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" #Pizzagate ": pourquoi aucune enquête n’a-t-elle été ouverte ? #PodestaLeaks #Pédocriminalité #Réseaux #Elites

" #Pizzagate ": pourquoi aucune enquête n’a-t-elle été ouverte ? #PodestaLeaks #Pédocriminalité #Réseaux #Elites #HillaryClinton #Wikileaks #Pédophilie

Ajoutée le 22 janv. 2017

Voici un résumé court et limpide du « Pizzagate », une affaire qui débute lors de la publication par Wikileaks d’e-mails de John Podesta, conseiller d’Hillary Clinton, et qui ouvre clairement la voie d’une enquête sur la possibilité d’un réseau pédophile d’élite. Une enquête qui, à ce jour, n’a pas été ouverte...

Il est à noter que Ben Swann, le présentateur de cette émission Reality Check sur CBS News, subit depuis la diffusion de ce sujet une intense campagne médiatique de discréditation.

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#Suisse La colère monte à Berne après un don aux #Clinton - #corruption ??? #hillary #switzerland #ClintonFoundation

#Suisse La colère monte à Berne après un don aux #Clinton - #corruption ??? #hillary #switzerland #ClintonFoundation | Infos en français | Scoop.it

#Suisse La colère monte à Berne après un don aux #Clinton - #corruption ??? #hillary #switzerland #ClintonFoundation

En pleine crise bancaire avec les USA, la DDC a versé un demi-million à la Fondation Clinton. Maladresse ou erreur politique?

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#important : Le coup d'État d' #HillaryClinton (VOSTFR) #lançeurdalerte #insider #corruption #deepstate

#important : Le coup d'État d' #HillaryClinton (VOSTFR) #lançeurdalerte #insider #corruption #deepstate

Sérieux, à voir et partager massivement .. lançeur d'alerte #uselections #hillaryclinton #donaldtrump #wikileaks #coup #USCoup #corruption #ClintonFoundation

qui parle, qui alerte ? : https://en.wikipedia.org/wiki/Steve_Pieczenik

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L’ennemi commun des peuples : Le moment #Hillary par #BrunoGuigue

L’ennemi commun des peuples : Le moment #Hillary  par #BrunoGuigue | Infos en français | Scoop.it

L’ennemi commun des peuples : Le moment #Hillary par #BrunoGuigue

Source : Comité Valmy, Bruno Guigue, 03-10-2016

Le moment Hillary

L’avantage, avec Hillary Clinton, c’est qu’elle annonce clairement la couleur. A grand renfort de rhétorique chauvine, la candidate démocrate galvanise les énergies du complexe militaro-industriel, du lobby sioniste et de la finance mondialisée. Elle est fière comme un Artaban de ses exploits guerriers en Libye. Elle promet de liquider sans délai Bachar Al-Assad. Elle couvre d’injures le président de la Russie et l’accuse de comploter contre son élection. D’une arrogance à toute épreuve, Hillary version 2016 incarne cette fraction de l’oligarchie yankee qui est prête à tout pour étendre sa domination. Mais pour bien comprendre cette séquence politique que j’appellerai le « moment Hillary », il faut la resituer dans un continuum historique.

Clinton, Bush Jr, Obama : depuis 1992, les trois présidents qui se sont succédé à la Maison Blanche n’ont pas ménagé leur peine pour servir une oligarchie qui se gave des prodigieux dividendes de la merveilleuse mondialisation libérale. Le plus décrié des trois, George W. Bush, n’a pas eu besoin, pourtant, d’inféoder la politique de son pays aux majors pétrolières et aux magnats de l’armement : elle était déjà sous leur coupe depuis longtemps ! Prototype du guerrier pacifiste, redoutable expert en communication, son prédécesseur Bill Clinton a largement contribué à cette inféodation, et il a légué un héritage politique dont on a parfois tendance à oublier l’importance.

Cet héritage, il faut le rappeler, est inséparable des circonstances exceptionnelles qui l’ont vu naître. L’élection de Bill Clinton eut lieu au lendemain d’un événement majeur, l’effondrement de l’URSS. Cette disparition de la superpuissance rivale ouvrit la voie à l’instauration d’un monde unipolaire. Poussant les feux de la globalisation économique, servant docilement les intérêts du capital financier, cet apôtre décontracté du mondialisme conforta la domination sans partage de Washington. Bill Clinton n’a pas inventé l’impérialisme, mais il l’a étendu à la planète. De quelle manière ? En réalisant trois avancées hégémoniques auxquelles Hillary compte bien s’arc-bouter pour repousser encore plus loin les limites du leadership US.

Lourde de conséquences, la première avancée hégémonique fut la transformation de l’OTAN en machine de guerre agressive. Bras séculier d’une alliance défensive destinée à parer à la « menace soviétique », cet appareil guerrier survécut à son ennemi potentiel. Au lieu de le dissoudre, les dirigeants US en firent une machine à émasculer les vieilles nations occidentales et l’instrument d’une offensive permanente contre Moscou. Provocation sans précédent, cette alliance belliqueuse élargie aux pays de l’Est européen a atteint les frontières occidentales de la Russie.

La deuxième avancée hégémonique de l’ère Clinton est de nature idéologique. Pour justifier l’intervention militaire contre un Etat souverain, on invoquerait désormais le prétexte des droits de l’homme. Cette doctrine fut expérimentée dans les Balkans, où la propagande humanitaire servit de paravent à l’ingérence dans les affaires intérieures de la Serbie, ce petit Etat au nationalisme ombrageux et jaloux de son intégrité territoriale. On inventa alors au Kosovo un génocide qui n’eut jamais lieu, on bombarda les infrastructures serbes, puis on confia le service après-vente de ce désastre à Bernard Kouchner, dont le don pour le maniement de la serpillière est de notoriété mondiale.

Cette opération militaire eut pour résultat de créer un Etat voyou, livré clé en main à une mafia particulièrement glauque dont le ralliement à l’Occident lui permit d’accroître les marges bénéficiaires de ses trafics en tout genre. Pour la première fois, un Etat-croupion fut porté sur les fonts baptismaux par une intervention militaire de l’OTAN en l’absence de mandat de l’ONU et en violation flagrante de la loi internationale. On croyait naïvement que l’intangibilité des frontières était un principe de droit international. C’est fini. La politique des droits de l’homme lui a tordu le cou.

Troisième avancée hégémonique, enfin : le génie inventif de la présidence Clinton porta sur la façon de faire la guerre. Avec les bombardements frénétiques infligés à la Somalie, à l’Irak et à la Serbie, le Pentagone expérimenta sa « révolution dans les affaires militaires ». Au lieu d’expédier sur place des troupes risquant de se faire hacher menu, Washington frappa ses ennemis, du haut du ciel, en déchaînant attaques aériennes et missiles de croisière. D’une parfaite asymétrie, ces frappes chirurgicales cumulaient les avantages de l’ubiquité, de la précision et de l’absence de pertes dans le camp du bien.

Embrigadement des alliés dans une OTAN sans frontières, droit-de-l’hommisme en casque lourd et déchaînement du feu céleste contre les récalcitrants : ces trois sauts qualitatifs ont fourni un modèle inoxydable de politique étrangère. Même les détracteurs républicains de Bill Clinton ont retenu la leçon. Ses successeurs George W. Bush et Barack Obama n’y ont pas dérogé. Le premier a profité du 11 septembre pour lâcher les faucons du Pentagone sur le Moyen-Orient, mais cet interventionnisme a fait l’effet d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Devant ce fiasco, le peuple américain élut en 2008 un démocrate plutôt avenant qui avait pour carte de visite son opposition à cette aventure guerrière. Hélas l’illusion fut de courte durée, et la politique néo-conservatrice continua de plus belle.

Afin de limiter l’envoi de troupes sur le champ de bataille, Barack Obama a préféré le « leading from behind » à l’intervention directe. Mais il a aussi intensifié la guerre des drones et maintenu le bagne de Guantanamo. Jouant avec le feu, il a pactisé avec Al-Qaida, fait détruire la Libye par ses larbins européens et vainement tenté d’anéantir la Syrie, où il est tombé sur un os nommé Poutine. C’est pourquoi il a installé en Europe un bouclier anti-missile qui menace Moscou, favorisé un coup d’Etat à Kiev et imposé à la Russie des sanctions que rien ne justifie.

La campagne au lance-flammes d’Hillary Clinton montre que la fraction belliciste de l’oligarchie est décidée à poursuivre cette politique agressive. Le secrétaire à la Défense, Ashton Carter, a récemment déclaré que les Etats-Unis se réservaient le droit d’utiliser l’arme nucléaire en première frappe. Sans état d’âme, les Docteur Folamour du néoconservatisme évoquent une future guerre avec la Russie ou la Chine. Une chose est sûre. Cette stratégie de la tension l’emportera si la candidate démocrate gagne l’élection du 8 novembre. Et le « moment Hillary » mettra la planète au bord du gouffre.

Bruno Guigue, ancien élève de l’École Normale Supérieure et de l’ENA, Haut fonctionnaire d’Etat français, essayiste et politologue, professeur de philosophie dans l’enseignement secondaire, chargé de cours en relations internationales à l’Université de La Réunion. Il est l’auteur de cinq ouvrages, dont Aux origines du conflit israélo-arabe, L’invisible remords de l’Occident, L’Harmattan, 2002, et de centaines d’articles.

Source : Comité Valmy, Bruno Guigue, 03-10-2016

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#JulianAssange :  #HillaryClinton a utilisé la #Libye pour fournir des armes aux djihadistes en #Syrie - #terrorisme

#JulianAssange :  #HillaryClinton a utilisé la #Libye pour fournir des armes aux djihadistes en #Syrie - #terrorisme | Infos en français | Scoop.it

#JulianAssange :  #HillaryClinton a utilisé la #Libye pour fournir des armes aux djihadistes en #Syrie - #terrorisme

vidéo 1:15

Ajoutée le 7 août 2016 Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a confié à RT qu’Hillary Clinton avait utilisé la Libye pour armer des djihadistes syriens, mais qu’elle avait aussi promu son invasion

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#MustWatch #CLINTON CASH - #DOCUMENTARY MOVIE 64 mn ) #Factual #Corruption #ClintonFoundation #HillaryClinton

#MustWatch #CLINTON CASH - #DOCUMENTARY MOVIE 64 mn ) #Factual #Corruption #ClintonFoundation #HillaryClinton

Clinton Cash, is a feature documentary based on the Peter Schweizer book that the New York Times hailed as “The most anticipated and feared book of a presidential cycle.”

Clinton Cash investigates how Bill and Hillary Clinton went from being “dead broke” after leaving the White House to amassing a net worth of over $150 million, with over $2 billion in donations to their foundation. This wealth was accumulated during Mrs. Clinton’s tenure as US Secretary of State through lucrative speaking fees and contracts paid for by foreign companies and Clinton Foundation donors.

 

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Le" #système " #Clinton à nouveau au cœur dla polémique aux #USA - 3:49 - RTS #collusions #castes #Hillary

Le" #système " #Clinton à nouveau au cœur dla polémique aux #USA - 3:49 - RTS #collusions #castes #Hillary | Infos en français | Scoop.it

Le" #système " #Clinton à nouveau au cœur dla polémique aux #USA - 3:49 - RTS #collusions #castes #Hillary

L’affaire des emails a valu à Hillary Clinton d’être entendue par le FBI le week-end dernier. Son époux Bill a également créé la controverse en rencontrant la procureure générale Loretta Lynch.

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#VictorioNuland : Le faucon à l’affût derrière #HillaryClinton, par Philip Giraldi #NeoConservateurs #US

#VictorioNuland : Le faucon à l’affût derrière #HillaryClinton, par Philip Giraldi #NeoConservateurs #US | Infos en français | Scoop.it

( Mais Victoria Nuland est une femme alors ce serait bien si elle était la Secrétaire d'Etat d'Hillary . Logique .. )

 

#VictoriaNuland : Le faucon à l’affût derrière #HillaryClinton, par Philip Giraldi #NeoConservateurs #US

 

Source : The American Conservative, le 19/05/2016

Si Hillary Clinton gagne, attendez-vous à trouver, à ses côtés, Victoria Nuland.

Par PHILIP GIRALDI • 19 mai 2016

 

L’autre jour, une question a surgi sur un fil de Facebook que je commentais : « Où est donc Victoria Nuland ? » On peut, bien sûr, répondre brièvement qu’elle est toujours à son poste comme sous-secrétaire d’État pour les affaires européennes et eurasiennes.

Mais se pose aussitôt une question connexe qui appelle une réponse plus détaillée. Où sera Victoria Nuland après janvier ? Nuland est l’une des protégés d’Hillary Clinton au secrétariat d’État et elle est aussi fort admirée par la branche dure des Républicains. Ceci laisse entendre que le Congrès approuverait sans problème sa nomination comme secrétaire d’État ou même comme conseillère pour la sécurité nationale, ce qui, en retour, suggère qu’il vaut la peine d’examiner de plus près ses opinions en politique étrangère.

Victoria Nuland vient de ce qu’on pourrait appeler la Première famille des interventionnistes militaires. Son mari, Robert Kagan, est un éminent néoconservateur qui a cofondé le Projet pour le Nouveau siècle américain en 1998 alors au milieu des demandes pour « un changement de régime » en Irak. Non seulement c’est actuellement un membre important du Conseil d’administration du groupe de réflexion, l’Institution Brookings, mais c’est aussi un écrivain et il contribue aux pages d’opinion d’un grand nombre de journaux nationaux. Il a déjà déclaré qu’il allait voter pour Hillary Clinton en novembre, se détachant ainsi du Parti républicain, ce que beaucoup ont vu comme une façon avisée de donner une impulsion à sa carrière et à celle de sa femme.

Son frère, Fred, travaille dans le belliciste Institut de l’Entreprise américaine, et sa belle-sœur, Kimberly, dirige l’Institut de l’étude de la guerre, subventionné, en grande partie, par des marchands d’armes. Les Kagan travaillent à encourager les actions militaires, à la fois grâce à leurs postes gouvernementaux et à leur influence dans le débat public par l’entremise de groupes de réflexion et des articles dans les pages d’opinion. C’est une entreprise familiale qui est représentative du complexe militaro-industriel dans son ensemble, avec des groupes de réflexion. Ces derniers trouvent des raisons d’augmenter les dépenses militaires et  fournissent un soutien d’« expertise » aux responsables gouvernementaux qui, eux effectivement, promeuvent et mettent en œuvre les politiques. Les marchands d’armes, quant à eux, tirent profit de ces dépenses et rétrocèdent certaines sommes aux groupes de réflexion qui, alors, trouvent de nouvelles raisons de faire encore d’autres dépenses d’armement.

Les Kagan pensent fondamentalement que les États-Unis ont à la fois le pouvoir et le devoir de remplacer les gouvernements dont on considère qu’ils ne coopèrent pas avec Washington, le Leader du monde libre, ou qu’ils sont hostiles aux intérêts américains. Ces intérêts peuvent, bien sûr, changer. Ils incluent des valeurs comme la démocratie et la primauté du droit aussi bien que des considérations pratiques comme la concurrence économique et politique. Compte tenu de l’élasticité de ces intérêts, de nombreux pays peuvent être et sont considérés comme des cibles potentielles pour l’aide impitoyable de Washington.

On rapporte que le président Obama apprécierait énormément les livres de Robert Kagan, où ce dernier soutient que les É-U doivent maintenir leur puissance militaire pour faire face à « leurs responsabilités mondiales ». On a souvent fait remarquer que les opinions néoconservatrices continuaient à prévaloir dans l’administration Obama, même si les Démocrates et les Républicains se rallient, pour des raisons différentes, à l’interventionnisme militaire. Le Parti républicain le considère comme un impératif pour un leadership international qui repose sur le caractère exceptionnel de l’Amérique tandis que les Démocrates sentimentalisent « l’intervention libérale » et la voient comme un mal parfois nécessaire auquel il faut se résoudre, la plupart du temps pour des raisons humanitaires. Le résultat, cependant, est le même. En effet, aucune administration ne veut avoir l’air faible dans ses rapports avec le monde extérieur. Les échecs catastrophiques de George W. Bush en Afghanistan et en Irak continuent à porter leurs fruits dans une administration démocrate, même si le président a ajouté une série d’interventions au sol en Libye, en Syrie, au Yémen, aux Philippines et en Somalie.

Et Victoria Nuland elle-même, beaucoup s’en souviennent, était celle qui a tout fait pour déstabiliser le gouvernement ukrainien de Victor Ianoukovitch en 2013-2014. Ianoukovitch, de l’avis général un autocrate corrompu, a pris ses fonctions après des élections libres. En dépit des relations ostensiblement amicales de Washington et de Kiev, Victoria Nuland a souvent fourni un soutien aux manifestants de la place Maidan opposés au gouvernement de Ianoukovitch, distribuant des cookies aux protestataires assemblés et organisant des opérations photos avec un sénateur McCain rayonnant.

Victoria Nuland a commencé sa rapide ascension comme conseiller du vice-président Cheney. Par la suite, elle a été régulièrement promue par les secrétaires d’État, Hillary Clinton et John Kerry, jusqu’à atteindre son poste actuel en septembre 2013. Cependant ce sont ses agissements en Ukraine qui ont fait d’elle un personnage médiatique. Il est difficile d’imaginer qu’une administration étatsunienne tolérerait qu’un pays étranger essaie de cette façon d’intervenir dans sa politique intérieure, surtout avec un budget de 5 milliards, mais Washington adhère depuis longtemps au principe du double standard quand il s’agit d’estimer sa propre conduite.

Victoria Nuland est bien connue pour le langage cru qu’elle utilise pour évoquer le rôle éventuel que pourrait jouer l’Europe dans la gestion des troubles en Ukraine qu’elle-même et le Natural Endowment for Democracy ont contribué à créer. Elle a même discuté avec l’ambassadeur Geoffroy Pyatt de l’identité du nouveau dirigeant de l’Ukraine. « Yats (elle parlait de Yatsenyuk) est l’homme qu’il nous faut », a-t-elle dit, tout en réfléchissant à la façon dont elle pourrait « bricoler la chose » alors que Pyatt, dans le même temps, pensait à la manière d’« accoucher » de cette nomination. Leur conversation téléphonique non sécurisée a été interceptée et fuitée, peut-être par le service de renseignement russe, mais, de toute façon, n’importe qui, équipé d’un laser, aurait pu le faire.

L’inévitable remplacement du gouvernement de Kiev, qui est, en fait, un coup d’État vendu aux médias comme un triomphe de « la démocratie » n’était que le prélude d’une rupture brutale et d’une escalade du conflit avec Moscou qui s’efforçait simplement de protéger ses propres intérêts en Ukraine. Le nouveau régime de Kiev, aussi corrompu que son prédécesseur et soutenu par les néonazis, a toujours été blanchi dans les médias occidentaux et le conflit décrit comme opposant des forces « en faveur de la démocratie », résistant à une « agression russe » délibérée.

Effectivement, l’intervention en Ukraine a eu, depuis le départ, comme véritable objectif d’installer un régime hostile à Moscou. Carl Gershman, le dirigeant du National Endowment for Democracy, subventionné par le contribuable, a dit de l’Ukraine qu’elle représentait « le plus grand succès » dans ce qui pouvait contribuer à la chute du régime du président Poutine. Sans doute ce dernier « allait-il être le perdant non seulement dans un territoire proche de son pays mais dans son pays lui-même ». Carl Gershman et Victoria Nuland, cependant, jouaient avec le feu dans leur appréciation, alors qu’il y allait pour la Russie, dans cette crise, d’intérêts vitaux, et qu’elle est la seule nation capable militairement de détruire les États-Unis.

Et ne vous y trompez pas : Victoria Nuland a clairement l’intention d’étendre le conflit vers une confrontation directe avec Moscou. Dans sa déposition devant le Sénat, en mai 2014, elle a mentionné la façon dont l’administration Obama « fournissait un soutien aux autres États frontaliers de la Russie comme la Moldavie et la Géorgie. »

Victoria Nuland et ses alliés néoconservateurs ont célébré leur « changement de régime » à Kiev, en ignorant le fait que Poutine allait se rendre compte de la menace stratégique posée à son propre pays et réagir, surtout pour protéger l’historique base navale de Sébastopol en Crimée. Barack Obama a répondu comme on pouvait s’y attendre en déclenchant ce qui n’allait pas tarder à apparaître comme une nouvelle Guerre froide contre la Russie et en risquant une escalade vers une éventuelle confrontation nucléaire. C’est là une crise qui n’aurait jamais existé sans Nuland et ses alliés.

Bien qu’il n’y ait aucune preuve que Poutine soit à l’origine de la crise ukrainienne, et beaucoup de preuves du contraire, la machine de la propagande du gouvernement des É-U s’est mise en branle et a prétendu que les agissements des Russes en Ukraine étaient la première étape d’une invasion de l’Europe de l’Est. L’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton a comparé Poutine à Adolf Hitler. Et Robert Kagan a fourni l’argument pour étendre l’intervention en publiant, dans le New Republic, un texte intitulé « Superpowers don’t get to retire (les superpuissances ne peuvent pas prendre leur retraite) » où il a critiqué le président Obama pour son échec à maintenir la domination américaine dans le monde. Le New York Times a révélé que ce texte faisait partie manifestement d’un projet conjoint où Victoria Nuland remaniait régulièrement les articles de son mari, même si cet article en particulier attaquait l’administration pour laquelle elle travaillait.

Alors que la situation en Ukraine a continué à se détériorer en 2014, elle s’est donnée beaucoup de mal pour anéantir plusieurs tentatives européennes de cessez-le- feu. Quand on a rapporté que le commandant de l’OTAN, le général Philip Breedlove, était favorable à l’envoi de davantage d’armes au gouvernement ukrainien pour « augmenter le coût des combats pour Poutine », Nuland a commenté : « Je vous prie instamment d’utiliser l’expression “systèmes de défense” pour évoquer ce que nous allons livrer et qui va s’opposer aux ” systèmes offensifs ” de Poutine ».

Pour en revenir à notre question initiale « où est donc Victoria Nuland ? », nous pourrions répondre que même si on ne parle pas beaucoup d’elle dans les médias, elle continue à fournir un soutien à des politiques que manifestement la Maison-Blanche approuve. À la fin du mois dernier, elle se trouvait de nouveau à Kiev. Elle a critiqué la Russie pour son manque de liberté de la presse et ses « fantoches » de la région du Donbass tout en déclarant devant l’assistance ukrainienne : « les États-Unis s’engagent avec force à se montrer solidaires de l’Ukraine tant qu’elle reste sur la voie d’un avenir juste, démocratique et européen … Nous demeurons résolus à continuer les sanctions en vigueur à cause de la situation en Crimée jusqu’à ce que la Crimée soit rendue à l’Ukraine. » Avant, elle se trouvait à Chypre et en France et elle discutait avec de hauts responsables gouvernementaux d’une série de problèmes régionaux et mondiaux. »

On doit cependant penser qu’en ce moment elle attend surtout de voir ce qui va arriver en novembre. Et elle se demande où elle pourrait bien se trouver en janvier.

Philip Giraldi, ancien agent de la CIA, est directeur général du Council for National interest (Conseil pour l’intérêt général).

Source : The American Conservative, le 19/05/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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12 minutes de mensonges d' #HillaryClinton -  #SérialMenteuse (notamment sur le mariage gay #LGBT)

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G.Chiesa sur les élections #US : quel pays peut promouvoir ces cinglés ( y compris #Clinton donc ...) au poste de Président ?

G.Chiesa sur les élections #US : quel pays peut promouvoir ces cinglés ( y compris #Clinton donc ...) au poste de Président ?

Ajoutée le 17 mars 2016

La vraie question n' est pas de savoir si Donald Trump est fasciste ou pas - de toute façon, c'est un désastre ce type, aux plans éthique, moral, et même esthétique -, mais comment on peut être alliés, et même, colonisés, par un empire qui propulse ces tarés, ces monstres, aux postes de commandement de leur, et de notre destin.

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L'EMISSION POLITIQUE :  #DominiqueDeVillepin livre analyse concernant #DonaldTrump sur #Syrie #Iran #Russie

#DominiqueDeVillepin livre analyse concernant #DonaldTrump sur #Syrie #Iran #Russie

 

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Crise de la société #US, crise de la globalisation ? Par #EmmanuelTodd (dès mn 41,1 jour avant élections )

Crise de la société #US, crise de la globalisation ? Par #EmmanuelTodd (dès mn 41,1 jour avant élections ) | Infos en français | Scoop.it

Pour changer des pleurnicheries et sortir du déni après l'élection du Trump , écoutez le point de vue très pragmatique d Emmanuel Todd, intellectuel français que je respecte le plus. Car il est honnête, constant, cohérent, toujours en avance et à contre-courant

 

Crise de la société #US, crise de la globalisation ? Par #EmmanuelTodd (dès mn 41,1 jour avant élections )

Conférence de Todd la veille du scrutin…

Source : Blog Mediapart, Emmanuel Todd, 08-11-2016

Emmanuel Todd travaille actuellement sur les tensions de la société américaine et leurs liens avec la globalisation. La conférence d’Emmanuel Todd s’est tenue à Nantes le 8 novembre 2016, quelques heures avant la proclamation des résultats.

Lors du débat du 26 septembre dernier, les deux candidats à la présidentielle américaine se sont accordés pour désigner un ennemi commun : la globalisation.

Dernière forme prise par la mondialisation, elle est marquée par l’instantanéité des échanges et par le néolibéralisme. Or, si la société américaine a su jouir des avantages de ce système, elle a dû faire face à des revers aux conséquences dramatiques. Ce n’est donc pas un hasard si aujourd’hui la globalisation concentre les critiques de bon nombre de citoyens américains. Beaucoup d’entre eux ne font plus confiance au multiculturalisme et sont tentés par le populisme.

 

Emmanuel Todd souhaite apporter certains éléments qui nous permettront de comprendre le résultat des élections. Le traitement médiatique aux Etats-Unis a été complètement fou. Les médias en France ne font que les recopier, avec une moindre connaissance des réalités américaines. L’establishment et sa presse n’ont pas été mobilisés seulement contre Trump mais aussi contre son électorat et contre les thématiques qui sont apparues dans la première partie de la campagne électorale et qui ont montré le début d’une “reprise en main de l’Amérique par elle-même”.

La seconde partie de la campagne, concentrée sur les personnes de Trump (et son rapport aux femmes) et de Clinton (et son rapport à la Loi) ont occulté la première partie, soit la rupture des tabous sur les éléments centraux de la globalisation, la liberté des échanges et la liberté de circulation des hommes. La vision hyper individualiste de l’espèce humaine (il n’y a plus de nations, les individus circulent librement comme s’il n’appartenaient à aucun système national ou culturel), les marchandises doivent circuler… Dans la campagne de Trump, le rejet du libre échange et le rejet des Mexicains sont liés. Le déclencheur fut l’idée que les sociétés doivent rétablir des frontières contrôlables, c’est une mise en question du libre échange, interdite par les économistes et par l’establishment.

Sanders avait également mis au coeur de son programme une contestation du libre échange. Lors de son ralliement à Clinton, ses supporters ne se sont manifestés à la convention démocrate que lorsqu’il a été question de la critique du libre échange. Il s’agit donc d’une thématique très importante, très différente de la manière dont la campagne a été présentée par les médias : la campagne a été lancée sur des thèmes extrêmement sérieux, de critique sociale et de mutation sociale et économique.

Comment l’Amérique s’est-elle dirigée vers le libre échange ? C’est le protectionnisme qui a permis après la guerre civile le décollage de l’économie et la suprématie de l’Amérique à l’échelle mondiale. Le niveau des prélèvement douaniers en 1934 est de 18%, en 2007 de 1,5%. Le libre échange a déclenché une montée des inégalités puis finalement une stagnation du revenu médian. D’où l’importance du retournement actuel dans un pays habitué à une croissance ininterrompue : la rupture du rêve américain. Les effets du libre échange sur l’industrie, sur les salaires des ouvriers et de la classe moyenne sont faciles à observer, en dépit de l’avis des centaines d’économistes anti-Trump qui se sont manifestés lors de la campagne électorale.

La présentation de l’électorat de Trump comme représentant une “infra-Amérique” pose le problème de la stratification éducative. L’effondrement de la valeur d’égalité, réalisé par l’abaissement des barrières douanières et leur non rétablissement en période de crise, a été rendu possible par l’évolution des structures éducatives. La montée du sentiment démocratique est liée à celle du niveau éducatif. Les sociétés avancées atteignent au tournant du XXe s. l’alphabétisation universelle. Cela aboutit à un sentiment égalitaire, favorisant la conscience nationale et favorable aux politiques protectionnistes. Peu de gens ont alors fait des études supérieures. En 1940, 6% seulement, en 2000, 32 %. Le monde perd son homogénéité éducative. Apparaît un nouveau type d’inégalité, avec l’apparition d’un monde de “supérieurs”. Sur ce plan, les Etats-Unis ont 30 ans d’avance. Contrairement à une idée générale, le niveau d’éducation moyen de la population américaine est très élevé, avec peu de différences entre tranches d’âge mais en revanche d’importantes inégalités éducatives. Le gros de l’électorat de Trump représente par exemple les éduqués supérieurs n’ayant pas atteint le niveau de la licence. La campagne électorale US a révélé des thématiques élitistes et anti-populistes de la part du camp Clinton qui reflètent ces inégalités.

Il faut essayer de comprendre pourquoi le monde anglo-saxon, qui a imposé au monde les règles du libre-échange, la globalisation, ne supporte plus les conséquences de ses propres valeurs. Comme si on avait été trop loin dans le stress induit par les conceptions néolibérales. On a constaté une remontée de la mortalité dans la population blanche (les blancs représentent 75% de la population), qu’on ne retrouve pas dans les minorités noire et hispanique. La mortalité du groupe blanc a cependant continué à baisser chez les éduqués supérieurs.

On devra observer dans les résultats des élections les différences selon le niveau éducatif. Dans le groupe blanc, le vote Clinton / Trump est directement lié, et consciemment, au niveau éducatif. Dans les derniers sondages, Trump était majoritaire dans le groupe ayant une éducation supérieure incomplète (n’ayant pas atteint le niveau de la licence) mais finit par s’implanter dans le monde ouvrier blanc.

Ce qui rend la poussée électorale de Trump dangereuse pour les Démocrates, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’une révolte “populiste” de gens ayant un niveau éducatif très bas, mais c’est aussi un phénomène de classes moyennes. Et les bouleversements historiques interviennent dans les sociétés quand les classes moyennes interviennent.

Réponses aux questions :

– Comparaison avec la situation en Europe

L’Amérique est en avance, y compris dans le déclin économique. Mais la campagne est intéressante parce que les Américains décident pour eux-mêmes, ce qui n’est pas le cas en Europe.

– Perte de prestige des USA

L’extérieur est important dans la campagne. La russophobie des Démocrates, qui ne semblent penser qu’en terme militaire, est ahurissante. L’Amérique perd le contrôle de tous ses alliés (Europe contrôlée par l’Allemagne, etc.). Mais subsiste une solidarité mondiale des establishments, souvent des gens de gauche, présentant Trump comme dangereux et Clinton comme compétente. Or le message de Trump porte sur la question de la réalité. Il dit à l’Amérique que ça va mal, alors que Clinton défend des “valeurs”. A l’international, Trump prend acte du déclin, pense que les alliés doivent assurer leur propre défense, mais n’est pas belliciste, veut s’entendre avec la Russie. Clinton veut conserver une société fragmentée par l’absence de protection douanière et dans le domaine international a des projets d’intervention en Syrie, rend possible l’idée de guerre avec la Russie. L’establishment est dans une problématique de domination culturelle plutôt que de perception de la réalité du monde.

– Le mandat Obama

L’électorat a fini par se rallier à Clinton, mais Obama avait déjà opéré un premier recentrage national en terme de couverture santé, de reconstruction des infrastructures. C’est un paradoxe. Avant qu’il soit aspiré par le clintonisme, Obama a préfiguré l’évolution actuelle, qui touche à la fois la gauche et la droite. Le système anglo-saxon peut produire des ruptures assez violentes, comme l’arrivée au pouvoir de Reagan en 1980 et le virage néolibéral. Avec le Brexit, premier recentrage national, on a vu apparaître avec Teresa May un discours “conservateur de gauche” se préoccupant des classes populaires. Le retour aux conceptions nationales semble sur une voie inéluctable.

 – Comment expliquer la position des Démocrates clintoniens ?

Ce sont les partisans d’une société post-démocratique. La force électorale de l’Amérique impériale représentée par Clinton est constituée d’un groupe supérieur assez massif croyant à la globalisation, allié à Wall Street et disposant d’un mercenariat électoral captif, les minorités. Le simple fait que les classes moyennes et le prolétariat noirs votent de la même façon montre du reste que la question raciale n’est pas résolue. Le pari démocrate repose sur l’espoir d’une évolution démographique : l’importance des minorités, alors que l’Amérique de Trump ne reposerait que sur une minorité blanche. Mais la rhétorique des minorités produit des effets de surmobilisation blanche (le corps électoral est encore aux 3/4 blanc). Les noirs qui votent démocrates votent contre leur intérêt économique. Les gens favorisés le plus par une politique protectionniste seraient ceux de la minorité noire. Et Clinton n’est pas Obama. Bill Clinton avait joué un rôle assez dur dans la poursuite des politiques d’enfermement carcéral des jeunes noirs. Les Hispaniques dans les sondages restaient à 30% en faveur de Trump en dépit de ses déclarations sur les Mexicains. Mais ceux-ci ne sont pas tellement à gauche, traditionnellement.

La démocratie américaine est une démocratie raciale fondée sur la solidarité du groupe blanc contre les minorités indienne et noire. La notion de race semblant indépassable, la dé-ségrégation issue des lois civiques a déstabilisé le système démocratique américain. Le Parti républicain s’est redéfini comme un Parti blanc. Les politiques néolibérales contre les subventions publiques étaient admises tant qu’on suggérait que les aides sociales étaient orientées vers le groupe noir. Trump a détruit cette logique en se désolidarisant des objectifs libre échangistes. La problématique a été déplacée par Trump des valeurs religieuses traditionnelles du Parti républicain vers des problématiques de classe. On s’aperçoit que la stratégie démocrate est par contre raciale. Et Sanders écarté, Clinton s’est recentrée sur les “valeurs”.

 – Sur la démocratie : en phase de déclin.

La France n’est plus une démocratie. Le vote est devenu une simple “illustration”. On revit peut-être quelque chose d’assez habituel dans l’histoire de la démocratie. La victoire du Brexit, victoire spectaculaire des non éduqués sur les éduqués supérieurs. Les universitaires anglais sont en fureur. Mais les représentants anglais conservateurs respectent la démocratie. Aux Etats-Unis, Trump, personnage improbable, se met à la tête du même genre de revendication. Il faut parler de révolte populaire ou de révolte démocratique car l’oligarchie a échoué en terme social et économique par rapport aux intérêts du gros de la population. Mais ce regain démocratique nous confronte à la réalité du fondement ethnique de la démocratie : il n’y a pas de démocratie sans un peuple qui existe à travers une langue et des habitudes culturelles. La problématique migratoire, la redéfinition du corps national et de la conception des frontières qui peut apparaître absurde dans un monde varié et coloré qui ne permet pas de parler vraiment d'”ethnie” est pourtant un phénomène primordial. Le corps des citoyens n’est pas un absolu, il a besoin de se définir “contre”. En Amérique, contre les Indiens et les Noirs. En admettant que le phénomène Trump constitue un regain démocratique, c’est à l’intérieur du groupe blanc, qui se définit contre d’autres groupes, tels que les Mexicains. L’idée de démocratie est confrontée à un non-dit.

– Que peut faire Trump ?

C’est une situation historique qui n’a jamais existé. Peut-il y avoir un ralliement des éduqués supérieurs à une stratégie de recentrage national ? On est peut-être dans une logique de lutte des classes, mais il y a la question raciale qui est actuellement indépassable.

– Le Brexit a été plébiscité par les classes inférieures et moins éduquées

On aurait dit il y a peu de temps que le fait que cette catégorie d’inférieurs vote le Brexit invalide ce scrutin. C’est ce qu’on disait du vote noir aux Etats-Unis : en quoi un vote d’inférieurs serait-il valable ? En France, le vote contre le Traité constitutionnel européen a été invalidé. Au Royaume-Uni, le tempérament démocratique est plus fort. Le vote sur le Brexit est respecté.

On peut se demander si les éduqués supérieurs sont réellement supérieurs. Le système éducatif pensé comme émancipateur est devenu une machine à fabriquer des inégalités et donc à justifier l’inégalité.

Il s’agit avant tout d’un monde de bons élèves. Le tri ne se fait pas que sur l’intelligence mais aussi sur l’obéissance : intelligence et soumission. Peut-on vraiment décrire l’establishment français ou américain comme intelligent ? Il faut décrédibiliser l’idée que ce monde supérieur est supérieur en intelligence, par exemple du point de vue de l’économie. Une population qui élirait Trump désavouerait ce système de domination. On reproche souvent aux Républicains d’être Créationnistes. Mais que penser de l’auto-hallucination de centaines d’économistes, pétitionnant contre Trump, présentant le libre échange comme indépassable ? Il s’agit de fausse conscience : les éduqués supérieurs ne sont pas supérieurs.

Source : Blog Mediapart, Emmanuel Todd, 08-11-2016

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Le pays des gros-par #PierreEmmanuelBarré #NeitherTrumpNorClinton #DebateNight #US #Trump #Clinton

Le pays des gros - la drôle d’humeur de Pierre-Emmanuel Barré #NeitherTrumpNorClinton #Debate #FuckThemAll

Ajoutée le 19 oct. 2016

La campagne américaine bat son plein. Tous les gros vont voter pour élire leur président et à l’issu de ce scrutin, le Président des gros va se décider à bombarder un pays arabe !

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#HillaryClinton : élection d’une espionne étrangère à la présidence des #USA ? – Le Saker Francophone

#HillaryClinton : élection d’une espionne étrangère à la présidence des #USA ? – Le Saker Francophone | Infos en français | Scoop.it

#HillaryClinton : élection d’une espionne étrangère à la présidence des #USA ? – Le Saker Francophone

Par James Petras – Le 7 juin 2016 – Source ICH

Au cours des quatre ans où elle a occupé le poste de secrétaire d’État (2009-2014), Hillary Clinton contrôlait la politique étrangère des États-Unis. Elle avait accès à l’information et aux documents d’État les plus confidentiels : des dizaines de milliers venant des principaux ministères et organismes gouvernementaux, du renseignement, du FBI, du Pentagone, du Trésor et du bureau du président.

 

Elle avait un accès sans restriction aux informations vitales et secrètes touchant à la politique étasunienne concernant toutes les régions clés de l’empire.

Aujourd’hui, les critiques contre Mme Clinton mettent l’accent sur les aspects techniques : ses violations de procédures et des lignes directrices du Département d’État concernant le traitement des correspondances officielles, ses mensonges éhontés à propos de l’utilisation de son serveur courriel privé pour des affaires d’État, y compris la violation des lois fédérales concernant le maniement de documents classés hautement confidentiels, la dissimulation de documents officiels au regard de la loi sur La liberté de l’information (Freedom of information Act) et l’organisation de son propre système, en marge de la surveillance officielle, règlement auquel tous les autres fonctionnaires sont soumis.

Pour de nombreux analystes, par conséquent, la question est d’ordre procédural, moral et éthique. Mme Clinton s’était érigée au-dessus et au-delà des normes de discipline du Département d’État. Cette preuve de son arrogance, de sa malhonnêteté et de son flagrant mépris des règles devrait la disqualifier de la charge de président des États-Unis. Alors que des révélations sur sa mauvaise utilisation de documents officiels, son système privé de communication et de correspondance, ainsi que sa destruction des dizaines de milliers de ses échanges officiels, y compris des documents hautement confidentiels, sont des questions importantes qui méritent une investigation. Toutefois ceci ne répond pas à la question politique primordiale : pour le compte de qui la Secrétaire d’État Clinton exerçait-elle les affaires de politique étrangère des États-Unis, à l’insu de la surveillance du gouvernement ?

La signification politique et la motivation des crimes de Clinton contre l’État

La manipulation illégale et privée, par la Secrétaire d’État Clinton, de documents officiels a suscité une enquête majeure du FBI concernant la nature de ses activités. Cette enquête est distincte de l’enquête menée par le Bureau de l’Inspecteur général et implique des violations de sécurité nationale.

Il y a plusieurs directions à l’enquête contre Mme Clinton :

1. A-t-elle travaillé avec des gouvernements et des services de renseignement étrangers – encore inconnus – dans le but de renforcer leurs positions contre les intérêts des États-Unis?

2. A-t-elle fourni des informations sur les opérations et les positions politiques des différents décideurs étasuniens, à des concurrents, adversaires ou alliés, minant les activités des militaires, du renseignement et des fonctionnaires du Département d’État?

3. A-t-elle cherché à rehausser son pouvoir personnel, au sein de l’administration étasunienne, pour forcer sa politique agressive de guerres préventives en série, sur et contre des fonctionnaires vétérans du Département d’État et du Pentagone qui étaient favorables à la diplomatie traditionnelle et une confrontation moins violente?

4. A-t-elle préparé une équipe secrète à l’aide d’un opérateur étranger ou de double nationalité, afin de jeter les bases de sa candidature à la présidence et son but ultime, le pouvoir suprême politique et militaire?

Contextualiser les opérations clandestines de Clinton

Il ne fait aucun doute que Mme Clinton a échangé des documents et des lettres officiels de faible et de majeure importance, par l’intermédiaire de son système de courriel privé. Des communications familiales et même intimes pourraient avoir été transmises par le même moyen. Mais la question essentielle est qu’un grand volume d’informations gouvernementales hautement confidentielles arrivait à Clinton par un canal dérobé privé, non-sécurisé, lui permettant de conduire les affaires d’État en secret avec ses correspondants.

Qui étaient exactement les correspondants de la secrétaire d’État Clinton les plus durables, persistants et influents ? Quels types d’échanges avaient cours, pour qu’ils exigent le contournement d’une surveillance normale, tout en manifestant une insouciance condamnable pour la sécurité ?

Les politiques de guerre clandestine de Clinton, qui comprenaient le renversement violent du gouvernement ukrainien normalement élu, ont été menées par son lieutenant, la Sous-secrétaire d’État Victoria Nuland, un virulent vestige néo-conservateur de la précédente administration Bush, quelqu’un d’engagé à provoquer la Russie et à rehausser la puissance d’Israël au Moyen-Orient. L’idée originale, très dangereuse et économiquement déstabilisante de Clinton, de militairement encercler la Chine, la politique de pivot vers l’Asie, aurait nécessité des échanges clandestins avec des éléments du Pentagone – en dehors de la surveillance du Département d’État et éventuellement du contrôle.

En d’autres termes, dans le circuit politique de Washington, l’escalade par la Secrétaire Clinton des politiques de guerre nucléaires contre la Russie et la Chine exigeait des correspondances secrètes qui ne se conformaient pas nécessairement aux politiques et aux estimations du renseignement d’autres agences gouvernementales étasuniennes et des intérêts commerciaux privés.

Clinton s’est profondément engagée dans des échanges privés avec plusieurs régimes politiques étrangers peu recommandables, dont l’Arabie saoudite, Israël, le Honduras et la Turquie, concernant des activités secrètes violentes et illégales. Elle a travaillé avec des parties grotesquement corrompues de l’opposition du Venezuela, de l’Argentine et du Brésil.

La correspondance de Clinton avec les forces armées du Honduras et les oligarques brutaux, ont conduit au coup d’État militaire contre le président élu Zelaya, aux conséquences violentes et à l’élection bidon d’une marionnette malléable. Compte tenu de la campagne gouvernementale des escouades de la mort contre des militants de la société civile hondurienne, Clinton voudrait certainement couvrir son rôle direct dans l’organisation du coup d’État. De même, Mme Clinton aurait détruit ses communications avec le président turc concernant les opérations de renseignement, et l’appui des terroristes mercenaires islamistes en Syrie et en Irak.

Les courriels de la secrétaire Clinton auraient montré son engagement vis-à-vis des Saoudiens, alors qu’ils avaient brutalement envahi le Bahreïn et le Yémen pour réprimer les organisations civiles indépendantes et des rivaux politiques régionaux.

Mais l’engagement au long terme et à grande échelle de Clinton avec Israël va bien au-delà de ses discours publics de loyauté et de vassalité à l’État juif. Toute la carrière politique d’Hillary Clinton a été intimement dépendante de l’argent sioniste, la propagande médiatique de masse sioniste et les opérations du Parti démocratique sioniste.

En échange de la dépendance de Clinton au soutien politique à la prégnance du pouvoir sioniste aux États-Unis, elle serait devenue le principal canal d’informations confidentielles des États-Unis vers Israël et la courroie de transmission pour la promotion de politiques centrées sur Israël au sein du gouvernement des États-Unis.

L’ensemble complexe des liens et des correspondances Clinton-Israël a compromis les services de renseignement étasuniens, le Département d’État et le Pentagone.

La secrétaire Clinton a mis en œuvre des moyens extraordinaires pour servir Israël, même en portant atteinte aux intérêts des États-Unis. Il est bizarre qu’elle ait recouru à de telles mesures grossières, comme la mise en place d’un serveur de courriels privé pour conduire les affaires de l’État. Elle a allègrement ignoré la politique et la supervision officielle du Département d’État et transmis plus de 1 300 documents confidentiels et 22 documents hautement confidentiels très sensibles liées au Special Access Program (Programme d’accès spécial). Elle a détaillé des documents militaires et de renseignement sur les politiques stratégiques des États-Unis sur la Syrie, l’Irak, la Palestine et d’autres régimes vitaux. Le rapport de l’Inspecteur général indique «qu’elle avait été avertie» à propos de ses pratiques. Si ses actions ne sont pas poursuivies comme de la haute trahison, c’est uniquement dû à la mainmise extraordinaire de Tel Aviv et de la cinquième colonne israélienne aux États-Unis, sur le gouvernement et la justice étasuniens. C’est le comble de l’hypocrisie que les lanceurs d’alertes au sein du gouvernement aient été persécutés et emprisonnés par l’administration Obama, pour avoir fait part au système de surveillance de l’Inspecteur général de leurs préoccupations, alors que la secrétaire Clinton est en route pour devenir présidente des États-Unis !

Conclusion

Beaucoup parmi les plus grands critiques de Clinton, dont deux douzaines d’anciens agents de la CIA, ont forgé le mythe présentant l’infraction principale d’Hillary comme de la négligence dans le traitement de documents officiels et ses tromperies délibérées vis-à-vis du gouvernement comme insignifiantes.

Ces critiques ont banalisé, personnalisé et moralisé ce qui est en fait un comportement étatique délibéré et hautement politisé. La secrétaire d’État Hillary Clinton n’a pas du tout été «négligente dans l’usage d’un serveur de messagerie non-sécurisé». Si Clinton était engagée, était en liaison politique avec des fonctionnaires étrangers, elle a délibérément utilisé un serveur de messagerie privée pour éviter la détection politique par les organes de sécurité au sein du gouvernement des États-Unis. Elle a menti au gouvernement des États-Unis sur l’utilisation et la destruction de documents officiels de l’État, parce que les documents étaient des échanges politiques entre un traître et son hôte.

Les 22 plus importants rapports secrets sur les «programmes d’accès spéciaux» que Clinton avait manipulés au moyen de son ordinateur privé, fournissaient à des gouvernements étrangers les noms et les dates d’agents opérateurs et mandataires étasuniens, et ont permis des contremesures infligeant des pertes se comptant en milliards de dollars, en dommages à des programmes et peut-être en pertes de vies.

Le Rapport de l’Inspecteur général (IGP) traite uniquement des méfaits en surface. Le Federal Bureau of Investigations (FBI) a franchi une étape supplémentaire dans l’identification des liens politiques, mais rencontre d’énormes obstacles de la part des alliés domestiques d’Hillary dans la poursuite d’une enquête criminelle. Le FBI, dont le directeur est nommé par la voie politique, a subi une série d’échecs dans ses tentatives d’enquêter et de poursuivre l’espionnage en faveur d’Israël, y compris dans l’affaire d’espionnage AIPAC – Rosen et Weismann –, ainsi que dans son opposition à la libération de l’espion notoire israélo-étasunien, Jonathan Pollard. Le pouvoir des sionistes au sein du gouvernement a mis un terme à l’enquête sur une douzaine d’espions israéliens capturés aux États-Unis juste après les attentats du 11 septembre 2001. Le choix de Clinton de mener des communications privées secrètes, en dépit de plusieurs années de mises en garde par le Département d’État lui enjoignant de se conformer aux strictes règles de sécurité, est une indication de son allégeance au pouvoir sioniste, et non pas un simple reflet de son hubris personnelle ou de son arrogance individuelle.

Clinton a divulgué des documents et du matériel classés hautement confidentiels, plus vitaux que ceux qu’avait communiqués Jonathan Pollard.

Le président Obama et d’autres hauts responsables du Cabinet partagent ses alliances politiques, mais ils opèrent par des canaux légaux et sans compromettre le personnel, les missions, le financements ou les programmes.

La direction exécutive doit maintenant se confronter au problème :  comment réagir face à un traître, qui sera peut-être le candidat du Parti démocrate à la présidence, sans porter atteinte à la prétention des États-Unis au pouvoir mondial ? Comment les dirigeants de l’exécutif et les agences du renseignement peuvent-ils soutenir un espion étranger comme président, alors qu’elle a été profondément compromise et peut être soumise à un chantage ? Cela peut expliquer pourquoi le FBI, la NSA et la CIA hésitent à porter plainte ; hésitent même à enquêter sérieusement, malgré le caractère évident de ses infractions. Cela explique surtout pourquoi il n’y a aucune indication sur l’identité des correspondants de la secrétaire Clinton dans les différents rapports disponibles à ce jour.

Comme disait Sherlock Holmes : «Nous entrons dans des eaux profondes, Watson.»

James PETRAS est professeur émérite de sociologie à l’Université de Binghamton, New York.

Traduit par Alexandre Moumbaris, relu par Marie-José Moumbaris pour le Saker Francophone

 

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Les #médias français commencent à lever le voile sur la profonde #corruption de #HillaryClinton .. ici #Europe1

Les grands #médias commencent à lever le voile sur la profonde #corruption de #HillaryClinton .. ici #Europe1

Ajoutée le 24 août 2016

Après l'affaire des emails, l'ancienne secrétaire d'Etat pourrait être rattrapée par les financements de sa fondation.

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De combien de preuves aura besoin l'opinion publique pr comprendre qu #HillaryClinton est .... #corruption

De combien de preuves aura encore besoin l'opinion publique pr comprendre qu #HillaryClinton est .... #corruption

Ajoutée le 17 juil. 2016

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1258 Hillary Clinton emails on #Iraq:
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#USA : #HillaryClinton entendue samedi par le #FBI au sujet de ses emails - AFP #CandidatePourrie #Corruption

#USA : #HillaryClinton entendue samedi par le #FBI au sujet de ses emails - AFP #CandidatePourrie #Corruption | Infos en français | Scoop.it

#USA : #HillaryClinton entendue samedi par le FBI au sujet de ses emails - AFP #CandidatePourrie #Corruption

Washington - La candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine Hillary Clinton a été entendue samedi matin par la police fédérale (FBI) dans le cadre de l'enquête sur son utilisation d'une messagerie privée lorsqu'elle était secrétaire d'Etat, a indiqué un porte-parole dans un communiqué.

Mme Clinton a livré un témoignage volontaire ce matin au sujet de l'arrangement concernant ses emails lorsqu'elle était secrétaire d'Etat, a fait savoir Nick Merrill, précisant qu'elle était ravie d'avoir eu l'opportunité d'aider le ministère de la Justice pour que cette enquête arrive à sa conclusion.

Par respect pour le processus de l'enquête, elle ne livrera pas de plus ample commentaire au sujet de son interrogatoire, a-t-il poursuivi.

Selon un proche de la candidate, l'entretien a duré près de 3h30 et s'est déroulé au siège du FBI, dans la capitale fédérale Washington.

La campagne de l'ancienne Première dame des Etats-Unis pour l'élection du 8 novembre est empoisonnée depuis des mois par cette affaire de serveur privé de courriels utilisé à des fins professionnelles lorsqu'elle pilotait le département d'Etat (2009-2013). C'est l'un des angles d'attaque privilégiés de ses adversaires politiques.

Ils n'ont d'ailleurs pas manqué de dénoncer une rencontre qui a eu lieu cette semaine entre Bill Clinton et la ministre de la Justice Loretta Lynch. L'adversaire républicain de Mme Clinton, le milliardaire Donald Trump, a notamment fustigé ce qu'il considère comme un arrangement.

L'ex-président américain, dont l'avion s'est retrouvé lundi garé près de celui de Mme Lynch à l'aéroport de Phoenix (Arizona, sud-ouest), est monté dans l'appareil de la ministre pour discuter avec elle. Les deux responsables se connaissent bien depuis longtemps.

Mme Lynch a ensuite affirmé que la rencontre du tarmac était purement fortuite et que la conversation impromptue avait porté sur des sujets sans rapport avec les dossiers dont elle était chargée.

Elle a annoncé vendredi qu'elle se rangerait aux recommandations du FBI et des procureurs impliqués dans cette enquête, tentant ainsi d'écarter tout soupçon d'interférence politique dans ce dossier ultra-sensible.


(©AFP / 02 juillet 2016 19h05)

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Selon #Assange, #WikiLeaks a assez de preuves pour traduire #Clinton en #justice - #Hillary2016 #Hillary

Selon #Assange, #WikiLeaks a assez de preuves pour traduire #Clinton en #justice - #Hillary2016 #Hillary | Infos en français | Scoop.it

Selon #Assange, #WikiLeaks a assez de preuves pour traduire #Clinton en #justice - #Hillary2016 #Hillary

WikiLeaks dispose de 30.000 messages envoyés et reçus par l'ex-secrétaire d'Etat américaine sur sa messagerie privée de 2009 à 2013.

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#brillant article : Les guerres de genre de #HillaryClinton

#brillant article : Les guerres de genre de #HillaryClinton | Infos en français | Scoop.it

#brillant article : Les guerres de genre de #HillaryClinton

Est-ce que les hommes qui votent pour H. Clinton vont finir en enfer ? Je n’en suis pas sûr. Nous savons que les femmes qui votent pour un candidat mâle y ont une place réservée, comme l’a prophétisé la vieille juive féministe Madeleine Albright, car elle est bien placée pour y entrer. Non seulement cette dame a l’air d’une créature sortie tout droit de l’enfer, mais en outre elle y siège de plein droit, pour avoir justifié le meurtre d’un demi-million d’enfants irakiens, parmi d’autres hauts faits. Mais alors qu’est-ce qui attend les hommes qui franchissent la barrière du sexe? Personnellement je ne les condamnerais pas. Cela  ferait du tort à Mm. Trump et Sanders, parce que les hommes n’ont pas de schéma « gender » en tête. Les hommes votent pour la cause qu’ils préfèrent, et ils détestent qu’on insinue que leur vote soit déterminé par ce qu’ils sont, et non par ce qu’ils pensent.

Les « minorités visibles » agissent selon ce qu’elles sont ; ce qui les  rend prévisibles et faciles à manipuler. H. Clinton a obtenu 90% du vote noir au Mississippi, un  résultat embarrassant pour Kim Jong Un de Corée du Nord. Les juifs ont donné 70% de leurs bulletins de vote à Obama, et le donnent à n’importe quel candidat à la présidence qui se réclame des Démocrates. Ce sont les politiques identitaires qui rendent possibles de tels scores ; et c’est précisément ce pour quoi elles ont été inventées et mises en circulation, avant toute autre raison. Vous n’avez quand même pas cru que les grands opérateurs se soucient le moins du monde des femmes, des noirs, des gays, des mères célibataires latinos, ou des jeunes désorientés qui risqueraient de se tromper de WC ?

La cause des minorités visibles a été inventée et mise en circulation pour des raisons techniques, parce que premièrement elles permettent d’occuper l’esprit des gens avec des absurdités triviales, deuxièmement elles permettent aux instigateurs de se draper dans le manteau de la justice, et troisièmement elles rendent les élections encore plus lisses et prévisibles que le choix du successeur du roi des Saoud ou de la reine d’Angleterre.

Ces manœuvres visent leur ennemi principal, l’homme pensant. La masculinité est devenue un gros mot, selon un sondage qui révèle que seuls 2% des garçons anglais se considèrent comme « complètement mâles ». L’incarnation de la juste colère contre l’Occident, Poutine le Téméraire, est décrit comme un « macho », raison suffisante pour pousser au changement de régime en Russie. Dans un remake de Ghostbusters, les courageux guerriers contre les esprits du mal sont tout-féminin (une femme noire corpulente: voilà la formule encore plus politiquement correcte) tandis que l’homme blanc aspire à un poste de secrétaire pour la troupe. Dans un un univers culturel plus large, écrit Isabel Hardman, les hommes figurent dans les publicités comme des gens sans espoir, d(...)

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