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#DavidPetraeus – ex-chef de la #CIA, nouveau magnat des #médias en Europe de l’Est. L’enquête complète #Serbie #Atlantisme #OTAN

#DavidPetraeus – ex-chef de la #CIA, nouveau magnat des #médias en Europe de l’Est. L’enquête complète #Serbie #Atlantisme #OTAN | Infos en français | Scoop.it

#DavidPetraeus – ex-chef de la #CIA, nouveau magnat des #médias en Europe de l’Est. L’enquête complète #Serbie #Atlantisme #OTAN

La carrière fulgurante de David Petraeus, tour à tour commandant en chef des forces internationales en Irak et Afghanistan, directeur de la CIA, dirigeant du géant financier KKR et magnat des médias, incarne une nouvelle forme de pouvoir militaire-sécuritaire-financier-médiatique.

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 #MÉLENCHON : Conférence de presse du 06.03.2017 sur l' #Europe - #JLMEurope - 41 mn #VraiePolitique  

 #MÉLENCHON : Conférence de presse du 06.03.2017 sur l' #Europe - #JLMEurope - 41 mn #VraiePolitique 

Le lundi 6 mars à 18h30, Jean-Luc Mélenchon a tenu une conférence de presse sur l'Europe au moment où François Hollande s'apprête à rencontrer à Versailles les dirigeants de l'Italie, de l'Allemagne et de l'Espagne. Cette conférence fut l'occasion de rappeler notre position pour l'indépendance de la France, contre l'Europe de la guerre et pour la sortie des traités européens. (Désolés pour la saturation du son au début de la vidéo, ça s'améliore au bout de 6min)

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VOEUX DE #MÉLENCHON - UNE #FRANCE NON ALIGNÉE POUR LA PAIX - #VoeuxJLM 32 mn

VOEUX DE #MÉLENCHON - UNE #FRANCE NON ALIGNÉE POUR LA PAIX - #VoeuxJLM 32 mn

Jeudi 5 janvier 2017, Jean-Luc Mélenchon effectuait ses voeux pour la nouvelle année. Il a défendu une France indépendante au service de la paix, hors de l'alliance militaire guerrière qu'est l'OTAN.

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La grande tricherie mise à découvert à #Alep - #Syrie #Désinformation de #FrancInter #Quotidien & Co- 05.12.2016

La grande tricherie mise à découvert à #Alep - #Syrie #Désinformation de #FrancInter #Quotidien & Co- 05.12.2016 | Infos en français | Scoop.it

La grande tricherie mise à découvert à #Alep - #Syrie #Désinformation de #FrancInter #Quotidien & Co-

Par Oscar Fortin 05 décembre 2016

Lorsque les terroristes se révèlent être des mercenaires à la solde de la coalition internationale, la lutte contre les terroristes prend un tout autre sens.

Déjà, certains milieux, à l’affût d’informations de sources crédibles, avaient dénoncé des liens directs de Washington et de la Coalition internationale avec les terroristes. Ces informations, prises au sérieux par beaucoup d’autres intervenants, avaient amplement circulé sur le Net, mais de là à convaincre le grand public qu’il en était bien ainsi, ce n’était pas encore chose faite.

Ce qui se passe présentement à Alep, ville de 1 693 603 habitants, met à découvert cette grande mise en scène d’une coalition internationale qui se proclame contre le terrorisme tout en l’alimentant, le soutenant et l’orientant militairement.

Les derniers évènements de la confrontation des forces gouvernementales syriennes et de ses alliés contre ces terroristes qui utilisent la population locale comme bouclier humain mettent en évidence ces liens étroits qui existent entre ces terroristes et Washington.

De fait, pendant que l’armée arabe syrienne et ses alliés combattent fermement ces terroristes, Washington et la presse qui en est l’écho transforment ces combats contre ces terroristes en combats contre les civils et le peuple syrien. Voici ce qu’écrit le journaliste- analyste, Bill Van Auken, sous le titre Le New York Times exprime la fureur de Washington sur la débâcle en Syrie.

« Les troupes syriennes, soutenues par les combattants du Hezbollah du Liban et les milices chiites d’Irak, ont réussi à envahir près de la moitié de la partie orientale d’Alep, que les « rebelles », une coalition des milices dominée par la filiale syrienne d’Al-Qaïda, le Front al-Nosra, avait tenue pendant plus de quatre ans. »

La consolidation du contrôle gouvernemental sur l’ensemble d’Alep, désormais presque universellement reconnue comme inévitable, priverait ces forces, soutenues par les Américains de leur dernier bastion urbain, et placerait tous les principaux centres de population de la Syrie sous le contrôle du gouvernement.

Pour le Times, c’est vraiment un choc. Depuis que le président Barack Obama a déclaré en 2011 que« Assad doit partir », et que la CIA et le Pentagone, travaillant avec les dictatures monarchiques les plus réactionnaires au Moyen-Orient – Arabie Saoudite, Qatar, Émirats Arabes Unis – afin de fournir des armes et de l’argent pour soutenir les m(...)

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#USA -#Russie : Tensions #Géopolitique s & #Terrorisme - - Thinkerview 50 mn #diplomatie #guerre #Syrie #OTAN

#USA -#Russie : Tensions #Géopolitique s & #Terrorisme - - Thinkerview 50 mn #diplomatie #guerre #Syrie #OTAN

Ajoutée le 10 oct. 2016

Entretien avec Artem Studennikov (Ministre Conseiller de l'Ambassade de Russie).
Vidéo enregistrée le 7 octobre 2016.

SUJETS :
Conflit Nucléaire, Ministre Conseiller, Russie, USA, Iran, Arabie Saoudite, Syrie, Libye, France, Liban, Yémen, OTAN, Guerre froide, Moyen-Orient, Afghanistan, Cameroun, Tchad, Mali, Nigeria, Tchétchénie, Terrorisme, Déstabilisation extrémiste, opposition modérée, Etat Islamique, Égypte, Bavures, Alep.

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Nous devons prendre nos distances vis-à-vis de l’ #OTAN si nous voulons éviter le #guerre - #paix #peace #NATO

Nous devons prendre nos distances vis-à-vis de l’ #OTAN si nous voulons éviter le #guerre - #paix #peace #NATO | Infos en français | Scoop.it

Nous devons prendre nos distances vis-à-vis de l’ #OTAN si nous voulons éviter le #guerre - #paix #peace #NATO

Par Anders Romelsjö, Leif Elinder, Martin Gelin le 27 août 2016

Le risque de guerre nucléaire n’a jamais été plus grand, et c’est partiellement parce que l’OTAN a réarmé les pays qui entourent la Russie. Pourtant, ces pays sont sûrs d’être eux aussi des cibles, si Poutine décide de riposter. Voilà ce qu’écrivent trois médecins suédois, dans un article qui a paru sur Göteborgsposten, le vendredi 12 août.

Pendant la crise des missiles cubains, le président Kennedy avait discuté avec ses conseillers les différentes options qui s’offraient à lui. L’une était de lancer une attaque limitée sur des bases anti-missiles soviétiques. On escomptait que Moscou accepterait cette réaction, au lieu de riposter d’une façon dont le résultat serait la dévastation aussi bien des États-Unis que de l’Union Soviétique.

De 1950 aux années 1980, il y a eu une doctrine de stratégie militaire appelée MAD (Destruction Mutuellement Assurée). MAD signifiait que si une grande puissance attaquait l’autre en premier, il serait toujours possible que la nation attaquée rendît les coups. Cette possibilité de frappe en retour a longtemps servi de dissuasion suffisante.

La sécurité relative qu’offrait la doctrine MAD n’existe plus. Les États-Unis et la Russie s’accusent aujourd’hui mutuellement et ouvertement de constituer une « menace existentielle ». L’équilibre, dans la stratégie militaire, devient de plus en plus inégal.

Le réarmement nucléaire des États-Unis et l’encerclement de la Russie par l’OTAN ont créé une situation hautement précaire et dangereuse. Il devient de plus en plus difficile de résister aux avantages d’une « première frappe ». Avec le soutien de l’OTAN, la Roumanie et la Pologne sont en train d’installer un nouveau système robotique de défense appelé « Aegis ashore ». Le président Poutine a averti les deux pays qu’en cas de conflit ils seraient ses premières cibles. Les inquiétudes de la Russie quant à une première attaque destinée à la désarmer semblent réelles. Si ces inquiétudes sont fondées, nous ne pouvons pas le savoir. Mais les arrière-pensées et les intentions de chaque superpuissance sont absolument cruciales pour notre sécurité.

Les risques n’ont jamais été plus grands.

L’ex-secrétaire à la Défense US William Perry a mis le monde en garde : les risques d’une guerre nucléaire sont aujourd’hui plus grands que jamais. Et le sont pour les raisons suivantes :

– La rupture de l’engagement pris lors de la dissolution de l’URSS (en 1990) de ne jamais étendre l’OTAN.

– Le nombre de pays membres de l’OTAN est passé, depuis, de 13 à 28.

– L’intervention illégale de l’OTAN en Yougoslavie (1999) et la création non moins illégale d’un Kosovo indépendant.

– La dénonciation unilatérale du TNP (Traité de non-prolifération des armes nucléaires) en 2001 par les États-Unis.

– L’installation de bases « anti-missiles » en Roumanie et en Pologne (voi ci-dessus), qui sont très facilement reprogrammables en bases d’attaque robotisées.

– La modernisation du système d’armement nucléaire US qui a coûté un trillion (douze zéros) de dollars.

– Le coup d’État illégal fomenté et soutenu par les USA (2014) en Ukraine.

– La supériorité militaire stratégique de l’OTAN en termes de possibilités de recourir à une « première frappe ».

– La démonisation de Vladimir Poutine, par comparaison systématique avec Hitler (Un « Hitler » n’est pas quelqu’un avec qui on puisse négocier, mais quelqu’un qui doit être éliminé.)

Les analystes américains indépendants en matière de sécurité tels que VIPS (Anciens Agents de Renseignement Professionnels pour la Santé Mentale) considèrent les jeux de guerre de l’OTAN dans le voisinage immédiat de la Russie comme extrêmement provocateurs et dangereux. De plus en plus d’hommes politiques européens prennent publiquement leurs distances avec la politique agressive de l’OTAN. Par exemple le Premier ministre grec Tsipras, le ministre des Affaires étrangères allemand Frank-Walter Steinmeier et le président français François Hollande. [?? NdT]

Effets opposés

L’OTAN est globalement fort. L’OTAN dépense, en armes, dix fois plus d’argent que la Russie. Beaucoup de pays s’imaginent que devenir membre de l’OTAN est un gage de sécurité. Mais quand un équilibre militaire est asymétrique, les conséquences logiques sont inversées. Si les USA et l’OTAN décident de frapper « préventivement » la Russie à partir des bases encerclant la Russie, les chefs de l’armée russe n’auront pas le temps de réagir.

La Russie a fait savoir clairement qu’une telle situation ne serait pas tolérée. Par conséquent, la Russie applique présentement une doctrine qui prévoit une frappe nucléaire avec des restrictions (« Concept de Désescalade »). L’avantage supposé de cette doctrine est qu’une première attaque limitée rendra une guerre tous azimuts moins probable. En ne répondant pas [à une frappe qui serait limitée à des pays d’Europe, NdT ] les États-Unis éviteront le risque d’une extension du conflit à leur propre territoire. Franchement, est-ce qu’un président des États-Unis voudra risquer de voir dévaster son propre territoire sous prétexte de punir les Russes d’une première frappe sur des bases européennes ?

La situation militaire stratégique est donc extrêmement instable. Des pays voisins de la Russie ont permis l’installation de bases de l’OTAN sur leur sol, au risque de plus en plus grand de devenir eux-mêmes les objectifs d’une première frappe. Le résultat de l’élection présidentielle US, quelle qu’en soit l’issue, ne peut être d’aucun secours.

Des causes et des effets

Si les politiciens occidentaux sont incapables de faire la différence entre des causes et des effets, entre une provocation et une réaction, les conséquences peuvent être dévastatrices. La Russie se trouve face à trois solutions possibles, en termes de rapports avec l’OTAN :

1) Céder, se laisser faire, et accepter de devenir vassale des USA

2) Attendre qu’une première frappe de l’OTAN la neutralise.

3) Frapper la première, avec des armes nucléaires tactiques, certaines bases « anti-missiles » européennes constituant pour elle une menace directe, en escomptant que les USA ne répliqueront pas pour ne pas risquer une contre-attaque sur leur territoire. (Donald Trump a déjà fait comprendre que les USA ne s’engageront pas militairement de façon inconditionnelle pour protéger leurs alliés de l’OTAN.)

Le président Poutine a fait savoir que c’est le troisième scénario que la Russie envisage aujourd’hui. L’unique détail qui ne soit pas sûr est « quand ». Le seul perdant assuré, dans tous les cas de figure, sera l’Europe.

Le rapprochement entre la Suède et l’Otan a augmenté le risque, pour notre pays, d’être entraîné dans une guerre. Pour cette raison, il est particulièrement important – pour la Suède et pour les autres pays d’Europe – de soutenir toutes les initiatives allant dans le sens d’une détente et d’un désarmement, et d’ainsi créer une opinion publique qui exige que nous prenions nos distances d’avec l’OTAN.

Leif Elinder, Anders Romelsjö et Martin Gelin – I.C.H.20 août 2016

Publié initilement en suédois sur Göteborgsposten – Titre original : “Vi måste fjärma oss från Nato om vi vill slippa krig”. Traduit en anglais par Siv O’Neall: http://www.informationclearinghouse.info/article45320.htm

Traduit en francais par c.l. pour Les Grosses Orchades

 

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Vous pouvez reproduire les articles d’Arrêt sur Info à condition de citer la source et de ne pas les modifier ni les utiliser à des fins commerciales.

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Les membres de l' #OTAN se déclarent "unis" contre la #Russie - #DeliriumTremens #NATOisTHEdanger

Les membres de l' #OTAN se déclarent "unis" contre la #Russie - #DeliriumTremens #NATOisTHEdanger | Infos en français | Scoop.it

Les membres de l' #OTAN se déclarent "unis" contre la #Russie - #DeliriumTremens #NATOisTHEdanger #JouerAvecLeFeu

 

(à mon avis, ce n'est qu'un cynique agenda du complexe militaro industriel européen ... se chercher et se trouver un ennemi no 1 pour fabriquer et vendre des armes aux armées européennes ... pour info, le type interviewé est un agent des services secrets .. mais pas si secrets .. voir rôle d' Arnaud Danjean au Kosovo https://www.courrierdesbalkans.fr/articles/kosovo-eulex-les-reseaux-de-l-ombre-de-l-uck-et-les-barbouzes-francaises.html )

 

Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a déclaré, à l'occasion du sommet de Varsovie, que les 28 états membres de l'Alliance étaient "unis" face à la Russie. Interview d'Arnaud Danjean, eurodéputé français pour les Républicains, spécialiste de la politique de sécurité européenne.

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Comment le commandant de l’ #OTAN a tenté de pousser #Obama à déclencher la guerre avec la #Russie  - #Nato

Comment le commandant de l’ #OTAN a tenté de pousser #Obama à déclencher la guerre avec la #Russie  - #Nato | Infos en français | Scoop.it

Comment le commandant de l’ #OTAN a tenté de pousser #Obama à déclencher la guerre avec la #Russie  - #Nato

Alors que le général Philip Breedlove vient de prendre sa retraite après avoir laissé le commandement de l’OTAN, son compte Gmail a été piraté. Au menu de sa correspondance : lobbying intense tous azimuts, fausses preuves et complots.

Des dizaines de mails ont été mis en ligne sur le site DCLeaks, et ils permettent de retracer une correspondance active de Philip Breedlove avec de nombreuses personnalités, et pas des moindres, concernant la situation en Ukraine après le coup d’Etat de février 2014 qui a renversé le gouvernement élu en faveur d’un régime soutenu par les Etats-Unis.

Philip Breedlove a été commandant suprême de l’OTAN entre mai 2013 et mars 2016. Dans la presse européenne, il est décrit comme un homme belliciste connu pour s’appuyer sur des alliés afin de contourner la diplomatie et adopter un rôle plus agressif contre les rebelles en Ukraine. En février dernier, Philip Breedlove avait qualifié la Russie de «menace existentielle de long terme pour les Etats-Unis et pour nos alliés européens».

Il apparaît à la lecture de ses courriels que le général correspond par exemple avec son prédécesseur à l’OTAN, le général Wesley Clark, ainsi qu’avec l’ancien secrétaire d’Etat, Colin Powell, resté célèbre pour sa fiole de pseudo-anthrax brandie devant l’Assemblée des Nations-unies, la responsable pour l’Europe de l’Est du département d’Etat, Victoria Nuland, et l’ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine, Geoffrey Pyatt.

Une activité de lobbying frénétique pour influencer Barack Obama

L’étude de ces mails révèle que Philip Breedlove déploie une formidable énergie pour convaincre un Barack Obama voulant éviter toute escalade militaire que la Russie représente une menace pour l’Ukraine, pour l’Europe et même pour le monde. Il demande ainsi des conseils à Colin Powell pour infléchir la position d’apaisement du président américain.

«Je me trompe peut-être(...)

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#VictorioNuland : Le faucon à l’affût derrière #HillaryClinton, par Philip Giraldi #NeoConservateurs #US

#VictorioNuland : Le faucon à l’affût derrière #HillaryClinton, par Philip Giraldi #NeoConservateurs #US | Infos en français | Scoop.it

( Mais Victoria Nuland est une femme alors ce serait bien si elle était la Secrétaire d'Etat d'Hillary . Logique .. )

 

#VictoriaNuland : Le faucon à l’affût derrière #HillaryClinton, par Philip Giraldi #NeoConservateurs #US

 

Source : The American Conservative, le 19/05/2016

Si Hillary Clinton gagne, attendez-vous à trouver, à ses côtés, Victoria Nuland.

Par PHILIP GIRALDI • 19 mai 2016

 

L’autre jour, une question a surgi sur un fil de Facebook que je commentais : « Où est donc Victoria Nuland ? » On peut, bien sûr, répondre brièvement qu’elle est toujours à son poste comme sous-secrétaire d’État pour les affaires européennes et eurasiennes.

Mais se pose aussitôt une question connexe qui appelle une réponse plus détaillée. Où sera Victoria Nuland après janvier ? Nuland est l’une des protégés d’Hillary Clinton au secrétariat d’État et elle est aussi fort admirée par la branche dure des Républicains. Ceci laisse entendre que le Congrès approuverait sans problème sa nomination comme secrétaire d’État ou même comme conseillère pour la sécurité nationale, ce qui, en retour, suggère qu’il vaut la peine d’examiner de plus près ses opinions en politique étrangère.

Victoria Nuland vient de ce qu’on pourrait appeler la Première famille des interventionnistes militaires. Son mari, Robert Kagan, est un éminent néoconservateur qui a cofondé le Projet pour le Nouveau siècle américain en 1998 alors au milieu des demandes pour « un changement de régime » en Irak. Non seulement c’est actuellement un membre important du Conseil d’administration du groupe de réflexion, l’Institution Brookings, mais c’est aussi un écrivain et il contribue aux pages d’opinion d’un grand nombre de journaux nationaux. Il a déjà déclaré qu’il allait voter pour Hillary Clinton en novembre, se détachant ainsi du Parti républicain, ce que beaucoup ont vu comme une façon avisée de donner une impulsion à sa carrière et à celle de sa femme.

Son frère, Fred, travaille dans le belliciste Institut de l’Entreprise américaine, et sa belle-sœur, Kimberly, dirige l’Institut de l’étude de la guerre, subventionné, en grande partie, par des marchands d’armes. Les Kagan travaillent à encourager les actions militaires, à la fois grâce à leurs postes gouvernementaux et à leur influence dans le débat public par l’entremise de groupes de réflexion et des articles dans les pages d’opinion. C’est une entreprise familiale qui est représentative du complexe militaro-industriel dans son ensemble, avec des groupes de réflexion. Ces derniers trouvent des raisons d’augmenter les dépenses militaires et  fournissent un soutien d’« expertise » aux responsables gouvernementaux qui, eux effectivement, promeuvent et mettent en œuvre les politiques. Les marchands d’armes, quant à eux, tirent profit de ces dépenses et rétrocèdent certaines sommes aux groupes de réflexion qui, alors, trouvent de nouvelles raisons de faire encore d’autres dépenses d’armement.

Les Kagan pensent fondamentalement que les États-Unis ont à la fois le pouvoir et le devoir de remplacer les gouvernements dont on considère qu’ils ne coopèrent pas avec Washington, le Leader du monde libre, ou qu’ils sont hostiles aux intérêts américains. Ces intérêts peuvent, bien sûr, changer. Ils incluent des valeurs comme la démocratie et la primauté du droit aussi bien que des considérations pratiques comme la concurrence économique et politique. Compte tenu de l’élasticité de ces intérêts, de nombreux pays peuvent être et sont considérés comme des cibles potentielles pour l’aide impitoyable de Washington.

On rapporte que le président Obama apprécierait énormément les livres de Robert Kagan, où ce dernier soutient que les É-U doivent maintenir leur puissance militaire pour faire face à « leurs responsabilités mondiales ». On a souvent fait remarquer que les opinions néoconservatrices continuaient à prévaloir dans l’administration Obama, même si les Démocrates et les Républicains se rallient, pour des raisons différentes, à l’interventionnisme militaire. Le Parti républicain le considère comme un impératif pour un leadership international qui repose sur le caractère exceptionnel de l’Amérique tandis que les Démocrates sentimentalisent « l’intervention libérale » et la voient comme un mal parfois nécessaire auquel il faut se résoudre, la plupart du temps pour des raisons humanitaires. Le résultat, cependant, est le même. En effet, aucune administration ne veut avoir l’air faible dans ses rapports avec le monde extérieur. Les échecs catastrophiques de George W. Bush en Afghanistan et en Irak continuent à porter leurs fruits dans une administration démocrate, même si le président a ajouté une série d’interventions au sol en Libye, en Syrie, au Yémen, aux Philippines et en Somalie.

Et Victoria Nuland elle-même, beaucoup s’en souviennent, était celle qui a tout fait pour déstabiliser le gouvernement ukrainien de Victor Ianoukovitch en 2013-2014. Ianoukovitch, de l’avis général un autocrate corrompu, a pris ses fonctions après des élections libres. En dépit des relations ostensiblement amicales de Washington et de Kiev, Victoria Nuland a souvent fourni un soutien aux manifestants de la place Maidan opposés au gouvernement de Ianoukovitch, distribuant des cookies aux protestataires assemblés et organisant des opérations photos avec un sénateur McCain rayonnant.

Victoria Nuland a commencé sa rapide ascension comme conseiller du vice-président Cheney. Par la suite, elle a été régulièrement promue par les secrétaires d’État, Hillary Clinton et John Kerry, jusqu’à atteindre son poste actuel en septembre 2013. Cependant ce sont ses agissements en Ukraine qui ont fait d’elle un personnage médiatique. Il est difficile d’imaginer qu’une administration étatsunienne tolérerait qu’un pays étranger essaie de cette façon d’intervenir dans sa politique intérieure, surtout avec un budget de 5 milliards, mais Washington adhère depuis longtemps au principe du double standard quand il s’agit d’estimer sa propre conduite.

Victoria Nuland est bien connue pour le langage cru qu’elle utilise pour évoquer le rôle éventuel que pourrait jouer l’Europe dans la gestion des troubles en Ukraine qu’elle-même et le Natural Endowment for Democracy ont contribué à créer. Elle a même discuté avec l’ambassadeur Geoffroy Pyatt de l’identité du nouveau dirigeant de l’Ukraine. « Yats (elle parlait de Yatsenyuk) est l’homme qu’il nous faut », a-t-elle dit, tout en réfléchissant à la façon dont elle pourrait « bricoler la chose » alors que Pyatt, dans le même temps, pensait à la manière d’« accoucher » de cette nomination. Leur conversation téléphonique non sécurisée a été interceptée et fuitée, peut-être par le service de renseignement russe, mais, de toute façon, n’importe qui, équipé d’un laser, aurait pu le faire.

L’inévitable remplacement du gouvernement de Kiev, qui est, en fait, un coup d’État vendu aux médias comme un triomphe de « la démocratie » n’était que le prélude d’une rupture brutale et d’une escalade du conflit avec Moscou qui s’efforçait simplement de protéger ses propres intérêts en Ukraine. Le nouveau régime de Kiev, aussi corrompu que son prédécesseur et soutenu par les néonazis, a toujours été blanchi dans les médias occidentaux et le conflit décrit comme opposant des forces « en faveur de la démocratie », résistant à une « agression russe » délibérée.

Effectivement, l’intervention en Ukraine a eu, depuis le départ, comme véritable objectif d’installer un régime hostile à Moscou. Carl Gershman, le dirigeant du National Endowment for Democracy, subventionné par le contribuable, a dit de l’Ukraine qu’elle représentait « le plus grand succès » dans ce qui pouvait contribuer à la chute du régime du président Poutine. Sans doute ce dernier « allait-il être le perdant non seulement dans un territoire proche de son pays mais dans son pays lui-même ». Carl Gershman et Victoria Nuland, cependant, jouaient avec le feu dans leur appréciation, alors qu’il y allait pour la Russie, dans cette crise, d’intérêts vitaux, et qu’elle est la seule nation capable militairement de détruire les États-Unis.

Et ne vous y trompez pas : Victoria Nuland a clairement l’intention d’étendre le conflit vers une confrontation directe avec Moscou. Dans sa déposition devant le Sénat, en mai 2014, elle a mentionné la façon dont l’administration Obama « fournissait un soutien aux autres États frontaliers de la Russie comme la Moldavie et la Géorgie. »

Victoria Nuland et ses alliés néoconservateurs ont célébré leur « changement de régime » à Kiev, en ignorant le fait que Poutine allait se rendre compte de la menace stratégique posée à son propre pays et réagir, surtout pour protéger l’historique base navale de Sébastopol en Crimée. Barack Obama a répondu comme on pouvait s’y attendre en déclenchant ce qui n’allait pas tarder à apparaître comme une nouvelle Guerre froide contre la Russie et en risquant une escalade vers une éventuelle confrontation nucléaire. C’est là une crise qui n’aurait jamais existé sans Nuland et ses alliés.

Bien qu’il n’y ait aucune preuve que Poutine soit à l’origine de la crise ukrainienne, et beaucoup de preuves du contraire, la machine de la propagande du gouvernement des É-U s’est mise en branle et a prétendu que les agissements des Russes en Ukraine étaient la première étape d’une invasion de l’Europe de l’Est. L’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton a comparé Poutine à Adolf Hitler. Et Robert Kagan a fourni l’argument pour étendre l’intervention en publiant, dans le New Republic, un texte intitulé « Superpowers don’t get to retire (les superpuissances ne peuvent pas prendre leur retraite) » où il a critiqué le président Obama pour son échec à maintenir la domination américaine dans le monde. Le New York Times a révélé que ce texte faisait partie manifestement d’un projet conjoint où Victoria Nuland remaniait régulièrement les articles de son mari, même si cet article en particulier attaquait l’administration pour laquelle elle travaillait.

Alors que la situation en Ukraine a continué à se détériorer en 2014, elle s’est donnée beaucoup de mal pour anéantir plusieurs tentatives européennes de cessez-le- feu. Quand on a rapporté que le commandant de l’OTAN, le général Philip Breedlove, était favorable à l’envoi de davantage d’armes au gouvernement ukrainien pour « augmenter le coût des combats pour Poutine », Nuland a commenté : « Je vous prie instamment d’utiliser l’expression “systèmes de défense” pour évoquer ce que nous allons livrer et qui va s’opposer aux ” systèmes offensifs ” de Poutine ».

Pour en revenir à notre question initiale « où est donc Victoria Nuland ? », nous pourrions répondre que même si on ne parle pas beaucoup d’elle dans les médias, elle continue à fournir un soutien à des politiques que manifestement la Maison-Blanche approuve. À la fin du mois dernier, elle se trouvait de nouveau à Kiev. Elle a critiqué la Russie pour son manque de liberté de la presse et ses « fantoches » de la région du Donbass tout en déclarant devant l’assistance ukrainienne : « les États-Unis s’engagent avec force à se montrer solidaires de l’Ukraine tant qu’elle reste sur la voie d’un avenir juste, démocratique et européen … Nous demeurons résolus à continuer les sanctions en vigueur à cause de la situation en Crimée jusqu’à ce que la Crimée soit rendue à l’Ukraine. » Avant, elle se trouvait à Chypre et en France et elle discutait avec de hauts responsables gouvernementaux d’une série de problèmes régionaux et mondiaux. »

On doit cependant penser qu’en ce moment elle attend surtout de voir ce qui va arriver en novembre. Et elle se demande où elle pourrait bien se trouver en janvier.

Philip Giraldi, ancien agent de la CIA, est directeur général du Council for National interest (Conseil pour l’intérêt général).

Source : The American Conservative, le 19/05/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Sortir des guerres de l' #OTAN -  par #JacquesCheminade 95 mn #intéressant #NATO #Europe

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Ajoutée le 27 mai 2016

Dialogue avec la Nation, débat internet mensuel en direct.
Détail des questions :

Est-ce vrai que sur 10 bombardements, les Turcs frappent 8 fois les Kurdes ? Pour quelle raison l'OTAN ne tape-t-il pas du poing sur la table ?
0:32


Avant notre réintégration au sein de l'OTAN, nous étions toujours relégués au second rang des coalitions. Comment concevoir dans notre intérêt une sortie de l'OTAN ?
3:56

Comment sortir de l'OTAN en tout légalité ? Voulez-vous sortir complètement, ou comme De Gaulle uniquement du commandement intégré ?
7:41

Précisions sur l'OTAN.
13:09

Blocage des raffineries, grèves...
Le bras de fer entre les syndicats et le gouvernement est-il le début d'une explosion sociale incontrôlable ? Que faire ?
14:39

Nos dirigeants en France semblent s'opposer au TAFTA. Sommes-nous tirés d'affaire ?
22:08

Pourquoi cette guerre hybride contre l'Amérique latine ? Y a-t-il un risque que l'Afrique du Sud subisse aussi une révolution de couleur ?
28:25

Que pensez-vous de la montée de l'extrême droite en Autriche ? Peut-on la comparer à celle du FN en France ?
Que penser de Trump aux Etats-Unis ?
38:40

Quelles seraient les mesures à prendre pour résoudre la crise à Mayotte ?
50:34

Comment favoriser le retour à l'emploi des quinquagénaires ou plus ? Comment empêcher que ceux qui perdent tout revenu ne tombent durablement dans la précarité ?
1:00:05

Questions sur la criminalité financière.
1:08:01

Que pensez-vous des idées autogestionnaires de Proudhon, et plus particulièrement de leur application par la CNT durant la révolution espagnole ?
De Gaulle allait-il mettre en place ces idées au niveau de l'entreprise ?
1:15:32

Pourquoi le parti Solidarité & progrès fait-il uniquement référence à la musique, au détriment des autres Beaux-arts ?
1:22:37



Comment comptez-vous vous faire connaître ?
1:28:47

Plus d'infos sur :
http://jacquescheminade2017.fr/daln

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#Atlantico s'allie avec un #média #US -  #Atlantisme  #TheDailyBeast #TDB #SoftPower

#Atlantico s'allie avec un #média #US -  #Atlantisme  #TheDailyBeast #TDB #SoftPower | Infos en français | Scoop.it

#Atlantico s'allie avec un #média #US -  #Atlantisme  #TheDailyBeast #TDB #SoftPower

Fidèle à sa ligne atlantiste, le média en ligne Atlantico s’est allié au Daily Beast avec pour but de proposer des articles – en français – du site américain à ses lecteurs.

Annoncé mardi 24 mai, ce partenariat va débuter par la traduction d’articles du Daily Beast à destination du lectorat français d’Atlantico grâce à un onglet dédié sur son site. Dans un second temps, les deux groupes « pourront réfléchir à l’opportunité de lancer la marque Daily Beast en France, à horizon 2018 », notent Les Échos.

« Mais, sur cette deuxième phase, rien n’est encore décidé . On remarque simplement qu’on est assez complémentaires », a fait savoir Jean-Sébastien Ferjou, directeur de la publication d’Atlantico. Peu connu en France, le Daily Beast est pourtant un « pure player » influent aux États-Unis, avec une audience qui a doublé sur les trois dernières années. « Nous partageons un même ADN journalistique avec Atlantico. Indépendance, irrévérence, intelligence :(..)

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#Histoire #Gladio #StayBehind #CIA #OTAN #Nato Le juge anti-mafia Imposimato accuse le groupe #Bilderberg de #terrorisme

#Histoire #Gladio #StayBehind #CIA #OTAN #Nato Le juge anti-mafia Imposimato accuse le groupe #Bilderberg de #terrorisme

Le groupe international Bilderberg est impliqué dans les attentats tragiques des années 1970 et 1980 en Italie, organisée d'abord par des cellules terroristes fascistes puis par la mafia. C'est le président honoraire adjoint de la Cour de Cassation italienne, Ferdinando Imposimato, qui le révèle à l'occasion de la présentation à Naples de son nouveau livre « La république des tragédies impunies ». « Désormais, nous savons tout de la stratégie de la terreur qui fut mise en place par le réseau Gladio (« Stay behind », ou « rester derrière » en français), appuyé par les services secrets (ceux officiels) italiens », nous confirme Imposimato. « La stratégie servait à entraver l'émergence de gouvernements de gauche, et était orchestrée par la CIA ».

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Arménie - Azerbaidjan : R.Safarov l’assassin de l’officier K.Markarian extradé de Hongrie vers Azerbaïdjan est libre !

Arménie - Azerbaidjan : R.Safarov l’assassin de l’officier K.Markarian extradé de Hongrie vers Azerbaïdjan est libre ! | Infos en français | Scoop.it

une amie arménienne m'expique que l'homme d'affaire Azéri Ilham Rakimov a payé 2 ou 3 milliards de dollars pour faire revenir en Azerbaïdjan ce monstre qui a décapité un officier arménien pendant son sommeil à Budapest, Hongrie. Ils se trouvaient là-bas afin de suivre une formation dispensée par l'Otan

 

Ilham Rakimov est un oligarque, ami de Poutine

 

Ramil Safarov l’assassin de l’officier Arménien Kourken Markarian extradé de Hongrie vers l’Azerbaïdjan est libre !

 

Et ce scandale touche un pays membre de l'UE .. la Hongrie 

 

L’assassin lâche de l’officier arménien tué dans son sommeil, l’Azéri Ramil Safarov condamné par un tribunal de Budapest à la prison à perpétuité a été extradé de la Hongrie vers l’Azerbaïdjan. C’est le richissime homme d’affaire Azéri Ilham Rakimov qui s’est investi dans ce dossier d’extradition. Aussitôt venu en Azerbaïdjan, le président Ilham Aliev a gracié l’assassin Ramil Safarov qui a retrouvé sa liberté.

Le 19 février 2004 dans une base de Budapest (Hongrie) l’officier Arménien Kourken Markarian avait été dans son sommeil sauvagement décapité par l’officier Azéri Ramil Safarov. Les officiers Arméniens et Azéris étaient en Hongrie dans le cadre d’une formation de l’OTAN. Le 13 avril 2006 R. Safarov avait été condamné à 30 ans de prison par le tribunal hongrois. Le 22 février 2007 la demande d’extradition de l’Azerbaïdjan avait été rejetée. Aujourd’hui l’assassin est libre à Bakou. Nous ne savons pas comment et surtout à quelles conditions financières -contreparties économiques- a été négocié cette extradition qui est en fait une libération d’un assassin qui n’avait même pas purgé le tiers de sa peine.

Krikor Amirzayan

vendredi 31 août 2012,
Krikor Amirzayan ©armenews.com

 

 

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importante archive 2011 - #MichelCollon : entretien sur les intérêts de l'Occident en #Afrique - 14 mn  #OTAN #NATO

importante archive 2011 - #MichelCollon : entretien sur les intérêts de l'Occident en #Afrique - 14 mn  #OTAN #NATO

Ajoutée le 22 mars 2017

Entretien avec Michel Collon sur la Libye et Côte d'Ivoire, les médiamensonges, la propagande et les intérêts de l'Occident et de l'OTAN en Afrique. (Vidéo enregistrée en avril 2011)

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#RDLS18 - #CETA , #OTAN , #EUROPE, SECOURS CATHOLIQUE À CALAIS - #JLM2017 #Mélenchon

#RDLS18 - #CETA , #OTAN , #EUROPE, SECOURS CATHOLIQUE À CALAIS - #JLM2017 #Mélenchon

Ajoutée le 17 févr. 2017

Dans ce 18e épisode de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur l’adoption du CETA au Parlement européen, analyse les propos de James Mattis, secrétaire à la Défense des États-Unis, concernant l’OTAN et répond à l’interpellation du Secours catholique sur la situation à Calais. Comme toujours, pensez à mettre des pouces bleus pour aider cette vidéo et abonnez-vous ! Bon visionnage !

Rejoignez la France insoumise sur : http://www.jlm2017.fr/

***SOMMAIRE***
00:40 : Le CETA adopté au Parlement européen
16:39 : Réponse à l’interpellation du Secours catholique
19:01 : L’OTAN et l’Europe de la guerre
24:25 : Évènements à venir
29:24 : Salut !

 

***RETROUVEZ JEAN-LUC MÉLENCHON SUR***
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- Le blog : http://melenchon.fr
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Si vous souhaitez aider, vous pouvez rejoindre l'équipe qui rédige bénévolement les sous-titres de cette chaîne Youtube en écrivant un mail à l'adresse : traducteurs.insoumis@gmail.com

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Cette GAUCHE qui sert de supplétif à l’ #OTAN (en #Syrie et ailleurs ....) , par #BrunoGuigue | Arrêt sur Info #NATO

Cette GAUCHE qui sert de supplétif à l’ #OTAN (en #Syrie et ailleurs ....) , par #BrunoGuigue | Arrêt sur Info #NATO | Infos en français | Scoop.it

Et cela ne concerne pas que la gauche française ..

 

Cette GAUCHE qui sert de supplétif à l’ #OTAN (en #Syrie et ailleurs ....) , par #BrunoGuigue | Arrêt sur Info #NATO

 

A de rares exceptions près (Jean-Luc Mélenchon, le PRCF), le moins qu’on puisse dire est que la gauche française pratique le déni de réalité sur la Syrie. Depuis 2011, c’est impressionnant. Elle a tout avalé. Avec gourmandise. Un véritable festin de couleuvres ! Elle s’est d’abord fiée à des sources douteuses (OSDH) dont elle a répété en boucle les chiffres invérifiables et les affirmations gratuites. Bonne fille, elle a accrédité la narration ridicule du boucher-de-Damas-qui-massacre-son-peuple. Elle a gobé cul sec le false-flag de l’attaque chimique comme si elle ingurgitait une vulgaire fiole onusienne de M. Powell. Elle est tombée, enfin, dans le panneau d’une propagande humanitaire à deux vitesses qui fait le tri, sans vergogne, entre les bonnes et les mauvaises victimes.

Cet aveuglement stupéfiant, la gauche française le doit d’abord à son indécrottable posture morale. Une grille de lecture manichéenne a anesthésié son esprit critique, elle l’a coupée du monde réel. Voulant absolument identifier des bons (rebelles) et des méchants (Assad), elle s’interdit de comprendre un processus qui se déroule ailleurs que dans le ciel des idées. Quand on désigne les protagonistes d’une situation historique en utilisant des catégories comme le bien et le mal, on donne congé à toute rationalité. « Ni rire, ni pleurer, mais comprendre », disait justement Spinoza. On peut certes avoir des préférences, mais lorsque ces préférences inhibent la pensée critique, ce ne sont plus des préférences, ce sont des inhibitions mentales.

La deuxième raison de cet aveuglement tient à un déficit abyssal d’analyse politique. La gauche française n’a pas voulu voir que le rapport de forces, en Syrie, n’était pas celui qu’elle espérait. Elle a reconstruit le récit des événements à sa guise pour donner corps à son fantasme d’une révolution arabe universelle qui balaierait le « régime de Damas » comme elle avait balayé les autres, en méconnaissant ce qui faisait précisément la singularité de la situation syrienne. Ceux qui se vantent de connaître leurs classiques auraient dû appliquer la formule par laquelle Lénine définissait le marxisme : « l’analyse concrète d’une situation concrète ». Au lieu de se plier à cet exercice d’humilité devant le réel, l’extrême-gauche, notamment, a cru voir ce qu’elle avait envie de voir.

Abusée par sa propre rhétorique, elle misait sur une vague révolutionnaire emportant tout sur son passage, comme en Tunisie et en Egypte. Mauvaise pioche ! Privée de toute base sociale consistante dans le pays, la glorieuse « révolution syrienne » n’était pas au rendez-vous. Véritable farce sanglante, une contre-révolution menée par des desperados accourus de 110 pays a pris sa place. La nature ayant horreur du vide, cette invasion du berceau de la civilisation par des hordes de mercenaires décérébrés a tenu lieu, dans l’imaginaire gauchiste, de révolution prolétarienne. Le NPA ne s’est pas aperçu de l’énormité de cette confusion. Il n’a pas vu que les rassemblements populaires les plus imposants, en 2011, étaient en faveur de Bachar Al-Assad. Il a écarté d’un revers de la main la position du parti communiste syrien qui, tout en critiquant le gouvernement, se range à ses côtés pour défendre la nation syrienne contre ses agresseurs.

Poussant le déni de réalité jusqu’aux frontières de l’absurde, le NPA, au lendemain de la libération d’Alep, se déclare encore solidaire de la « révolution syrienne ». Mais le secrétaire général du parti communiste syrien, Ammar Bagdash, lui avait répondu par anticipation en septembre 2013 : « En Syrie, à la différence de l’Irak et de la Libye, il y a toujours eu une forte alliance nationale. Les communistes travaillent avec le gouvernement depuis 1966, sans interruption. La Syrie n’aurait pas pu résister en comptant seulement sur l’armée. Elle a résisté parce qu’elle a pu compter sur une base populaire. En outre, elle a pu compter sur l’alliance avec l’Iran, la Chine, la Russie. Et si la Syrie reste debout, des trônes vont tomber parce qu’il deviendra clair qu’il existe d’autres voies ».

Désolé pour M. Julien Salingue et ses petits camarades, mais s’il faut analyser la situation syrienne, un communiste syrien qui contribue à la défense de son pays vaudra toujours mieux qu’un gauchiste français qui fantasme sur la révolution en buvant des demis au Quartier Latin. Incapable de comprendre ce qui se passait sur place, l’extrême-gauche française est victime du théâtre d’ombres qu’elle a elle-même dressé. Faute d’entendre ce que lui disaient les marxistes du cru, elle a joué à la révolution par procuration sans voir que cette révolution n’existait que dans ses rêves. Mais il est difficile d’admettre en 2016 qu’on s’est complètement fourvoyé depuis 2011.

Une fois de plus, écoutons Ammar Bagdash : « Ils ont commencé par des manifestations populaires dans les régions rurales de Daraa et d’Idleb. Mais dans les villes, il y eut immédiatement de grandes manifestations populaires de soutien à Assad. Par ailleurs, au début, la police ne tirait pas, ce sont certains éléments parmi les manifestants qui ont commencé les actions violentes. Dans les sept premiers mois, il y eut plus de morts du côté de la police et de l’armée que dans l’autre camp. Quand la méthode des manifestations ne marchait plus, ils sont passés au terrorisme avec des assassinats ciblés de personnes en vue (dirigeants, hauts fonctionnaires, journalistes), attentats et sabotages d’infrastructures civiles. Le gouvernement a réagi en adoptant certaines réformes comme celle sur le multi-partisme et sur la liberté de la presse, réformes que nous avons soutenu. Mais les forces réactionnaires ont rejeté ces réformes. »

Cette insurrection armée conduite par des groupes extrémistes, les communistes syriens l’ont parfaitement analysée, mais la gauche française l’a ignorée. Elle a fait comme si elle n’existait pas, comme si elle était une invention de la propagande baassiste. Comment l’admettre, en effet ? Que les gentils révolutionnaires soient passés à l’action violente dès le printemps 2011 contredisait la narration dominante ! Il fallait, pour les besoins de la cause, préserver le mythe d’une opposition démocratique et non-violente. Le récit des événements fut purgé, en conséquence, de ce qui pouvait en altérer la pureté imaginaire. La violence des allumés du wahhabisme fut masquée par un déluge de propagande. Preuve factuelle d’un terrorisme qui était le vrai visage de cette révolution-bidon, ce déchaînement de haine fut effacé des écrans-radar.

De même, cette « gauche » bien-pensante a hypocritement détourné le regard lorsque les feux de la guerre civile furent attisés par une avalanche de dollars en provenance des pétromonarchies. Pire encore, elle a fermé les yeux sur la perversité de puissances occidentales qui ont misé sur l’aggravation du conflit en encourageant la militarisation de l’opposition, tandis qu’une presse aux ordres prophétisait avec délices la chute imminente du « régime syrien ». Sans vergogne, cette gauche qui se dit progressiste s’est laissée enrôler par les gouvernements d’un Occident à l’impérialisme rapace. Elle a calqué sa lecture partiale du conflit sur l’agenda otanien du « changement de régime » exigé par les néo-cons depuis 2005. Comme l’a écrit Hillary Clinton, Washington voulait renverser Assad pour aider Israël dans son affrontement avec l’Iran ! Mais cette circonstance ne semble pas troubler les pro-Palestiniens du NPA.

L’histoire ne fait pas de cadeaux. Elle retiendra que la gauche française a servi de supplétif à l’OTAN dans cette entreprise avortée de destruction d’un Etat souverain sous le prétexte fallacieux des droits de l’homme. Cette imposture de gauche, bien sûr, n’exonère pas la droite française de ses propres responsabilités, tout aussi écrasantes et criminelles sous Nicolas Sarkozy, dans l’aveuglement volontaire au drame syrien. Mais le moins qu’on puisse dire est qu’il y a une imposture de gauche, sur la Syrie, qui aura fait des dégâts considérables. Courage, M. Mélenchon, vous avez du pain sur la planche !

Bruno Guigue | 27 décembre 2016

Bruno Guigue, est un ex-haut fonctionnaire, analyste politique et chargé de cours à l’Université de la Réunion. Il est l’auteur de cinq ouvrages, dont Aux origines du conflit israélo-arabe, L’invisible remords de l’Occident, L’Harmattan, 2002, et de centaines d’articles.

*Parmi les organisateurs de ce rassemblement  il y avait Amnesty International, le NPA, SOS racisme, l’Unef, Solidaires Etudiants, et plusieurs associations. 

Lire aussi: En réponse à la lettre de Julien Salingue à un « camarade » qui s’obstine à justifier l’injustifiable

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#France ,  #terrorisme et #diplomatie & carton -itw #PierreConesa 69 mn  #ArabieSaoudite #Qatar #Yémen #Syrie

#France ,  #terrorisme et #diplomatie & carton -itw #PierreConesa 69 mn  #ArabieSaoudite #Qatar #Yémen #Syrie
Ajoutée le 25 oct. 2016

Interview de Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire du Ministère de la Défense.
Vidéo enregistrée le 7 octobre 2016.

SUJETS :
Arabie Saoudite, Qatar, Quai d'Orsay, Diplomatie, Droit de l'homme, Salafisme, Terrorisme, Attentats, Schizophrénie diplomatique, OTAN, Irak, Yémen, flux de migrants, Syrie, Alep, Russie, Djihad, Afghanistan, Iran, UK, USA, Etat d'urgence, renseignement de terrain.

SITE : http://thinkerview.com
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Dr. #DanieleGanser : « Tant #Trump que #Clinton sont un danger pour la paix mondiale » #OTAN #USA

Dr. #DanieleGanser : « Tant #Trump que #Clinton sont un danger pour la paix mondiale » #OTAN #USA | Infos en français | Scoop.it

Dr. #DanieleGanser : « Tant #Trump que #Clinton sont un danger pour la paix mondiale » #OTAN #USA  

Publié le 21 septembre 2016Mis à jour le 21 septembre 2016

Mohsen Abdelmoumen : Vos travaux portent essentiellement sur la stratégie de la guerre masquée. Pouvez-vous nous expliquer ce concept ?

Dr. Daniele Ganser : Une guerre secrète, une guerre masquée, est une guerre où l’attaquant ne reconnaît pas qu’il attaque le pays cible. En 1961, par exemple, la CIA a fait une invasion de Cuba et a tenté de renverser le gouvernement de Fidel Castro. C‘était une opération secrète, et ensuite à l’Organisation des Nations Unies, l’ambassadeur américain a menti en disant: Nous n’avons rien à voir avec cela.

Quel est le rôle des médias dans la stratégie de la guerre masquée ?

Aujourd’hui, nous avons une guerre secrète contre la Syrie. En 2011, les quatre pays de l’OTAN, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Turquie ont attaqué la Syrie, ainsi que le Qatar et l’Arabie Saoudite. Ces six pays veulent renverser le gouvernement du président Assad. Ceci est illégal selon la Charte des Nations Unies. Mais les médias embrouillent le public. Ils répandent des histoires selon lesquelles ce que nous avons en Syrie est une guerre civile d’un dictateur brutal contre sa propre population. Avec ce récit, les médias cachent que les puissances internationales tentent de provoquer un changement de régime. Mais il y a toujours des journalistes courageux qui tentent d’informer le public sur ce qui se passe réellement. Ces journalistes rapportent par exemple comment les pays de l’OTAN coopèrent avec des terroristes en Syrie qui veulent aussi renverser Assad. Bien sûr, les pays de l’OTAN disent alors que jamais ils ne coopéreraient avec des terroristes comme al Nosra, mais seulement avec des « rebelles modérés ». Donc, nous sommes au milieu d’une guerre de l’information.

Votre thèse de doctorat portait sur Gladio. Pouvez-vous nous éclairer à ce sujet ?

L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), la plus grande alliance militaire menée par les USA sur la planète, avait mis en place des armées secrètes dans tous les pays d’Europe occidentale après la Seconde Guerre mondiale. En Italie, l’armée secrète avait pour nom de code Gladio. Ces réseaux ont été armés et entraînés par la CIA et le MI6. Leur mission initiale était de se battre derrière les lignes ennemies en cas d’une invasion soviétique, d’où le nom de réseau stay-behind (rester derrière). Mais dans certains pays comme l’Italie, la France et la Turquie, ces armées secrètes sont devenues opérationnelles en l’absence totale d’une invasion soviétique en ciblant l’opposition intérieure et sont devenues tragiquement liées au crime et à la terreur.

Comment se fait-il que dans les soi-disant « démocraties » occidentales, des armées secrètes liées souvent à l’extrême-droite agissent en toute impunité ? Où sont les États et leurs institutions ?

En Suisse, en Belgique et en Italie il y a eu une enquête sur les armées stay-behind, donc au moins dans certains pays, les parlements locaux se sont penchés sur cette affaire délicate. Mais dans de nombreux autres pays, dont l’Allemagne, la France et la Turquie, il n’y a pas eu d’enquête approfondie. En outre l’OTAN et la CIA ont refusé de commenter. Ce fut un grand scandale militaire, et le président américain Bush père, qui était en poste à Washington lorsque l’existence des armées secrètes a été révélée en 1990, a tout simplement refusé de commenter. Des agents de la CIA ont confirmé que le rôle des armées secrètes existait, mais ils ont affirmé qu’elles avaient été conçues uniquement pour lutter contre une invasion soviétique. La CIA a déclaré que les armées secrètes Gladio n’étaient en rien liées avec le terrorisme. En novembre 1990, le parlement de l’UE a protesté « vigoureusement contre la prise en charge par certains membres du personnel de l’armée américaine du SHAPE et de l’OTAN du droit d’encourager la création en Europe d’un réseau clandestin de renseignement et d’opérations » et a appelé à « une enquête complète sur… ces organisations clandestines… et le problème du terrorisme dans Europe ». Mais rien ne s’est produit, l’affaire était délicate et le parlement européen était impuissant contre l’OTAN et de la CIA.

Vous appuyez souvent vos travaux avec des documents déclassifiés de diverses agences de renseignement, CIA, MI6, etc. Avez-vous pu obtenir facilement certaines informations confidentielles ou top secret ?

Non, il a toujours été très difficile de trouver des documents historiques sur la guerre secrète en général et sur l’opération Gladio en particulier. J’ai introduit une requête FOIA (Freedom of Information Act) avec la CIA, mais la CIA a refusé de me remettre les documents Gladio. L’OTAN a refusé aussi l’accès aux documents pertinents.

Peut-on dire que nous vivons le prolongement de la Guerre Froide, notamment avec le conflit larvé entre l’Union européenne et les USA d’un côté et la Russie de l’autre dont l’un des épicentres est l’Ukraine ?

Oui, en Ukraine, nous avons une nouvelle confrontation entre Washington et Moscou, une confrontation entre deux puissances nucléaires. Le 20 Février 2014, les États-Unis ont parrainé un coup d’État à Kiev, la capitale de l’Ukraine, dans le but de renverser le gouvernement Ianoukovytch et d’installer le nouveau gouvernement intérimaire de Porochenko. Le plan des États-Unis est de faire glisser l’Ukraine dans l’OTAN. Porochenko veut se joindre à l’OTAN. Le responsable du coup d’État de Kiev était Victoria Nuland qui est devenue célèbre pour son commentaire « Fuck the UE« , parce qu’elle ne se souciait pas ce que l’UE pense quand les États-Unis réalisent un coup d’Etat en Ukraine.

Mais les Russes ne veulent pas de cela. Ils ne veulent pas que l’Ukraine devienne un membre de l’OTAN. Donc, en mars, Poutine a réagi et a pris la Crimée. Aussi maintenant l’Ukraine est divisée en deux parties : l’une est alignée avec Washington, l’autre alignée avec Moscou.

Les États-Unis vont élire un nouveau président et choisir entre Trump et Clinton. Ne croyez-vous pas que ces deux candidats sont dangereux pour la stabilité et la paix dans le monde ?

Malheureusement, tant Trump que Clinton sont un danger pour la paix mondiale, ils serviront tous deux le complexe militaro-industriel, par conséquent ils serviront l’intérêt des puissants groupes de pression à Washington qui veulent plus de guerres et vendre plus d’armes.

D’après vos analyses, des dirigeants ont fomenté des complots en dehors du contrôle de leur Parlement et des institutions, certains sont vivants comme Blair, Bush, Cheney, Sarkozy, etc. Pourquoi ne sont-ils pas jugés ? Est-il utopique de croire à leur procès ?

Bush, Blair et Cheney devraient être traduits devant la Cour pénale internationale CPI à La Haye parce qu’ils ont attaqué l’Irak en 2003, ce qui était illégal. Sarkozy devrait également être traduit devant la CPI parce qu’il a attaqué la Libye en 2011avec Obama et Cameron. Mais ces dirigeants de pays de l’OTAN sont très puissants. Il est très difficile de les amener devant un tribunal, et en ce moment, cela semble impossible.

D’après vous, cette stratégie de guerre masquée et de création de tensions vise-t-elle à s’accaparer les ressources naturelles des pays, ou y a-t-il d’autres objectifs sous-jacents ?

Les guerres secrètes ont toujours été utilisées pour augmenter l’influence de l’empire américain et des pays alignés de l’OTAN. Donc, c’est vraiment le désir d’avoir plus de puissance et plus d’argent. La soi-disant guerre contre le terrorisme, qui a commencé en 2001, est pleine de mensonges. Surtout l’effondrement du WTC7 qui est tout à fait incertain. Je pense que la guerre entière contre le terrorisme n’a pas pour but de capturer des terroristes, mais d’obtenir le contrôle de l’approvisionnement en pétrole et en gaz.

D’après vos travaux, les groupes occultes qui commettent ces attentats et ces complots sont minoritaires. D’où tiennent-ils leur influence, et est-ce que les agences de renseignement ne sont pas infiltrées par ces groupes ?

Oui, les gens qui commencent toutes ces guerres et mentent au public sont une minorité. Mais ils sont puissants et ils contrôlent les services de renseignement comme la CIA et le MI6.

On constate un rôle croissant des sociétés militaires privées, comme Blackwater maintenant Academi, CACI, etc. Allons-nous assister à la privatisation de secteurs sensibles tels que la Défense et le Renseignement ? Qui est derrière ces sociétés ?

Je sais que l’influence d’Academi et d’autres sociétés militaires privées est en augmentation. Mais vraiment, je ne sais pas grand-chose à ce sujet parce que je ne l’ai pas étudié en détail.

À votre avis, pourquoi les puissances occultes au service de l’impérialisme éprouvent-elles le besoin d’accuser ceux qui contestent leurs thèses officielles d’être des conspirationnistes, des adeptes de la théorie du complot, et autres qualificatifs péjoratifs ?

Le terme théorie du complot est utilisé pour discréditer tout qui critique l’élite et aussi l’abus de pouvoir de l’élite. Si vous doutez des attaques terroristes du 11 Septembre, vous êtes immédiatement attaqué comme un théoricien de la conspiration. Mais de plus en plus de gens commencent à comprendre que la soi-disant guerre contre le terrorisme dans son ensemble est pleine de mensonges et de brutalité.

Toutes les informations dont nous disposons au sujet de ces criminels en col blanc, leurs assassinats de masse, les mensonges d’État, ne sont-ils pas une goutte dans l’océan ?

Non, cette information est importante; nous devons essayer de comprendre ce qui se passe.

En manipulant le terrorisme, les pays occidentaux ne jouent-ils pas avec le feu ?

En effet, il est très dangereux de manipuler les terroristes. La CIA l’a fait en armant Al-Qaïda en Afghanistan dans les années 1980. Et maintenant, la même chose arrive à nouveau en Syrie.

Vous êtes également un expert en énergie, quelles sont vos prévisions par rapport à ce marché ? L’humanité peut-elle se permettre de rester dépendante des énergies fossiles?

Non, nous devons aller vers les énergies renouvelables. Nous devrions essayer de réduire la consommation de pétrole, de gaz, de charbon et d’énergie nucléaire et aller vers l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’énergie de l’eau, et l’énergie géothermique.

Interview réalisée par Mohsen Abdelmoumen

Qui est le Docteur Daniele Ganser ?

Daniele Ganser est né en 1972 à Lugano en Suisse. Il est historien et chercheur spécialisé dans les questions énergétiques, l’histoire économique, la géostratégie et l’histoire contemporaine internationale depuis 1945. Il est le fondateur et le directeur de l’Institut suisse pour la recherche sur la paix et l’énergie (SIPER). Il a étudié à partir de 1992 l’Histoire et les relations internationales à l’Université de Bâle, à l’Université d’Amsterdam (UVA) et à la London School of Economics (LSE). Il a obtenu sa licence en 1998 summa cum laude et son doctorat en 2001 insigni cum laude. De 2001 à 2003, il a mené des recherches dans le think tank Avenir Suisse à Zurich, de 2004 à 2006 au Centre d’études de sécurité (CSS) à l’ETH Zurich. Il enseigne à l’Université de Saint-Gall (HSG) sur l’histoire et l’avenir des systèmes d’énergie et a été chargé de cours en histoire contemporaine à l’Université de Bâle, à l’Université de Zurich et à l’Université de Lucerne. Il est membre du conseil consultatif de la Swisscleantech Business Association. Il a reçu le prix allemand QI 2015 décerné par Mensa en Allemagne, l’association pour les personnes surdouées. Son livre « Les armées secrètes de l’OTAN en Europe » a été traduit dans 10 langues. Son livre « L’Europe dans la ruée vers le pétrole » est sorti en septembre 2012 et décrit la lutte mondiale pour le pétrole. Le TOP 10 de ses conférences et interviews récolte plus de 3 millions de vues sur Youtube. Daniele Ganser a une fille et un fils et vit avec sa famille près de Bâle.

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Que fuient les Afghans ?  39 mn - France Culture #réfugiés #Afghanistan #US #MSF #humanitaire #OTAN #NATO

Que fuient les Afghans ?  39 mn - France Culture #réfugiés #Afghanistan #US #MSF #humanitaire #OTAN #NATO | Infos en français | Scoop.it

Que fuient les Afghans ?  39 mn - France Culture #réfugiés #Afghanistan #US #MSF #humanitaire #OTAN #NATO

Intervenants

  • Ahmad Mahjoor : sociologue, conseiller spécial du parlement afghan, auteur de L'Afghanistan en transition. Une approche politique (L'Harmattan, juin 2013)
  • Gilles Dorronsoro : Professeur de science politique à l'Université de Paris 1- Panthéon-Sorbonne
  • Mathilde Bethelot : Responsable des programmes MSF en Afghanistan

Ils sont nombreux mais on ne les voit plus vraiment : les Afghans restent la 2e communauté de réfugiés à tenter leur chance en Europe. Au total, ils sont plus de 2.7 millions à avoir choisi l’exil, plutôt que de rester vivre dans un pays, l’Afghanistan, toujours en guerre.

Si les Syriens sont aujourd’hui les plus nombreux à venir chercher refuge en Europe, ils ne sont pas les seuls, loin de là. On finirait presque par les oublier, mais les Afghans représentent la deuxième communauté d’exilés. Une histoire qui dure depuis 35 ans, et qui n’est pas près de se terminer. L’an dernier, ils étaient 200 000 Afghans à faire une demande d’asile à l’un des pays de l’Union : six fois plus que l’année précédente.

C’est que l’Afghanistan reste, aujourd’hui encore, un des pays les plus dangereux au monde. Les talibans n’ont pas été vaincus : ils combattent à nouveau pour s’emparer du pouvoir. Face à eux, une armée souvent démunie, qui ne peut plus compter sur le soutien des troupes de l’OTAN : celles-ci ont quitté le pays fin 2014. L’Afghanistan, pays instable, et qui peine donc à se reconstruire, malgré les moyens importants octroyés par les Etats-Unis depuis 2001 et le début de leur intervention militaire. Selon le Haut commissariat de l’Onu aux réfugiés, plus de 2 millions 700 000 Afghans vivent aujourd’hui en dehors de leur pays, au Pakistan et en Iran pour la plupart.

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#Russophobie & #atlantisme via experts biaisés à la #RTS .. ça m'a presque manqué .. #Russie #OTAN #NATO #médias

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L'OTAN se réunit à Varsovie pour débattre d'une stratégie à adopter face à la Russie

Les chefs d'Etat des 28 pays membres de l’Alliance vont débattre du renforcement de la présence des soldats de l’OTAN en Pologne et dans les pays baltes afin de faire face à une Russie jugée menaçante. Interview de Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique à Paris.

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Comment le commandant de l’ #OTAN a tenté de pousser #Obama à déclencher la guerre avec la #Russie  - #Nato

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Alors que le général Philip Breedlove vient de prendre sa retraite après avoir laissé le commandement de l’OTAN, son compte Gmail a été piraté. Au menu de sa correspondance : lobbying intense tous azimuts, fausses preuves et complots.

Des dizaines de mails ont été mis en ligne sur le site DCLeaks, et ils permettent de retracer une correspondance active de Philip Breedlove avec de nombreuses personnalités, et pas des moindres, concernant la situation en Ukraine après le coup d’Etat de février 2014 qui a renversé le gouvernement élu en faveur d’un régime soutenu par les Etats-Unis.

Philip Breedlove a été commandant suprême de l’OTAN entre mai 2013 et mars 2016. Dans la presse européenne, il est décrit comme un homme belliciste connu pour s’appuyer sur des alliés afin de contourner la diplomatie et adopter un rôle plus agressif contre les rebelles en Ukraine. En février dernier, Philip Breedlove avait qualifié la Russie de «menace existentielle de long terme pour les Etats-Unis et pour nos alliés européens».

Il apparaît à la lecture de ses courriels que le général correspond par exemple avec son prédécesseur à l’OTAN, le général Wesley Clark, ainsi qu’avec l’ancien secrétaire d’Etat, Colin Powell, resté célèbre pour sa fiole de pseudo-anthrax brandie devant l’Assemblée des Nations-unies, la responsable pour l’Europe de l’Est du département d’Etat, Victoria Nuland, et l’ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine, Geoffrey Pyatt.

Une activité de lobbying frénétique pour influencer Barack Obama

L’étude de ces mails révèle que Philip Breedlove déploie une formidable énergie pour convaincre un Barack Obama voulant éviter toute escalade militaire que la Russie représente une menace pour l’Ukraine, pour l’Europe et même pour le monde. Il demande ainsi des conseils à Colin Powell pour infléchir la position d’apaisement du président américain.

«Je me trompe peut-être(...)

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L’  #Otan appelle les alliés à se préparer face à la menace potentielle de la #Russie, par AFP - lecture critique #NATO

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L’  #Otan appelle les alliés à se préparer face à la menace potentielle de la #Russie, par AFP - lecture critique #NATO

Tirana – L’assemblée parlementaire de l’Otan a appelé lundi les alliés à se tenir prêts à répondre à la menace potentielle de la Russie contre l’un d’entre eux, à l’issue d’une session de trois jours à Tirana.

C’est là que tu te rends compte que l’Albanie fait partie de l’OTAN (depuis 2009…)…

Le défi en provenance de la Russie est réel et sérieux, a déclaré l’Américain Michael Turner, président de l’assemblée qui a réuni quelque 250 parlementaires des 28 pays membres de l’Alliance.

La déclaration adoptée à l’unanimité déplore l’usage de la force par la Russie contre ses voisins et les tentatives d’intimidation des alliés de l’Otan.

Ah, Irak Libye, Syrie, pays qui ont échappé à l’emploi de la force par leurs voisins – mais pas par l’Occident…

Dans ces circonstances, l’Otan n’a pas d’autre choix que de considérer l’éventualité d’une action agressive de la Russie contre un membre de l’Alliance comme une menace potentielle, et d’adopter des réponses adaptées et proportionnées, ajoute la déclaration.

La déclaration appelle les alliés à fournir des garanties aux pays membres, situés notamment à l’est de la zone Otan, qui estiment que leur sécurité est menacée.

L’Otan a interrompu tous les aspects pratiques de sa coopération avec la Russie à la suite de l’annexion de la Crimée par la Russie, et en raison du soutien de la Russie aux séparatistes dans l’est de l’Ukraine, mais l’Alliance a annoncé qu’elle aurait des discussions avec la Russie avant le sommet de l’Otan prévu les 8 et 9 juillet à Varsovie.

La Russie qui soutient quelques Russes bombardés par leur armée en Ukraine, c’est mal.

La France qui soutient des djihadistes en Syrie, c’est bien.

En avril, le Conseil Otan-Russie avait tenu sa première réunion depuis juin 2014 mais les discussions se sont soldées par de graves désaccords concerna(...)

 

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L'oncle Sam : un ami très influent / France Inter #USA #SoftPower #CorruptionDesElites #Atlantisme #USA #NATO  #OTAN 20 mn

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L'oncle Sam : un ami très influent / France Inter #USA #SoftPower #CorruptionDesElites #Atlantisme #USA #NATO  #OTAN 20 mn

 

Chaque année, les Etats Unis repèrent et invitent les futures élites françaises à Washington pour une opération de charme. Mais ce n’est qu’une facette d’une stratégie d’influence plus globale. La plupart des grands cabinets d’avocats et les banques d’affaires de Paris sont aujourd’hui américains. Peu à peu, ils imposent leur langue, leurs normes, et leur idéologie.

Le soft power

La formule sonne plutôt bien. Le « soft power », ou diplomatie douce, a été inventé par les américains pour influencer leurs partenaires en s’appuyant sur la conviction ou la séduction. Concrètement : depuis les années 1940, l’ambassade des Etats Unis à Paris repère chaque année ceux qui seront les futures élites françaises.

 

Elle mise sur elles et les invite outre atlantique à participer à un programme d’échanges avec les futures élites américaines. La French American Foundation a mis sur pied un programme similaire avec des fonds privés.

 

Ces programmes ciblent les énarques, les jeunes loups de la politique, mais aussi des chefs d’entreprises et des journalistes. Parmi eux : François Hollande, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Pierre Moscovici, Emmanuel Macron, Najat Vallaud Belkacem. Cette année, Frédéric Mazzela, le fondateur de Blablacar, ou encore Alexis Morel, directeur de la stratégie de Thalès, font partie de ceux qui ont été invités à Washington pour un voyage d’étude.

Pierre Servan-Schreiber, un avocat d'affaires qui a travaillé dans un cabinet américain, explique :

On va chercher les gens qui peuvent avoir une influence un jour par leur réussite. C’est une volonté délibéré de connaitre les gens qui seront à même de prendre des décisions, et à qui on pourra rappeler notre passé commun et faire passer des messages

 

A Washington, ils peuvent rencontrer des responsables politiques, mais, précise Pascal Dupeyrat, le président du Cercle Jefferson qui a créé une amicale des anciens de ces voyages  :

Le programme s’appuie aussi sur un réseau de 40 à 50 000 bénévoles américains qui vous accueillent. Cela crée une rencontre avec la population. Avec cette idée très intelligente qui est de dire : vous avez plus de difficultés à aller en guerre avec des gens avec qui vous avez déjeuné ou dîné.

 

Apprendre à se faire aimer, c’est avant tout cela le soft power !

Les jeunes issus de l’immigration : une cible privilégiée

 

Depuis une dizaine d’années, l’ambassade des Etats Unis à Paris mène une action similaire dans les banlieues, à Paris comme en région.

Elle cible les futures élites issues de la diversité. Après le 11 septembre, et alors qu’ils entraient en guerre en Irak, il s’agissait pour les Etats-Unis de montrer à la population musulmane qu’ils étaient leur alliés. A cela s’est ajoutée la révolte des banlieues de 2005. Une fracture jugée préoccupante dans un pays perçu comme une interface avec des mondes à l’Est et au Sud jugés plus hostiles. Mais aujourd’hui, leur calcul est plus pragmatique. Les Etats-Unis considèrent que ces jeunes issus de l’immigration seront les élites françaises de demain. C’est donc avec eux qu’il faut nouer des liens et se faire aimer.

 

Les lauréats de ces programmes affichent une réussite scolaire insolente. Jennifer Rasasimanana, attachée culturelle de l'ambassade américaine à Paris le remarque fièrement :

Un jeune issu de la première promotion termine sa formation de spationaute. 98 % d’entre eux ont fait des études supérieures ».

Et ils le rendent bien à l’oncle Sam. Selon Majid El Jarroudi, dirigeant de l’ADIVE (Agence pour la Diversité Entrepreunariale), une agence qui aide les entreprises des quartiers prioritaires à trouver des marchés :

Les élus et les responsables politiques français pourraient s’inspirer de ce que font les Américains. Il suffit d’aller sur le terrain. Pas seulement pour la photo. Les Américains, eux, ils se bougent.

 

Plus de cabinets d’avocats d’affaires américains à Paris qu’à Londres

 

Il existe une autre machine à influencer très puissante. Aujourd’hui, la majorité des cabinets d’avocats et des banques d’affaire sur la place de Paris sont américains. Ils recrutent les meilleurs avocats à prix d’or. Et pour assurer un lobbying efficace, et garantir leurs entrées au sommet de l’Etat, ils puisent dans le vivier politique.  

On va se fournir à la sortie des ministères

observe Etienne Drouard, un avocat qui a travaillé dans plusieurs cabinets américains. Ces cabinets utilisent ainsi à leur profit, les réseaux et les carnets d’adresses de leurs recrues.

 

Ce travail d’influence fait son chemin. Nicolas Sarkozy lui-même ne prônait-il pas la tolérance zéro, concept développé à New York, après avoir effectué son programme dans cette ville en 1984 ? La langue anglaise et les normes juridiques anglo-saxonnes se sont peu à peu imposées dans le droit des affaires.

A en croire Claude Revel, l’auteur de La France, un pays sous influence, les effets du soft power se traduisent dans l’hémicycle : 

 On a de plus en plus de propositions de législations inspirées des Etats Unis, comme le plaider coupable. L’idée d’ouvrir toutes les données, aussi, devient un mantra. Les Américains, qui voudraient avoir accès à toutes nos données, ouvrent pourtant les leurs de manière très maitrisée

Et pour cause. L’ouverture des données représente un marché énorme convoité par Google notamment…

 

Ce concept de Soft Power est maintenant repris par la Chine et le Brésil. Etrangement, c’est un des rares domaines où la France n’imite pas les Etats-Unis. Tout se passe comme si l’on pensait encore que notre histoire, notre littérature, nos vins et nos parfums, suffisaient encore à faire rayonner notre culture dans le monde…

A Paris, la prépondérance américaine dans le monde des affaires :

Sur les quinze premiers cabinets d’avocats d’affaires les plus performants en 2015, onze sont américains :

  • Shearman&Sterling (2ème position et en progression par rapport à 2014)
  • White&Case (3ème position, et en progression)
  • Latham&Watkins (4ème position)
  • Wilkie Farr&Gallagher (6ème position, en progression)
  • Paul Hastings (7ème position, en progression)
  • Dechert (8ème position, en progression)
  • Davis Polk&Wardwell (9ème position)
  • Weil Gotshal&Manges (10ème position)
  • Cleary Gottlieb (12ème position)
  • Orrick Rambaud Martel (13ème position)
  • Mayer Brown (15ème position, en progression)

Extrait du classement établi par le magazine Décideurs.com

Quelques personnalités françaises célèbres, anciens participants aux programmes d'échanges américains :

1 - Au sein du programme des Visiteurs Internationaux du Département d’Etat américain (International Visitors Leadership Program) : 

  • Anciens présidents de la République : Valéry Giscard d’Estaing (1957) et Nicolas Sarkozy (1984)
  • Anciens Premiers ministres : Michel Debré, Jacques Chaban-Delmas, Raymond Barre, Alain Juppé, Lionel Jospin et François Fillon


2 - Au sein du programme Young Leaders, créé en 1981 par la French-American Foundation, une fondation privée. Il se décline en deux séminaires de cinq jours chacun, sur deux années consécutives :

  • 1981 : Alain Minc (entrepreneur), Alain Juppé (Premier ministre en 1995), François Léotard (ministre en 1986)
  • 1982 : Jérôme Clément (ancien directeur d’Arte), Alain Mérieux (entrepreneur), Guy Sorman (essayiste)
  • 1983 : Jean-Marie Colombani (directeur du Monde en 1994), Jean-Noël Jeanneney (PDG de Radio France en 1982, Secrétaire d’Etat en 1991), Christine Ockrent (journaliste)
  • 1996 : Pierre Moscovici (ministre en 1997, commissaire européen en 2014), Denis Olivennes (PDG Lagardère Active)
  • 1998 : Laurent Cohen-Tanugi (économiste), Nicolas Bazire (directeur de cabinet d'Edouard Balladur en 1993), Marisol Touraine (ministre en 2012)
  • 2001 : Nicolas Dupont-Aignan (député), Stéphane Fouks (conseiller en communication de dirigeants politiques)
  • 2002 : Valérie Pécresse (députée)
  • 2003 : Alexandre de Juniac (PDG Air France en 2011), Annick Cojean (journaliste)
  • 2005 : Emmanuelle Mignon (directrice de cabinet du Président Sarkozy), Matthieu Pigasse (banquier)
  • 2006 : Nathalie Kosciusko-Morizet (député, ministre en 2010), Laurent Wauquiez (député, ministre en 2010)
  • 2007 : Najat Belkacem (ministre en 2012)
  • 2010 : Catherine Sueur (directrice générale de Radio France en 2012)
  • 2011 : Béatrice de Clermont-Tonnerre (Directrice de Google Europe du Sud)
  • 2012 : Emmanuel Macron (ministre en 2014), Fleur Pellerin (ministre en 2014)
  • 2013 : Cédric Villani (Mathématicien, Médaille Fields)

 

 
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#Médias en #France : Cinq cas de journalistes acquis à la doctrine néoconservatrice #lobbies #réseaux #propagande

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#Médias en #France : Cinq cas de journalistes acquis à la doctrine néoconservatrice #lobbies #réseaux #propagande

Par Anticons le 20 mai 2016

Au début de la présidence de George W. Bush, la doctrine néoconservatrice était présentée comme le degré zéro de la pensée. Pour bon nombre de chroniqueurs, il s’agissait d’une simple parenthèse dans notre Histoire qui devait très rapidement retrouver le sens de la raison. Pourtant cette aberration est devenue en moins de deux décennies la conception politique quasi-exclusive qui domine en Europe, et donc bien entendu en France et cela quel que soit les gouvernements au pouvoir.

Pour preuve : en Septembre 2007, George Bush est encore président des USA. Interviewé par le New York Times, Nicolas Sarkozy parle de « l’éventualité d’une évolution » de la place de la France dans l’OTAN. Il laisse entrevoir en matière de politique étrangère un alignement plus affirmé de la France sur les positions américaines. Cela alors même que depuis 2003, les États-Unis sont engagés dans une guerre illégale en Irak. Ainsi, encouragé par une très grande partie de la classe politico-médiatique, Sarkozy parachèvera son triste bilan en réexpédiant la Libye au Moyen Âge. La suite nous la connaissons : François Hollande remporte l’élection présidentielle en mai 2012. Dès lors sur les dossiers de politique étrangères (Syrie, Ukraine, Israël, Iran), le duo Hollande – Fabius va s’employer à respecter autant qu’il est possible de le faire la conception stratégique de la politique étrangère élaborée en amont par les faucons de la Maison Blanche.

Comme toute idéologie a besoin de ses propagandistes, surtout lorsqu’elle fait l’objet de polémiques, nous pouvons dès lors postuler que certains de nos journalistes vont en devenir les chantres. Parmi ceux-ci,(..)

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Fabuleuse itw(32 mn)p/ @Thinker_View d'une universitaire allemande qui enseigne aux #US #Atlantisme #LangueDeBois #Lobotomie

Fabuleuse itw(32 mn)p/ @Thinker_View d'une universitaire allemande qui enseigne aux #US #Atlantisme #LangueDeBois #Lobotomie #EspritsCorrompus

Ajoutée le 7 avr. 2016

Interview de MARINA E. HENKE.
Ph.D. Diplômée de Princeton, Sciences Po,enseignante à l'université de Chicago en relations internationales, Allemande.

Northwestern University, Evanston, ILAssistant Professor, Department of Political Science, 2013-present.College Fellow, 2013-2014.Princeton University, Princeton, NJPostdoctoral Research Associate and Lecturer in Public and International Affairs,Woodrow Wilson School, 2012-2013.E d uc at i onPrinceton University, Princeton, NJPh.D., Politics and Public Policy, 2012.M.A., Politics and Public Policy, 2009.London School of Economics, London, UKM.S., International Political Economy, 2007.Sciences Po, Paris, FranceM.S., Development Studies, 2007.B.A., Economics and Political Science, 2005.Honors: summa cum laude
http://www.marinahenke.com/

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