un film italien de Sergio Leone, sorti en 1971. L’histoire se passe en 1913 au Mexique. Deux personnages font connaissance : un pilleur de diligences, Juan Miranda (Rod Steiger) et un Irlandais, ex-membre de l’IRA en fuite, spécialiste en explosifs, John Mallory (James Coburn). Juan voit en John le complice idéal pour braquer la banque de Mesa Verde qui se révélera plus riche en prisonniers politiques qu’en lingots d’or. Juan et John vont alors se trouver plongés en plein cœur des tourmentes de la révolution mexicaine, et ce bien malgré eux. Entre autres vertus, ce beau western spaghetti nous ramène à la relativité opérationnelle et morale de toute espèce de processus révolutionnaire.

L’auteur de ces lignes se souvient d’un plateau agité sur TV5-Monde avec une autre égérie de la « révolution syrienne ». Echarpe rouge autour du cou, le brave homme n’avait que le mot de « révolution » à la bouche jusqu’à ce que je lui fasse remarquer qu’il était peut-être un peu tôt pour qualifier les événements syriens de « révolution ». Réponse courroucée de mon interlocuteur : « mais Monsieur, vu votre jeune âge que savez-vous des révolutions ? Avec une certaine délectation j’expliquai alors qu’effectivement, « jeune reporter » j’avais eu la chance de couvrir la chute de Somoza et la victoire de la révolution sandiniste au Nicaragua. Celle-ci rétorquai-je arrêta trois décisions pour le coup fondamentalement révolutionnaires : une ambitieuse réforme agraire, la nationalisation des compagnies agro-alimentaires américaines (United Fruit Company) et la promotion des femmes. A quoi j’ajoutai : « à part violer les femmes des villages chrétiens et kurdes des heures durant, vos « révolutionnaires jihadistes » ont-ils adopté des décisions similaires ou approchantes ? » Notre révolutionnaire de plateau faillit avaler sa belle écharpe rouge.

On se souvient aussi d’un livre à quatre mains de Benjamin Stora (qui n’a aucune légitimité particulière concernant la Syrie) et d’Edwy Plenel (le chevalier blanc de toutes les investigations), deux rescapés du trotskisme de leur jeunesse vantant les progrès des « révolutions arabes » et n’hésitant pas à proclamer l’avènement prochain d’un « 1789 arabe » ! A mourir de rire, si les événements n’étaient pas aussi tragiques, mais en tout cas, lecture à conseiller dans la série Harry Potter comme remède au désenchantement du monde cruel.

Enfin de la même veine, on a gardé au coffre un papier de Jean-Pierre Filiu publié par Le Monde, daté du mois d’août 2011, où – substantiellement – il qualifie les « révolutions arabes » de tsunami démocratique submergeant le monde arabo-musulman et, surtout provoquant une panique générale parmi les groupes jihadistes, annonçant leur défaite prochaine, sinon leur définitive disparition. Bien vu et encore bravo !

Pour la révolution française, la joute des historiens est loin d’être terminée. Après les classiques d’Albert Soboul, d’Albert Mathiez, de Maurice Agulhon et de Boris Porchnev vint l’entreprise révisionniste de François Furet appuyée par ses copains « nouveaux philosophes » affirmant que Robespierre et Staline : c’est la même chose… A prochetmoyen-orient.ch, on recommande régulièrement la lecture du livre magnifique d’Eric Hazan Une histoire de la révolution française4.

Pour la révolution russe, et en hommage aux Brigades internationales d’Espagne, La révolution inconnue de l’historien anarchiste Voline demeure incontournable. Sans anachronisme aucun, l’ouvrage décrit scientifiquement les différences, les confrontations et les luttes entre les conceptions autoritaires et libertaires de la révolution, annonçant la fin tragique de Durruti et de ses amis sacrifiés durant le siège de Madrid. Alors, face à la « révolution syrienne » – dont Jean-Pierre Filiu continue à penser qu’elle produira l’homme nouveau après le départ de Bachar al-Assad – calmons-nous, parce que l’Arabie saoudite, les Etats-Unis et Israël poussent d’autres pions qui n’ont vraiment rien à voir avec l’homme nouveau de notre historien pressé… Et c’est, plus ou moins consciemment mais en convergence militante et assumée avec ses ex-collègues du Quai d’Orsay, que l’« historien » Filiu monte aux barricades en nous servant toutes les fadaises d’une rébellion modérée, laïque, voire démocratique.

L’IDIOT UTILE

Même Le Monde, qui annonce la chute imminente de Bachar al-Assad depuis juillet 2011, commence à s’interroger sur la vraie nature des « révolutionnaires » syriens. Sur une pleine page5, le quotidien découvre dernièrement « le nouveau visage de l’insurrection d’Alep » : « appelés en renfort par les rebelles modérés, les jihadistes de l’ex-franchise d’Al-Qaïda tirent profit de la bataille »… On croit rêver ! Et le plus sérieusement du monde, le quotidien conclut que le groupe jihadiste qui occupe Alep « n’a pas signalé qu’il comptait modifier ses objectifs de long terme : l’établissement d’un émirat islamique en Syrie et l’imposition de la charia comme législation ». Ouf ! Cela fait plus de quatre ans qu’on leur explique, mais… mieux vaut tard que jamais !

Jean-Pierre Filiu, à qui les colonnes du Monde restent largement ouvertes, persiste et signe pourtant, accroché à une troisième posture/imposture qui ressurgit immanquablement dès que sa chère rébellion modérée est en difficulté : celle de « l’idiot utile ». Historiquement, l’expression a désigné des sympathisants communistes tel Jean-Paul Sartre qui soutenaient inconditionnellement l’URSS. Sartre expliquait alors à ses proches qu’il ne fallait surtout pas dire la vérité sur les purges et le goulag afin de « ne pas désespérer Billancourt »… « La liberté de critique est totale en URSS et le citoyen soviétique améliore sans cesse sa condition au sein d’une société en progression continuelle », écrivait alors la coqueluche de Saint-Germain-des-Prés dans « Retour d’URSS »6. Bien-sûr, c’était la Guerre froide, dans les têtes aussi…

Certains historiens confirmés attribuent l’expression « idiot utile » à Lénine, même si on n’en trouve cependant pas trace dans ses ouvrages publiés. D’autres l’ont utilisée pour désigner et stigmatiser les intellectuels égarés dont la défense enthousiaste et naïve du régime soviétique exempte de toute critique. L’un des premiers « idiots utiles » serait le libéral hongrois Benkert, homme de lettres signant du pseudonyme de Karl-Maria Kertbeny. Personnalité excentrique, il était connu de Karl Marx et de Friedrich Engels qui le considéraient effectivement comme un « idiot » pouvant être utile. On trouve dans la Correspondance Marx-Engels, ces remarques : « cet âne de Kertbeny » (lettre de Marx, 3 juin 1864), « voyons s’il peut nous servir à quelque chose » (lettre de Engels, 2 février 1868).

L’expression « Useful Idiot » apparut aux États-Unis pour la première fois en 1948. Elle fut alors utilisée dans un article du New York Times à propos de la politique italienne. L’expression semble n’avoir plus été usitée dans la presse écrite jusqu’en 1961. Depuis, l’idiot utile est considéré comme étant naïf, parfois de bonne foi mais en plein déni de réalité à cause de son aveuglante fidélité. « L’expression est maintenant utilisée pour décrire une personne qui se laisse manipuler par un mouvement politique, un groupe terroriste ou un gouvernement hostile et ne s’applique plus uniquement aux communistes », nous disent les encyclopédies…

Retournement de la fin de la Guerre froide, le terme d’idiot utile est aujourd’hui réveillé par les néo-conservateurs américains pour qualifier amicalement les intellectuels de gauche européens – comme notre cher « historien » – souvent invités par les think-tanks américains afin de soutenir la « politique sunnite » de Washington, de Tel-Aviv et de Paris… En effet, les idiots utiles d’aujourd’hui sont littéralement fascinés par les Etats-Unis et leurs coups tordus démocratiques. Mais ces nouveaux idiots utiles sont dangereux.

Un jour, ils devront, sans doute, assumer leur responsabilité active dans le départ des gamins paumés de nos banlieues vers les jihad syriens, irakiens et africains, dans l’expansion du terrorisme contemporain et dans le soutien complice des pétromonarchies dictatoriales du Golfe. A force de décrire une rébellion syrienne comparable aux joyeuses bandes romantiques des Brigades internationales de la Guerre d’Espagne, il ne faut pas s’étonner de voir des gosses en rupture d’identité culturelle, familiale et sociale faire le serment des Brigands de Schiller : « voyez, mes yeux sont dessillés ! Quel fou j’étais de vouloir retourner à ma cage ! Mon esprit a soif d’action, j’aspire à la liberté de tout mon souffle ! Brigands, meurtriers ! Ce mot seul suffisait à mettre la loi sous mes pieds. Les hommes m’ont caché l’humanité au moment où j’en appelais à l’humanité. Loin de moi sympathie et ménagements humains ! Je n’ai plus de père, je n’ai plus d’amour, le sang et la mort m’apprendront à oublier que quelque chose ait jamais pu m’être cher. Venez, venez ! Oh ! Je vais me donner à la distraction d’une manière effroyable ! »7. Aujourd’hui, ces brigands devenus terroristes et assassins n’ont pas grand-chose à voir avec les Brigades internationales.

Malgré tout, Jean-Pierre Filiu « persiste et signe » sa comparaison stupide et indigne, il continue de nourrir sa haine viscérale du « régime de Bachar al-Assad » qui, pourtant ne menace pas la France, ni ses habitants, ni ses intérêts. Les psychiatres peuvent-ils expliquer une telle fixation obsessionnelle, un tel transfert d’émotions ? Qu’est-il arrivé à notre « historien » lorsqu’il n’était encore que diplomate de seconde zone en poste à Damas et à Tunis ? Historien peau de lapin… Jean-Pierre Filiu est un peu à l’histoire ce que BHL est à la philosophie : une imposture grossière, envahissante et dangereuse. Que notre homme ne donne-t-il l’exemple en partant combattre les armes à la main l’ignoble Bachar ! A défaut d’être pertinent, cela aurait au moins du panache !

Richard Labévière
15 août 2016
(Depuis l’Echo des montagnes d’Armoy – Haute-Savoie)


1 Médiapart, 7 août 2016. 
2 A l’époque, avec l’écrivain Philippe de Saint-Robert et une dizaine d’autres plumes reconnues, nous adressâmes au Monde une « réponse à Bernard-Henri Lévy » en expliquant les causes de cette guerre et ses conséquences désastreuses, évitant toute attaque polémique et, surtout en nous limitant au même nombre de mots et de signes que ceux de la diatribe de BHL. Notre censeur – Nicolas Truong – nous répondit que le quotidien n’avait pas la place de publier une telle tribune. Ce qui était possible pour BHL ne l’était pas pour une dizaine de journalistes et d’experts reconnus des Proche et Moyen-Orient. Après les attentats de janvier 2016, Nicolas Truong a été l’un des premiers à se proclamer « Je suis Charlie » et, bien-sûr, défenseur de la liberté de la presse.  
3 Michel de Certeau, L’écriture de l’histoire. Editions Gallimard, 1975. 
4 Eric Hazan : Une histoire de la révolution française. Edition La Fabrique, 2012. 
5 Le Monde du 10 août 2016. 
6 Libération du 15 juillet 1954. 
7 Schiller : Les Brigands. Editions bilingue Aubier, 1968.

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#Brexit : 1ers succèsVidéos #US sous faux drapeau - #Hongrie - L' #analyse de #FrançoisAsselineau - 60 mn

#Brexit : 1ers succèsVidéos #US sous faux drapeau - #Hongrie - L' #analyse de #FrançoisAsselineau - 60 mn

Ajoutée le 10 oct. 2016

François Asselineau analyse l'actualité récente au 4 octobre 2016.

00:09. Le Royaume-Uni retrouve des couleurs suite au vote pour le Brexit.
10:32. Les affaires RWM Italia et Latécoère.succèdent aux scandales des affaires Alstom et Famas.
23:24. Le Royaume-Uni est-il le modèle à suivre ? Retour sur le programme présidentiel d l'UPR.
32:50. Le référendum en Hongrie.
36:09. Les vidéos sous faux drapeau payées par le Pentagone.
44:57. La visite de John Kerry en Europe.
48:53. L'actualité de l'UPR; Université d'automne et présidentielle 2017.

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#IlanPappe & #MichelCollon: La #Propagande d' #israel , la déceler, la combattre - #conférence 106 mn #hasbara

#IlanPappe & #MichelCollon: La #Propagande d' #israel , la déceler, la combattre - #conférence 106 mn #hasbara

Ajoutée le 28 sept. 2016

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

Vendredi 13.04.2018,#RogerWaters de #PinkFloyd a eu le courage de dire la vérité sur la #propagande des Casques Blancs de #Syrie durant un concert à Barcelone Filmé par mon amie syrienne #DimaAbbou...

Filmed by Dima Aboud in Spain. Roger Waters exposes NATO-member-state White Helmets as a multi million dollar funded propaganda construct for terroris
No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

A  lire absolument » #Syrieleaks : Suites, propagande et dividendes… Par #RichardLabévière #AGENDA #Syrie

A  lire absolument » #Syrieleaks : Suites, propagande et dividendes… Par #RichardLabévière #AGENDA #Syrie | Infos en français | Scoop.it

A lire absolument » #Syrieleaks : Suites, propagande et dividendes… Par #RichardLabévière #AGENDA #Syrie

 

L’envers des cartes

Beyrouth, 26 février 2017.

A la demande de plusieurs lecteurs et auditeurs, nous revenons sur notre « information exclusive » de la semaine dernière (19 février 2018), publiée par prochetmoyen-orient.ch (numéro 166) : « Syrieleaks : un câble diplomatique britannique dévoile la stratégie occidentale ». ( https://www.les-crises.fr/syrieleaks-un-cable-diplomatique-devoile-la-strategie-occidentale-par-richard-labeviere/)

C’est le légendaire Pierre Lazareff qui disait que « pour un journaliste, sortir une exclusivité est toujours une épreuve, sinon une douleur ». Et le patron de France-Soir ne connaissait pas encore les réseaux numériques (abusivement nommés « réseaux sociaux »), les Fake News et les futures lois sur les Fake News

Il y a d’abord ceux qui vous somment d’exhiber le document sur le champ. Il y a aussi ceux qui vous disent que « les médias sérieux n’en parlent pas ». Il y a encore ceux qui vous demandent très tranquillement de dévoiler vos sources. Enfin, d’autres s’étonnent de « votre discrétion sur la toile », ne comprenant pas qu’on puisse vivre sans relater immédiatement faits, gestes, émotions sur les réseaux numériques !

Les mêmes ne peuvent imaginer qu’on ne dispose d’aucun compte face ou tweet ou autre, ni qu’on ait passé l’âge de se précipiter sur les plateaux des télévisions de l’immédiateté et de l’émotion en continu, aux côtés d’experts auto-proclamés de telle ou telle spécialité… En réalité, que s’est-il réellement passé ?

EPISTEMOLOGIE D’UN SCOOP

Daté du 12 janvier 2018, le télégramme diplomatique britannique (TD) – signé par Benjamin Norman (qui suit les dossiers du Proche-Orient à l’ambassade de Grande Bretagne à Washington) – a beaucoup circulé dans les coulisses de la Wehrkunde, la dernière Conférence sur la sécurité de Munich (du 16 au 18 février derniers). Pourquoi ? Parce que ce document – assez exceptionnel – révèle le contenu d’une réunion (du « Petit Groupe sur la Syrie », réunissant des diplomates de hauts rangs des Etats-Unis, de Grande Bretagne, de France, d’Arabie saoudite et de Jordanie), qui aurait dû rester strictement confidentiel.

Pourquoi ? Parce qu’elle révèle, par le menu, la « stratégie occidentale » concernant la guerre en Syrie : nourrir et multiplier les hostilités par tous les moyens pour empêcher une Pax Russiana ; poursuivre une intense campagne de communication sur les bombardements russes et syriens qui tuent des civils ; cadrer le représentant spécial des Nations unies pour la Syrie – Staffan de Mistura – par une feuille de route contraignante ; saboter la conférence de paix de Sotchi pour revenir à Genève dans un format tripartite : opposition syrienne, gouvernement syrien et Forces démocratiques syriennes (FDS – principalement constituées de supplétifs kurdes aux ordres du Pentagone).

En filigrane, le TD britannique décrivait les deux objectifs politiques principaux visés : saboter la conférence de Sotchi et préparer la même campagne de propagande massive qui accompagna la libération d’Alep en décembre 2016, destinée à ponctuer la reconquête, certes dévastatrice, par l’armée gouvernementale syrienne de la Ghouta orientale (banlieue de Damas) aux mains de différents groupes terroristes. A la lecture du document, on comprend que cette stratégie occidentale opte pour « une guerre sans fin » en Syrie, tout en dénonçant auprès de l’opinion publique internationale une nouvelle « catastrophe humanitaire ». En conclusion, le TD se félicite du leadership américain, exercé pour la mise en œuvre effective et la médiatisation – la plus large possible – de cette stratégie.

Voulant d’abord protéger sa source, prochetmoyen-orient.ch a choisi de ne pas publier la totalité du TD pour transmettre son fac-similé à ses amis de la rédaction de L’Humanité-Dimanche, afin d’en publier des extraits le jeudi 22 février. Toujours dans les coulisses de la réunion de Munich, un autre fac-similé a été transmis à plusieurs journalistes arabes. C’est ainsi que le quotidien Al-Akhbar de Beyrouth, en a fait sa une du même jeudi de février, reproduisant de larges extraits du document dans un dossier spécial de plusieurs pages. A l’exception de la presse française, ces deux titres ont été largement repris par des médias du monde entier…

Précision d’importance : toujours à Munich, le document en question avait fait l’objet d’une scrupuleuse authentification par deux experts de services européens de renseignement, ainsi que par le chef des forces de sécurité de l’un des pays arabes participant à la réunion bavaroise ! Voilà pour les mal-pensants, les imprécateurs des Fake News, des complots globaux, conspirations et nouvelles cuisines.

L’OPTION D’UNE GUERRE SANS FIN

Plus sérieusement, ce TD était parfaitement annonciateur de ce qui s’est passé par la suite et de ce qui se déroule encore actuellement sur le plan opérationnel en Syrie : ajouter de nouvelles guerres à la guerre en cours. Depuis plusieurs années, prochetmoyen-orient.ch qualifie le conflit syrien de « guerre civilo-globale », en précisant qu’il fait interagir quatre principales dynamiques : 1) Etats-Unis contre Russie ; 2) Arabie saoudite contre Iran ; 3) Turquie contre Kurdes ; 4) enfin, jihadistes globaux (Al-Qaïda) contre jihadistes locaux (Dae’ch, notamment).

Sur le plan opérationnel, les révélations du TD de Benjamin Norman se sont avérées parfaitement pertinentes. En annonçant la formation d’un corps de supplétifs de 30 000 combattants (quelques jours avant le sommet de Sotchi), le Pentagone appuyait délibérément sur le bouton rouge d’une nouvelle intervention militaire turque. Non seulement Washington donnait implicitement son feu vert à Ankara, mais en prime, les stratèges américains créaient une indémêlable zizanie entre factions kurdes pour consolider leurs alliés des FDS, dont ils entendent imposer la présence à Genève…

Autrement préoccupante, est la cinquième et nouvelle dimension de cette « guerre civilo-globale », à savoir l’extension et l’officialisation d’une ingérence israélienne massive. A Munich toujours, Benjamin Nétanyahou a brandi, à la tribune officielle de la conférence, un morceau de tôle en affirmant qu’il s’agissait du débris d’un drone iranien abattu dans l’espace aérien israélien. Ce numéro lui a permis de menacer l’Iran, martelant encore et encore que ses « forces du mal » cherchaient à s’installer durablement aux frontières de l’Etat hébreu et que cette éventualité justifiait désormais des actions militaires « préventives ».

Cela dit, Tel-Aviv était surtout furieux d’avoir eu l’un de ses avions de chasse abattu en Syrie par un missile de l’armée gouvernementale. Toujours est-il – cela fait longtemps et chaque jour que Dieu fait – que l’on voit chasseurs et bateaux de guerre israéliens violer « préventivement » les espaces aériens et maritimes libanais, sans que cette réalité n’émeuve beaucoup la « communauté internationale », à commencer par les Etats-Unis et leurs alliés européens… Sur cette menace récurrente, on ne saurait que conseiller la lecture ou la relecture du livre magistral du politologue franco-libanais Frédéric Domont et de son coauteur, Walid Charara : Le Hezbollah, un mouvement islamo-nationaliste.

En définitive, aux quatre dynamiques de la « guerre civilo-globale » de Syrie, s’en ajoute désormais une cinquième – celles des ingérences militaires israéliennes -, au moment même où Donald Trump annonce la mise en chantier de « Mini-Nucs », des armes nucléaires de théâtre ! Cette annonce est doublement préoccupante : parce qu’elle rompt avec la doctrine nucléaire classique de dissuasion qui repose sur l’existence d’« armes de non – emploi » ; dans un contexte qui voit le rapprochement, non seulement des Etats-Unis et d’Israël, mais aussi de l’Arabie saoudite, trois des acteurs de la « guerre civilo-globale » qui veulent en découdre avec Téhéran !

BOMBARDEMENTS, MENSONGES ET VIDEO

Pendant ce temps, en ville et dans nos étranges lucarnes, on assiste au même déferlement propagandiste qui a prévalu lors de la libération d’Alep durant le dernier semestre 2016. A ce sujet, le dernier livre de Maria Khodynskaya-Golenishcheva déconstruit très précisément les logiques de communication et de propagande mises alors en œuvre par les médias américains et occidentaux. Aujourd’hui, pour la Ghouta, la même machinerie est en action, à l’identique.

Par contre, pas un mot sur les dizaines d’obus de mortier (tirés par les terroristes de la Ghouta) qui s’abattent quotidiennement sur la place des Abbassides (nord-est de Damas), ni sur les quartiers chrétiens (comme par hasard) – Bab Touma et Bab Cherki – du centre-ville. Au moment où nous mettons sous presse, on dénombre plus d’une centaine de victimes et de nombreux blessés, mais ces morts-là n’intéressent pas la presse occidentale !

Personne ne peut nier la violence et l’horreur des opérations qui se déroulent actuellement dans la Ghouta orientale et d’autres banlieues de Damas où les groupes jihadistes utilisent les populations civiles comme boucliers humains sous les bombardements du régime. Le quotidien français Libération cite complaisamment un ancien ambassadeur de France à Damas – Michel Duclos – qui semble découvrir que « les Russes et le régime de Bachar al-Assad semblent déterminer à récupérer tout le territoire syrien, comme ils l’ont souvent répété ». Toute proportion gardée bien entendu, les Syriens qui vivent dans leur pays seraient ils légitimes s’ils condamnaient les autorités françaises cherchant à reprendre le contrôle de la ZAD de Notre Dame des Landes, ou à remettre les nationalistes corses au pas? La question que l’on doit toujours se poser dans les guerres civiles, les plus atroces des guerres : qui sont les vrais sauvages ? On ne saurait que conseiller la relecture de Montaigne à cet égard !

Durant la bataille d’Alep, la presse occidentale pleurait à chaudes larmes sur une « ville martyr » et « assiégée » alors que dans le même temps elle parlait de la « libération » de Mossoul… Quoi de plus logique de voir l’armée gouvernementale d’un Etat-nation chercher à reprendre le contrôle de la totalité de son territoire dans l’exhaustivité de ses frontières historiques ? Et, de grâce, qu’on ne vienne pas essayer de faire passer les terroristes de Jabhat al-Nosra, et d’autres groupes armés – soutenus par l’Occident, les pays du Golfe et Israël – pour des « combattants de la liberté » !

Maria Khodynskaya l’explique très précisément dans son livre déjà cité : depuis plusieurs années les diplomates russes demandent à leurs homologues américains et européens la liste des groupes « armés » dits « modérés, laïcs et démocratiques ». Sans surprise, cette liste n’a jamais pu être produite, alors qu’actuellement les forces spéciales américaines recyclent des terroristes de Dae’ch dans de nouvelles unités des… FDS et d’autres factions armées destinées à poursuivre la lutte contre « le régime de Bachar al-Assad ».

Aucune surprise ! Les services américains sont coutumiers du fait. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, ils ont recyclé nombre d’anciens nervis de la Gestapo dans leurs unités spéciales, bras armés de la Guerre froide. Ils ont employé nombre de nazis au service des dictatures latino-américaines – dans la cadre du Plan Condor, au Chili, en Argentine, au Brésil ou à Panama -, et d’autres tueurs professionnels, les « Contras » pour anéantir la révolution sandiniste à partir de la fin des années 1970. On pourrait multiplier des exemples plus récents en Afghanistan, en Irak, en Libye et en Ukraine…

Comment les Américains osent-ils, encore aujourd’hui, donner des leçons de « guerres propres », comme si une telle fantasmagorie pouvait exister… En attendant un rendez-vous à Sodeco, sur la Ligne verte du Beyrouth de la guerre civile (1975 – 1989), je scrute de belles maisons ottomanes dont murs, colonnes et voûtes sont encore perforées d’impacts de balles et de tirs de mortiers. Relisant Jules Roy – il faut relire Jules Roy sur l’Indochine, la guerre d’Algérie et d’autres malheurs du monde – je retrouve ce passage où l’écrivain évoque une conversation avec un avocat des Forces libanaises : « si je lui avouais qu’à l’époque nous ne nous posions même pas de questions, moi du moins, qui ne suis pourtant pas insensible. Aller jeter des bombes au phosphore et des bombes explosives sur des villes allemandes pour tout incendier et tout raser nous semblait dans le cadre de notre mission. Pas le choix : question de vie ou de mort, seul moyen de reculer l’heure où l’Allemagne emploierait les armes secrètes qu’elle n’était pas loin de mettre au point. Peut-être aurait-il été plus efficace d’anéantir les usines où l’on assemblait les ogives et les moteurs des fusées, mais quel plus sûr moyen d’écraser le moral de l’adversaire : bousiller civils, femmes et enfants ? Non, non, je n’ai jamais hésité. Sur mon carnet de vol, on ne trouve pas Dresde, mais Duisbourg, Hambourg, Stuttgart, Coblence, Cologne deux fois, sans compter les usines d’essence synthétique ou de roulements à billes de la Ruhr, le train-train habituel, le dieu Moloch qui dévore les équipages. Je réponds simplement que je n’avais pas beaucoup de scrupules en ce temps-là ».

Notre époque sans mémoire aurait-elle oublié les guerres que nos démocraties ont mené, comment elles les ont menées et avec quelles conséquences ? Depuis la fin de la Guerre froide, la nature de la guerre a foncièrement changé, surtout avec « la guerre contre le terrorisme », déclarée par Georges W. Bush dès le lendemain des attentats du 11 septembre 2001, une « guerre » qui n’a pas encore dit toutes ses ruses. Mais, après la disparition du bloc de l’Est, il fallait impérativement reconstruire un ennemi étatique d’envergure qui puisse garantir la reproduction du complexe militaro-industiel, en garantir les millions d’emplois et les juteux dividendes.

Dans cette perspective, une poignée de main effective entre Donald Trump et Vladimir Poutine eût été catastrophique, les bourses occidentales étant littéralement tétanisées par une telle perspective, d’où le feuilleton sans fin de l’ingérence russe dans les élections américaines et les systèmes médiatiques européens. Dès 2012, Alain Joxe nous expliquait que l’objectif des nouvelles guerres américaines – et par extension occidentales – ne visait plus la victoire sur le terrain, le contrôle du territoire et des populations, mais bien la production, l’exportation et la généralisation de nouvelles armes, de nouveaux logiciels de cyberguerres, faisant basculer les rapports de force jusqu’à leur numérisation totale.

La mondialisation contemporaine a instauré la « guerre de tous contre tous », et par tous les moyens possibles afin de produire de nouveaux outils d’accumulation du capital. Dans la droite ligne de cette logique mortifère s’est imposé le continuum nécessaire entre la guerre, la propagande et le profit. Le TD de Benjamin Norman nous annonce « une guerre sans fin » en Syrie et plus largement aux Proche et Moyen-Orient, illustrant à la perfection le constat édifiant de Cecil Rhodes : « l’argent, c’est le sang des autres… »

Bonne lecture et à la semaine prochaine.

Richard Labévière

 

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

Les mythes de la #propagande israélienne - 16.01.2018 - MiddleEastEye.net -  par #Alain Gabon - #israel #OccupationPalestine #FreePalestine #Palestine #Hasbara #colonialisme #LaBiBleNEstPasUnCadastre

Les mythes de la #propagande israélienne - 16.01.2018 - MiddleEastEye.net -  par #Alain Gabon - #israel #OccupationPalestine #FreePalestine #Palestine #Hasbara #colonialisme #LaBiBleNEstPasUnCadastre | Infos en français | Scoop.it

Les mythes de la #propagande israélienne - 16.01.2018 - MiddleEastEye.net - par #Alain Gabon - #israel #OccupationPalestine #FreePalestine #Palestine #Hasbara #colonialisme #LaBiBleNEstPasUnCadastre#OccupationPalestine #FreePalestine #Palestine #Hasbara

(...) Imaginez dans quelle « démocratie » nous vivrions si en France, en Angleterre ou aux États-Unis, seuls les catholiques ou les protestants pouvaient immigrer et acquérir de suite nationalité et citoyenneté sur l’unique base de leur appartenance à la religion majoritaire, un droit qui serait exclusif à cette religion et dont serait privée toute autre personne(...)

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

A propos des 50 000 syriennes emprisonnées et violées | Arrêt sur Info- tellement de #propagande diffusée par l' "autre camp" que je suis très méfiant à propos du #documentaire #LeCriEtouffé #Syrie...

A propos des 50 000 syriennes emprisonnées et violées | Arrêt sur Info- tellement de #propagande diffusée par l' "autre camp" que je suis très méfiant à propos du #documentaire #LeCriEtouffé #Syrie... | Infos en français | Scoop.it

A propos des 50 000 syriennes emprisonnées et violées | Arrêt sur Info- tellement de #propagande diffusée par l' "autre camp" que je suis très méfiant à propos du #documentaire #LeCriEtouffé #Syrie #Syria Lire ceci, réfléchir

 

LEO BLUERIDET·|  2 DÉCEMBRE 2017 | OPINION

Mis à jour le 2 décembre à 12.10

PREMIERE REMARQUE : “Syrie : le cri étouffé”, un documentaire exceptionnel de Manon Loizeau » déjà primé à Genève est utilisé à des fins de propagande pour torpiller la conférence de Genève en cours entre la coalition victorieuse (Syrie – Russie – Iran – Liban) et la coalition vaincue (USA – UE – Golfe). L’heure et la date de diffusion permettront aux diplomates, qui négocient à Genève, de voir le film le soir dans leurs hôtels. Il influencera donc directement l’atmosphère les jours suivants à la table des négociations. Cela s’apparente à la fiole d’anthrax brandie par Colin Powell à l’ONU (5 février 2003), ou à la jeune fille en pleurs qui racontait à la tribune d’une commission de l’ONU aussi (10 octobre 1990), que des bébés avaient été jetés hors de leurs couveuses dans un hôpital koweïtien par des soldats irakiens. Pour ces 2 guerres du Golfe, en fait la fiole contenait de la “poudre de perlimpinpin” et il n’y avait pas d’ADM en Irak, et la jeune fille était la fille de l’ambassadeur du Koweït à Washington, et avait reçu une formation spéciale pour pleurer et faire pleurer l’audience. Il n’y a jamais eu d’hôpital détruit par Saddam Hussein. De la basse propagande donc. Sauf que cette fois, c’est la France qui s’en charge, et qu’elle inonde la Suisse au passage, pays neutre, dans un contexte de neutralité internationale battu en brèche par des méthodes de mafieux des ondes.

DEUXIEME REMARQUE : L’armée d’Assad est une armée de conscription, dont beaucoup d’appelés ne veulent pas aller faire la guerre. Mal payés, du reste 100 000 soldats sont morts au front. Il convient de noter que ce sont en majorité des musulmans SUNNITES comme les « rebelles » grassement payés par les Monarchies du Golfe qu’ils combattent durement. Pourquoi ne pas envisager que certains d’entre eux aient été « retournés » pour opérer des abominations sous uniforme de l’armée syrienne ? Il est avéré qu’une pluie de dollars a inondé la Syrie dès le début de la guerre. Nombres d’officiers de l’armée régulière syrienne ayant déserté a loi martiale a été appliquée et les fidèles au gouvernement Assad ont été encadrés. Dès le début de cette sale guerre, un attentat a liquidé TOUTE la tête du Renseignement syrien devant leur Ministère (6 morts). La Syrie a répliqué en blessant gravement le chef du renseignement saoudien à Riyad. Aujourd’hui il survit retiré de toute vie politique. Dans ces conditions, pensez-vous que le Gouvernement syrien contrôle efficacement la totalité de son armée ?

TROISIEME REMARQUE : De toute façon, si ces faits sont avérés et commis par des « membres du régime syrien », alors leur nombre ne peut être que fortement exagéré. C’est TOUJOURS le cas dans les médias de pays à la fois juges et partie. On en a un bon exemple avec l’affaire de la tentative d’établir un califat à Hama en Syrie, en février 82 (déjà). TOUS nos journaux ont parlé d’une répression ayant fait 30 000 morts… sauf qu’en décembre 82, la DIA américaine parle de 3000 morts, dont 1000 civils égorgés en place publique devant femmes et enfants chaque jour à midi pendant 2 semaines, par des Moudjahidines (jihadistes Frères Musulmans) venus d’Egypte. Hafeez Al Assad a alors envoyé son frère Rifaat Al Assad mater ce massacre. Je me demande ce que Sarkozy ou Hollande aurait fait à sa place… A l’époque, cela n’avait pas effrayé TF1 qui jugeait Hafeez Al Assad à la pointe du progressisme au Moyen Orient… Vous me direz « ça fait encore 5000 cas »… certes.

QUATRIEME REMARQUE qui rebondit sur la troisième : Il y a eu au début de la guerre une vague de terreur dans les campagnes suite à une autre vague d’attentats dans les grandes villes qui « ne prenait pas » et dont nos médias ont peu parlé. Des villages entiers ont été décimés par des écorcheurs égorgeurs violeurs liés « aux rebelles ». Les journalistes qui voulaient enquêter sur ces actes ont été menacés, ou sont morts, toujours à cause des pseudos rebelles qui les pourchassaient ou les attiraient dans des zones de tirs de l’armée syrienne (témoignage de Alex Thomson, Channel 4)… cette situation n’a pas permis à aujourd’hui de savoir QUI a commis ces atrocités…. mais à votre avis… QUI est soupçonnable ?

CINQUIEME REMARQUE : Rappelons qu’a contrario nous avons aidé depuis le début de cette campagne de déstabilisation une constellation effarante de bataillons rebelles, tous plus ou moins inféodés aux égorgeurs, car sur le terrain c’est toujours la loi du plus fort qui prévaut entre tribus de mercenaires n’appartenant pas à une armée régulière. Nous avons financé des armées moyenâgeuses, volatiles et peu fiables, car cupides et toutes en concurrence pour faire main basse sur la manne des pétrodollars saoudiens, qataris ou OTAN. Et pour se faire bien voir de nous (au propre comme au figuré), leurs monstruosités ont été tellement atroces, notamment auprès des femmes, que même nos médias furent obligés d’admettre qu’ils étaient absolument coupables de dizaines de milliers d’assassinats, tortures, viols… dans des conditions toutes plus sordides les unes que les autres. D’où ma question ; Sommes-nous en droit de donner des leçons au “camp d’en face” ? La vraie communauté internationale comprend 192 pays je crois. Que vont penser les 170 autres pays non impliqués dans cette campagne de déstabilisation ?

SIXIEME REMARQUE : Tout in chacun peut observer les mêmes schémas d’opérations lors de la mise en oeuvre de campagnes de déstabilisation d’un gouvernement ou d’un pays entier par la CIA ou comme en Syrie. Ainsi les mêmes schémas s’appliquent parfaitement au coup d’Etat contre Allende au Chili, contre Mossadec en Iran, contre Najibulah en Afghanistan, contre Zelaya au Salvador, contre Chavez puis Maduro au Vénézuéla, contre Kadhafi en Libye, et depuis Assad, contre Ianoukovitch en Ukraine. Dans ces schémas, on retrouve toujours parmi les éléments de diabolisation de l’ennemi, le sort réservé aux femmes… (sort dont le camp du bien USA – UE – OTAN – Golfe ne se préoccupe pas ou peu ou mal en Palestine, en Arabie Saoudite et dans le Golfe, en Afrique francophone, ou dans l’ancien Commonwealth…). Dans une guerre les femmes sont toujours victimes d’atrocités des ceux côtés. Pourquoi diable voudriez-vous qu’en Syrie il en aille différemment ?

SEPTIEME ET ULTIME REMARQUE : Elle est récurrente et procède de l’évidence même. « Cui bono ? » Tout chef d’Etat dans la ligne de mire des Etats-Unis et de l’OTAN sait qu’il va aussi être la cible d’attaques sans relâche des médias « occidentaux », de loin les plus puissants en termes de diffusion. Pour quelles raisons Bachar Al Assad et son gouvernement iraient-ils se compromettre sur des dossiers aussi sensibles que la ligne rouge de l’usage d’armes chimiques, ou la maltraitance des minorités comme les Kurdes, ou la maltraitance des femmes, des enfants et des déshérités ? C’est parfaitement absurde. Et d’ailleurs il me vient ce souvenir tout aussi absurde qui a concerné Muammar Kadhafi : Les journaux occidentaux ont dit qu’il avait importé un cargo de préservatifs et d’excitants sexuels pour son armée… voilà qui rappelle le captagon saoudien dont les femmes syriennes se souviennent sans doute aussi… et mon propos n’est pas d’en rire. Il est de comprendre la machine « en marche ». Alors « Cui bono ? » Il est absolument évident que « le camp d’en face », celui qui négocie sa reddition à Genève, a lui toutes les bonnes raisons de se frotter les mains d’un tel timing médiatique.

Je ne dis pas que les faits sont faux ni ne veut sous-estimer leur gravité bien sûr. Je dis : Retenons les leçons de l’Histoire, de Sun Zu (-400) à aujourd’hui. Extrême prudence devant des témoignages et des productions venant de tiers à la fois juges et partis. La sincérité peut cacher des mensonges malgré elle. Exagération, distorsion des faits, camouflage des identités, manipulation et instrumentalisation des témoins, des médias et de l’opinion publique, récurrence de schémas narratifs agissent pour détruire la vérité, toujours dans le sens des maîtres.

Source: Leo.Bluerider

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

La propagande francophone de #Daech - Radio Sputnik interviewe #PierreConesa 28 mn 08.02.2017

La propagande francophone de #Daech - Radio Sputnik interviewe #PierreConesa 28 mn 08.02.2016

Diffusé en direct il y a 6 heures

Désordre Mondial avec Rachel Marsden

Le 3 février, Abdallah El-Hamahmy, touriste égyptien, attaquait à la machette trois soldats dans l’enceinte du Louvre. Selon le premier ministre français, Bernard Cazeneuve, l’attaque est « évidemment d’une nature terroriste ». Face à la menace interne et externe, quelles sont les solutions adaptées pour réduire le terrorisme islamiste ?

Invité : Pierre Conesa est ancien haut fonctionnaire du Ministère de la Défense. Il a été rédacteur du Premier plan stratégique de soutien aux exportations d’armements, Adjoint au Directeur des Relations internationales de la Délégation Générale à l’Armement chargé de la politique d’exportations, puis chargé d’un rapport sur le Renseignement d’Intérêt militaire.

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

Les hackers russes : mythes vs réalités - 27 mn  #RadioSputnik  #russophobie #désintox #propagande #Russie

Les hackers russes : mythes vs réalités - 27 mn  #RadioSputnik  #russophobie #désintox #propagande #Russie

"

Ajoutée le 11 janv. 2017

"Désordre Mondial" avec Rachel Marsden

Les hackers russes : mythes vs réalités

Vendredi 6 janvier, les représentants des agences de renseignement américaines se sont entretenues avec le président-élu, Donald Trump, afin de lui présenter les preuves de la cyberattaque ayant pour but d’installer Trump à la Maison Blanche. Que peut-on trouver dans ce rapport déclassifié? Est-il crédible sur le plan technique?

Invité : Yannick Harrel est professeur en cyberstratégie et expert à l’Union Internationale des Communications. Il est également membre de la chaire de cyberdéfense Saint Cyr/Sogeti/Thales. Il est notamment l'auteur de deux essais remarqués sur « La cyberstratégie russe » et « Cyberstratégies économiques et financières » aux éditions Nuvis.

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#Alep : SOS propagande ! Par #RichardLabévière (ex rédacteur en chef #RFI et #TSR #RTS - #Syrie #Medias

#Alep : SOS propagande ! Par #RichardLabévière (ex rédacteur en chef #RFI et #TSR #RTS - #Syrie #Medias | Infos en français | Scoop.it

Je sais que mes posts tournent beaucoup dernièrement autour d' Alep et de la propagande

Pourquoi ?

Car je n'ai pas vu une propagande aussi intense et malhonnête depuis l'Irak et les armes de destruction massive fnalement inexistantes de Saddam Hussein . 

Il est d'autant plus important de dénoncer inlassablement cette propagande basée sur la compassion ,qu'aujourd'hui,  malgré un choix bien plus important d'informations grâce à la démocratisation d'internet,  l'opinion publique est  bien plus crédule que pour le mensonge de l'Irak

Un conflit en Irak qui avait soulevé des marches immenses pour la paix

Maintenant, on marche contre les Russes et contre Assad .. pas pour la paix ..

Pourquoi des ONG sont-elles prêtes à sonner le tam-tam pour sortir des millions de gens dans la rue et nous faire  marcher contre le changement climatique mais ne le font plus pour appeler les gens à exiger la paix à tous nos gouvernements ?

Peut-être parce que plus de la moitié des grandes ONG comptent dans leur conseil d'administration des individus qui sont aussi et notamment membres de l'industrie de l'armement ?  (voir cette étude ahurissante parue en 2013... https://www.theguardian.com/global-development-professionals-network/2013/apr/29/diversity-inclusion-ngo-board )

Ce conflit mortifère en Irak, plus d'un million de victimes civiles, au passage merci aux Etats-Unis pour ses leçons de démocracie et de pacifisme ,  a jeté les bases des évènements d'aujourd'hui

 

#Alep : SOS propagande ! Par #RichardLabévière (ex rédacteur en chef #RFI et #TSR #RTS - #Syrie #Medias

 

Source : Proche et Moyen-Orient, Richard Labévière, 19-12-2016

En matière de propagande, la libération d’Alep par l’armée nationale syrienne et ses alliés russes, iraniens et libanais, nous fait atteindre des sommets himalayens !

Il y a d’abord eu – mardi dernier (13 décembre 2016) au Conseil de sécurité des Nations unies à New York – un moment grandiose lorsque s’adressant aux représentants de Syrie et de Russie, l’ambassadeur des Etats-Unis – Samantha Power – a osé déclarer le plus sérieusement du monde : « la Syrie, la Russie et l’Iran : trois Etats membres des Nations unies contribuent à mettre la corde au cou des civils. Cela devrait vous faire honte ! Au lieu de ça, cela vous donne visiblement encore plus d’audace : vous préparez votre prochaine attaque. Etes-vous vraiment incapables de remords ? N’y-a-t-il absolument rien qui puisse vous faire honte ? Est-ce qu’il n’y a aucun acte de barbarie contre des civils, aucune exécution d’enfant qui vous atteigne, qui vous glace ne serait-ce qu’un peu ? Est-ce que vous allez mentir sur tout, tout justifier ? »

Effectivement, il fallait oser ! Dans la rubrique spéciale « l’hôpital qui se moque de la charité », cela faisait longtemps qu’on n’avait pas fait aussi fort ! Le grand écrivain libanais Saïd Takeddine fait dire à l’une de ses héroïnes quelque peu désabusée qu’« il n’y a pas plus éloquent qu’une prostituée pour parler de la vertu… » En l’occurrence, c’est même faire injure à cette corporation que de l’associer, même indirectement, aux propos de Madame Power qui n’a pas dû bien saisir toute la portée de ce qu’elle était en train de dire.

Le million de victimes irakiennes du printemps 2003 fait-il honte à Madame Power (quel nom de famille évocateur, du reste…) ? Les dégâts collatéraux des tirs – quotidiens mais clandestins – des drones américains sur quinze points de la planète font-il honte à Madame Power ? La destruction d’une partie de l’Arctique par les Majors américaines fait-elle honte à Madame Power ? Les dizaines, sinon les centaines de milliers de victimes du Plan Condor (dont les corps d’une majorité d’entre elles n’ont jamais été retrouvés) font-elles honte à Madame Power ?

Durant le coup d’Etat militaire du 11 septembre 1973 au Chili, un ami d’enfance de l’auteur de ces lignes, blessé mais encore vivant, a été emmuré derrière un paravent de briques et de ciment élevé par des maçons assassins encadrés par des fonctionnaires de l’ambassade américaine à Santiago… Rien d’honteux, en effet, dans ces multiples chantiers de terrassements de la liberté et des droits humains, mais une seule efficacité au nom du combat contre les dictatures communistes bien-sûr !

On pourrait poursuivre encore longtemps l’évocation des millions de disparus de ces terribles cortèges et déportations organisés par les administrations américaines successives – républicaines ou démocrates – depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, la découverte des camps nazis et les procès de Nuremberg ! Alors, sur le plan de « la honte » Madame Power ferait mieux de se la coincer !

 

Parallèlement et simultanément, dans le style de Jean-Marie Colombani -« nous sommes tous Américains ! » -, les pages « Débats » du Monde ouvrent leurs colonnes du 15 décembre dernier, à deux personnages hauts en couleurs, sous le titre « SOS Alep ». Le premier est le fiston d’André Glucksmann (l’ex-mao devenu « nouveau philosophe », avant de finir sa vie au fond de la classe de l’école néo-conservatrice américaine), devenu conseiller de différentes officines liées à l’OTAN, en Ukraine, en Géorgie et partout où il s’agit de réveiller l’antisoviétisme primaire reconverti dans la haine de la Russie de Vladimir Poutine. A la ville comme à l’écran habillé par Maman, ce jeune homme est le compagnon de la speakerine Léa Salamé, ce monument de la pensée médiatique qui affirmait dernièrement sans rire à son ami Bernard-Henri Lévy que René Descartes avait été excommunié de l’Eglise à cause de son Discours de la méthode… Une réouverture urgente des Lagarde et Michard s’impose !

Chacun fait, bien évidemment, ce qu’il veut de sa vie privée, mais il est des apparentements du microcosme parisien qui en disent long sur l’idéologie médiatique dominante qui sévit dans notre vieux pays républicain. Depuis quelques décennies, celui-ci génère organiquement de petites coteries monarchiques héréditaires, celles des filles et fils de : Bernard-Henri Lévy déjà cité, Jean-Paul Enthoven, Richard Bohringer, Serge Gainsbourg, Gérard Depardieu, Guy Bedos, etc., etc., etc. Les Héritiers et La Reproduction de Jean-Claude Passeron et Pierre Bourdieu n’ont pas encore dit toutes leurs ruses… Plus que jamais, ces mécanismes de cooptation tribale, sinon mafieuse témoignent d’une exception française pas très glorieuse mais caractéristique du monde merveilleux de nos élites nationales et post-modernes.

 

L’autre signataire de ce SOS, tout aussi désopilant que « la honte » de Madame Power, est candidat à… l’élection présidentielle française ! Et bien que n’ayant jamais mis les pieds en Syrie et que, visiblement ne connaissant rien, mais alors strictement rien, des complexités de la région dont il prétend parler, ce quasi-inconnu profite honteusement – c’est ici le cas de la dire ! – de la tragédie syrienne pour faire acte de campagne. Il n’est pas très étonnant qu’un rescapé de cette piètre nébuleuse écologique française se retrouve ainsi embarqué dans une campagne de communication au service de l’OTAN.

Sans déconstruire toutes les fadaises des deux compères, on y retrouve bien toutes les grosses ficelles de la propagande transatlantique : « l’éradication de la population de TOUTE une ville » (les quartiers Est d’Alep regroupaient moins d’un tiers de la population de la deuxième ville de Syrie) ; « Alep crève comme Srebrenica et Grozny » ; « le maître du Kremlin assume », etc. Plus cocasse encore lorsqu’on lit qu’« Alep avait fait sa révolution… » Quelle révolution ? Celle de l’imposition de la Charia, des tribunaux islamiques et de la lapidation des femmes rebelles ? Permettons-nous de renvoyer ici à l’article très complet du Monde diplomatique de ce mois de décembre : « Qui sont les rebelles syriens ? » On comprendra mieux les choses… Mais est-bien le but recherché ?

Cet édifiant SOS électoral demande surtout aux électeurs français de juger et de voter, bien-sûr, en réclamant un renforcement des sanctions contre la Russie. Nous y voilà ! Sans un mot sur les guerres « humanitaires » globales de l’Occident – Afghanistan, Irak, Libye, Yémen, Palestine, etc. -, ni la moindre évocation des aveuglements intéressés des diplomaties américaines et françaises notamment, le nouvel ennemi planétaire est clairement désigné : la Russie de Vladimir Poutine. Là encore, les limites de notre papier nous obligent à faire un autre renvoi, en l’occurrence au livre définitif de notre ami Guy Mettan – Russie-Occident, une guerre de mille ans. La russophobie de Charlemagne à la crise ukrainienne – Pourquoi nous aimons tant détester la Russie – paru aux éditions des Syrtes en mai 2015. Le livre en est à sa cinquième réédition.

 

Enfin, le meilleur est toujours à venir en guise de cerise subliminale : « l’indépendance de l’information ». Avec les deux signataires en question, soyez rassurez braves gens et dormez tranquille : l’OTAN et ce qui reste du parti écologiste de Vincent Placé – qui doit réformer l’Etat avant mai prochain – veillent au grain… Parfait tempo avec une autre campagne planétaire qui cherche à nous convaincre que la Russie de Poutine a fait élire Donald Trump, nos deux compères laissent entendre que les mêmes démons sont certainement responsables du Brexit, de la gamelle de Juppé et de la présence actée du Front national au second tour de la prochaine élection présidentielle française.

La CIA, le FBI et Barack Obama confirment que des plateformes « russes » ont bel et bien pesé sur le scrutin présidentiel américain. A voir… Une chose est confirmée : l’existence de plateformes « Toute la vérité », racontant tout et n’importe quoi d’absolument invérifiable mais empochant au passage un maximum de publicité avant de disparaître dans la nature numérique, celles-ci renvoyant à des hackers basés en Roumanie et en Ukraine… Mais que fait l’OTAN ? Les prédications de George Orwell sont dépassées comme le mur du son, un dépassement annonçant, dans un proche avenir, la criminalisation des journalistes européens – notamment français – qui continueront à collaborer avec des médias comme Radio Sputnik ou Russia Today. On y vient gentiment : vous verrez que nous connaîtrons alors les joyeusetés d’un nouveau maccarthysme qui a déjà commencé à étendre ses tentacules moralisatrices du genre SOS, version OTAN-écologie électorale en déshérence.

Toujours sous la rubrique « propagande-Alep », les enquêteurs de la chaine de télévision libanaise Al-Mayadeen (très sérieux et compétent ceux-là) ont passé les images des blogs, Face-trucs et autre Sweets-Home de la « rébellion » – affirmant rendre compte du martyr d’Alep – au scanner. Ils y ont découvert des images des rues d’Islamabad après l’assassinat de Benazir Bhutto (27 décembre 2007), des scènes d’été à Deir ez-Zor tournées dans des quartiers aux mains de Dae’ch et de vieilles séquences de la place Tahrir du Caire en pleine ébullition égyptienne du printemps 2011…

Enrôlées dans ce drôle de salmigondis bobo-universalo-pantoufles, ces pauvres victimes d’Alep-Est n’en demandaient certainement pas tant. Toujours est-il qu’on se souvient aujourd’hui avec effroi du martyr du village de Maaloula – le terme est ici pleinement approprié – tombé aux mains des islamistes de l’Armée syrienne libre (ASL) et du front Jabhat al-Nosra, le 7 septembre 2013, comme d’autres localités de cette région montagneuse du nord-est de Damas. Les informations et témoignages parvenus au patriarcat maronite de Bkerké (Liban) faisaient alors état de femmes violées des heures durant avant qu’on leur coupe les seins, les mains et les pieds…

Le patriarche Béchara Raï s’empressait de transmettre ces pièces terrifiantes aux services de Laurent Fabius qui n’en n’ont rien fait, considérant que les Chrétiens de Syrie – dans leur majorité – soutenaient le dictateur sanguinaire Bachar al-Assad, d’autant qu’une partie des violeurs « modérés » étaient armés par la France éternelle. A l’époque, la presse parisienne n’avait que faire de ces informations concernant des Chrétiens suspectés de soutenir le « régime de Damas ». Nicolas Truong, le petit censeur des pages « Débats » du Monde préférait s’en tenir aux affirmations mainstream de l’historien auto-proclamé Jean-Pierre Filiu et des « experts » de l’expertise, genre Frédéric Encel, Bruno Tertrais et Agnès Levallois pour lesquels le client est toujours roi.

Enfin, dernière coupure d’électricité au pays des Lumières : le maire de Paris Anne Hidalgo a décidé – le 14 décembre dernier – d’interrompre les illuminations de la Tour Eiffel en guise de solidarité avec Alep. Quelle détermination ! Elle aurait mieux fait de rouvrir les voies sur berge… mais bon, le besoin s’exprime comme il peut disait Jacques Lacan ! Ses Ecrits font toujours autorités pour comprendre les méandres du délire, comme les enseignements lumineux de L’Idéologie allemande de Marx qu’on ferait bien d’enseigner dans les école de journalisme.

On n’en prend pas le chemin au moment où le ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem interdit aux profs d’histoire d’évoquer devant les têtes blondes et crépues, les noms de Clovis, de Charlemagne, de Jeanne d’Arc et de… Rousseau (sic) ; ceux de géographie devant proscrire la « géographie physique » et autres « cartographies techniques » au profit d’un enseignement « thématique » et « problématique ». En installant des claviers d’ordinateurs dès les classes enfantines, on est ainsi assuré de produire des générations de crétins qui auront tout loisirs d’inscrire sur les fesses des « réseaux sociaux » ce qu’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas… SOS : « Je ressens donc je suis ! »

Ce pauvre Descartes excommunié, une fois de plus ! Avec ou sans l’aval des Oratoriens ? Nous demanderons à Léa Salamé ! Une chose est sûre : c’est non seulement une certaine idée de la France qui fout le camp, mais aussi une conception certaine du savoir et de l’intelligence qui, sans aucun doute, est en grand péril.

Bonnes fêtes de Noël quand même…

Richard Labévière
19 décembre 2016

Source : Proche et Moyen-Orient, Richard Labévière, 19-12-2016

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#Alep #Syrie : différence entre propagande @France2_Infos et réalité -preuve de #manipulation #propagande #medias

#Alep #Syrie : différence entre propagande @France2_Infos et réalité -preuve de #manipulation #propagande #medias

Ajoutée le 23 nov. 2016

Au travers de cette vidéo et d'un Français humanitaire présent à Alep, Jean Lecorf (un héros !), nous allons comparer la retranscription de son témoignage par le prisme du JT de France 2 pour ensuite comparer à son témoignage direct et sans filtres de la situation sur place ; à vous de juger mais pour ma part il ne fait aucun doute que nos médias et nos politiques ont du sang sur les mains en continuant ce jeu atlantiste nauséabond autour du régime Syrien et de la Russie ...

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

Les Syriens « pro-rebelles » continuent d’avoir pignon sur rue à la #RTS - #Syrie #medias #propagande cc @RTSInfo

Les Syriens « pro-rebelles » continuent d’avoir pignon sur rue à la #RTS - #Syrie #medias #propagande cc @RTSInfo | Infos en français | Scoop.it

Les Syriens « pro-rebelles » continuent d’avoir pignon sur rue à la #RTS - #Syrie #medias #propagande cc @RTSInfo

Par Silvia Cattori 03 décembre 2016
 
 

Le public suisse – ou français – qui n’a que les médias traditionnels comme source d’information, ignore que la ville d’Alep a été mise à feu et à sang depuis l’arrivée de combattants venus, en grande majorité de l’étranger, faire « le djihad » en Syrie. 

Les médias occidentaux diffusent depuis le début de la guerre en Syrie des reportages, fabriqués par des vidéastes professionnels liés aux groupes armés, en les présentant comme des documents objectifs. Parallèlement ils donnent la parole à des Syriens qui confortent cette propagande destinée à innocenter les groupes terroristes qui tirent sur les civils à Alep-Ouest. Ce qui revient à induire en erreur l’opinion publique et à la retourner contre ceux qui en Syrie tentent désespérément de les déloger : Assad et ses alliés. Ce que vit en réalité la grande majorité des Syriens qui fuient les groupes armés, et habitent dans les zones administrées par le gouvernement, n’est pas pris en compte par ces médias embarqués à légitimer des gangs terroristes qualifiés de « rebelles modérés » (*), qu’ils assimilent insidieusement à une « opposition démocratique ».

Voir ci-dessous comment la rédaction de la radio RTS présente la situation à Alep, parle du « dernier hôpital » (**) – fable utilisée par des ONG pro-rebelles pour alimenter des campagnes anti-Assad – au moment où l’armée gouvernementale a lancé une offensive devant conduire à libérer les Alépins de la présence des gangs terroristes venus de partout s’inst (...)

Iki Boudlal's curator insight, August 18, 2017 5:46 AM
Un bel exemple de manipulation médiatique. Pourquoi les pro-rebelles ont leur blason redorés et sont mis à l'honneur par les médias traditionnels? Avons-nous affaire à une campagne médiatique du lavage de cerveau sur la crise syrienne. De quoi sommes-nous tentés d'être convaincus? C'est pourquoi l'information doit toujours être remise en question.

#syrie couverturemédiatique #propagande 
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#Syrie #Irak #Russie - Des langues se délient sur nos TV (E. #Guigou panique)

#Syrie #Irak #Russie - Des langues se délient sur nos TV (E. #Guigou panique)

Ajoutée le 31 oct. 2016
(Le contradicteur de la larguée Elisabeth Guigou est Régis Le Sommier , directeur adjoint de Paris Match et auteur, notamment, du livre "Daech, l'histoire", aux éditions de la Martinière (sortie en 2016)
 

Lors d'une émission sur LCP, après 20 minutes réglementaires de Russia bashing, l'un des "alliés" d'Elisabeth Guigou (commission des affaires étrangères) se met soudain à prendre un chemin imprévu... C'est la panique, d'autant plus qu'un autre intervenant assène ensuite le coup de grâce en abordant le problème de Mossoul.

 

intégralité du débat ici ( 54 mn ) : https://www.youtube.com/watch?v=HCUF62rmLvY&t=0s

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

Décryptage édition du 11.10.2016 de #Libération , journal officiel du Ministère de la Vérité #medias #propagande

Décryptage édition du 11.10.2016 de #Libération , journal officiel du Ministère de la Vérité #medias #propagande | Infos en français | Scoop.it

Décryptage édition du 11.10.2016 de #Libération , journal officiel du Ministère de la Vérité #medias #propagande

Pour les plus jeunes, voici une formation à la propagande de guerre, dont je rappelle les principes :

  1. Nous ne voulons pas la guerre.
  2. Le camp adverse est le seul responsable de la guerre.
  3. Le chef du camp adverse a le visage du diable (ou « l’affreux de service »).
  4. C’est une cause noble que nous défendons et non des intérêts particuliers.
  5. L’ennemi provoque sciemment des atrocités, et si nous commettons des bavures c’est involontairement.
  6. L’ennemi utilise des armes non autorisées.
  7. Nous subissons très peu de pertes, les pertes de l’ennemi sont énormes.
  8. Les artistes et intellectuels soutiennent notre cause.
  9. Notre cause a un caractère sacré.
  10. Ceux (et celles) qui mettent en doute notre propagande sont des traîtres.

Exercice avec Libération du 11 octobre 2016 : (...)

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#MichelCollon:  #journalisme ou #propagande ? 69 mn #DédicacéAuxAntifasDuDimanche #médias #media

#MichelCollon:  #journalisme ou #propagande ? 69 mn #DédicacéAuxAntifasDuDimanche #médias #media

Ajoutée le 20 sept. 2016

Quelle est la différence entre journalisme et journalisme engagé? Que l’on travaille pour de grands groupes, ou avec un indépendant, c’est une opinion citoyenne qui nous incite à exercer ce métier. Le problème commence quand la transparence et l’honnêteté se transforment en propagande et en désinformation...Regardez ce documentaire réalisé par Jennifer Malherbe et faites vous votre opinion. Les grands médias ont l’argent. Nous, nous ne pouvons compter que sur les gens. Aidez-nous à démasquer les médiamensonges ! https://dons.investigaction.net/fr

No comment yet.