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25% de logements vides à #Paris (et pas que ...)- À qui profite l' #immobilier ? #France #logement

25% de logements vides à #Paris - À qui profite l' #immobilier ? #France #logement

Ajoutée le 22 août 2017

25% de logements vides au centre de Paris. Plus de 2 millions de logements vides en France. 14 millions de Français mal logés ou en difficulté de logement. Quelles causes ? Qui en profite ? Quelles solutions ?

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Baisse des #APL : la première mesure anti-pauvres de #macron - #logement #macronpiègeàcons #lrem

Baisse des #APL : la première mesure anti-pauvres de #macron - #logement #macronpiègeàcons #lrem | Infos en français | Scoop.it

Baisse des #APL : la première mesure anti-pauvres de #macron - #logement #macronpiègeàcons #lrem

En diminuant de façon uniforme l’allocation personnalisée au logement (APL), le gouvernement choisit de frapper les classes populaires au portefeuille. Les économies réalisées, loin de permettre l'équilibre budgétaire, permettront de baisser les impôts des plus riches, comme l’ISF.

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interview #ChristianPage , #SansAbri  - C l'hebdo - 21/01/2017 #logement #France #solidarité #sdf #inégalités

interview #ChristianPage , #SansAbri  - C l'hebdo - 21/01/2017 #logement #France #solidarité #sdf #inégalités

 

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L'hébergement d'urgence victime de l'austérité | Mediapart

L'hébergement d'urgence victime de l'austérité | Mediapart | Infos en français | Scoop.it

Cécile Duflot l’avait promis en arrivant à la tête du ministère de l’égalité des territoires et du logement. En prolongeant le dispositif hivernal, qui permet chaque année de mobiliser jusqu'à 19 000 places supplémentaires d'hébergement d'urgence pour les SDF, la ministre souhaitait « faire en sorte que d'ici au 31 mai (...) on ne mette plus personne à la rue ». C’est raté.
Le 27 juin, la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) a adressé un courrier aux préfets pour leur demander de bien vouloir organiser la fermeture des centres d’accueil hivernal, à compter du 1er juillet. Seuls trois centres restent ouverts en région parisienne, soit quelques centaines de places. On est loin, très loin, des 10 000 à 12 000 places que la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars) recommandait de pérenniser après avoir enquêté, à la demande de Cécile Duflot, auprès des 115 de France.

« Notre étude a été rangée dans un tiroir pour l’instant, regrette le directeur général de la Fnars, Matthieu Angotti. Nous sommes déçus, mais cette déception n’est pas liée directement à la ministre qui s’est battue pour obtenir les arbitrages. » Les associations, qui ont appris la fermeture des centres d’hébergement par voie de presse, étaient jusqu’alors remontées contre ce qu’elles ont perçu comme un manque criant de transparence.

En recevant, le jeudi 5 juillet, le collectif des associations unies, qui rassemble 33 associations qui luttent contre le mal-logement, Cécile Duflot s’est excusée pour ce couac de communication. « Elle nous a bien dit qu’il s’agissait d’une erreur et qu’elle avait été prise de court, explique Christophe Louis du collectif Les Morts de la rue. Dont acte. Maintenant, j’attends de voir la suite des événements. »

Pour le reste, la ministre « a été très transparente », affirme de son côté le directeur général de la Fnars : « Elle n’a pas obtenu les financements nécessaires au maintien des places (environ 10 millions d’euros avaient été demandés – ndlr). On était visiblement dans une séquence où aucun ministère n’a obtenu ce qu’il souhaitait. » « Les temps vont être durs pour des raisons budgétaires et sociales, confirme-t-on au cabinet de Cécile Duflot.On va clairement vers une situation d'exclusion. Nous souhaitons travailler avec tous ces paramètres pour desserrer l'étau. »

Austérité oblige, la lutte contre l’exclusion et la grande pauvreté est donc renvoyée à plus tard. Souhaitant revenir à la rentrée avec un argumentaire béton, la ministre du logement a confié une missionà la délégation interministérielle pour l’hébergement et l’accès au logement des personnes sans-abri ou mal-logées (DIHAL) et promis aux associations un plan quinquennal pour répondre aux besoins tout au long de l'année.

« La ministre n’a pas trop de billes pour l’instant »
Dans un courrier adressé le 5 juillet au préfet Alain Régnier, qui dirige la DIHAL, Cécile Duflot donne un mois à ce dernier pour lui faire des propositions sur les modalités d’organisation d’une concertation avec le secteur associatif, les bailleurs sociaux et les collectivités. La ministre y souligne également la nécessité de mettre l'accent sur l'Ile-de-France, où la situation est particulièrement tendue, en élaborant des mesures prioritaires qui permettront en outre de renforcer les services intégrés d’accueil et d’orientation (SIAO) et de proposer « des réponses spécifiques pour les jeunes les plus fragiles ».

Le collectif des associations unies a d’ores et déjà rendez-vous avec le préfet Régnier le 12 juillet. L’objectif affiché du plan quinquennal étant de mettre un terme définitif à la gestion saisonnière de l’hébergement d’urgence, une promesse de campagne de François Hollande. « Ça ne se fera certainement pas dès cet automne, indique l'entourage de Cécile Duflot. Mais nous voudrions avoir mis tout à plat dans les 18 mois qui viennent. »

« C’est déjà un bon début, souligne le directeur général adjoint de la Fondation Abbé Pierre, Christophe Robert. Mais il y a des urgences qu’il faut régler sur-le-champ : les expulsions, notamment celles des DALO (personnes concernées par le droit au logement opposable – ndlr) qui se poursuivent, les bidonvilles, les squats… »

Confiant sur la détermination de Cécile Duflot, le collectif des associations unies fait toutefois part de son inquiétude quant à la faiblesse des marges de manœuvre budgétaires liées à la politique de l’hébergement d’urgence et du logement. « La ministre n’a pas trop de billes pour l’instant, indique Christophe Louis des Morts de la rue. Il faut qu’on arrive à faire sauter le verrou Bercy. C’est la même chose pour Alain Régnier : il faudrait qu’il soit soutenu par le premier ministre et pas seulement par Cécile Duflot, pour avoir une véritable gouvernance qui lui permettra de faire des arbitrages. »

« On craint de se retrouver, comme avant, avec un ministère qui n’a pas de poids », poursuit Matthieu Angotti de la Fnars. Nous ne voulons pas entrer dans une logique conflictuelle, mais nous ne pouvons que constater que la situation est paradoxale : il y a d’un côté un discours sur la lutte contre la grande exclusion, réaffirmé par (le premier ministre) Jean-Marc Ayrault lors de son discours de politique générale ; de l’autre, une rigueur budgétaire qui freine tout. » « C’est une première alerte pour nous, estime de son côté Christophe Robert. Il y a clairement une différence entre les discours et les faits. Nous serons très vigilants là-dessus. »

Les représentants associatifs ont profité de leur rencontre de jeudi pour alerter la ministre sur le risque encouru dès cet été : « On lui a dit que ça allait être compliqué, conclut M. Angotti. On ne peut pas exclure une mobilisation comme celle de l’année dernière. »En août 2011, deux semaines après la démission du président et fondateur du Samu social, Xavier Emmanuelli, des professionnels de l'urgence sociale s'étaient mis en grève pour dénoncer les restrictions budgétaires décidées par l'État et la méthode du gouvernement Fillon pour réformer le secteur.

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Sous les pavés, la Terre - Film complet #environnement #société #logement #agriculture #santé #consommation

Sous les pavés, la Terre - Film complet #environnement #société #logement #agriculture #santé #consommation

Ajoutée le 20 juil. 2017

Pour toute demande de projection publique, contactez-nous à cqn.films@gmail.com

"Sous les pavés, la terre" vise à présenter des solutions alternatives et valides au modèle socio-économique actuel. Il s’avère qu’il y a urgence en matière d’avenir pour notre planète : il faut redéfinir les possibles, du soutenable au durable. Ce film décrit le parcours d’hommes et de femmes qui à un moment ont changé leur rapport à la Terre. Ce combat pour une Terre vivable commence par notre maison, nos assiettes, une remise en question de chacun de nos actes : Comment se déplacer ? Comment recycler son eau ? Comment construire une maison passive ? Où sont fabriqués nos vêtements ? D’où provient ce fruit ?

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#MÉLENCHON - POUR UNE SÉCURITÉ SOCIALE DU #LOGEMENT

#MÉLENCHON - POUR UNE SÉCURITÉ SOCIALE DU #LOGEMENT

Le 31 janvier, Jean-Luc Mélenchon participait à la présentation du rapport de la Fondation Abbé Pierre sur le mal-logement. Il a développé ses proposition

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Le nombre de #SDF en #France a augmenté de 50 % en 3 ans-Le Monde #Europe #HumanismeExit #néolibéralisme

Le nombre de #SDF en #France a augmenté de 50 % en 3 ans-Le Monde #Europe #HumanismeExit #néolibéralisme | Infos en français | Scoop.it

Le nombre de #SDF en #France a augmenté de 50 % en 3 ans-Le Monde #Europe #HumanismeExit #néolibéralisme

Le Monde.fr version mobile - Soixante ans après l'appel de l'abbé Pierre, la fondation qu'il a créée estime à plus de 140 000 le nombre de personnes sans abri en France.

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À Madrid, Bankia est en ruines mais fait expulser les mauvais payeurs | Mediapart

À Madrid, Bankia est en ruines mais fait expulser les mauvais payeurs | Mediapart | Infos en français | Scoop.it

logement Crise Espagne expulsions banques Madrid Bankia

De notre envoyé spécial à Torrejon de la Calzada (Espagne),

La maison est facile à trouver : une voiture de police s'est garée en face, au petit matin. Dès huit heures, un attroupement de voisins et d'activistes se forme, devant la barrière de l'entrée, à l'ombre d'un épais chèvrefeuille. Au numéro 15 de cette rue de Torrejon de la Calzada, dans la lointaine banlieue sud de Madrid, vivent trois Colombiennes : une grand-mère, une mère et sa fille, sur le point de se faire expulser, jeudi 14 juin. L'opération est prévue pour 11 heures.

Débarquée de Bogotá en 2002, Gloria Gallego a acheté, il y a sept ans, ce petit pavillon à un étage, pour 350 000 euros. Sa banque, la caisse d'épargne Caja Madrid, lui avait proposé un prêt sur 30 ans. A l'époque, l'Espagne construit à tout-va, les banques et les promoteurs immobiliers investissent les yeux fermés, et beaucoup de familles s'endettent sans compter. L'an dernier, Gloria, qui travaillait surtout comme femme de ménage, perd une à une toutes ses activités rémunérées. « Je me suis retrouvée d'un coup au chômage, mais je n'ai même pas accès aux indemnités », assure-t-elle.

Depuis un an, le trio affirme ne plus pouvoir compter que sur les 600 euros de retraite, versés chaque mois à la grand-mère par… l'Etat colombien. Impossible de combler le prêt dans ces conditions. Entre-temps, Gloria a obtenu la nationalité espagnole et la bulle immobilière a éclaté. Les intérêts, par un système de prêts croisés vertigineux qui avait totalement échappé à Gloria au moment de la signature du contrat, ont explosé. La somme à rembourser a encore grossi. Sans surprise, Bankia, ce colosse financier né de la fusion de sept caisses d'épargne, dont Caja Madrid, a demandé il y a quelques mois l'expulsion des trois Colombiennes.
Sur le trottoir ce jeudi, ils sont une soixantaine à avoir fait le déplacement, pour tenter d'empêcher l'opération. « ¡Stop desahucios! » (stop aux expulsions), s'égosillent-ils. Les amies d'école d'Ana, la fille de 18 ans, sont venues en délégation. Certaines ont apporté des chaînes, pour s'attacher symboliquement au lieu. Des proches colombiens de la famille sont aussi présents, et agitent le drapeau de leur pays. Quelques activistes « indignés », venus de Madrid, et d'autres victimes de prêts hypothécaires carabinés, complètent l'équipée.

Partout, des téléphones portables filment le rassemblement. On chante, en attendant l'heure fatidique, des slogans bien rodés. « Ils sauvent le banquier, nous sauvons l'ouvrier » :

A l'étage, à la fenêtre gauche, la grand-mère de 71 ans observe le spectacle, en retrait, effarée par ce qui lui tombe dessus. Son sac à main vissé à l'épaule, elle semble prête à dévaler les escaliers et s'enfuir à tout moment. Gloria, elle, ne tarde pas à s'effondrer en pleurs dans le canapé du salon.
Ce cas de figure n'a rien d'exceptionnel dans l'Espagne en crise. Rien qu'à l'échelle de la communauté de Madrid, environ 40 expulsions se déroulent chaque jour, selon l'inventaire de la PAH, une association d'aide aux victimes de prêts hypothécaires. En 2011, plus de 58 000 opérations ont été recensées, dans tout le pays. Un chiffre en explosion (+22 % par rapport à l'année précédente).

« Pas assez de logement social »
Mais la situation de Gloria Gallego revêt une dimension particulière. Elle intervient quelques semaines à peine après la nationalisation express de Bankia, au bord de la faillite. Au total, ce sont 23,5 milliards d'euros d'argent public qui ont été, ou vont être, injectés, pour tenir à flots ce géant financier, quoi qu'il en coûte. Ce plan de sauvetage n'empêche pas Bankia de poursuivre les opérations à l'encontre de ses mauvais payeurs. A Madrid, cette banque arrive même en tête des expulsions réalisées ces dernières semaines, devant Santander, selon les estimations de la PAH.

Les « 24 milliards » de Bankia reviennent en boucle dans les conversations ce matin-là, comme le symbole ultime d'un « deux poids deux mesures » de plus en plus inacceptable pour les Espagnols. « Puisque c'est l'argent du contribuable qui a renfloué Bankia, c'est au contribuable de décider s'il faut continuer les expulsions », lâche un ami d'Ana, qui refuse de donner son identité. Sur la feuille de papier format A4 qu'il porte ce matin-là, l'étudiant a écrit, en forme d'adresse à Bankia : « Ceci est ma maison, pas la tienne. »

Il est 10 h 20 quand trois policiers s'approchent de l'entrée de la maison. Ils viennent d'obtenir l'information : les autorités judiciaires ont décidé de « suspendre » l'expulsion. Pour combien de semaines ou de mois ? Impossible de le savoir pour l'instant. Mais l'annonce est accueillie par un déferlement de cris de joie, au 15 de la rue José Antonio. « Oui, on peut y arriver », s'enflamment les activistes :

Cette décision, précaire, est une victoire pour la PAH. Cette plateforme d'aide, d'abord apparue en Catalogne, active depuis plus d'un à Madrid, s'occupe du dossier Gloria Gallego depuis des semaines. « Nous sommes totalement débordés depuis quelques semaines, je n'ai jamais eu un agenda aussi rempli de toute ma vie », constate Esther Sanz Ruiz, une cuisinière de profession, tombée au chômage il y a un an, et qui consacre désormais tout son temps comme bénévole à cette association.
En moyenne, la PAH, avec d'autres relais sociaux dans les quartiers, parvient à retarder la moitié des expulsions sur la communauté de Madrid, grâce à cette pression populaire. Mais cela ne règle rien au problème de fond. Les militants le reconnaissent sans détour : ils peinent à concrétiser leurs deux principales revendications. D'abord, faire en sorte que la dette des ménages soit annulée dans son intégralité, une fois la famille expulsée – ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui. Surtout, développer une offre de logement social, quasiment inexistante en Espagne d'après eux, qui pourrait amoindrir la violence des expulsions.

« C'est aberrant : l'Espagne compte plus de six millions de maisons ou d'appartements vides, qui ont été construits et n'ont pas trouvé vendeurs ces dernières années. Et l'on expulse des milliers de personnes… Il faudrait recycler ces villes fantômes », plaide-t-on du côté de la PAH. Un débat qui ressemble à s'y méprendre à celui en cours depuis plus d'un an en Irlande, où une commission avait été mise sur pied, pour préparer la reconversion des villes fantômes.

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