Dans son dernier billet de blog (14.12.2017), #Mélenchon semble découvrir que la pluie mouille : à savoir que #CarolineFourest ment comme elle respire #Venezuela #médias #FI #caste #corruption
Une procureure se condamne elle-même
Par Jean-Luc Mélenchon, 14.12.2017
Autrefois, on la défendait. Maintenant elle nous agresse. Il est vrai qu’on n’a rien à lui offrir pour l’aider à réfléchir. Entre temps, sa conscience et sa plume ont trouvé acquéreur. Madame Caroline Fourest se bouscule au portillon pour nous lapider mieux et plus souvent que d’autres professionnels de l’exercice. Cet été elle prenait à partie « l’honneur perdu de la France Insoumise ». Rien de moins. Mais il est vrai que nous refusions d’aboyer avec la meute contre le Vénézuéla.
Cette fois-là, après maintes agitations haineuses, la voici devenue un passe-plat ordinaire de la caste. Parti pris systématique pour l’extrême droite des beaux quartiers de Caracas, laïcité à géométrie variable, elle exhibe toute la panoplie du bon petit soldat de la caste. Cette fois-ci, le papier s’intitule « le procureur Mélenchon ». On y trouve une lamentable défense inconditionnelle des valeureux animateurs de « L’Émission politique » et de leurs prestations pourries contre moi. Et un pot-pourri nauséabond de tous les mensonges et ragots de ceux qui recopient trop vite les éléments de langage des agences d’influence.
On y lit par exemple que Chavez a interdit la seule télé d’opposition. C’est là un mensonge repris en boucle depuis des années par les répétiteurs des officines spécialisées. Et ainsi de suite. Le tout oscille entre lèche botte et cire pompe pour les « collègues » susceptibles de lui donner des piges.
Si ce n’était que cela, je ne perdrai pas un instant à en parler, pas plus que je ne le fais de la longue cohorte des deuxièmes couteaux du « zèle-qui-prouve-une-bonne-mentalité ». J’en parle pour que mes lecteurs ne manquent pas de connaître un des personnages de cet acabit, avant de se laisser prendre à ces airs de victime éplorée qu’ils se donnent partout où on leur donne la parole. Car madame Fourest n’est pas seulement caricaturale ! Elle est représentative d’une école particulière de la famille des pédants à gage. C’est la variété « je vous fais la morale à tous » car je prends de la hauteur et « la preuve que j’ai raison c’est que je crache sur tout le monde sans distinction ». (...)