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Les insectes à la croisée des disciplines
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Une aventure incroyable et drôle qui implique des papillons 🦋 , des harpies 🦅 , des champignons 🍄 et des algues

Une aventure incroyable et drôle qui implique des papillons 🦋 , des harpies 🦅 , des champignons 🍄 et des algues | EntomoScience | Scoop.it
Le paresseux risque sa vie 1x par semaine lorsqu'il va aux toilettes. Et tout cela pour sauver des papillons, des algues et des champignons.

 

IL RISQUE SA VIE pour aller aux toilettes

Science bestiale

4 févr. 2024

 

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NDÉ

via Science bestiale / François Verheggen sur X, 04.02.2024

 

"Dans cette vidéo, je vous raconte pourquoi les paresseux risquent leur vie, une fois pas semaine, quand ils vont faire 💩. Une aventure incroyable et drôle qui implique des papillons 🦋 , des harpies 🦅 , des champignons 🍄 et des algues."

 

https://twitter.com/FrVerheggen/status/1754041051130613994

 

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Les interactions biotiques ou comment vivre ensemble 

Les interactions biotiques ou comment vivre ensemble  | EntomoScience | Scoop.it
Comme sur un champ de bataille, chaque espèce de la forêt possède des alliés, des cibles et des ennemis. L’entraide est un très bon moyen de survivre dans un milieu où la recherche et l’obtention de nourriture est la première préoccupation. Cependant, dans le cas où l’association n’est pas équilibrée, la relation n’est pas profitable aux deux individus, et peut parfois être dangereux pour l’un d’entre eux.

 

Observatoire de la Biodiversité des Forêts, lettre du 21/12/2022

Par Noé - Déc 21

 

Symbiose et mutualisme

 

Lorsque deux espèces s’allient de façon bénéfique pour les deux, on parle de mutualisme ou de symbiose. La symbiose est une dépendance entre deux espèces pour la survie. Le mutualisme n’est pas spécifique. Par exemple, le lien qui relie les insectes pollinisateurs et les plantes à fleur est mutualiste, ce ne sont pas deux espèces en particulier qui sont reliées. 

 

Certaines fourmis vivent avec un acacia, l’arbre leur donne refuge et nourriture, et les fourmis le défendent contre les prédateurs et les autres plantes. Les lichens sont une symbiose entre un champignon et une algue, qui peuvent coloniser des supports stériles.

 

Le figuier sauvage dépend de la guêpe du figuier (Blastophaga psenes) pour sa pollinisation. La femelle pond ses œufs dans des fleurs qui donneront un fruit non comestible, où se développera la descendance de la guêpe. Elle visite également des fleurs semblables mais qu’elle ne parvient pas à parasiter, ce faisant, elle les féconde avec le pollen qu’elle porte. C’est une symbiose, les deux espèces dépendent l’une de l’autre pour leur reproduction."

(...)

 

[Image] Guêpes du figuier 
Crédit : Piotr Naskrecki, Christian Ziegler / Biosphoto

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Le parasitisme, qu'est-ce que c'est ?

Le parasitisme, qu'est-ce que c'est ? | EntomoScience | Scoop.it
Avez-vous déjà vu une tique s’accrocher à votre peau ou à celle de vos animaux de compagnie ? Elle profite du sang de ses victimes pour se développer, au détriment de son hôte. Ce type de relation s’appelle le parasitisme. Il existe plusieurs sortes de relations biotiques dans le monde vivant, parfois bénéfiques pour les deux espèces comme le mutualisme qui est favorable pour les deux espèces ou le commensalisme qui n’apporte pas d’avantage particulier à l’une des deux.

 

Les parasitoïdes : de mortels invités pour les papillons

Publié le 2 novembre 2021

"Ce n’est toutefois pas le cas du parasitisme. En effet, une espèce appelée parasite profite des ressources, de nourriture et d’un abri aux dépens d’une autre espèce appelée hôte."
(...)
 
[Image] Tableau des différents types de relations biologiques entre les espèces
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Les animaux et les plantes peuvent-ils s’entraider ?

Les animaux et les plantes peuvent-ils s’entraider ? | EntomoScience | Scoop.it
Plantes et animaux peuvent coopérer. C’est le cas de certaines fourmis qui, en échange de nourriture, vont protéger la plante contre les herbivores.

 

Céline Leroy

Directrice de recherche en écologie tropicale, Institut de recherche pour le développement (IRD)

 

Publié: 10 octobre 2023, 23:14 CEST

 

Les plantes constituent le premier maillon des chaînes alimentaires. Elles sont consommées par les animaux ou les insectes herbivores, qui à leur tour sont les proies des prédateurs. Les plantes fournissent donc les éléments essentiels à la survie des animaux. Bien que basées sur des interactions où l’un se nourrit de l’autre, les chaînes alimentaires jouent un rôle essentiel dans le maintien de la circulation de la matière, qui sera ensuite remobilisée sous forme d’éléments nutritifs par les décomposeurs, au bénéfice des plantes qui s’en nourrissent.

 

Dans la grande majorité des cas, les herbivores se nourrissent de plantes, mais il existe des cas où les plantes se nourrissent d’insectes herbivores, c’est le cas des plantes carnivores.

Mais où est l’entraide dans tout cela, puisque ces interactions sont bénéfiques uniquement pour un seul des partenaires au détriment de l’autre qui est consommé ?

 

Pour qu’il y ait entraide, il faut que les bénéfices soient réciproques pour les deux espèces qui interagissent, c’est ce que l’on appelle scientifiquement un mutualisme.

Les animaux aident les plantes à se reproduire

La pollinisation et la dispersion des graines font partie des mutualismes les plus connus entre des plantes et des animaux. Dans le premier cas, les animaux pollinisateurs, transportant des grains de pollen d’une fleur à une autre, permettent à la plante de se reproduire. Les insectes, tels que les abeilles, les papillons ou les bourdons, sont parmi les pollinisateurs les plus importants.

 

Dans le deuxième cas, les disséminateurs dispersent les graines dans des environnements favorables à leur germination. Les oiseaux, les singes, les éléphants, les fourmis constituent quelques exemples d’animaux disperseurs. En retour, les animaux pollinisateurs et disperseurs de graines bénéficient d’une récompense alimentaire sous forme de nectar floral sucré et riche en énergie ou de pulpe de fruits.

 

Moins bien connu, mais tout aussi important que les mutualismes de dispersion du pollen et des graines, évoquons le mutualisme de protection. Il implique des plantes et des fourmis, peut être facultatif ou obligatoire.

Quand les fourmis protègent les plantes

Dans le cas du mutualisme de protection opportuniste et non spécifique, de nombreuses espèces de fourmis interagissent avec des plantes. Le point commun de ces plantes est de secréter du nectar au niveau de petites glandes situées sur les feuilles (nectaires extrafloraux), qui se différencient des glandes florales. Les nectaires extrafloraux produisent des liquides généralement riches en sucres qui peuvent également contenir des acides aminés, des protéines et des vitamines. À l’instar du nectar floral, qui attire et « récompense » des animaux pollinisateurs, le nectar extrafloral attire en premier lieu les fourmis.

 

Fourmis Azteca andreae qui chassent un insecte sur une feuille de Cecropia obtusa en Guyane française.

 

Les ouvrières patrouillent ainsi sur l’ensemble du feuillage et des branches des plantes. Agressives et prédatrices, les fourmis expulsent ou capturent les herbivores, assurant ainsi la protection de la plante. Le coût que représente la production de nectar pour la plante est ainsi compensé par le bénéfice qu’elle retire de cette défense par procuration.

 

Certaines plantes tropicales vivent obligatoirement avec une ou quelques espèces de fourmis spécialistes. La majorité de ces interactions se produit dans les zones tropicales d’Asie du Sud-Est, d’Afrique et d’Amérique Centrale et du Sud. La spécificité et la fidélité de ces interactions reposent sur des spécialisations importantes, à la fois chez la plante et chez les fourmis.

 

Du côté des plantes, désignées comme « plantes à fourmis », le développement de structures creuses, permettant le logement de la colonie de fourmis, est un caractère fondamental. Ces structures creuses sont localisées, selon les cas, au niveau du tronc, des rhizomes ou des feuilles. En plus du logement, les plantes à fourmis peuvent également, mais pas systématiquement, fournir des aliments aux fourmis, sous forme de nectar extrafloral et/ou de « corps nourriciers » qui couvrent tout ou partie des besoins de la colonie de fourmis.

 

Détail du tronc de la plante à fourmis Cecropia obtusa,

présente en Guyane française, montrant les logements

où habite la colonie de fourmis.

 

Du côté des fourmis, la capacité des reines fondatrices à reconnaître la plante hôte est un caractère primordial. Si les fourmis bénéficient de nourriture fournie par la plante, elles n’en demeurent pas moins prédatrices. Les proies capturées fournissent une source principale ou complémentaire d’azote aux fourmis qui, en exerçant leur prédation sur le feuillage de leur plante hôte, contribuent à sa protection contre les herbivores. Au-delà de ce rôle de protection, les fourmis apportent des nutriments à leur plante hôte en déposant leurs excréments et/ou des déchets divers dans les logements."

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Relations mutualistes entre les plantes et les insectes

Relations mutualistes entre les plantes et les insectes | EntomoScience | Scoop.it
Mutualistic relationships have evolved to work to benefit both of both organisms involved. This is especially true of the three types of relationships plants share with insects: protection, pollination, and seed dispersal.

 

Better Together: Mutualistic Relationships Between Plants and Insects - Seed Dispersal

 

 

Traduction :

 

Dispersion des graines

 

Le rôle des insectes pour disperser les graines est moins connu que celui d'autres animaux. Pourtant, il existe des relations très étroites entre la dispersion des graines de plantes et les insectes.

 

L'exemple le plus intéressant de dispersion des graines par les insectes est probablement celui du bousier. Ces petits insectes sont connus pour rouler les bouses jusqu'à ce qu'ils trouvent un endroit où les enterrer et les protéger des animaux mangeurs de bouses. Le fumier est ensuite mangé et utilisé pour pondre des œufs. Des chercheurs d'Afrique du Sud ont découvert que les graines d'une plante appelée Ceratocaryum argenteum imitent une bouse d'animal. Ces graines sont dures et ont une odeur piquante, très similaire à celle d'une bouse d'antilope. Leur odeur et leur apparence font croire aux bousiers qu'ils ont trouvé une bouse animale. Les bousiers emportent les graines et aident la plante à coloniser de nouvelles zones.

 

D'autres espèces de plantes en Afrique du Sud dépendent des fourmis pour la dispersion des graines. Les fourmis collectent les graines et les apportent à leur nid. Les graines qui sont dispersées par les fourmis ont de petites structures, appelées élaiosomes, sur la surface extérieure qui attirent les fourmis. Les fourmis n'endommagent pas les graines en mangeant les élaiosomes. En fait, dans certains cas, les graines germent plus facilement une fois que les fourmis ont enlevé les élaiosomes.

 

D'autres graines de plantes sont dispersées par des coléoptères, des guêpes, des thrips et certaines espèces de papillons de nuit. Les graines peuvent être dispersées en faisant simplement tomber la graine de la plante sur le sol. Dans d'autres cas, les graines peuvent être transportées à de plus grandes distances de la plante.

 

Certains insectes utilisent les graines à d'autres fins.

Les graines de l'eucalyptus Cadagi, un arbre originaire d'Australie, contiennent de la résine que les abeilles utilisent pour construire leurs nids. Lorsque les abeilles récoltent la résine, elles emportent aussi, par inadvertance, les graines collantes. Les abeilles jettent les graines dès que possible afin qu'elles ne bloquent pas leurs nids. Comme les abeilles butinent à une certaine distance de leur nid, les graines peuvent être récoltées à une distance considérable de la plante mère. Bien sûr, cela n'aide la plante que si la graine atterrit dans un endroit propice à sa croissance.

 

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