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#CashImpact – Les nouvelles révélations des #PanamaPapers - 94 mn #CashInvestigation #taxfraud #finance

#CashImpact – Les nouvelles révélations des #PanamaPapers - 94 mn #CashInvestigation #taxfraud #finance

Ajoutée le 1 mars 2017

Parce que les journalistes de Cash ne lâchent jamais l’affaire, dans Cash Impact, ils poursuivent leur travail d’investigation et retournent sur le terrain. Leur but : aller plus loin et donner une suite aux grandes enquêtes de Cash Investigation.

Le premier numéro de Cash Impact est consacré aux Panama Papers. Au mois d'avril dernier, vous avez été près de 4 millions à suivre notre enquête sur les paradis fiscaux. Cash Investigation a-t-il réussi à faire bouger les lignes ?

La rédaction de Cash revient sur l'impact de la plus grande fuite de documents de l'histoire avec de nouvelles révélations et vous livre les derniers secrets des Panama Papers.

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#Tourisme tous risques - Le Moment Meurice #israel #Panama #BNP #évasionfiscale #colonialisme #Palestine

#Tourisme tous risques - Le Moment Meurice #israel #Panama #BNP #évasionfiscale #colonialisme #Palestine

Guillaume Meurice n’a pas trop le moral aujourd’hui. Depuis la non-candidature d’Hervé Mariton, il a décidé de quitter le pays. Il s’est donc rendu au salon de l’industrie du tourisme.

 

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LES MASQUES TOMBENT - Edito 12.04.13 @LeCourrier #Genève #Suisse #Offshore #EvasionFiscale #ParadisFiscaux

LES MASQUES TOMBENT - Edito 12.04.13 @LeCourrier #Genève #Suisse #Offshore #EvasionFiscale #ParadisFiscaux | Infos en français | Scoop.it
Juan Carlos Hernandez's insight:

#Genève #Suisse #Offshore #EvasionFiscale #ParadisFiscaux 
Editorial de Rachad Armanios pour le Courrier du 12.04.2013
photographie de Juan Carlos Hernandez intitulée "The Masquerade Is Over"

"
LES MASQUES TOMBENT

On savait que Genève était un bastion d’intermédiaires financiers administrant des sociétés offshore dans des paradis fiscaux. Cette semaine, Le Courrier a aidé à mesurer l’ampleur vertigineuse de cette pratique, en attirant l’attention sur un moteur de recherche livrant les noms de tout administrateur d’une société sise au Panama. Grâce au hacker britannique à qui l’on doit l’outil informatique, les masques de la pléthore d’avocats, politiciens, hommes d’affaires qui s’adonnent ou se sont adonnés à ce métier tombent. A eux, désormais, de rendre des comptes.
Pourquoi s’offusquer, puisque tout cela est parfaitement légal? Justement parce que cette pratique scandaleuse est juridiquement protégée et qu’il faut en finir au plus vite! Car elle permet dans une très large mesure aux clients de ces intermédiaires – qui restent, eux, encore dans l’ombre – de soustraire l’argent dû à l’Etat, en l’exilant sous des cieux plus cléments par la création de sociétés le plus souvent totalement fictives.
On connaissait la distinction toute helvétique entre évasion et fraude fiscale. Un artifice qui a fini par tomber en 2009 sous la pression étrangère. Désormais, c’est le concept d’«optimisation fiscale» qui est sous le feu des projecteurs.
Ce sport, qui consiste à naviguer le plus finement possible entre les législations nationales pour payer le moins d’impôts possible, ou pour échapper aux lois de son pays, est inscrit dans l’ADN du capitalisme mondial. Et helvétique en particulier: pour rappel, en 2008, la Confédération avait décidé de domicilier aux îles Caïman, paradis fiscal notoire, la société chargée de gérer les actifs toxiques d’UBS qu’elle avait rachetés. Ou comment recycler le fruit avarié des subprimes à la source même de sa putréfaction… Les autorités s’étaient finalement ravisées face au tollé.
Mais ces pratiques deviennent de plus en plus risquées. Ainsi, certains intermédiaires financiers suisses, protégés chez nous, pourraient un jour avoir des comptes à rendre à l’étranger si des juridictions (étasunienne ou française par exemple) mettaient à jour une complicité de leur part.
L’évidence commence à faire son chemin – les Etats, à commencer par la Suisse, ne devraient pas reconnaître des sociétés n’existant que via une boîte aux lettres. Une évolution due à la pression de la société civile: grâce aux fuites qui se multiplient, dont «Offshore Leaks», les athlètes de la fraude ont maintenant du souci à se faire. Mais avant tout, la crise a fait beaucoup. Vu leurs difficultés budgétaires, les Etats ne sont plus prêts à tolérer que leur fisc soit une vraie passoire – à tel point qu’en France, la réalité a dépassé la fiction quand Jérôme Cahuzac, le ministre responsable de la lutte contre la fraude fiscale et accessoirement socialiste, a été pris la main dans le sac! Ainsi, les Etats-Unis et l’Union européenne mettent la pression sur les paradis fiscaux comme la Suisse (tout en protégeant hypocritement les zones de non-droit sur leur territoire).
Mercredi, le Luxembourg a accepté l’échange automatique des données bancaires avec le reste de l’Union européenne, laissant la Suisse plus isolée que jamais. Sûre de devoir suivre ce chemin sous peu, celle-ci peut seulement espérer arracher des avantages en échange, comme le libre accès pour ses banques aux services financiers européens. Tout en faisant pression pour que la transparence soit la règle au niveau mondial.

article source : http://www.lecourrier.ch/107692/les_masques_tombent

voir aussi : 

- L’amour des avocats genevois pour Panama (http://www.lecourrier.ch/107631/l_amour_des_avocats_genevois_pour_panama)

- «Contourner l’impôt n’a rien de normal», interview de Carlo Sommaruga (http://www.lecourrier.ch/107665/contourner_l_impot_n_a_rien_de_normal )

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#Histoire : L’invasion de #Panama : Une héroïne de “Little Hiroshima”, par Hernando Calvo Ospina #USA #US

#Histoire : L’invasion de #Panama : Une héroïne de “Little Hiroshima”, par Hernando Calvo Ospina #USA #US | Infos en français | Scoop.it

#Histoire : L’invasion de #Panama : Une héroïne de “Little Hiroshima”, par Hernando Calvo Ospina #USA #US

Source : Hernando Calvo Ospina, 22-12-2016

Hernando CALVO OSPINA

C’était le 19 décembre 1989. Après le dîner, le couple s’était consacré à l’installation de la crèche de Noël. Ils avaient pratiquement tout mis en place : la Vierge Marie, Saint Joseph, les bergers, le bœuf, l’âne et un grand nombre de figurines. Elle avait dû expliquer vingt fois à Jorge, le plus jeune, qui avait quatre ans, pourquoi il devait attendre le 25 décembre pour placer l’enfant Jésus : c’est ce jour-là qu’il était né.

Au moment d’aller se coucher, les enfants refusèrent de dormir dans leurs lits. Ils voulaient rester près de la crèche. Ana, la mère, accepta à la condition qu’ils dorment de l’autre côté, près de la fenêtre. Les parents y disposèrent un matelas.

Il y avait de la musique dans le voisinage. L’ambiance festive allait crescendo, car ça sentait déjà Noël, particulièrement dans ce quartier panaméen du Chorrillo. Son mari alla se coucher. Elle se sentait étrange. Elle était fatiguée, mais elle préféra s’asseoir par terre et lire un livre. Par moments, elle observait avec tendresse ses deux petits garçons. Le temps passa.

Elle regarda le vieux réveil posé sur la télévision et se rendit compte qu’il manquait peu de temps pour qu’une aiguille recouvre l’autre : il était presque minuit. C’est alors que l’appareil commença à vibrer. Elle regarda les murs, le plafond et posa les yeux sur les figurines qui changeaient de place. Tout tremblait ! Elle entendit un terrible fracas, ensuite un autre, puis d’autres. Pendant quelques secondes, elle crut que c’était une autre manœuvre de l’Armée étasunienne cantonnée aux alentours du Canal.

Elle se leva comme un ressort et fonça vers la chambre où son mari était déjà debout, en slip. Ensemble, ils s’approchèrent de la fenêtre et se penchèrent terrifiés. Ils vivaient au quatrième étage. Partout des éclats de lumière et des explosions : « L’invasion, l’invasion ! » furent les cris angoissés qu’ils entendirent comme un chœur. Les hélicoptères lançaient des fusées contre la Caserne de l’Etat Major des Forces de Défense Panaméenne, située non loin de là.

Ils coururent au salon. Elle ouvrit la porte, sortant sur le balcon pour être témoin du début de l’apocalypse. Les cris de terreur s’amplifiaient de tous côtés, aussi bien que les explosions et les rafales de tirs. Elle entra et se jeta sur les enfants qui étaient déjà assis en pleurs, effrayés. Elle les embrassa. Elle leva les yeux et vit son mari planté là au(...)

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Des dollars panaméens financent des "implantations" en #Cisjordanie, selon #Haaretz - #israel #finance #Palestine

Des dollars panaméens financent des "implantations" en #Cisjordanie, selon #Haaretz - #israel #finance #Palestine | Infos en français | Scoop.it

Des dollars panaméens financent des "implantations" en #Cisjordanie, selon #Haaretz - #israel #finance #Palestine

Stuart Winer 26 juin 2016, 16:55

La piste de l’argent d’une association montrerait que des groupes déversent des millions pour la construction des implantations

Un magnat argentin serait responsable d’un pipeline secret transférant des millions de dollars à une organisation construisant des implantations en Cisjordanie.

L’association à but non lucratif enregistrée en Israël « Le Fonds pour nourrir l’idée sioniste » (FNZI) a ces dernières années reçu de l’argent d’une compagnie enregistrée au Panama, qui a ensuite été transféré à Amana, le mouvement de construction des implantations en Cisjordanie, a annoncé Haaretz dimanche.

Le FNZI est contrôlé par Zeev Hever, qui est aussi le secrétaire général d’Amana. Le groupe a été contrôlé par le registre israélien des associations du ministère de la Justice en octobre 2014, mais aucune action n’avait été entreprise à son encontre.

Diego Adolfo Marynberg, 41 ans, homme d’affaires juif d’origine argentine qui vit à présent à New York, contrôle une compagnie panaméenne, Fundacion Adar, qui a dirigé des dizaines de millions de shekels vers le FNZI, selon l’article.

En 2012, Fundacion Adar a donné 6,5 millions de shekels (1,5 million d’euros) au FNZI et en 2013, 8,5 millions de shekels (2 millions d’euros) supplémentaires. En 2014, ce chiffre était monté à 31,8 millions de shekels (7,6 millions d’euros).

En 2013 – 2014, FNZI, qui a contribué au financement de nombreux projets de construction à Jérusalem Est et en Cisjordanie, aurait donné 40 millions de shekels (9,5 millions d’euros) à Amana et à des institutions associées.

Cependant, les transferts d’argent ne faisaient pas partie d’un rapport financier de FNZI adressé au registre pour l’année 2013. En tant qu’association, FNZI ne peut transférer de l’argent qu’à d’autres institutions à but non lucratif, ce que n’est pas Amana. La position dirigeante de Hever à la fois au FNZI et au sein d’Amana pourrait aussi empêcher le transfert d’argent entre les deux organisations.

Bien que Hever a déclaré que les transferts d’argent étaient des prêts, Haaretz a annoncé que seuls 14 millions de shekels avaient été rendus.

En réponse à l’article, Amana a démenti toutes malversations ou activités financières inappropriées.

« Amana et le Fonds pour nourrir l’idée sioniste ont agi, et agissent toujours, en accord avec la loi et les instructions des autorités, a déclaré l’association dans un communiqué. Malheureusement, l’orientation des faits sur lesquels est basée l’enquête de Haaretz est fausse et déformée. »

« Depuis le début de l’année, il y a eu une rupture complète des relations entre le Fonds pour nourrir l’idée sioniste et le mouvement Amana, dont une rupture des relations entre les personnes dirigeant les deux entités », a noté Amana.

Le registre des associations a déclaré avoir « demandé un grand nombre de documents et de supports écrits » à FNZI. Après avoir examiné le matériel, il a décidé « d’ouvrir un audit en profondeur supplémentaire en ce qui concerne l’association. »

Il a ajouté qu’ « aucune base n’avait été trouvée pour des possibilités de délits fiscaux, et, par conséquent, aucune base n’avait été trouvée pour transmettre l’information aux autorités fiscales. »

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LES MASQUES TOMBENT - Edito 12.04.13 @LeCourrier #Genève #Suisse #Offshore #EvasionFiscale #ParadisFiscaux

LES MASQUES TOMBENT - Edito 12.04.13 @LeCourrier #Genève #Suisse #Offshore #EvasionFiscale #ParadisFiscaux | Infos en français | Scoop.it
Juan Carlos Hernandez's curator insight, April 11, 2013 8:30 PM

#Genève #Suisse #Offshore #EvasionFiscale #ParadisFiscaux 
Editorial de Rachad Armanios pour le Courrier du 12.04.2013
photographie de Juan Carlos Hernandez intitulée "The Masquerade Is Over"

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LES MASQUES TOMBENT

On savait que Genève était un bastion d’intermédiaires financiers administrant des sociétés offshore dans des paradis fiscaux. Cette semaine, Le Courrier a aidé à mesurer l’ampleur vertigineuse de cette pratique, en attirant l’attention sur un moteur de recherche livrant les noms de tout administrateur d’une société sise au Panama. Grâce au hacker britannique à qui l’on doit l’outil informatique, les masques de la pléthore d’avocats, politiciens, hommes d’affaires qui s’adonnent ou se sont adonnés à ce métier tombent. A eux, désormais, de rendre des comptes.
Pourquoi s’offusquer, puisque tout cela est parfaitement légal? Justement parce que cette pratique scandaleuse est juridiquement protégée et qu’il faut en finir au plus vite! Car elle permet dans une très large mesure aux clients de ces intermédiaires – qui restent, eux, encore dans l’ombre – de soustraire l’argent dû à l’Etat, en l’exilant sous des cieux plus cléments par la création de sociétés le plus souvent totalement fictives.
On connaissait la distinction toute helvétique entre évasion et fraude fiscale. Un artifice qui a fini par tomber en 2009 sous la pression étrangère. Désormais, c’est le concept d’«optimisation fiscale» qui est sous le feu des projecteurs.
Ce sport, qui consiste à naviguer le plus finement possible entre les législations nationales pour payer le moins d’impôts possible, ou pour échapper aux lois de son pays, est inscrit dans l’ADN du capitalisme mondial. Et helvétique en particulier: pour rappel, en 2008, la Confédération avait décidé de domicilier aux îles Caïman, paradis fiscal notoire, la société chargée de gérer les actifs toxiques d’UBS qu’elle avait rachetés. Ou comment recycler le fruit avarié des subprimes à la source même de sa putréfaction… Les autorités s’étaient finalement ravisées face au tollé.
Mais ces pratiques deviennent de plus en plus risquées. Ainsi, certains intermédiaires financiers suisses, protégés chez nous, pourraient un jour avoir des comptes à rendre à l’étranger si des juridictions (étasunienne ou française par exemple) mettaient à jour une complicité de leur part.
L’évidence commence à faire son chemin – les Etats, à commencer par la Suisse, ne devraient pas reconnaître des sociétés n’existant que via une boîte aux lettres. Une évolution due à la pression de la société civile: grâce aux fuites qui se multiplient, dont «Offshore Leaks», les athlètes de la fraude ont maintenant du souci à se faire. Mais avant tout, la crise a fait beaucoup. Vu leurs difficultés budgétaires, les Etats ne sont plus prêts à tolérer que leur fisc soit une vraie passoire – à tel point qu’en France, la réalité a dépassé la fiction quand Jérôme Cahuzac, le ministre responsable de la lutte contre la fraude fiscale et accessoirement socialiste, a été pris la main dans le sac! Ainsi, les Etats-Unis et l’Union européenne mettent la pression sur les paradis fiscaux comme la Suisse (tout en protégeant hypocritement les zones de non-droit sur leur territoire).
Mercredi, le Luxembourg a accepté l’échange automatique des données bancaires avec le reste de l’Union européenne, laissant la Suisse plus isolée que jamais. Sûre de devoir suivre ce chemin sous peu, celle-ci peut seulement espérer arracher des avantages en échange, comme le libre accès pour ses banques aux services financiers européens. Tout en faisant pression pour que la transparence soit la règle au niveau mondial.

article source : http://www.lecourrier.ch/107692/les_masques_tombent

voir aussi : 

- L’amour des avocats genevois pour Panama (http://www.lecourrier.ch/107631/l_amour_des_avocats_genevois_pour_panama)

- «Contourner l’impôt n’a rien de normal», interview de Carlo Sommaruga (http://www.lecourrier.ch/107665/contourner_l_impot_n_a_rien_de_normal )