Infos en français
215.7K views | +5 today
Follow
Infos en français
Politique, Environnement, Géostratégie. Société, Santé
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#Renseignement : des membres de #Daesh arrivés en #Allemagne comme réfugiés prêts à passer à l’acte

#Renseignement : des membres de #Daesh arrivés en #Allemagne comme réfugiés prêts à passer à l’acte | Infos en français | Scoop.it

Oui, oui et reoui,  il faut accueillir un MAXIMUM des réfugiés (et arrêter de les appeler des "migrants" par ailleurs) MAIS il faut former bien mieux les personnes chargées d'enquêter sur ces demandes car il y a bel et bien des gens de Daesh parmi eux.

 

#Renseignement : des membres de #Daesh arrivés en #Allemagne comme réfugiés prêts à passer à l’acte

 

Parler de Daesh uniquement revient à faire croire aux gens que les autres groupes terroristes en Syrie – que la presse occidentale qualifie de « rebelles » – ne représentent aucun danger.

Nous sommes gouvernés par des autorités qui se sont avérées totalement aveugles et incompétentes à gérer les crises. Nous pensons que la Suisse, sous la présidence de Simonetta Sommaruga, n’a pas pris la mesure du danger potentiel représenté par des familles de réfugiés syriens dont certains membres peuvent se battre avec les groupes terroristes depuis 2011. Ses services, possiblement désinformés par la presse traditionnelle, ne prenaient pas en compte le fait que les Syriens qui fuient ne sont pas persécutés par Assad. Ils fuient avant tout la centaines de groupes terroristes – qualifiés improprement par notre presse « rebelles modérés ». Pour preuve: huit millions de Syriens se sont réfugiés dans les zones sous le contrôle du gouvernement.

La présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, lors d’une conférence de presse avec Angela Merkel, le 3 septembre 2015, y tenait des propos culpabilisants à l’adresse des citoyens inquiets, comme si ces derniers étaient racistes. Ainsi elle a «remercié sincèrement» Angela Merkel pour ses récentes prises de position condamnant le racisme et précisé «Je considère moi aussi que certaines réactions sont inacceptables, et qu’il faut se désolidariser du racisme au profit d’une attitude solidaire». Aujourd’hui, Mme Merkel et Mme Sommaruga paniquent. Les attentats ont frappé en Europe et l’une et l’autre ont modifié leur discours.

Nos autorités n’ont pas entendu nos messages leur reprochant d’avoir accordé aveuglément le statut de réfugié à des Syriens « radicaux ». Nous étions bien isolés, voir stigmatisés, quand nous diffusions des informations qui alertaient sur les possibles dangers (*) en disant ceci:

Nous avons pu vérifier qu’en Suisse, des Syriens – jeunes femmes et personnes âgées provenant d’une zone « rebelle » de la banlieue de Damas, tenue notamment par le groupe terroriste al-Nosra – ont rapidement obtenu le statut de réfugié en affirmant avoir été persécutés par le « régime Assad ». Le fait de savoir s’ils avaient des liens avec le terrorisme, s’ils étaient parents ou sympathisants de combattants armés qui persécutent les Syriens qui demeurent attaché à l’Etat syrien légal, ne semble pas entrer en ligne de compte pour les fonctionnaires suisses qui les interrogent. Nous avons cru comprendre, qu’il y a (...)

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#Suisse intéressante itw 13 mn RTS de #AnneCatherineMenétrey, femme #politique et auteure

#Suisse intéressante itw 13 mn RTS de #AnneCatherineMenétrey, femme #politique et auteure | Infos en français | Scoop.it

#Suisse intéressante itw 13 mn RTS de #AnneCatherineMenétrey, femme #politique et auteure

Avenir Suisse redoute qu'avec le vieillissement de la population le vote des retraités, conservateurs, devienne majoritaire. Pour corriger le tir, le think tank de l'économie propose de donner le droit de vote aux enfants. Entretien avec l'ancienne conseillère nationale et ancienne députée Verte au Grand Conseil vaudois, Anne-Catherine Menétrey, qui publie "Transitions", un livre qui rassemble ses chroniques écrites pour Le Courrier.

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

Dans le hotspot de #Samos, rencontre avec Walid qui a fui #Daesh en #Irak [Médecins Sans Frontières] #MSF #réfugiés - 2 mn

Dans le hotspot de #Samos, rencontre avec Walid qui a fui #Daesh en #Irak [Médecins Sans Frontières] #MSF #réfugiés - 2 mn

Ajoutée le 8 avr. 2016

WalId, sa femme enceinte et leurs deux enfants ont quitté l'Irak en février. Il leur a fallu un mois pour atteindre l'île grecque de Samos en passant par la Turquie. Ils se trouvent désormais dans un centre de détention, attendant désespérément des informations sur ce que l'avenir leur réserve.

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#Genferei (again and again.. honte) #Réfugiés privés d'aide sociale en cas d'immatriculation à l'Uni de #Genève 03.03.2016 - rts.ch - 2:35

#Genferei (again and again.. honte) #Réfugiés privés d'aide sociale en cas d'immatriculation à l'Uni de #Genève 03.03.2016 - rts.ch - 2:35 | Infos en français | Scoop.it

#Genferei (again and again.. honte) #Réfugiés privés d'aide sociale en cas d'immatriculation à l'Uni de #Genève 03.03.2016 - rts.ch - 2:35

Appliquant la loi stricto sensu, l'Hospice général coupe l'aide aux réfugiés qui rejoignent les bancs de l'Université de Genève dans le cadre du programme pilote "réfugié-auditeur".

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

Suisse #asile : La «chasse aux réfugiés» a commencé

Suisse #asile : La «chasse aux réfugiés» a commencé | Infos en français | Scoop.it

La «chasse aux réfugiés» a commencé
MARDI 12 JUIN 2012
Michaël Rodriguez
DURCISSEMENT • Le National débat dès demain d’une nouvelle révision de la loi sur l’asile. Sur le terrain, les associations dénoncent une atteinte à la notion de réfugié.

«Après la chasse aux abus, c’est la chasse aux réfugiés!» Pour Mélanie Müller-Rossel, juriste au Centre social protestant (CSP) neuchâtelois, la révision de la loi sur l’asile qui sera examinée dès demain par le Conseil national marque une nouvelle étape dans le durcissement. La suppression de la désertion comme motif d’asile touche en effet «au noyau de la notion de réfugié». Une première qui, aux yeux de certains, bafoue les Conventions de Genève.
La Commission des institutions politiques du National ne s’en émeut pas. Elle veut même que le Conseil fédéral ait recours au droit d’urgence pour appliquer la modification dès son adoption par les Chambres, sans attendre un éventuel référendum.

Une Suisse «détestable»
«C’est la mesure la plus grave sur le plan du principe», estime Walter Schmid, président de la Conférence des institutions d’action sociale (CSIAS) et recteur de la Haute Ecole de travail social de Lucerne. Walter Schmid dresse un constat d’échec du cortège de révisions adoptées depuis le début des années 1980. «On n’est toujours pas sorti de l’idée qu’il faut rendre la Suisse la plus détestable possible. Avec des effets minimes sur le nombre de demandes d’asile, qui fluctue en fonction de la situation
internationale.»
Les fondements de la réforme remontent à 2010, alors qu’Eveline Widmer-Schlumpf dirigeait Justice et police. Après une nette diminution, le nombre de demandes d’asile était reparti à la hausse dès 2008, ce qui posait «de nouveaux problèmes». En cause: des requérants d’Irak, du Sri-Lanka, du Nigéria, de Somalie et surtout d’Erythrée.
Dans ce pays d’Afrique de l’Est, soumis à une dictature sanglante, les hommes et les femmes qui se soustraient au service militaire obligatoire encourent de longues peines de prison, et parfois la mort. Des sanctions assimilées à des persécutions politiques par le Tribunal administratif fédéral en 2006. Cet arrêt a permis à de nombreux Erythréens d’obtenir l’asile en Suisse. En 2011, ils étaient 3356 à déposer une demande, avec une issue positive dans les trois quarts des cas.
Désormais, les déserteurs n’obtiendront plus le statut de réfugié, à moins de prouver qu’ils sont persécutés. La Suisse ne pourra toutefois pas les refouler s’ils sont en danger dans leur pays d’origine, et leur accordera l’admission provisoire. L’Office fédéral des migrations (ODM) affirme que la révision n’aura probablement aucune incidence sur la situation des Erythréens.

Porte d’entrée en moins
Autre pilier de la réforme: la suppression de la possibilité de déposer une demande d’asile dans une ambassade à l’étranger. La Suisse est le seul pays européen à offrir cette porte d’entrée, un avantage comparatif jugé indésirable et trop lourd en charges de personnel. On sait aujourd’hui que l’ODM a eu sa manière bien à lui de résoudre le problème: entre 2006 et 2008, il a mis au frigo plusieurs milliers de demandes irakiennes.
En 2011, le nombre de demandes dans les ambassades a fortement augmenté, dépassant le cap des 6000. La même année, 720 personnes ont été autorisées à entrer en Suisse par ce biais. «Il s’agit souvent d’activistes des droits humains et de syndicalistes gravement menacés dans leur pays, souligne Denise Graf, juriste à la section suisse d’Amnesty International. Plusieurs juges, procureurs et avocats ayant enquêté sur la mafia de la drogue en Colombie ont pu se réfugier en Suisse. Une famille du Soudan vient d’arriver à Vallorbe: le père est un avocat très actif dans la défense des femmes victimes de viol.»

Esclaves sexuelles
Nombre d’Erythréens ont également réussi à s’enfuir et à gagner une ambassade helvétique. «C’est le cas de femmes enrôlées de force dans l’armée et soumises à un esclavage sexuel dans des camps militaires», décrit Mélanie Müller-Rossel. Les Erythréens ayant de la famille en Europe cherchent aussi à émigrer, car ils sont victimes d’enlèvements avec demandes de rançon.
Les autorités fédérales affirment que les personnes réellement menacées pourront obtenir un visa. Sur le terrain, les organisations ne sont pas rassurées. Denise Graf craint un traitement «arbitraire» des demandes. Au CSP, Mélanie Müller-Rossel souligne que «la délivrance de visas est soumise à des conditions extrêmement restrictives, notamment sur le plan financier.» I

«Rien ne changera pour les déserteurs érythréens»
Chef de l’Office fédéral des migrations (ODM) depuis le début de l’année, Mario Gattiker défend la réforme.

A l’approche du débat au National, on assiste à une surenchère de propositions. La révision risque de devenir un fourre-tout?

Mario Gattiker: Ce n’est pas à moi d’en juger, mais au parlement. Une chose est sûre: la multiplication des propositions ralentira le processus législatif.

L’ODM estime que l’application du régime minimal de l’aide d’urgence à tous les requérants d’asile ne pose pas de problème juridique. Et sur le fond?
L’essentiel, du point de vue opérationnel, c’est que tous les requérants d’asile soient atteignables durant la procédure. Si l’aide d’urgence équivaut, dans un canton, à laisser les gens dans la rue et à leur donner 8 francs par jour, dans un deuxième canton à les placer dans une structure d’hébergement pour les sans-abri, et dans un troisième canton à les mettre dans un centre d’accueil ordinaire, ça compliquera notre tâche! C’est pour cela qu’à terme nous voulons regrouper hébergement et procédure dans des centres fédéraux.

Les révisions se succèdent, sans réels effets sur les flux migratoires. Un échec?
Je ne crois pas que l’objectif ait été de maîtriser les flux migratoires, qui dépendent en bonne partie de facteurs extérieurs. Il y a eu beaucoup de révisions, mais c’est assez logique: à chaque arrivée de groupes importants de réfugiés, comme les Tamouls et les Kosovars, des besoins de modification sont apparus. La dernière révision n’a été qu’un petit pas, et elle n’a pas suffisamment résolu le problème de la longueur des procédures d’asile en Suisse.

Est-ce bien raisonnable de ne plus accorder l’asile aux déserteurs érythréens, sachant qu’ils ne peuvent pas être renvoyés?
Selon le Tribunal administratif fédéral, les déserteurs et les objecteurs de conscience érythréens doivent être considérés comme des réfugiés parce qu’ils sont emprisonnés durant des années, torturés et parfois tués. A la lumière de cette jurisprudence, on peut imaginer que la révision ne changera rien pour eux.

Mais alors, cette mesure est inutile, étant donné que la plupart des déserteurs sont érythréens!
Sur cette population, c’est vrai qu’elle aura des effets très limités. Elle clarifie par contre la situation vis-à-vis de déserteurs d’autres pays.

Nombre d’activistes des droits humains obtiennent l’asile via une ambassade. La Suisse les lâche?
La Suisse est l’unique pays au monde où cette procédure existe. Mais l’idée historique n’est pas touchée: lorsqu’une personne en danger immédiat se réfugie dans une ambassade, on doit lui offrir protection.
L’année dernière, la Suisse a enregistré 6300 demandes d’asile à l’étranger. Les deux tiers n’étaient pas liées à des persécutions politiques, mais émanaient de personnes qui avaient déjà trouvé refuge dans un Etat tiers, comme le Soudan, pays signataires de la Convention de Genève.
Si on veut accélérer les procédures, il ne faut pas encombrer l’administration fédérale avec ce genre de cas. Les personnes en réel danger pourront obtenir un visa. Ne pas le leur accorder reviendrait à violer le principe de non-refoulement auquel la Suisse reste soumise, même dans ses ambassades à l’étranger.

Cette mesure ne risque-t-elle pas d’inciter davantage de gens à venir clandestinement?
Peut-être. Mais c’est le même débat qu’avec les sans-papiers: le fait que la Suisse ne soit pas plus ouverte aux migrants non qualifiés de pays extra-européens ne provoque-t-il pas de la migration irrégulière? Nous ne pouvons pas, avec la politique migratoire, répondre aux problèmes du monde. Nous devons montrer qu’il y a des limites. Propos recueillis par MRz

Entraves à l’intégration
Alors que l’intégration est un leitmotiv du discours sur l’immigration, la révision semble aller en sens contraire. L’octroi de l’admission provisoire (permis F) à certains déserteurs, en lieu et place du statut de réfugié, fragilisera leur situation. Le permis F ne donne pas accès aux mêmes prestations et s’avère souvent dissuasif pour les employeurs.
Les perspectives des admis provisoires (23 000 personnes à fin 2011) risquent même de s’assombrir. La Commission des institutions politiques du National veut leur imposer un délai de cinq ans au lieu de trois avant de pouvoir faire venir des membres de leur famille. Une fois ce temps écoulé, leurs enfants risquent d’être trop grands pour être admis en Suisse. Le sésame du permis B ne serait en outre accessible qu’après sept ans, contre cinq actuellement.
«La précarité du statut est une des causes principales des difficultés d’intégration, objecte Walter Schmid. Maintenir les migrants dans une situation incertaine est une mesure stupide, qui ne va ni dans l’intérêt de la Suisse ni dans celui des réfugiés.»

La majorité de droite de la commission ne s’arrête pas là. Elle propose de retirer l’aide d’urgence aux requérants qui ne divulguent pas leur identité, une mesure contraire à la Constitution fédérale. L’idée d’étendre l’aide d’urgence aux requérants en procédure n’a en revanche pas trouvé grâce aux yeux de la commission. Mais le feu vert juridique donné récemment par l’ODM pourrait la remettre en selle.
Si le National suit sa commission, les «récalcitrants» et les délinquants se verront assigner un périmètre. L’UDC réclame leur internement dans un camp, contre l’avis du Conseil fédéral.
Le gouvernement veut accélérer les procédures. Le gros des réformes prévues (création de centres fédéraux, réduction des délais de recours) interviendra ultérieurement. Mais des premières mesures font partie de cette révision. Il est prévu d’instituer une «phase préparatoire» de trois semaines pour effectuer les investigations préalables au traitement des demandes. Les requérants d’asile auront accès à un examen médical gratuit auprès d’un médecin mandaté par l’ODM.
S’ils souffrent de problèmes de santé, ils devront en faire état immédiatement. Une exigence critiquée par la Fédération des médecins suisses (FMH): les victimes de traumatismes sont dans un premier temps incapables de se souvenir des événements. La FMH pointe également un manque d’indépendance des médecins mandatés par l’ODM. mrz

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

#Suisse La politique d'asile doit être déterminée par ses coûts, selon #UeliMaurer #réfugiés #inhumain #comptables

#Suisse La politique d'asile doit être déterminée par ses coûts, selon #UeliMaurer #réfugiés #inhumain #comptables | Infos en français | Scoop.it

#Suisse La politique d'asile doit être déterminée par ses coûts, selon #UeliMaurer #réfugiés #inhumain #comptables

RTS - débat 10 mn

La politique de l'asile doit être davantage déterminée par ses coûts, a estimé le ministre des Finances Ueli Maurer cette semaine dans les colonnes de la Basler Zeitung. Débat entre Michaël Buffat, conseiller national (UDC/VD) et Etienne Piguet, professeur de géographie humaine à l'Université de Neuchâtel et spécialiste des questions migratoires.

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

Une commune argovienne partagée s/accueil de 10 requérants d' #asile 22.4.16-rts- #Suisse #Oberwil #PloucLand #UDC #SVP #racisme

Une commune argovienne partagée s/accueil de 10 requérants d' #asile 22.4.16-rts- #Suisse #Oberwil #PloucLand #UDC #SVP #racisme | Infos en français | Scoop.it

Chers amis de l'étranger, si vous avez envie d'entendre des ploucs bornés suisses s'exprimer, écoutez ce sujet où on peut entendre s'exprimer des UDC (premier parti de Suisse, notre Front National) et se justifier sur le profond racisme et bétise (pléonasme) qui les rongent. Bourrés de thunes mais dépourvus d'humanité.

Une commune argovienne partagée s/accueil de 10 requérants d' #asile 22.4.16-rts- #Suisse #Oberwil #PloucLand #UDC #SVP #racisme

Oberwil-Lieli, commune argovienne de 2’193 habitants fait beaucoup parler d'elle outre-Sarine. Dimanche 1er mai, les citoyens de cette bourgade devront dire s’ils acceptent ou non d’accueillir 10 requérants d’asile. Le président de la commune, Andreas Glarner est au centre de toutes les attentions.

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

Les hotspots de #Lesbos devenus des lieux de détention de #réfugiés dénoncent #MSF + #HCR  23.3.16 - rts - 5 mn #honte #Europe

Les hotspots de #Lesbos devenus des lieux de détention de #réfugiés dénoncent #MSF + #HCR  23.3.16 - rts - 5 mn #honte #Europe | Infos en français | Scoop.it

Les hotspots de #Lesbos devenus des lieux de détention de #réfugiés dénoncent #MSF + #HCR  23.3.16 - rts - 5 mn #honte #Europe

Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) et Médecins sans Frontières (MSF) se retirent en partie des hotspots pour migrants sur les îles grecques. Ils estiment que ces centres sont devenus des lieux de détention de migrants, depuis l'accord UE-Turquie. Interview de Michele Telaro, délégué de MSF sur l'île de Lesbos.

No comment yet.
Scooped by Juan Carlos Hernandez
Scoop.it!

En route vers l'Europe, des Maghrébins se retrouvent piégés en Roumanie | Mediapart

En route vers l'Europe, des Maghrébins se retrouvent piégés en Roumanie | Mediapart | Infos en français | Scoop.it

Mots-Clés de l'article

méditerranée immigration asile Roumanie centre de rétention MaghrebSchengen Frontex

De notre envoyée spéciale à Arad, Julia Beurq

La Roumanie est l'une des gardiennes de la « forteresse Europe ». Elle partage ses frontières avec cinq pays, dont trois sont en dehors de l'Union européenne (la Moldavie, l'Ukraine et la Serbie). Cette situation géographique fait d'elle un pays de transit, un territoire coincé entre l'espace Schengen et les Balkans. Beaucoup d'étrangers souhaitant atteindre l'Europe de l'Ouest la traverse et, souvent, s'y arrêtent dans le but d'obtenir l'asile. Mais seulement 8 % d'entre eux voient leur demande aboutir. Les autres, s'ils ne quittent pas le territoire roumain par leurs propres moyens, peuvent être arrêtés et enfermés dans l'un des deux centres de rétention. Ces derniers sont gérés par l'Office roumain pour l'immigration (ORI), sous la tutelle du ministère de l'intérieur.

Le premier se trouve à côté de l'aéroport d'Otopeni, près de Bucarest, le second, ouvert en 2001, est situé près d'Arad, à la frontière hongroise. Ici, ils sont moldaves, russes, pakistanais, indiens, vietnamiens, et surtout tunisiens, algériens, marocains, mais tous partagent l'envie d'entrer dans une Union européenne qui ne veut pas d'eux. Chaque histoire a beau être unique, chacune est révélatrice des situations en cours aux frontières de l'Europe.

Après de multiples tentatives de pénétrer dans l'un des pays membres, ceux qui ont vu leur demande d'asile déboutée sont désormais condamnés à attendre. Ils attendent sans savoir jusqu'à quand. Ils attendent sans savoir pourquoi, même si, selon les dires de Petru Pădurean, le directeur du centre et commissaire de police en chef, « tous ont reçu un papier leur expliquant les motifs de leur enfermement ». Et pourtant, « je ne sais pas pourquoi je suis ici », assure Walid, un Tunisien de 28 ans (les prénoms des migrants rencontrés ont été modifiés). Mais ils savent, à l'inverse, qu'ils ont de fortes chances d'être renvoyés chez eux, de manière forcée.

Les chiffres officiels sont clairs : en 2011, sur les 501 personnes enfermées dans les centres de rétention, 328 ont été reconduites à la frontière sous escorte, soit 20 % de plus qu'en 2010. Le plus frappant, ce n'est pas tant l'augmentation des expulsions que l'origine géographique des migrants. En 2010, ces étrangers étaient principalement renvoyés vers la Moldavie (23 %), la Turquie (22 %) et la Chine (12 %). L'année dernière, ces proportions ont changé du tout au tout : 22 % l'ont été dans les trois pays du Maghreb, 15 % en Moldavie, comme en Turquie, et seulement 6 % en Chine. « Depuis l'été 2011, la Roumanie subit un afflux important et nouveau de migrants provenant des pays du Maghreb », confirme Petru Pădurean, « d'ailleurs, le centre d'Arad est rempli à 90 % de Maghrébins ».

Parmi eux, il y a Idriss, un Algérien. Il est sur la route depuis 1992. À 38 ans, on sent que sa santé est fragile. Mais avec force et amertume, dans un français un peu chaotique, il raconte ses pérégrinations sans retenue. « Franchement, commence-t-il, si je n'avais pas de problèmes en Algérie, je préférerais y rester. » Le ton est donné. La décennie noire, les islamistes, la mort de ses cousins à Jijel à l'est d'Alger, la peur, le départ. S'ensuit une errance entre la France, la Belgique, la Suisse, puis un retour en 2007. « Je ne voulais plus être illégal, j'avais besoin d'un passeport », explique-t-il. Son séjour sera bref. « À peine arrivé, indique-t-il,mon frère a reçu un colis recouvert d'un morceau de tissu. C'est le signe que tu es condamné à mort. »

Des routes migratoires qui changent
Nouvel exode pour Idriss qui s'envole vers la Turquie, où les citoyens des pays du Maghreb n'ont pas besoin de visa pour un séjour de moins de trois mois. Cette facilité administrative serait l'un des maillons clés dans cette route migratoire, nouvellement empruntée en masse par les Maghrébins pour rejoindre l'Europe de l'Ouest.

Alors qu'auparavant ils choisissaient de traverser la Méditerranée, ils préfèrent maintenant la contourner et entrer en Europe par le côté Est et non plus par l'île italienne de Lampedusa ou encore Ceuta et Melilla, les enclaves espagnoles au Maroc. Ces frontières-là sont surveillées avec attention, et Frontex, l'agence européenne pour la sécurité des frontières extérieures de l'UE, a renforcé ses contrôles dans la région depuis le printemps arabe.

Toutes les ONG travaillant avec les migrants en Roumanie s'accordent à dire que ces routes sont devenues trop dangereuses pour eux. Ils se débrouillent donc pour entrer en Turquie, à l'image d'Idriss et de ces Maghrébins rencontrés au centre. De là, ils se dirigent vers la frontière grecque, matérialisée par le fleuve Evros, où ils sont nombreux à avoir perdu la vie. Mais ils ne s'attardent pas en Grèce, car tous savent que « les Grecs ne donnent plus l'asile ».

Ils remontent par la Macédoine, parfois font un détour par l'Albanie, pour arriver en Serbie. De là, ils ont le choix entre la Hongrie et la Roumanie. Selon le directeur du centre d'Arad, beaucoup de ces migrants préfèrent faire leur demande d'asile en Hongrie car ce pays, à l'inverse de la Roumanie, est membre de l'espace Schengen de libre circulation.

Alors qu'ils sont obligés de rester en Hongrie en attendant la réponse pour leur demande d'asile, la plupart reprennent la route aussitôt vers l'Europe de l'Ouest. En effet, une fois dans l'espace Schengen, les frontières sont plus faciles à traverser illégalement, car il y a peu de contrôle aux frontières internes. Mais la Hongrie ne l'entend pas de cette oreille et, selon un contact roumain à la police des frontières, elle refoulerait ses migrants illégaux en Serbie, sans examen de leurs cas et donc sans enregistrement officiel de leur passage. Beaucoup de ces exilés, après avoir essuyé un échec en Hongrie, tentent – par dépit – leur chance en Roumanie.

Depuis l'année dernière, la frontière serbo-roumaine est devenue stratégique pour les demandeurs d'asile : en 2011, ils sont 1 193 à être entrés illégalement en Roumanie par cette frontière, contre 53 en 2010. Idriss a fait ce choix aussi, mais pendant sa procédure de demande d'asile réalisée à Timișoara, il a été pris illégalement sur le territoire hongrois. Sa demande a aussitôt échoué et, conformément au règlement Dublin II, il a été renvoyé en Roumanie puis enfermé ici depuis le mois de février.

À en croire Stefan Leonescu, du Service jésuite pour les réfugiés (JRS), association accréditée pour visiter les centres de rétention roumains, l'échec de la demande d'asile d'Idriss n'est pas une surprise. « Sur les 1 720 demandes d'asile faites en 2011, plus de la moitié ont été sollicitées par des Maghrébins, précise-t-il, mais aucun d'entre eux n'a vu sa demande aboutir. » Le nombre de demandes rejetées augmente, gonflant à proportion le nombre d'illégaux sur le territoire roumain. Les conséquences dans les centres de rétention sont flagrantes, lesquels commencent à atteindre les limites de leurs effectifs, entraînant une dégradation des conditions de vie.

Jusqu'à 18 mois de rétention
« Leurs conditions de vie dans le centre sont difficiles », reconnaît Adrian Rașcu, le superviseur des deux centres de rétention, basés à Bucarest. Beaucoup se plaignent de la nourriture, notamment de ce« chou âcre qu'on nous sert à tous les repas ». « Varza », le chou en roumain, un mot qu'ils connaissent tous, alors qu'ils ne parlent presque pas cette langue. « Nous n'avons pas de prise sur cette décision, rétorque le directeur du centre, c'est la même nourriture que pour le pénitencier du département. »

Les chambres, pour quatre, sont spartiates : des fenêtres légèrement entrouvertes mais grillagées, deux lits superposés métalliques ; des sommiers manquant parfois de lattes, surmontés de matelas trop fins ; des sanitaires, séparés du reste de la chambre par un rideau, dans lesquels, par manque d'espace, de sommaires toilettes à la turque, remplaçant sûrement le bac à douche, sont accolées au lavabo et à l'arrivée d'eau.

Plus pesant que ce quotidien austère, les personnes retenues au centre se disent minées par le manque d'activités. « On n'a rien à faire, on s'ennuie », dénoncent-ils tous. Les journées sont longues dans le centre. Elles commencent à 7 h 30, se terminent à 23 heures et sont rythmées par les trois repas quotidiens, servis dans une pièce à part. Après le petit-déjeuner, il y a l'attente, celle du déjeuner. Il y a bien une bibliothèque, mais difficile de savoir si des livres sont disponibles dans toutes les langues. Après le déjeuner, il y a l'attente, celle du dîner. Depuis peu, il y a six téléviseurs, mais par manque de pièce commune, ils tournent de chambre en chambre. Après le dîner, il y a l'attente, celle du petit-déjeuner. Ils ont bien le droit à une promenade en extérieur, dans l'enceinte du centre mais Idriss éructe : « Quinze minutes par jour, dites-moi vraiment à quoi ça sert ? Je préfère rester dormir dans ma chambre. »

Alors le temps s'étire longuement. Les chambres étant ouvertes en journée, les migrants traînent dans les couloirs, errent d'une chambre à l'autre. Idriss va même encore plus loin dans son raisonnement, « je préférerais être en prison, au moins on a plus de liberté, on peut faire du sport, être en extérieur, travailler ».

Il y a aussi et surtout cette incertitude qui occupe perpétuellement les esprits des migrants, liée à la durée de leur séjour dans le centre. Conformément à la loi, les migrants sont enfermés un premier mois. Si, au bout de cette durée, ils n'ont pas pu être identifiés et/ou si leur ambassade n'a pas émis leurs documents de voyage, la rétention est prolongée de cinq mois. Jusqu'à l'année dernière, les migrants étaient automatiquement libérés au bout de ces six mois, et se retrouvaient “tolérés” sur le territoire roumain, sans pour autant avoir de véritable statut légal.

Mais depuis cette année, la Roumanie applique les directives européennes et ces étrangers peuvent voir leur séjour prolongé de trois mois par quatre fois. « Dix-huit mois, c'est beaucoup trop long », souffle Walid, pourtant fermement décidé à patienter pour être remis en liberté en Roumanie.

Néanmoins, comme l'explique Stefan Leonescu, « la mesure de tolérance n'est pas une solution, car même “toléré” en Roumanie, si les conditions requises pour leur retour arrivent à être réunies, c'est leur expulsion qui, à terme et de manière inéluctable, les attend ». De plus, si ces “tolérés” commettent la moindre infraction, comme – celle fréquente – de traverser illégalement les frontières roumaines, ils seront, une nouvelle fois, enfermés dans un de ces centres de rétention. C'est le cas d'Idriss, qui a séjourné dans un centre de rétention en Hongrie avant d'être renvoyé en Roumanie. C'est une logique implacable, un cercle vicieux qui accentue encore et toujours les traumatismes survenus au cours de leurs passages dans ce type de centre.

Selon une étude européenne dénommée Devas (pour Detention of Vulnerable Asylum-Seekers and Irregular Migrants in the European Union), coordonnée par le JRS, « au bout du premier jour d'enfermement, les migrants deviennent vulnérables, quelle que soit leur situation originelle ». Les entretiens réalisés en Roumanie auprès de 24 étrangers entre mai et juillet 2009 soulignent « le besoin d'information des migrants quant à leur situation juridique ». Ils révèlent que « le manque d'activité renforce leur état de vulnérabilité » et que « l'enfermement a un impact négatif sur leur état physique comme mental ».

En Roumanie, l'afflux migratoire, lié à la fermeture d'autres voies d'accès à l'UE, provoque le même type de réactions qu'ailleurs en Europe. Les routes empruntées changent, ainsi que les nationalités, mais la “solution” est identique : l'enfermement dans les centres de rétention, suivi de l'expulsion des étrangers en situation irrégulière. Ce mécanisme est même amplifié en raison des gages que ce pays entré dernièrement dans l'UE veut donner à Bruxelles pour intégrer Schengen.

No comment yet.