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#Solidarité sélective : où est le hasthag #JeSuisAvecMossoul ? #Alep ...

#Solidarité sélective : où est le hasthag #JeSuisAvecMossoul ? #Alep ...
Ajoutée le 23 mars 2017

L'opération américaine à Mossoul fait souffrir des milliers de civils, mais sans provoquer de réaction à l'échelle mondiale comme ce fut le cas à Alep, repris par les forces syriennes avec l'appui de la Russie. Où sont les hashtags #JeSuisAvecMossoul ? La moitié de la ville est maintenant entièrement assiégée et subit sans cesse des frappes aériennes.
Cela ne ressemble-t-il pas à la situation à Alep il y a quelques mois ? A l'époque le monde entier se préoccupait de la situation.
Mais maintenant que les bombes pleuvent des avions américains sur des zones deux fois plus peuplées qu’Alep, c'est le silence. Où sont les cris accusant de «génocide» et de «nettoyage ethnique», au moment où l’armée gouvernementale reprend la ville envahie par les extrémistes ?
Où est la campagne médiatique virale à propos des victimes civiles ?

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Que se passera-t-il après la chute de #Mossoul lorsque #Daech fuira vers la #Syrie ?(The Independent)-Robert FISK

Que se passera-t-il après la chute de #Mossoul lorsque #Daech fuira vers la #Syrie ?(The Independent)-Robert FISK | Infos en français | Scoop.it

Que se passera-t-il après la chute de #Mossoul lorsque #Daech fuira vers la #Syrie ?(The Independent)-Robert FISK

Toute l’armée du califat de Daech pourrait être dirigée contre le gouvernement Assad et ses alliés - un scénario qui pourrait provoquer une certaine satisfaction à Washington

L’armée syrienne, le Hezbollah et ses alliés iraniens se préparent à une invasion massive par des milliers de combattants de Daech qui seront chassés de l’Irak lorsque Mossoul tombera. L’objectif réel derrière la "libération" de la ville irakienne planifiée par les Etats-Unis et tant claironné serait, selon l’armée syrienne, d’inonder la Syrie avec les hordes de combattants de Daech fuyant leur capitale irakienne pour leur « mini-capitale » de Raqqa à l’intérieur même de la Syrie.

Depuis des semaines, les médias occidentaux, et les experts américains qu’ils aiment citer, prédisent une combat jusqu’à la mort de Daech à l’intérieur de Mossoul digne du siège de Stalingrad - ou une victoire rapide sur Daech suivie par des combats sectaires entre Irakiens pour le contrôle de la ville. L’ONU met en garde contre les colonnes massives de réfugiés qui se déverseront de la ville assiégée. Mais les Syriens - après avoir été témoins de l’effondrement soudain et l’évacuation de Palmyre lorsque leur propre armée a repris l’ancienne ville syrienne plus tôt cette année - pensent que Daech va simplement abandonner Mossoul et essayer d’atteindre les zones de la Syrie qu’elle contrôle encore.

Déjà, les services de renseignement de l’armée syrienne ont entendu des rapports inquiétants d’une demande faite par Daech dans les villes et villages au sud de Hasaka - une ville syrienne contrôlée par les forces du régime et les Kurdes dans le nord du pays - pour installer de nouvelles sources d’électricité et d’eau en prévision d’un afflux des combattants de Daech en provenance de Mossoul. En d’autres termes, si Mossoul tombe, toute l’armée du califat de Daech pourrait être dirigée contre le gouvernement Assad et ses alliés - un scénario qui pourrait provoquer une certaine satisfaction à Washington. Lorsque la ville irakienne de Fallujah est tombée entre les main de l’armée et des milices irakiennes plus tôt cette année, de nombreux combattants de Daech ont immédiatement fui vers la Syrie.

Sayed Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, qui a envoyé des milliers de ses hommes pour combattre (et mourir) dans la lutte contre Daech et Jabhat al-Nusra en Syrie, a déclaré dans un discours marquant les commémorations de l’Achoura la semaine dernière que les Américains « ont l’intention de répéter le complot de Fallujah lorsqu’ils ont ouvert une voie à Daech pour leur permettre de s’échapper vers l’est de la Syrie » et a averti que « le même plan pourrait être mis en oeuvre à Mossoul. » En d’autres termes, une défaite de Daech à Mossoul encouragerait Daech à fuir ver l’ouest pour essayer d’abattre le régime Assad en Syrie.

Ces soupçons n’ont pas vraiment été apaisées par une série de commentaires de généraux américains et de sources militaires américaines au cours ces dernières semaines. Le commandant américain nouvellement nommé dans la région, le Lt Gen Stephen Townsend – à la tête de ce que les États-Unis ont pompeusement appelé « Opération Résolution Inhérente » - a dit que non seulement Mossoul, mais aussi la ville syrienne de Raqqa, seraient capturées « sous son commandement ». Mais qui croit-il va prendre Raqqa ? L’armée syrienne a toujours l’intention de se battre jusqu’à Raqqa par la route militaire de Damas-Alep à ouest de la ville, après une première tentative plus tôt cette année qui a été abandonnée plus pour des raisons politiques que militaires. La Russie semble penser qu’il est préférable de concentrer sa puissance de feu sur d’autres milices, en particulier al-Nosra / al-Qaïda, que à la fois Moscou et Damas considèrent désormais comme beaucoup plus dangereux que Daech.

Tous deux ont remarqué comment Nosra - qui a changé son nom à Jabhat Fateh al-Sham, le "Front de soutien du peuple du Levant", dans d’effacer ses liens avec Al-Qaïda - est de plus en plus qualifiée par les politiciens et les journalistes occidentaux de « rebelles » [gras par le traducteur qui l’avait effectivement remarqué - NdT], ainsi qu’une pléthore d’autres milices qui combattent le régime syrien. Un général américain non identifié a été cité le mois dernier exprimant sa préoccupation que les forces chiites irakiennes pourraient s’emparer de la ville de Tal Afar, à la frontière irako-syrienne, afin de piéger les combattants de Daech en Irak - et empêcher ainsi leur fuite vers la Syrie. Il a été rapporté que Daech aurait abandonné Tal Afar il y a quelques jours.

Le magazine en ligne Military Times aux États-Unis (qui est, comme on dit, « proche » du Pentagone) a fait valoir que le général Townsend, qui a à peine 5 000 troupes étasuniennes sur le terrain en Irak et l’extrême nord de la Syrie, doit « poursuivre Daech en Syrie, où les Etats-Unis ont peu d’alliés sur place » - c’est le moins que l’on puisse dire - tandis que Townsend lui-même parle d’une « bataille longue et difficile » pour Mossoul. Il a également parlé d’un « siège » de Mossoul. Ce sont les terribles prédictions auxquelles les Syriens ne croient pas.

La propre armée d’Assad, avec ses 65 000 morts dans une guerre qui dure depuis maintenant cinq ans, a déjà été bombardée par les Américains à Deir Ezzor, où au moins 60 soldats syriens ont été tués - Washington a qualifié l’opération d’erreur - et se prépare maintenant à confronter l’énorme afflux de combattants de Daech qui pourrait traverser la frontière après la chute de Mossoul. Nasrallah lui-même y a fait allusion dans son discours. Il a suggéré que si les forces de Daech ne sont pas vaincues par les Irakiens eux-mêmes à Mossoul, alors les Irakiens - sans doute la milice chiite irakienne qui est l’un des fers de lance de l’armée gouvernementale - « seront obligés de se déplacer vers l’est de la Syrie pour combattre le groupe terroriste ».

Compte-tenu de la possibilité que les troupes syriennes et leurs alliés russes pourraient avoir à faire face à ce même groupe, il est peu étonnant qu’ils essaient de conclure leur capture des quartiers est d’Alep - quel que soit le coût en vies humaines - avant la chute de Mossoul.

Robert Fisk

Traduction "encore des pannes de satellites US à prévoir" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

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#Mossoul  Nul doute que le traitement #media de ce nouveau massacre de civils sera différent que pour #Alep

#Mossoul  Nul doute que le traitement #media de ce nouveau massacre de civils sera différent que pour #Alep | Infos en français | Scoop.it

#Mossoul  Nul doute que le traitement #media de ce nouveau massacre de civils sera différent que pour #Alep

 

L'opération pour reprendre Mossoul a commencé


Le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi a annoncé le début de l'offensive de Mossoul dans la nuit de dimanche à lundi à la télévision officielle. L'opération vise à reprendre la grande ville du nord de l'Irak tenue par l'Etat islamique depuis juin 2014.


"Le temps de la victoire est venu et les opérations pour libérer Mossoul ont commencé", a déclaré le chef du gouvernement dans une allocution télévisée.


S'adressant aux habitants de la région de Mossoul, il a lancé: "Je déclare aujourd'hui le début de ces opérations victorieuses pour vous libérer de la violence et du terrorisme de Daesh", acronyme arabe de l'Etat islamique (EI).


Le Premier ministre a précisé que seules l'armée et la police irakiennes entreraient dans Mossoul. De nombreuses autres forces participent à l'offensive préparée depuis des semaines pour reprendre la deuxième ville d'Irak, dont des combattants peshmergas kurdes et des milices sunnites et chiites.


L'offensive de Mossoul est également soutenue par la coalition dirigée par les Etats-Unis. "Bonne chance aux forces irakiennes héroïques, aux peshmergas kurdes et aux volontaires de Ninive. Nous sommes fiers de nous tenir à vos côtés dans cette opération historique", a déclaré sur Twitter Brett McGurk, envoyé spécial de Washington auprès de la coalition contre l'EI après l'annonce du Premier ministre irakien.


Dernier bastion
L'armée irakienne avait auparavant annoncé avoir largué par les airs des dizaines de milliers de tracts sur Mossoul. Certains donnent des consignes de sécurité aux habitants en prévision d'une offensive sur ce fief irakien de l'EI. Ils les invitent notamment à mettre du ruban adhésif sur leurs fenêtres afin de prévenir les éclats de verre, et à éviter les endroits où des raids aériens se déroulent.


Des largages de tracts donnant des "informations" aux populations ont déjà eu lieu à Mossoul et dans d'autres villes tenues par l'EI que l'armée irakienne cherchait à reconquérir.


L'offensive de Mossoul pourrait provoquer une crise humanitaire majeure. L'ONU estime que jusqu'à un million de personnes pourraient être déplacées. En essayant de fuir la ville, les habitants risquent aussi d'être pris dans le feu croisé des deux camps ou utilisés comme boucliers humains par l'EI.


Mossoul est le dernier bastion des djihadistes en Irak. Avant la guerre, sa population était estimée à environ deux millions. Les troupes gouvernementales leur ont déjà repris Falloudja et Ramadi.


(ats / 17.10.2016 01h44)

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« Ils ont jeté mon père » : #Khasfa, le plus grand charnier d’ #Irak (4000 corps)-Wilson FACHE (à Khasfa, dans le sud de Mossoul)

« Ils ont jeté mon père » : #Khasfa, le plus grand charnier d’ #Irak (4000 corps)-Wilson FACHE (à Khasfa, dans le sud de Mossoul) | Infos en français | Scoop.it

« Ils ont jeté mon père » : #Khasfa, le plus grand charnier d’ #Irak (4000 corps)-Wilson FACHE (à Khasfa, dans le sud de Mossoul) #djihadisme #djihad #terrorisme #ei #daesh #daech #étatislamique #

Enquête

Au fur et à mesure que les forces irakiennes avancent dans et autour de Mossoul, dernier grand bastion en Irak du groupe État islamique, les découvertes macabres se multiplient.

27/02/2017
C'est une simple dépression au milieu d'un nulle part désertique, aux abords de la route reliant Bagdad à Mossoul. Un trou au fond duquel gisent trois carcasses de voitures sous une fine couche de poussière. C'est pourtant l'emplacement de l'un des plus grands crimes commis en Irak par le groupe État islamique.
L'abîme de Khasfa, qui faisait plusieurs centaines de mètres de profondeur avant d'être comblé par les jihadistes en mars 2016, a été utilisé comme fosse commune pour ensevelir les corps de milliers d'Irakiens, selon une dizaine de policiers, officiers du renseignement, parents des victimes, ainsi qu'un témoin oculaire et une organisation internationale de défense des droits de l'homme, tous interrogés par L'Orient-Le Jour.
La majorité des victimes étaient d'anciens policiers et soldats qui vivaient dans les territoires contrôlés par les jihadistes, qui sont un jour venus les chercher chez eux, arme au poing, avant de les ligoter et de les conduire jusqu'au trou naturel, à une dizaine de kilomètres au sud de Mossoul. Au bord du précipice, ils étaient abattus ou même jetés vivants. D'autres avaient probablement été tués avant, puis emmenés là-bas pour ensevelir leurs corps. Une véritable purge des membres des forces de l'ordre.

« Un apostat »

C'est « absolument » le plus grand charnier d'Irak, explique Belkis Wille, chercheuse de l'organisation Human Rights Watch (HRW) en Irak, qui estime à 4 000 le nombre de corps jetés dans l'abîme de Khasfa.
Il y a un an, le Dr Chiab Ahmad dit avoir assisté de loin à un triple meurtre. « Il faisait beau comme aujourd'hui, explique ce professeur de 51 ans. Ils sont arrivés en voiture, ils ont jeté les hommes par terre et leur ont tiré dessus avec une mitrailleuse PKC, avant de les jeter dans le trou... J'ai pleuré », dit-il en faisant glisser un doigt sur sa joue ridée. Il pense avoir 25 cousins dans la fosse de Khasfa, et dit avoir lui-même été condamné à mort avant de prendre la fuite. « Ils n'ont pas besoin de prétexte pour tuer », lâche-t-il le regard sombre.

Dans le commissariat de la ville de Hammam al-Ali, à une vingtaine de kilomètres au sud de Mossoul, il est pratiquement impossible de croiser quelqu'un qui n'a pas un proche qui aurait été enterré là-bas. « Ils ont jeté mon père », explique un policier en montrant son portrait sur un téléphone portable. « Moi, mon frère, qui était de la police, et mon neveu, un informateur », souffle Kassem Mohammad Jassem. Des jihadistes, ils n'ont reçu qu'un simple papier tamponné et signé, spécifiant que leur parent, « un apostat », avait été exécuté.

Un père colonel,un oncle jihadiste

Une extermination précise et quasi systématique des membres des forces de l'ordre qui, selon M. Jassem, s'explique par le fait que « des gens corrompus de la police et de l'armée ont donné une liste » aux jihadistes. Pour Riyad Ahmad, 30 ans, qui pense que son père kidnappé repose à Khasfa, la précision des raids de l'EI pour trouver d'anciens officiers s'explique aussi par le fait que « ici, tout le monde se connaît. Mon père était un colonel irakien, mais le mari de ma tante a rejoint l'EI ».

Selon le major Jezaa, un officier du renseignement du contre-terrorisme irakien qui ne souhaite pas donner son nom complet car il est originaire de Mossoul, la fosse commune contient aussi les corps de juges et de professeurs, « tous les fonctionnaires que les jihadistes pouvaient trouver », notamment dans les localités de Kayarah, Hammam al-Ali, Choura et même de Cherqat, à 80 kilomètres au sud du charnier.

Parce que la grande majorité des victimes de Khasfa semblent être des arabes sunnites, la chercheuse Belkis Wille de l'HRW estime que la titanesque fosse commune « rejette complètement le récit des jihadistes selon lequel l'EI serait le défenseur des arabes sunnites contre les autres communautés qui les auraient marginalisés ».

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Décryptage édition du 11.10.2016 de #Libération , journal officiel du Ministère de la Vérité #medias #propagande

Décryptage édition du 11.10.2016 de #Libération , journal officiel du Ministère de la Vérité #medias #propagande | Infos en français | Scoop.it

Décryptage édition du 11.10.2016 de #Libération , journal officiel du Ministère de la Vérité #medias #propagande

Pour les plus jeunes, voici une formation à la propagande de guerre, dont je rappelle les principes :

  1. Nous ne voulons pas la guerre.
  2. Le camp adverse est le seul responsable de la guerre.
  3. Le chef du camp adverse a le visage du diable (ou « l’affreux de service »).
  4. C’est une cause noble que nous défendons et non des intérêts particuliers.
  5. L’ennemi provoque sciemment des atrocités, et si nous commettons des bavures c’est involontairement.
  6. L’ennemi utilise des armes non autorisées.
  7. Nous subissons très peu de pertes, les pertes de l’ennemi sont énormes.
  8. Les artistes et intellectuels soutiennent notre cause.
  9. Notre cause a un caractère sacré.
  10. Ceux (et celles) qui mettent en doute notre propagande sont des traîtres.

Exercice avec Libération du 11 octobre 2016 : (...)

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