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Président de la Fédération Espagnole de #Football #AngelMariaVillar en prison #enfin #saplace #corruption

Président de la Fédération Espagnole de #Football #AngelMariaVillar en prison #enfin #saplace #corruption | Infos en français | Scoop.it

Président de la Fédération Espagnole de #Football #Angel #MariaVillar en prison #enfin #saplace #corruption

Accusé notamment d’usage de faux et de corruption, celui qui dirige la Fédération espagnole de football depuis vingt-neuf ans, a été incarcéré. Il est soupçonné d'être impliqué dans des opérations occultes au bénéfice de son fils Gorka, avocat et patron de sociétés de merchandising sportif.

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#Footleaks ! 9mn C à vous -08/12/2016 #Ronaldo #Mourinho (etc..) #FraudeFiscale #TaxFraud #Foot

Les plus riches dans nos sociétés fraudent le fisc impunément (voir Lionel Messi)

Pendant ce temps , des politiques d'austérité qui étranglent classes défavorisées et moyennes sont appliquées dans tous les pays

Elles les étranglent jusqu'à la maladie, la  mort, le suicide

Cette fraude organisée, notamment, engendre l'envie aux peuples de voter pour des Trump ..

 

#Footleaks ! 9mn C à vous -08/12/2016 #Ronaldo #Mourinho (etc..) #FraudeFiscale #TaxFraud #Foot

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Les Bleus pris dans le piège identitaire - débat Mediapart 51 mn -  #football #foot #racisme

Les Bleus pris dans le piège identitaire - débat Mediapart 51 mn -  #football #foot #racisme

Ajoutée le 9 juin 2016

Julien Sorez, historien du sport et co-animateur avec Stéphane Beaud du séminaire « Football et société en France » à l'École normale supérieure
Patrick MBoma, ancien joueur du PSG, international camerounais et ballon d'or africain en 2000
Jamel Sandjak, président de la Ligue Île-de-France de football
Pascal Blanchard, historien spécialiste de l'Empire colonial français, vient de publier Vers la guerre des identités ? (La découverte) et prépare le documentaire sur « Les Bleus, une autre histoire de France »
Jérôme Latta, rédacteur en chef des Cahiers du foot
Claude Le Roy, « sorcier blanc », sélectionneur du Togo (et avant, entre autres, du Cameroun, du Sénégal, du Congo, du Ghana…)

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Business, Afrique et préjugés : le Paris Football Club dans la tourmente | Mediapart

Business, Afrique et préjugés : le Paris Football Club dans la tourmente | Mediapart | Infos en français | Scoop.it

Mots-Clés de l'article

Jean-François Lamour mairie de Paris Noël Le Graët PFC Paris Football club Jean-Marc Guillou Pierre Ferracci Guy Cotret Alain Mboma Jean Vuillermoz

Le PSG n’a pas le monopole du psychodrame footballistique parisien. Si le PFC (Paris Football Club) n’a pas la même renommée – il joue en National (troisième division) –, il n’en traverse pas moins une phase de turbulences aiguë. Le club, aidé à hauteur d’environ 1 million d’euros par an par la Mairie de Paris, se cherche de nouveaux actionnaires. Le processus est suivi d'un œil inquiet par les politiques et la Fédération française de football, car l'affaire mêle gros sous, subventions publiques et soupçons de discriminations.

Pourquoi Paris, à la différence des autres grandes capitales européennes, devrait-il se contenter d’un seul club ? Et pourquoi construire une équipe de stars à coups de dizaines de millions d’euros alors que la région dispose d’un vivier de jeunes footballeurs sans équivalent ? Combien d’investisseurs, d’anciens joueurs ou de simples amateurs se sont un jour posé ces questions ? Combien ont un jour rêvé de présider le second grand club de la capitale, celui qui occuperait un jour le Stade de France, celui qui susciterait la ferveur populaire de toute la région ?Alors, lorsque le Paris FC, qui joue dans le stade Charléty mais végète depuis plusieurs années en National, a décidé il y a quelques mois d’ouvrir son capital en raison de difficultés économiques, beaucoup se sont renseignés. Après plusieurs semaines de lutte au sein du club, et en attendant le conseil d'administration qui actera le nouvel actionnariat d'ici la fin du mois, le projet financier, prévoyant un budget de 4 millions d'euros pour l'année prochaine et une augmentation de capital de 1,5 million d'euros, a été présenté mardi matin à la DNCG (Direction nationale de contrôle de gestion), qui a mis sa décision en délibéré.

Le nom de Jean-Marc Guillou a été avancé comme futur actionnaire. Et c’est peu dire qu’il fait polémique.

Joueur international de classe à la fin des années 1970, il s’est encore fait mieux connaître en Côte d’Ivoire dans les années 1990 en montant une académie de formation, qui, en quelques années, a sorti quelques stars du football mondial : les frères Yaya et Kolo Touré, Gervinho, et une grande partie de l’équipe nationale ivoirienne.

C’est ainsi que la légende est née : de jeunes footballeurs, recrutés entre 11 et 13 ans, qui apprennent à jouer pieds nus, entre eux, en misant plus sur la technique que sur le physique, avant d’éclore subitement à la face du monde.

Sur ce modèle, Jean-Marc Guillou a bâti dix académies dans le monde. Certaines n’ont pas trouvé leur équilibre économique, comme en Thaïlande ou à Madagascar. D’autres continuent de fonctionner, au Maroc, en Egypte ou au Mali.

Mais Jean-Marc Guillou ne veut pas se contenter de former. Déjà en 2001, il s’était investi dans un club belge alors inconnu, Beveren, dans lequel il avait fait venir en nombre ses footballeurs formés en Côte d’Ivoire (jusqu’à 10 joueurs sur 11 alignés). Le club, au bord du dépôt de bilan, était sorti du néant pour atteindre la Coupe d’Europe.

Aujourd’hui, Guillou est en procès avec Beveren. Tout comme il s’est fâché avec l’ASEC, le club d’Abidjian avec lequel il travaillait. Pas pour des histoires de football. Mais d’argent. Et à Paris, avant même que le projet ne soit lancé, c’est déjà le sujet qui fâche.

L’entrepreneur, accusé par ses détracteurs de se comporter comme un négrier, ne s’en cache pas : il veut profiter du PFC pour promouvoir ses joueurs. Mais les clauses qu’il a imposées ne font pas l’unanimité. Au sein du club, il est soutenu par le président délégué, Pierre Ferracci, jusqu’à aujourd’hui plus connu pour ses activités professionnelles puisqu’il dirige le groupe Alpha (environ 130 millions d’euros de chiffre d’affaires), dont il détient 55 % du capital, historiquement proche de la CGT, qui conseille notamment les comités d'entreprises.

A l’inverse, l’autre président du club, celui de la SASP (Société anonyme sportive professionnelle), Guy Cotret, mis en minorité au sein du Conseil d’administration, ne tarit pas sur ce projet de critiques. Cet ancien président du Conseil d’administration du Crédit foncier et directeur général délégué de Nexity, aujourd’hui retraité, juge les dispositions économiques de Guillou « insensées ».

onflit d'intérêts
Il est en effet prévu le schéma suivant. Chaque année, probablement entre 6 et 10 joueurs âgés de 18 ans, et formés dans les académies Guillou, rejoindront le PFC. Le club sera une vitrine pour leur talent. Quand les joueurs seront revendus, 80 % de la somme payée pour leur transfert ira à la société dirigée par Jean-Marc Guillou ; 20 % seulement au PFC.

Une répartition qui fait plus que tiquer Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football, qui explique depuis l’Ukraine où il assiste à l’Euro : « En France, les joueurs sont la propriété d’un club. Il est totalement illégal que le joueur soit la propriété d’une personne ou d’une société. Ça me choque. Et quand je vois le réservoir de joueurs disponibles en Ile-de-France, je ne vois pas bien l’intérêt du projet Guillou. »

« s’interroger ». Il a déjà prévu de questionner la Mairie de Paris (socialiste) lors du Conseil de Paris du mois de juillet. « Ce serait un club strictement privé, je n’aurais rien à dire. Mais là, il y a de l’argent public en jeu. Et je me pose des questions : que vont devenir les joueurs qui n’apporteront pas satisfaction ? Et si l’objectif de Guillou est de valoriser “ses” joueurs, ne risque-t-il pas d’aligner les plus “bankables” ? »

Le conflit d’intérêts semble en effet patent. Jean-Marc Guillou sera actionnaire du club : à 15 % dans un premier temps ; à 34 % (avec une minorité de blocage), si le club accède en Ligue 1. « 34 % d’un club qui sera valorisé au moins quelques dizaines de millions d’euros, c’est énorme », s’étrangle Guy Cotret. Actionnaire, donc. Mais également directeur sportif : il choisira le futur entraîneur, et pourra l’influencer dans ses compositions d’équipe. Et il sera également intéressé à la revente de joueurs. Dans ces conditions, comment savoir s’il fera passer en priorité son intérêt propre ou celui du club.

Contacté au Tchad, Jean-Marc Guillou s’agace de cette question :« Des conflits d’intérêts, il y en a partout, et particulièrement dans le football. Que faut-il penser d’un entraîneur qui a le même agent que certains joueurs ?» Avec lui, au moins, les choses seraient posées sur la table. « Le conflit d’intérêts sera transparent », explique Guy Ferracci. « L’intérêt du club, c’est le mien, se défend encore Jean-Marc Guillou. Il n’y a pas conflit d’intérêts mais convergence d’intérêts. Mes joueurs prennent de la valeur si le club obtient de bons résultats, accède à la Ligue 2 puis à la Ligue 1, voire mieux. »

Certains n’en demeurent pas moins très critiques. Un ancien très haut responsable du football français, qui reconnaît ignorer les détails du projet, balance sous le sceau de l’anonymat : « Ce type se sert des blacks. Il fait du fric sous couvert de formation. Il sort des très bons joueurs, mais ce qui me gêne, c’est qu’il travestit des envies de faire du commerce par des aspects idéologiques. »« s’interroger ». Il a déjà prévu de questionner la Mairie de Paris (socialiste) lors du Conseil de Paris du mois de juillet. « Ce serait un club strictement privé, je n’aurais rien à dire. Mais là, il y a de l’argent public en jeu. Et je me pose des questions : que vont devenir les joueurs qui n’apporteront pas satisfaction ? Et si l’objectif de Guillou est de valoriser “ses” joueurs, ne risque-t-il pas d’aligner les plus “bankables” ? »

Le conflit d’intérêts semble en effet patent. Jean-Marc Guillou sera actionnaire du club : à 15 % dans un premier temps ; à 34 % (avec une minorité de blocage), si le club accède en Ligue 1. « 34 % d’un club qui sera valorisé au moins quelques dizaines de millions d’euros, c’est énorme », s’étrangle Guy Cotret. Actionnaire, donc. Mais également directeur sportif : il choisira le futur entraîneur, et pourra l’influencer dans ses compositions d’équipe. Et il sera également intéressé à la revente de joueurs. Dans ces conditions, comment savoir s’il fera passer en priorité son intérêt propre ou celui du club.

Face au projet Guillou, Yassine Belattar, humoriste et ancienne figure de Radio France, avait présenté pour la reprise du PFC un projet concurrent adossé au fonds d’investissement Centuria. Selon lui, « le projet de Jean-Marc Guillou est incohérent : il y a un vivier de joueurs en Ile-de-France mais il préfère aller chercher des joueurs africains que le club paiera beaucoup moins cher plutôt que de prendre des joueurs franciliens. »

Là encore, Jean-Marc Guillou s’en défend : « Les joueurs qui viendront auront 18 ans. Donc, oui, on les payera moins cher, mais parce qu’ils seront jeunes. On les payera comme des jeunes d’Ile-de-France. »

L’ancien joueur international, proche du manager d’Arsenal Arsène Wenger, explique « ne pas être immensément riche. Je n’ai pas de fortune ». Grâce à ses différentes académies, il explique que la société JMG Football, basée à l’île Maurice, a réalisé environ 600 000 euros de bénéfices en 2011.

« Une promotion doit rapporter 10 millions d'euros »
Surtout, il détaille le fonctionnement et les coûts de ces académies :« Dans chaque pays, des investisseurs privés accompagnent mon projet. Une académie coûte entre 6 et 8 millions d’euros sur 10 ans en Afrique. Un peu moins en Asie. Deux fois plus en Europe. Quand on crée un centre, on ne gagne pas d’argent pendant les 7 ou 8 premières années, jusqu’à ce que les joueurs soient majeurs. Quand certains joueurs partent dans des clubs, on peut commencer à rembourser les investisseurs. Et puis, seulement ensuite, commencer à faire des bénéfices. Normalement, une promotion, qui est composée de 12 à 15 joueurs, doit rapporter 10 millions d’euros. Certains font de très bonnes carrières. D’autres jouent dans des pays, par exemple en Asie, où le football génère moins d’argent mais où ils parviennent à en vivre. Et puis, pour ceux qui n’y arrivent pas, on tente de les aider. Certains travaillent dans nos structures comme assistants par exemple. On a assez peu d’échecs. »

Difficile à vérifier. Mais, au jeu des comparaisons, qui peut nier que dans les centres de formation français, les échecs sont nombreux ? Avec ses centres élitistes, Jean-Marc Guillou pense limiter les dégâts. Surtout, il dit faire avec les règles du football mondial, qui, selon lui, ne protègent pas suffisamment la formation : « Les gens croient qu’on fait un marchandage d’esclaves. On m’a souvent traité de négrier. Mais on ne traite jamais de négrier un club qui vend un joueur qu’il a formé dans son centre de formation ! Et moi je ne fais pas autre chose que de former des joueurs, et en général beaucoup mieux que les centres de formation. La formation est très mal protégée dans le milieu du football. Les clubs qui forment ne sont pas forcément bien rémunérés par rapport aux clubs qui achètent, qui font des affaires avec des agents. »

Pierre Ferracci, le président délégué du PFC, explicite son intérêt : « Un centre de formation coûte très cher, plusieurs millions d’euros par an, et est largement financé par de l’argent public, contrairement aux académies de Jean-Marc Guillou. Mais les clubs français sont très endettés. Le système ne fonctionne pas. Il faut essayer autre chose. Le système Guillou est avantageux pour nous. Le club ne paye rien. C’est lui qui prend tous les risques sur la formation. Et si on vend le joueur, le PFC touche quand même 20 %. C’est déjà bien. »

En clair, mieux vaut 20 % d’un gros montant que 100 % de rien ou presque. Jean-Marc Guillou en veut pour preuve qu’avec les 100 % actuels qu’il touche à chaque transfert, le PFC fait aujourd’hui face à des difficultés financières.

Parallèlement à ses activités au PFC, Guillou a d’ailleurs décidé de monter une académie propre en Ile-de-France. Une structure, dont le lieu d’implantation n’a pas encore été choisi, qui se voudra au départ complémentaire de la formation menée au sein du PFC. « Il n’y aura pas concurrence, assure Ferracci. Et cela permettra à moyen terme de faire jouer des joueurs du vivier francilien. »

Ces arguments ont convaincu la Mairie de Paris et l’adjoint (PCF) aux sports, Jean Vuillermoz : « Des gens nous assuraient que Jean-Marc Guillou était un négrier. On s’est renseignés. Rien ne l’atteste. Dans le foot moderne, je me méfie des jugements : de toute façon, dans l’absolu, je suis contre le fait de vendre des gens à des prix exorbitants. » Un jugement de principe qui évite d’entrer dans le détail du débat.

En tout cas, la Mairie de Paris attend beaucoup de ce projet sportif :« On ne donne pas 950 000 euros chaque année pour que le club reste en National. Il doit atteindre la deuxième division. Si ce n’est pas le cas, on reparlera de la subvention. Et nous avons dit à Pierre Ferracci que nous souhaitions qu’évoluent au club le plus possible de jeunes franciliens. »

« Retourne dans ta cage ! »
La mairie n’est pourtant pas sereine. Car, comme si la lutte interne entre les deux présidents ne suffisait pas, une autre polémique plombe actuellement le club. Le 11 mai, lors d’un match à Ajaccio, l’entraîneur noir du club, Alain Mboma, a été l’objet d’insultes racistes de la part de supporters mais aussi, selon des témoins, de la part du directeur sportif du club du Gazelec Ajaccio, Christophe Ettori, qui aurait crié à Mboma : « Retourne dans ta cage ! »

A l’issue du match, le capitaine du PFC, Ibrahima Faye, refuse donc de serrer la main à Etorri. Selon plusieurs témoins, un peu plus tard, Etorri, accompagné de quelques amis, vient le chercher devant son hôtel, en l’insultant. L’entraîneur Mboma intervient. Il est frappé. Les deux hommes se battent avant d’être séparés.

Mboma est choqué. Mais quelques jours plus tard, alors que le club corse conteste les faits, il explique dans Le Parisien que son président Pierre Ferracci, originaire de Corse, serait venu subtilement le dissuader de porter plainte. Ce que Pierre Ferracci dément formellement, estimant que cette affaire est montée en épingle par ses opposants au sein du club : il menace d’ailleurs de porter plainte en diffamation contre son entraîneur.

La Ville de Paris a exprimé sa solidarité à l’égard de l’entraîneur (qui a finalement déposé plainte) et envoyé un courrier à la Fédération française de football. Qui n’a pas encore réagi : « Nos commissions examinent le dossier », explique Noël Le Graët, extrêmement prudent. Pierre Ferracci, comme tous les autres acteurs de l'affaire, s'expliquera devant la Commission de discipline de la fédération le 21 juin.

Après avoir condamné les actes dans un premier temps, Pierre Ferracci s’est-il montré trop conciliant vis-à-vis des agresseurs supposés ? Cette affaire a en tout cas fait resurgir d’autres propos du président délégué, qui ont également choqué.

« Tout le monde vous dira que certains blacks sont un peu indolents »
Ainsi, Mediapart s’est fait raconter le déroulement d’une réunion qui s’est tenue il y a quelques semaines, en présence de six personnes du club, visant à préparer la saison à venir et les joueurs à recruter. Ce jour-là, alors que l’entraîneur Mboma soumet une liste de noms, Pierre Ferracci répond : « Ça commence à faire beaucoup de Noirs…» Aujourd’hui, Pierre Ferracci ne conteste pas ces propos mais explique qu’il ne faut pas « les sortir du contexte ». Selon lui, il est juste question de « trouver un bon équilibre. Et sur un plan sportif, l’amalgame entre Blacks, Blancs et Beurs est un amalgame de qualité. Il y a des tempéraments, des qualités qu’on retrouve chez les uns et pas chez les autres ».

Les Noirs auraient donc un tempérament propre ? « Bien sûr, il y a des caractéristiques positives ou négatives, qu’on retrouve chez les uns ou chez les autres. Tout le monde vous dira que les blacks, certains blacks, sont doués techniquement, très forts physiquement, parfois un peu décontractés, un peu indolents, et que ça peut être préjudiciable en terme de concentration. » Pour Pierre Ferracci, « ce n’est pas un préjugé ».

Il ajoute : « Je me sens mal à l’aise quand je ne vois que des Blancs en région parisienne. Et je peux me sentir mal à l’aise quand on tombe dans l’autre travers. Vous n’allez pas croire que je suis raciste, quand même ! Je n’ai rien contre les Noirs dans le foot. On ne peut pas à la fois me reprocher le projet Guillou qui fera venir de nombreux Africains, et ça ! »

Pierre Ferracci, qui a souvent défendu les travailleurs sans papiers par le passé, pourrait plaider que le PFC est quasiment le seul club au sein de trois premières divisions françaises à avoir eu un entraîneur noir cette année.

Mais tout à sa volonté de convaincre, le président insiste sur des considérations morphologico-technico-tactiques : « Quand vous vous dites, je vais avoir une équipe avec beaucoup de Noirs, vous vous dites je vais avoir une équipe très physique, très costaude, ce qui est quand même un peu le cas du PFC cette année. Aujourd’hui, plus de blacks percent par le physique que par la technique. »

Pierre Ferracci explique que Guy Cotret, l'autre président du club, était du même avis, ce que celui-ci ne dément pas complètement : « Je n'ai pas pris la parole ce jour-là. Mais je pense un peu que quand on a une composition d'équipe avec seulement des joueurs africains, en termes de mobilisation, d'esprit de révolte, ce n'est pas toujours facile à animer. Ils ont un caractère qui engendre un certain laxisme. »

Face à notre surprise, Guy Cotret tente de tempérer : « Je n'en fais pas une règle. Je comptais encore recruter des Africains cette année. Je dis simplement que c'est une conclusion qu'on pourrait tirer à la lumière de notre expérience de cette année. On ne finit pas loin de la relégation. J'essaie de trouver des explications. A chaque fois qu'on a été mené au score, on n'est jamais revenu, on ne l'a jamais emporté. C'est la race, pas la race, je n'en sais rien. »

Inévitablement, les propos de ces deux présidents font songer àl’affaire des quotas, révélée par Mediapart en mai 2011. Nous avions alors expliqué comment la Direction technique nationale (DTN) avait souhaité limiter le nombre d’enfants d’origine étrangère pouvant entrer dans les centres de formation de la fédération. Lors d’une réunion en novembre 2010, des propos définitifs sur les qualités et les défauts intrinsèques aux Noirs avaient été prononcés par différents acteurs majeurs du football français.

Cette fois, l’affaire n’a pas la même ampleur. Il s’agit d’un club privé, non d’une politique à l’échelle nationale menée sous l’égide d’un ministère. Cela ne concerne pas des enfants, qui n’ont même pas encore été formés. Et personne n’a cherché à quantifier un nombre de Français « pure souche » satisfaisant.

Par ailleurs, ces présidents ne sont certainement pas les seuls à tenir de tels propos, ni à prendre en compte de tels critères. Il n’empêche : au nom d’un prétendu équilibre, est-il légitime de s’opposer à la venue de joueurs en raison de leur couleur de peau, qui déterminerait notamment leur tempérament ? Cette question-là, les instances du football et les politiques ne s’en sont pas encore saisis.

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Très intéresseant débat 50 mn:  #FootballLeaks et l'industrie de la #FraudeFiscale - #TaxFraud #Foot #Football

Très intéresseant débat 50 mn:  #FootballLeaks et l'industrie de la #FraudeFiscale - #TaxFraud #Foot #Football

Ajoutée le 15 déc. 2016

Avec Philippe Piat, du syndicat des joueurs, Bertrand Cauly, du syndicat des agents, Jérôme Latta, des Cahiers du football, et Jean-François Brocard, économiste du sport.

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Vers une lutte anti- #dopage plus sérieuse dans le #football (???)- RTS - 5 mn - il serait temps .. #foot #Euro2016

Vers une lutte anti- #dopage plus sérieuse dans le #football (???)- RTS - 5 mn - il serait temps .. #foot #Euro2016 | Infos en français | Scoop.it

Vers une lutte anti- #dopage plus sérieuse dans le #football (???)- RTS - 5 mn - il serait temps ..

marre d'avoir le sentiment de voir des matches de Playstation ..

 

Décriées par le passé, pour ne pas mettre tout en œuvre pour contrôler les joueurs, les fédérations et notamment l’UEFA ont depuis pris des mesures concrètes, avant et pendant cet Euro, pour lutter contre le fléau du dopage. Reste maintenant à connaître leur degré d’efficacité.

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Le jeune Ahmed Dawabsha à Madrid pour rencontrer ses idoles du #RealMadrid - Euronews #Palestine #israHell #Palestine #FreePalestine #Football

Le jeune Ahmed Dawabsha à Madrid pour rencontrer ses idoles du #RealMadrid - Euronews #Palestine #israHell #Palestine #FreePalestine #Football

Il avait été grièvement brûlé l‘été dernier, sa famille décimée, lors de l’attaque de sa maison à Duma, près de Naplouse, par des extrêmistes israéliens : le jeune garçon de cinq ans, Ahmed Dawabsha est arrivé en Espagne, où le Real Madrid l’a invité à rencontrer ses idoles.

L’enfant a surtout pu rencontrer le triple Ballon d’or Cristiano Ronaldo, ainsi que les autres joueurs du club.

Le petit garçon est accompagné de ses grands-parents. Les joueurs lui ont offert un maillot et un ballon signés par l’ensemble de l’effectif.

Visiblement très ému, il a aussi assisté à un entraînement dirigé par Zinédine Zidane.

Ahmed Dawabsha a perdu, le 31 juillet 2015 ses parents et son petit frère. Deux jeunes Israéliens dont un mineur ont été inculpés de meurtre et de complicité pour ce crime.

Ronaldo avait reçu en décembre un orphelin libanais de trois ans, rescapé d’attentats meurtriers à Beyrouth le 12 novembre dernier, revendiqués par le groupe Etat islamique.

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