Enquête d'#EnvoyéSpécial ( 07.06.2018) sur le fléau de la #pédophilie dans les milieux sportifs en #France - #pédocriminalité #foot #rugby (etc) #BriserLeSilence #Tabou #documentaire
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Enquête d'#EnvoyéSpécial ( 07.06.2018) sur le fléau de la #pédophilie dans les milieux sportifs en #France - #pédocriminalité #foot #rugby (etc) #BriserLeSilence #Tabou #documentaire Ajoutée le 8 juil. 2018 Pourquoi la pédophilie dans le sport est-elle taboue ? De jeunes sportifs racontent l’emprise de leur entraîneur, les agressions et la honte, et comment ils ont trouvé le courage de témoigner… Avec son association, l’ancien rugbyman Sébastien Boueilh mène des opérations de prévention. C’est un tabou qui passe rarement la porte des vestiaires : des enfants agressés sexuellement par leur entraîneur de foot, de basket ou de volley. Des petits joueurs abusés après l’entraînement ou lors de déplacements, et qui se taisent quand le scandale n’est pas délibérément étouffé par les dirigeants. Pourquoi un tel silence autour de la pédophilie dans le sport ? Un ancien rugbyman, Sébastien Boueilh, lui aussi victime, en a fait son combat. Oser parler. Avec son association Colosse aux pieds d’argile, il sillonne la France depuis cinq ans et mène des opérations de prévention dans les clubs sportifs qui veulent bien lui ouvrir leurs portes. De jeunes gymnastes, d’anciens hockeyeurs, des joueurs de handball racontent l’emprise de l’entraîneur, les agressions et la honte, avant de trouver le courage de parler. Ils témoignent tous pour la première fois. Un reportage d'Alice Gauvin, Emilie Gouveia-Vermelho et Soline Braun,
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Entretien #LeMédia avec journaliste d'investigation #VincentNouzille pour son #livre "Histoires secrètes #France #Israël 1948-2018", un ouvrage contenant des révélations basés sur des documents diplomatiques Le Journal est en accès libre grâce aux Socios, rejoignez-nous ! https://www.lemediatv.fr/devenez-socio Abonnez-vous sur nos réseaux http://bit.ly/LeMedia_YouTube http://bit.ly/LeMedia_Twitter http://bit.ly/LeMedia_Facebook http://bit.ly/LeMedia_Instagram Réagissez : #LeMédia #LeJournal
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« Monsieur Omar », portier de boîte de nuit et entremetteur pour la #Françafrique | StreetPress - #OmarDiawara #nightlife #Paris #Afrique #France Omar Diawara a commencé dans les cuisines du Plaza Athénée. Mais c'est dans les boîtes de la capitale qu’il s’est constitué son réseau, entre barons du RPR, dirigeants africains et mafieux corses. Portrait d'un entremetteur de la Françafrique.
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LE #NUCLÉAIRE, UNE EXCEPTION FRANÇAISE - Jean-Marie Brom #énergie #écologie #environnement #Afrique #Mali #France #uranium - vidéo 40 mn - 13.02.2018 Jean-Marie Brom, directeur de recherche en physique des particules au CNRS, a été auditionné sur le bilan énergétique et l'exception française que constitue l'énergie nucléaire.
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Piquante interview de #JeanMarieLePen de 2011 sur ses relations avec #RobertBourgi #Bongo et la #Françafrique - #FN #Afrique #Corruption #Histoire #France #Ripouxblique
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L'assassinat "mystérieux" du député #JeandeBroglie en 1976, une affaire d'Etat - #documentaire de #FrancisGillery diffusé le 18.01.2018 sur #France 3 - 70 mn - #Histoire #Complot #ValeryGiscardDEstaing #OpusDei #Espagne #Suisse #France #Chirac Le 24 décembre 1976, le prince Jean de Broglie, député de l'Eure et ancien ministre du général de Gaulle, est assassiné en pleine rue. Cinq jours plus tard, Michel Poniatowski, alors ministre de l'Intérieur, annonce à la télévision française que les coupables ont été arrêtés : le meurtre de Jean de Broglie a été commandité par ses associés, pour un mobile absurde, auquel personne ne croit. Que cachait réellement cette affaire, pour que le ministre de l'Intérieur en personne viole ainsi le secret de l'instruction ? Qui était vraiment Jean de Broglie ? Fruit d'une enquête au long cours, le documentaire pointe les nombreuses incohérences de l'instruction. Il met en lumière les rapports étroits entre le gouvernement et les services de police de l'époque, et questionne le fonctionnement du système judiciaire français des années 70.
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#PhilippeRondot, mort d'un "maître espion" à la française #espionnage #France Le général, mort à l'âge de 81 ans, souhaitait garder le silence sur sa disparition le plus longtemps possible. Il a été inhumé samedi. Retour sur son parcours hors norme. Philipe Rondot avait laissé des instructions précises en cas de décès : ni fleurs, ni couronnes et surtout garder le silence sur sa disparition le plus longtemps possible. Voilà qui lui ressemble bien. Intransigeant jusqu’avec lui-même, l’homme de l’ombre, inhumé samedi 30 décembre à Fléty (Nièvre), a voulu s’effacer sans tambour ni décoration. Il fut pourtant l’un des seuls agents des services secrets français réellement connu. Et pour cause : terrorisme, guerre, il a accompagné toute la violence du monde durant près de trente ans. Celui qu’on surnomma "maître espion" était tout en rectitude, tant physique que morale. Cet agent secret était hors norme. Rien à voir avec ces personnages de l’ombre qui ont jalonné l’histoire de la Ve République, avec valises de billets et grosses commissions pour cause de frais somptuaires. Rien à voir non plus avec les turpitudes d’une "Françafrique" ou d’une barbouzerie avide de coups tordus et de microtage de canard.
Un pédagoguePhilippe Rondot était un homme complexe, silencieux et disert, discipliné et désobéissant, discret mais propulsé au centre de l'actualité et de ses fulgurances. Un gaulliste pur et dur, volontiers collaborateur des gouvernements de gauche. Bref, un maître espion à la française. Précisément, un Saint-Cyrien entièrement fait de rationalité, de sens du devoir. Un étrange mélange de discipline et de rébellion, capable de dire son fait à un ministre, de loger une balle en cœur de cible à 100 mètres, d’aimer l’adrénaline d’un saut en parachute ou de garder irrémédiablement le silence sur quelques secrets d’Etat. Ce silence lui-même était hors norme. Ils sont rares, en effet, les agents secrets à avoir écrit des ouvrages dans la collection "Que sais-je ?". Philippe Rondot en a rédigé deux, l’un sur l’Irak et l’autre consacré à la Syrie. Ils sont encore plus rares à avoir tenu une chronique sur France Culture en pleine vague d’attentats à Paris, dans les années 1980. Philippe Rondot expliquait alors, à la radio, la complexité des Proche et Moyen-Orient. Il est vrai qu’à l’époque, l’homme se présentait comme un spécialiste, un expert et rien de plus. Un mensonge par omission dont il pouvait être friand, l’œil gourmand. Métier oblige, surtout lorsqu’il s’accompagne d’une réelle volonté d’expliquer. Décidément, ils sont rares les agents secrets qui affectionnent ainsi la pédagogie en temps réel de la violence du monde. Et cela dans tous les médias. Même à la télévision, on vit Philippe Rondot exposer les tenants et aboutissants de l’écheveau libanais à la fin des années 1970. Toujours en tant que simple spécialiste. Il est vrai qu’il était aussi universitaire. Mais il appartenait pourtant bel et bien au monde du renseignement, celui où l’on ne parle pas.
Agent secret de père en fils
Pierre Rondot a marqué, guidé, orienté la vie de son fils Philippe. Arabophone, remarquablement cultivé, il avait en quelque sorte mis en place la structure du renseignement français au Proche-Orient. En Palestine, chez les Kurdes, en Turquie… le nom de Pierre Rondot était connu. L’homme était respecté et son ouvrage consacré à l’islam reste encore aujourd’hui une source documentaire de premier ordre. Avec un tel père, on n’échappe à son destin de soldat, de serviteur de l’Etat, mais avec cette dose de désobéissance qui définit la singularité d’un caractère. Alors que Philippe était encore un tout jeune garçon, son père entreprit de lui offrir un jeune chiot. Mais le cadeau ne s’arrêtait pas là. "Désormais, tu devras écrire chaque jour les pages de ta vie. Tu peux commencer avec l’arrivée de ton nouveau compagnon", ajouta le paternel. Et c’est ainsi que le jeune Philippe devint l’écrivain des fameux carnets qui, bien des années plus tard, lui ont valu de gros ennuis. Pour Pierre, c’était une évidence de la profession. Une sorte d’archives de soi. Il fallait toujours savoir avec qui l’on avait conversé, ce qui s’était dit et dans quel climat s’était tenu l’échange. Comme un b.a.-ba. Une mémoire de ses faits et gestes consultable à tous moments, écrite en pattes de mouche et à grands coups d’abréviations où un président de la République devient un PR.
Près de quarante années de tensions
Des années 1970 au début des années 2000, il eut à connaître à peu près toutes les tensions de l’époque. Cette sorte d’omniprésence est probablement due à une étrangeté de son parcours. Il fut le seul militaire au service de la DST (la Direction de la surveillance du territoire, devenue la DGSI), une institution civile. Mais contraint et forcé. En effet, en 1965, Philippe Rondot était chez les militaires. Il avait fait son entrée au service action du SDECE, l’ancêtre de la DGSE. Le grand patron, Alexandre de Marenches, le remarque et bientôt de nombreuses missions lui sont confiées. Dans les années 1970, un certain Ilich Ramirez Sanchez, alias Carlos, se fait connaître à coups de bombes et d’armes de poing à Paris, en Allemagne aussi. Rondot et son meilleur ami dans le service avaient pourtant été chargés de repérer celui qui fut surnommé "Le Chacal" à Caracas, afin de l’éliminer. Mais, au dernier moment, un contre-ordre était tombé depuis l’Elysée, de Valéry Giscard d’Estaing. L’opération fut stoppée. Ce n’était que partie remise. D’autant que deux inspecteurs de la DST avaient été tués lors d’une fusillade rue Toullier, à Paris, le 27 juin 1975. Un troisième policier était grièvement blessé. De quoi nourrir pour longtemps le désir de vengeance du service de la sécurité intérieure. Ainsi que la détermination de celui dont la mission avait été interrompue. Ce sera la veille d’un 15 août, en 1994, que l’agent Rondot finira par arrêter sa proie. Après l’avoir suivi, presque escorté dans des boîtes de nuit, après avoir mis en place un stratagème incluant les Américains de la CIA et le leader soudanais Hassan Al-Tourabi, Philippe Rondot s’entend dire par Carlos, au décollage de Khartoum : "Good job."
Un homme à la une de la presse...
Vingt ans plus tôt, en 1975, Rondot se trouve à Bucarest. Il est chef de poste adjoint du SDECE. Et voilà qu’il disparaît des écrans radar de son service. Cela lui vaudra d’être mis à l’écart. On le suspecte d’avoir été "retourné" par la Securitate roumaine. Une embrouille demeurée longtemps sans réelle clarification. Rondot racontait parfois qu’il s’était certes évaporé, mais pour trouver en toute discrétion un appartement pour lui et sa compagne Michelle. Après quelque temps passé au CAP (le Centre d’analyse et de prévision), une structure de réflexion du Quai d’Orsay, Philippe Rondot rejoint la DST. Ou comment un militaire débarque chez les policiers, au moment même où Paris va connaître d’incessantes vagues d’attentats, venus pour la plupart du Proche-Orient. C’est le début d’une succession de crises, de drames humains. Le nom de Philippe Rondot, acteur central de l’antiterrorisme, apparaît peu à peu à la une. Abou Nidal fait mitrailler le restaurant de Jo Goldenberg, rue des Rosiers, le 9 août 1982. L’homme des services connaît grâce à son père le leader sanguinaire du FPLP. Il obtient d’Abou Nidal qu’il cesse ses opérations sur le territoire français. En 1985 et 1986, la capitale est secouée par des attentats dans le métro et les grands magasins. Philippe Rondot fait partie de l’équipe qui traite le dossier. L’islam radical est à la manœuvre. Celui-là vient d’Iran et recrute tous azimuts. La tension entre les deux pays atteindra son paroxysme avec ce qu’on a appelé la "guerre des ambassades". Le traducteur Wahid Gordji a laissé son nom comme une marque de fabrique attribuée à cet épisode tragico-rocambolesque.
... devenu spécialiste des prises d'otagesUn autre va suivre, non moins stupéfiant. En 1987, ils étaient huit touristes sans le sou à avoir décidé d’un voyage un peu fou sur une embarcation de fortune, le Silco. Parmi eux, une Française et son compagnon belge. Ils se retrouvent aux mains d’Abou Nidal, encore lui. Dépêché à Beyrouth, Philippe Rondot obtient la libération des otages, en 1990. Parmi eux, Jacqueline Valente est saine et sauve, avec le bébé qu’elle a eu de l’un de ses ravisseurs. Quant à Michelle Rondot, elle s’occupe de la petite famille. Le Liban sera le creuset de bien des dossiers traités par la recrue militaire de la DST. Des diverses tentatives de récupération du corps de l’otage Michel Seurat aux multiples interventions pour secourir les diplomates et journalistes détenus dans les geôles du Hezbollah, Philippe Rondot fait jouer ses réseaux, va au contact. Et se heurte à un autre émissaire de l’ombre. Un Français : Jean-Charles Marchiani, préfet, ancien des services, homme-lige du ministre de l’Intérieur Charles Pasqua. Ses méthodes sont des plus particulières et parfois assez musclées. La légende veut qu’un jour, à l’aéroport de Tripoli, l’équipe de Marchiani a fait face à celle de Rondot. On aurait même sorti les armes, histoire de jouer l’intimidation réciproque. Le Corse aurait fini par lâcher prise... La prise d’otages devint l’une des spécialités de l’agent Rondot. Dans les années 2000, il intervient de façon retentissante pour les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Il jouera aussi un rôle dans le cas de Florence Aubenas, libérée en juin 2005. L’agent éprouve du respect pour les femmes et les hommes de presse. Après coup, les uns et les autres restent en contact avec lui.
L'émergence d'une légende
D’autres épisodes ont nourri peu à peu une sorte de légende, qui s’est constituée malgré l’intéressé. Avec avion, sous-marin et Zodiac, l’exfiltration du général Aoun de l’ambassade de France à Beyrouth en août 1991 eut des allures de film à la James Bond. Dans une salle du Quai d’Orsay, le ministre Roland Dumas put suivre en direct toute l’opération. De l’inédit pour la France. Philippe Rondot en fut le concepteur et l’acteur. Et puis, il y eut aussi l’Algérie et le GIA (Groupe islamique armé). La terrible fin des moines de Tibhirine en mars 1996. Les réunions de toutes sortes et au plus haut niveau se multipliaient alors qu’on ignorait tout du sort des hommes d’Eglise. Philippe Rondot était chaque jour davantage en colère. A ses yeux, on perdait un temps précieux en parlottes inefficaces. Il offrit de remplacer les otages dans une future négociation qu’il entamerait avec les ravisseurs. S'ensuivit un refus compréhensible des autorités… Quatre mois plus tard, en juillet, l’émir du GIA, Djamel Zitouni, était tué. Pour Rondot, c’était bien l’un des principaux responsables de la tuerie qui venait d’être ainsi frappé. Mais des contre-enquêtes se sont fait entendre, des critiques, et finalement une polémique, ont ouvert la possibilité d’une autre version. La mort des moines n’était-elle pas plutôt le résultat d’une épouvantable bavure de l’armée algérienne ? Des tirs d’hélicoptère qui auraient décimé les résidents de Tibhirine ? Philippe Rondot ne croyait guère à cette hypothèse. On l’accusa de collusion avec les services algériens. De même dans les Balkans. La traque des criminels de guerre serbes restait entachée, selon beaucoup, d’une histoire de relations privilégiées qui visaient en définitive à protéger les personnes recherchées. Les services français étaient là encore sévèrement questionnés. De fait, dès que Philippe Rondot reçut l’ordre d’intervenir à partir de 1997, les événements prirent une autre tournure. Alors en période de cohabitation, Jacques Chirac et son ministre de la Défense savaient que le règlement de la question des criminels de guerre devenait une condition majeure du retour à la paix. Et c’est donc à Philippe Rondot que l’on fit appel. Tâtonnements divers au démarrage, puis mise en œuvre d’un dialogue entre toutes les parties prenantes, l’agent français commença à obtenir de réels succès à partir de 1998. Plusieurs criminels furent arrêtés. Avec les criminels croates recherchés, ce fut encore plus délicat. En particulier, dans le cas du général Ante Gotovina. Ce Croate était également de nationalité française. Il possédait un lourd passé de gros bras évoluant dans les sphères de l’extrême droite. Inculpé par le TPIY, le tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, il bénéficia malgré tout d’une aide de la part des Français de l’ambassade. Après quatre ans de cavale, Gotovina finit par être appréhendé. Un soulagement pour Rondot, qui n’avait pas ménagé ses efforts pour mettre un terme à cette histoire pesante. Là encore, les critiques, les accusations n’ont pas manqué. Mais ce n’était pour Rondot que l’avant-goût d’une tempête baptisée Clearstream.
L'affaire Clearstream
En 2004, Philippe Rondot est filmé sortant de son appartement, encadré par des policiers et une foule de journalistes. Le commentaire s’imposa tout naturellement sous la plume de la presse. Cette fois, "l’homme de l’ombre était exposé au grand jour", et même dans une lumière quasi aveuglante. Le scandale prenait des allures de farce impliquant tout le gratin du personnel politique de l’époque, de même qu’un magistrat réputé et un haut responsable des services. Mais la star du moment, ce fut bien lui, Philippe Rondot. C’est son ami Jean-Louis Gergorin, un ancien du CAP, qui lui avait remis les "fichiers". De fait, dans cette invraisemblable affaire de listings grossièrement trafiqués, il était le seul à apporter des éléments tangibles. Les fameux "carnets du général Rondot" devenaient à la fois la source à laquelle chacun se référait, mais aussi, la preuve qu’un maître espion pouvait être un maniaque de la prise de notes intempestive. Les perquisitions s’enchaînaient. Dans la maison familiale du Morvan, les enquêteurs cherchèrent à savoir si, par hasard, rien d’important n’était caché dans le caveau des Rondot. Sur les images, celui que l’on présentait comme un général vétéran des services tentait de faire bonne figure, en arborant un sourire forcé. Mais bientôt, le sourire disparut. Seule demeurait la raideur du personnage. Philippe Rondot était sous le choc. Fortement atteint par ce qu’il vivait comme un déshonneur. Le récit du dossier tournait en boucle dans sa tête. Dans les gares entre Paris et le Morvan, il voyait le Rondot des carnets de Clearstream affiché à la devanture des kiosques.
Un officier "au service de l'Etat"
Au procès, le général Rondot affirma clairement ce qu’il avait sur le cœur : "En France, les militaires ne jouissent pas d'une réputation extraordinaire. Mais quand même, je n'ai pas un QI de pétoncle, j'ai agi comme officier de renseignement... Mes méthodes sont peut-être atypiques, mais je ne suis pas un électron libre... Je suis un officier de renseignement au service de l'Etat. J'ai toujours été persuadé que [cette enquête] avait été commandé[e] par le chef de l'Etat, sinon je ne l'aurais pas faite." L’expression restait mesurée, malgré la colère et le dépit. Le "pétoncle" avait été préparé de longue date. L’agent au service de la République : le général disait ainsi à sa manière qu’il n’était pas le Rantanplan décrit par certaines caricatures. Oui il s’était laissé berner, oui il avait voulu explorer la piste de l’informaticien Lahoud. Après tout, il était peut-être "susceptible d’apporter des explications sur le financement des réseaux islamiques". Philippe Rondot avait alors à l’esprit tous les moyens permettant de stopper les activités de Ben Laden. Finalement, la justice n’eut rien à retenir contre lui. Désormais, il ne lui restait qu’une issue, comme une retraite au sens militaire : le Morvan, le berceau familial. Là-bas, un gigantesque travail l’attendait. Il se l’était fixé. Il lui fallait reconstituer les carnets saisis par la justice. Jour après jour, année après année, Philippe Rondot rafraîchissait ses archives, il retrouvait sa mémoire. Un peu à la façon du héros de Légendes, le livre de Robert Littell : Martin Odum ne sait plus trop qui il est parmi tous les personnages qu’il fut durant sa carrière d’espion. En fait, pour Rondot, il s’agissait seulement de retrouvailles avec tous ces événements qui avaient fait son histoire. C’était pour lui comme un impératif. En rassemblant les dates, les souvenirs, les coupures de presse, il se reconnaissait. Il voyait à nouveau ce qui avait constamment guidé les choix de sa vie, le choix d’une rectitude qu’il était seul à définir à chaque instant.
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#Factuel #Documenté : Comment #macron nous entube : ISF, Flate Taxe, APL… #économie #finance #fiscalité - Vidéo de #TroubleFait 49 mn Ajoutée le 11 déc. 2017 Tipeee : https://www.tipeee.com/troublefait
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#ClaudySiar, journaliste à #RFI : "Il faut que la #France décide d’arrêter sa prédation sur l’ #Afrique " entretien 17 mn Ajoutée le 5 déc. 2017 Claudy Siar est en colère. Le journaliste de RFI avait organisé, à Paris, une manifestation dénonçant la marchandisation des femmes et des hommes en Libye. "Tout le monde savait", accuse-t-il tout en regrettant que "la France arc-en-ciel de Charlie Hebdo" ne se soit pas mobilisée. Quelques jours après la visite du président Emmanuel Macron en Afrique, un point de situation s'imposait.
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Pascal Boniface dénonçait en 2011 les lâches méthodes en loucedé des intellectuels faussaires tels que #FrédéricEncel #Haziza #Fourest #BHL #Adler #Val #Sifaoui #OpinionMakers . En 2017, quelque chose a changé ?
itw de Pascal Boniface par Eric Brunet juin 2011 - uploaded via http://www.mp32u.net/
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Les cadeaux de #lrem et #macron - Généraliste : les prix vont flamber :/ - #santé #France Ajoutée le 19 sept. 2017 Au 1er novembre, le prix de beaucoup de consultations chez le généraliste vont augmenter, jusqu’à 60 ou 70 Euros. Et cela concerne au final pas mal de monde.
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25% de logements vides à #Paris - À qui profite l' #immobilier ? #France #logement Ajoutée le 22 août 2017 25% de logements vides au centre de Paris. Plus de 2 millions de logements vides en France. 14 millions de Français mal logés ou en difficulté de logement. Quelles causes ? Qui en profite ? Quelles solutions ?
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#documentaire " Thomas #Sankara, l'homme intègre" - 52 mn - 2006 #Histoire #BurkinaFaso #Souveraineté #Afrique Ce documentaire retrace les quatre années de pouvoir de Thomas Sankara, président du Burkina Faso de 1983 à 1987. Chef d’État surprenant, il est surnommé « le Che africain » et connu de tous en Afrique pour ses idées novatrices, son franc-parler teinté d’humour ravageur, sa fougue et son altruisme. Avec une arme dans une main et les œuvres de Karl Marx dans l’autre, Sankara devint président à l’âge de 34 ans. Il bouscula immédiatement les fondations du pays au nom colonial français, Haute-Volta, qu’il renomma Burkina Faso, « Terre des hommes intègres ». Ce film rend compte de l’impact de cet homme et de sa politique sur les Burkinabés et sur l’Afrique en général. |
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#Histoire de #FrançoisDuprat, idéologue et créateur du #FrontNational , assasiné mystérieusement en 1978- #AffairesSensibles - #documentaire audio de #FranceInter - 54 mn - #FN #Fascisme #ExtrêmeDroite #Politique #JeanMarieLePen Il y a quarante et un ans, François Duprat mourait dans un attentat à la voiture piégée. L’enquête, qui aboutit sur un non-lieu en 1982, laisse planer, encore aujourd’hui, le doute autour des responsables de la mort de cet homme mystérieux. Inconnu du grand public au moment de son décès, il est pourtant, en 1978, une figure centrale de l’extrême droite depuis bientôt quinze ans. Qui est donc François Duprat ? Qui se cache derrière cet homme de l’ombre, intellectuel et indic’, professeur et fasciste, militant et négationniste ? Quel est son rôle dans l’extrême-droite des décennies 1960 et 1970 ? Quel héritage a laissé celui que Jean-Marie Le Pen présente comme un martyr du parti frontiste ? Suivre le parcours tortueux de ce personnage trouble, c’est plonger au cœur d’un courant politique, sorti exsangue de la Seconde Guerre mondiale Invité Nicolas LebourgNicolas Lebourg, historien, chercheur associé au Centre d’Études Politiques de l’Europe Latine, le CEPEL ( UMR 5112 CNRS-Université de Montpellier ). Il a suivi Duprat, et, d’archives en témoignages, en a tiré un livre : François Duprat, l’homme qui inventa le Front National, publié chez Denoël en 2012 Ressources:
à signaler :
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A revoir : " #France, #terrorisme et #diplomatie en carton" interview 2016 de #PierreConesa, ancien haut fonctionnaire du Ministère de la Défense, par #Thinkerview Interview de Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire du Ministère de la Défense. Vidéo enregistrée le 7 octobre 2016. SUJETS : Arabie Saoudite, Qatar, Quai d'Orsay, Diplomatie, Droit de l'homme, Salafisme, Terrorisme, Attentats, Schizophrénie diplomatique, OTAN, Irak, Yémen, flux de migrants, Syrie, Alep, Russie, Djihad, Afghanistan, Iran, UK, USA, Etat d'urgence, renseignement de terrain.
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#CFA, la monnaie qui dérange - #Afrique #Françafrique #France #économie - vidéo 25 mn
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Interview vidéo 39 mn: #JeanPierreCanet et le #journalisme d'investigation ( ancien rédacteur en chef de l'émission #EnvoyéSpécial et co-fondateur de #CashInvestigation, évincé de la rédaction de #France2 à l'été 2017 ) #médias
Ajoutée le 11 févr. 2018 Le journalisme d'investigation est-il menacé en France ? En décembre dernier, le Fil d'Actu a posé la question à Jean-Pierre Canet
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#ALERTE : MAISONS DE RETRAITE, UNE HONTE POUR LA #FRANCE - Osons Causer ALERTE : MAISONS DE RETRAITE, UNE HONTE POUR LA FRANCE. 1 douche tous les 15 jours, plusieurs jours de suite sans être changé, dénutrition : la situation est de plus en plus souvent inhumaine et les soignants sont à bout. On ferme les yeux sur une indignité dramatique. Les maisons de retraites manquent de 3 à 7 milliards pour pouvoir s'occuper des vieux dépendants dans la dignité. Que va-t-on faire ?
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#INMANQUABLE Politique & éco n° 152 avec #StéphanieGibaud : La traque des #LanceursdAlerte - (interview commence à mn 78) 08.01.2018 #UBS #Suisse #EvasionFiscale #TaxFraud #Switzerland #France #Finance L’émission d’Olivier Pichon accueille la célèbre lanceuse d’alerte devenue un « paria » de la société. Elle signe un livre passionnant préfacé par Julian Assange : « La traque des lanceurs d’alerte ». Elle est interrogée par Pierre Bergerault
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#Documentaire #Histoire #France - Quand la gauche collaborait (avec les Nazis) , 1939-1945 l aura fallu du temps, beaucoup de temps, et le travail acharné des chercheurs pour déconstruire la vision caricaturale d’une des périodes les plus troubles et les plus ambiguës de notre histoire. Celle d’une France, sous Vichy, coupée idéologiquement en deux, entre une gauche résistante et une extrême droite collaborationniste. Diffusé sur France 5 le 12 décembre 2017.
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Selon l'ambassadrice d #israel en #France ce matin sur #CNews face à #Elkabbach , #Netanyahou est parti "très très content" de sa rencontre avec #macron . Ce dernier aurait-il un double discours (comme si souvent) ? #Jerusalem #Palestine #LaMatinaleInfo
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Les lobbies au coeur de la République - #Documentaire #LundiInvestigation de #Canal+ à voir. Il date de 2007 mais n'a pas pris une ride ... #lobbycratie #corruption #Mafia Des lobbies au cœur de la république, est un documentaire (0h47) choc de l’émission Lundi Investigation sur l’influence des lobbies sur les députés et politiciens, dans lequel vous allez voir et comprendre comment les entreprises et sociétés privées utilisent des lobbyistes pour canaliser et corrompre les politiques, et les vendre pour leurs propres intérêts. Une manipulation réelle et très discrète de nos élus gangrénés.
Ce documentaire de Canal+ montre la présence des lobbies au sein du cœur du pouvoir législatif français en suivant notamment Thierry Coste, le lobbyiste attristé du monde de la chasse, notamment. Enquête sur le pouvoir invisible des groupes de pression. Les lobbyistes sont nombreux et représentent les intérêts de quasiment tout ce qui nous entoure : Lobbies alimentaire, des cigarettiers, banques, pharmaceutique, énergétique et environnemental, du MEDEF, des armuriers et chasseurs, pétrolier, etc. En France on recense "officiellement", pour ne pas dire plus, une vingtaine de cabinets privés de mise en relation et une centaines de lobbyistes reconnus, des agences installées stratégiquement aux abords de l’Assemblée nationale, des ministères, et qui ne cessent de se multiplier. Selon BueMan et son article, dont le site est en lien ci-dessous : "Autant vous le dire d’emblée, ce documentaire est énorme : Vous allez voir la compromission, la corruption, les airs mielleux, l’hypocrisie extrême, les mensonges flagrants permanents des hommes politiques, des lobbyistes, et le scandale des faux "assistants parlementaires", de ces individus ayant un badge d’accès au Parlement, alors qu’en aucune façon ils ne devraient en avoir. Une honte ! Où est l’intérêt général dans toute cette gabegie ? Où est le dévouement au bien public ? Dans ces conditions de corruption généralisée, comment une nation peut-elle survivre ? Ces gens ne s’occupent que de leurs affaires, et le peuple, ils s’en moquent éperdument ! Ce sont de vils parasites qui vivent au crochet du peuple, qui lui travaille toute l’année pour engraisser des gens qui ne pensent qu’à leurs propres affaires ! Un documentaire de tout premier ordre, une enquête admirable, qui montre définitivement que la démocratie à été piratée par des politiciens corrompus et "le marché", bref, par des personnes qui n’ont que faire des citoyens, et qui travaillent à leur propre intérêt..."
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#BertrandBadie : La #diplomatie embarrassante entre la #France et l' #ArabieSaoudite - "(..) La France est surtout proche du clan Abdallah qui est maintenant détenu, ce qui est embarassant(..)
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#PhilippePascot interviewé par #Thinkerview le 11.9.17 - 63 mn - #corruption #politique #macron Interview de Philippe Pascot en direct le 11/09/2017 à 14h. ECOUTER EN PODCAST AUDIO : https://thinkerview.com/feed/podcast
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#PhilippePascot sur la #LoiDeMoralisation :«les élus peuvent tjrs autant truander»-RFI 14.08.17- #lrem #macron Ajoutée le 14 août 2017 L'invité du matin de Frédéric Rivière (7h50-8h00) est Philippe Pascot, ancien conseiller régional de l’Essonne et ancien adjoint de Manuel Valls à la mairie d'Evry, auteur de « Allez (presque tous) vous faire… Pilleurs d’Etat – tome 2 », « Délits d’élus » et « Du goudron et des plumes » aux éditions Max Milo. Il s’exprime sur le bilan du début de mandat d’Emmanuel Macron et sur la loi sur la moralisation de la vie publique. |