MOVUS Movement for a Sustainable Uruguay

Les Echos 3/08/2015

Le Chili et le Pérou ont les yeux rivés sur la Chine, leur meilleur client. Les deux voisins d’Amérique latine, premiers pays producteurs et exportateurs mondiaux de cuivre, sont particulièrement exposés à la chute du métal, conséquence du ralentissement du premier consommateur mondial, la Chine. [...]

Les géants miniers, de leur côté, comptent davantage sur la maîtrise de leurs coûts, déjà réduits par la baisse du prix de l’énergie, pour retrouver leurs marges. Le géant public Codelco, premier producteur mondial, a annoncé en janvier un plan de réduction des dépenses de 1 milliard de dollars pour 2015, soulevant des mouvements de protestation syndicale. Et pour cause, la flambée des cours du métal durant la décennie passée a conduit à l’explosion de la charge de travail des employés miniers, dans des conditions de sécurité parfois dramatiques.

Au Pérou non plus, le secteur minier n’est pas exempt de conflits sociaux. Récemment, c’est le projet de mine de cuivre Tía María qui a soulevé une vague de grèves et a même poussé le président Humala à déclarer fin mai l’état d’urgence dans la région. Le projet d’extraction, chiffré à 1,2 milliard d’euros, constitue une menace pour l’agriculture locale du fait de sa consommation d’eau et de sa production de déchets et de produits chimiques. Le gouvernement a validé le projet de la compagnie minière mexicaine Southern Copper, qui a pourtant déjà écopé de nombreuses amendes pour infractions aux règles environnementales. Le président, qui avait promis « l’eau avant l’or » lors de sa campagne présidentielle de 2011, semble désormais plus attaché à protéger les investissements dans le secteur. 

Plos 15/07/2015

Over the past ten years, unconventional gas and oil drilling (UGOD) has markedly expanded in the United States. Despite substantial increases in well drilling, the health consequences of UGOD toxicant exposure remain unclear. This study examines an association between wells and healthcare use by zip code from 2007 to 2011 in Pennsylvania. Inpatient discharge databases from the Pennsylvania Healthcare Cost Containment Council were correlated with active wells by zip code in three counties in Pennsylvania. For overall inpatient prevalence rates and 25 specific medical categories, the association of inpatient prevalence rates with number of wells per zip code and, separately, with wells per km 2 (separated into quantiles and defined as well density) were estimated using fixed-effects Poisson models. To account for multiple comparisons, a Bonferroni correction with associations of p<0.00096 was considered statistically significant. Cardiology inpatient prevalence rates were significantly associated with number of wells per zip code (p<0.00096) and wells per km 2 (p<0.00096) while neurology inpatient prevalence rates were significantly associated with wells per km 2 (p<0.00096). Furthermore, evidence also supported an association between well density and inpatient prevalence rates for the medical categories of dermatology, neurology, oncology, and urology. These data suggest that UGOD wells, which dramatically increased in the past decade, were associated with increased inpatient prevalence rates within specific medical categories in Pennsylvania. Further studies are necessary to address healthcare costs of UGOD and determine whether specific toxicants or combinations are associated with organ-specific responses.

Rue 89 23/03/2015

Thibaut Schepman

Vous ne connaissez pas le glyphosate ? En fait, si. C’est Monsanto qui a vendu le premier ce produit chimique, en 1974, via son célèbre Roundup. Depuis, le glyphosate est devenu l’herbicide le plus vendu au monde. Il est utilisé dans les champs mais aussi dans les jardins, les forêts, les rues, les cimetières.

Du coup, on en trouve dans l’air que l’on respire, dans l’eau que l’on boit et dans la nourriture que l’on mange, a rappelé ce vendredi le Circ (Centre international de recherche sur le cancer), l’agence internationale de référence pour la recherche sur le cancer, qui a été créée par l’Organisation mondiale de la santé et qui est basée en France, à Lyon.

Dans son évaluation – publiée après un travail d’un an mené par dix-sept experts internationaux indépendants qui ont recensé l’ensemble des études scientifiques sur le sujet – le Circ a classé ce produit comme «  probablement cancérogène  ».

USGS 19/02/2015

MENLO PARK, Calif.— A paper published today in Science provides a case for increasing transparency and data collection to enable strategies for mitigating the effects of human-induced earthquakes caused by wastewater injection associated with oil and gas production in the United States.  The paper is the result of a series of workshops led by scientists at the U.S. Geological Survey in collaboration with the University of Colorado, Oklahoma Geological Survey and Lawrence Berkeley National Laboratory, suggests that it is possible to reduce the hazard of induced seismicity through management of injection activities.

Large areas of the United States that used to experience few or no earthquakes have, in recent years, experienced a remarkable increase in earthquake activity that has caused considerable public concern as well as damage to structures. This rise in seismic activity, especially in the central United States, is not the result of natural processes.

Instead, the increased seismicity is due to fluid injection associated with new technologies that enable the extraction of oil and gas from previously unproductive reservoirs. These modern extraction techniques result in large quantities of wastewater produced along with the oil and gas. The disposal of this wastewater by deep injection occasionally results in earthquakes that are large enough to be felt, and sometimes damaging. Deep injection of wastewater is the primary cause of the dramatic rise in detected earthquakes and the corresponding increase in seismic hazard in the central U.S. [...]

Les Echos 6/02/2015

Aucun puits foré dans le pays ne s’est avéré exploitable. L’américain Chevron met un terme à sa campagne d’exploration.

Après Exxon Mobil, Total, Marathon Oil, Talisman ou encore ENI, c’est aujourd’hui Chevron qui jette l’éponge en Pologne. Le groupe pétrolier américain a annoncé il y a quelques jours qu’il cessait ses opérations d’exploration de gaz de schiste dans le pays. « Les opportunités locales ne sont plus compétitives par rapport à notre portefeuille mondial », s’est-il borné à indiquer dans un communiqué.

Ce retrait douche un peu plus les espoirs des autorités polonaises, qui s’étaient prises à rêver d’un eldorado gazier leur permettant de s’affranchir de leurs approvisionnements auprès du voisin russe. D’autant que Chevron est la compagnie étrangère la plus impliquée dans les schistes en Europe, ayant aussi acquis des concessions en Roumanie ou en Ukraine.

Sur le papier, la Pologne apparaissait comme l’un des pays les plus prometteurs du Vieux Continent : l’EIA, l’agence américaine d’information sur l’énergie, et l’Institut géologique polonais ont publié des estimations de réserves mirifiques: près de 2.000 milliards de m3 pour les moins optimistes d’entre elles, correspondant à plus de 30 ans de consommation du pays. Ces chiffres avaient attiré de nombreuses compagnies pétrolières étrangères... qui se sont depuis presque toutes retirées.

Basta Mag 25/02/2015

Par Sophie Chapelle

« Halte à l’exploitation immédiate du gaz de schiste », peut-on lire dans les rues d’Alger le 24 février. Mais aussi dans d’autres grandes villes comme Oran, Tamanrasset, Boumerdès, Batna et Bouira. « La honte ! La honte ! Le gouvernement a cédé le Sahara pour quelques dollars ! » Cette mobilisation nationale contre les gaz de schiste coïncide avec le 44e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures en Algérie. L’initiative, organisée par plusieurs formations de l’opposition, a été lancée en signe de solidarité avec les populations des provinces sahariennes qui s’opposent à l’exploration et à l’exploitation des gaz de schiste.

A In Salah, la ville la plus proche des lieux de forage, des manifestations pacifiques et des blocages de routes ont lieu sans discontinuer depuis deux mois pour exiger l’arrêt des explorations (notre précédent article). Le mouvement citoyen d’opposition pointe en particulier les risques de pollution des eaux et de l’air liés à l’usage de la fracturation hydraulique. La semaine dernière, la société civile d’In Salah a déposé à la présidence, à Alger, une demande de moratoire. Le collectif souligne que « les populations du Sud qui ont, par le passé, connu les affres des essais nucléaires et d’armes chimiques, en sont traumatisées ». Et précise que « l’avenir énergétique de l’Algérie n’est pas dans les schistes mais dans l’optimisation de nos ressources conventionnelles, le développement des énergies renouvelables, dans le mixte énergétique et dans les économies d’énergies ».

(...)

The Guardian / AP / 30/07/2015

Study reveals Olympic athletes are almost certain to come into contact with water that’s equivalent to ‘raw sewage’ at 2016 Games

Zone Bourse 15/07/2015

BHP Billiton, le premier groupe minier mondial, a annoncé mercredi qu'il comptabiliserait une dépréciation de deux milliards de dollars US (1,8 milliard d'euros) dans ses comptes annuels au titre de ses activités de gaz de schiste aux Etats-Unis.

The Guardian 8/07/2015

National pledge to reduce carbon emissions remains a mystery as government focuses energy development on Vaca Muerta shale reserves, reports Clarin

The Guardian 25/03/2015

Should water be legally recognised as a human right? Campaigners around the world from El Salvador to Indonesia say yes.

“We saw a group of strangers and asked what they were doing. When they said they were looking for mines, we told them naively that there were no landmines here,” says Felipe Tobar, the mayor of San Jose Las Flores.

This was his community’s first encounter with Aurora Mineral Resource Group, a large mining company that began exploration in the Salvadoran town in 2005. After learning that the government had permitted exploration for a gold mine without their consultation, the communities were anxious to protect their water sources from the mines. In Latin America’s most water-scarce country, 98% of fresh water is contaminated; metal mining has long been one of the contributing factors.

The Guardian 7/03/2015

 Four oil palm plantations connected to the same company are proposed for Peru’s northern Amazon.

Companies in Peru are planning to clear more than 23,000 hectares of primary rainforest in the northern Amazon in order to cultivate oil palm, according to NGOs.

Operations on two plantations called Maniti and Santa Cecilia which would involve clearing more than 9,300 hectares of primary forest could start imminently following a recent government decision.

The Guardian is embarking on a major series of articles on the climate crisis and how humanity can solve it. In the first, an extract taken from the Introduction to THIS CHANGES EVERYTHING by Naomi Klein, the author argues that if we treat climate change as the crisis it is, we don’t just have the potential to avert disaster but could improve society in the process

The Guardian 26/02/2015

The Tasmanian government will extend its ban on fracking for five years to protect the state’s agricultural industry.

The ban announced on Thursday, which follows a lengthy review and more than 150 submissions, means that the state follows Victoria in outlawing the practice commonly used to source coal seam gas.