Depuis 2017, le blob, un organisme unicellulaire étrange qui peuple nos forêts, n’a de cesse de nous étonner. Tour à tour : monstre de film d’horreur à Hollywood, objet de science au CNRS, source d’innovations pour les entreprises, astronaute à bord de l’ISS, organisme de compagnie à la maison, coqueluche des médias, pensionnaire au zoo, outil pédagogique à l’école, le blob est un organisme unique. Une chose est certaine, le blob n’a pas fini de vous surprendre.
"L’intestin des abeilles influence-t-il leur sociabilité ? Une plante peut-elle simultanément repousser les organismes nuisibles et attirer les pollinisateurs ? Face à la menace qui pèse sur la population d’abeilles, l’intelligence artificielle peut-elle protéger les colonies ? Selon les estimations de l’UE, les pollinisateurs comme les abeilles mellifères apportent une contribution d’au moins 22 milliards d’EUR à l’industrie agricole européenne. Leur importance est telle que les Nations unies ont proclamé le 20 mai «Journée mondiale des abeilles»; vous l’aurez compris, cet épisode de CORDIScovery est consacré aux abeilles !"
CORDIS | European Commission
Dernière mise à jour: 18 Mai 2022
Les abeilles, qui assurent la pollinisation de plus de 80 % des cultures et des plantes sauvages en Europe, sont menacées par le changement climatique, les organismes nuisibles, les engrais chimiques et la perte de leur habitat. Une espèce d’abeille et de papillon sur dix en Europe est au bord de l’extinction et un tiers d’entre elles sont en déclin. De toute évidence, il est nécessaire de gagner une meilleure compréhension des interactions des abeilles avec leur environnement, et les trois invités de cet épisode sont les mieux placés pour nous donner des éclaircissements en la matière.
Pouvons-nous mettre à profit notre savoir-faire technologique fondé sur l’intelligence artificielle pour accroître la résilience des ruches? Le terme «microbiome» s’est immiscé dans notre quotidien: la notion de diversité et de santé intestinales est fréquemment utilisée, qu’il s’agisse de vendre des compléments alimentaires ou de nous faire manger de la choucroute. Quid des abeilles? Leur microbiome a-t-il une incidence sur leur cerveau et la manière dont elles traitent leur environnement ? Qu’en est-il de la «perspective» de la plante ? De quelle manière l’évolution des plantes s’est-elle opérée pour que celles-ci attirent certains insectes tout en en repoussant d’autres ? Les insectes broyeurs influencent-ils l’évolution des fleurs ainsi que les messages que ces dernières envoient aux pollinisateurs ?
Hallel Schreier est cofondateur et responsable de la recherche à BeeWise, la société à l’origine de BeeHome. Hallel Schreier, dont les travaux s’inscrivent à la croisée des domaines du logiciel, de l’intelligence artificielle, du matériel et de la biologie, contribue à faire passer les ruches au XXIe siècle.
Stuart Campbell dirige un laboratoire de recherche à l’Université de Sheffield, dans le domaine de l’écologie chimique et de l’évolution des interactions insectes-plantes. Il a assuré la coordination du projet DEFPOLL.
Écologiste moléculaire de l’évolution implanté à l’Université de Lausanne, Joanito Liberti s’attache à mieux comprendre l’influence de la sélection naturelle sur les interactions sociales. Joanito Liberti a piloté le projet BRAIN, qui a étudié l’axe intestin-cerveau chez l’abeille mellifère.
"Avez-vous déjà observé une abeille ? De près, avec attention, sans la perturber ? Vous vous êtes alors peut-être demandé ce qu'il se passait dans sa tête. A-t-elle eu peur ? Vous a-t-elle seulement remarqué ? Voici toutes les questions que pose notre invité Mathieu Lihoreau dans son livre."
La Terre au carré
jeudi 14 avril 2022
par Mathieu Vidard
avec Mathieu Lihoreau - Chercheur CNRS spécialisé dans l'étude de l'intelligence des insectes
"Et soudain, vous voilà dans la tête d'une abeille…
Comme nous, les insectes ont un cerveau. Mais, à la différence du nôtre, il est minuscule. À quoi donc peut-il servir ? Les insectes sont-ils doués d'intelligence ? Ont-ils une conscience ? Un sens créatif ? Ressentent-ils des émotions ?
À travers mille découvertes, anecdotes et réflexions sur les abeilles et les insectes en général, Mathieu Lihoreau révèle les capacités cognitives fascinantes de ces créatures miniatures.
Bouleversant ce que nous pensions à leur sujet, ce livre incite au respect de l'infiniment petit, qui n'a de petit que sa taille !"
À QUOI PENSENT LES ABEILLES ? (PRÉFACE JESSICA SERRA) -Mathieu Lihoreau- Humensciences Mondes Animaux 13 Avril 2022 - Editions Gallimard
À propos de l'invité
Chercheur au CNRS, spécialisé dans l'étude de l'intelligence des insectes, Mathieu Lihoreau a travaillé tour à tour sur la communication des fourmis, la personnalité des blattes, les votes des mouches, l'apprentissage des abeilles et leur vie intime. Aujourd'hui, il dirige une équipe de recherche à Toulouse qui explore l'intelligence des bourdons.
[Image] Au moins 20 000 espèces d'abeilles sont répertoriées sur la planète dont environ 1 000 en France. Crédit : Getty / Frédéric Collin
Les découvertes récentes en éthologie bouleversent de nombreuses idées préconçues sur l'intelligence animale : chaque animal en est doté à des degrés différents. À l'occasion de la journée mondiale des intelligences animales, les spécialistes insistent sur l'adaptabilité des animaux.
Animaux-hommes : "Notre intelligence n'est pas forcément la plus performante", selon une primatologue
Par Maïwenn Bordron, 06.02.2021
"... Certains chercheurs parlent ainsi "d'araignées mathématiciennes" dans des travaux récents."Ils montrent que des araignées ont placé des cailloux autour de leur terrier avec un choix de cailloux ou de matériaux très spécifique pour que le fil de soie puisse résonner et les alerter à l'intérieur du terrier qu’il y a un prédateur qui arrive ou une proie", met en avant Emmanuelle Pouydebat, directrice de recherches au CNRS et spécialiste de l'évolution des comportements animaux."
La connaissance et l'information sont l'une et l'autre des inventions de l'évolution biologique. Nous les suivrons des insectes aux humains, à la fois sous leur forme subjective (mentale) et sous leur forme objective (culturelle). Le concept de signe sera notre fil conducteur. Au final, la théorie s'étendra à la mémoire et à l'intelligence, animales, humaines et artificielles.
Résumé de la conférence de Martin Giurfa : "Le cerveau d'une abeille contient à peine 960.000 neurones et son volume atteint seulement 1 mm3. Cependant, il est à la base de capacités comportementales remarquables basées sur la présence de phénomènes d'apprentissage et mémorisation dont les mécanismes essentiels ne diffèrent pas considérablement de ceux des vertébrés.
Conférence donnée à l'occasion du Forum des Sciences Cognitives (édition 2014), organisé par l'association Cognivence.
"Nous montrons que des apprentissages d'ordre supérieur qui jusqu'à présent étaient considérés comme le patrimoine de certains vertébrés (catégorisation, apprentissage de règles, etc.) peuvent être maitrisés par ces insectes.
Nous tirons avantage de l'accessibilité du mini cerveau de l'abeille et de la possibilité d'étudier des réseaux spécifiques de neurones par des techniques invasives comme l'imagerie calcique, l'électrophysiologie et la neuropharmacologie, entre autres, afin de dévoiler les mécanismes sous-jacents à ces performances cognitives. Nous montrons qu'il est possible d'identifier les neurones et réseaux neuronaux qui sous-tendent des apprentissages d'ordre supérieur, et de comprendre comment le cerveau d'une abeille apprend sur le monde qui l'entoure.
Nous combinons ainsi des études de neurosciences et de comportement afin de comprendre les phénomènes de l'apprentissage et la mémoire à partir du cerveau miniature d'une abeille qui excelle dans ces capacités."
"Pour butiner, les abeilles font preuve de capacités cognitives étonnantes. Mais les pesticides, métaux lourds et autres facteurs de stress attaquent la communication entre neurones, le butinage est perturbé, et c'est toute la colonie qui est en danger. Des biologistes nous en disent plus dans ce point de vue publié avec Libération."
Par Amélie Cabirol, Jean-Marc Devaud, Simon Klein et Mathieu Lihoreau, 08.11.2018
"... En analysant de près le comportement de ces insectes, on se rend compte que leur style de vie requiert une intelligence particulièrement développée, mais fragile, qui serait une cause majeure de leur vulnérabilité face aux sources de stress environnementaux. Ces différentes sources de stress agissent sur le développement et le fonctionnement du cerveau, altérant ainsi les capacités des abeilles à résoudre un ensemble de tâches cognitives essentielles au butinage, et donc, à leur survie."
(...)
[Image] À gauche, l’abeille domestique (Apis mellifera), le bourdon des champs au centre (Bombus pascuorum) et l’halicte, une espèce solitaire (Halictuys scabuisae). Crédit : Simon Klein
Nous sommes proches des animaux : de récentes études sur le comportement animal montrent que les bêtes sont aussi proches de nous par leur intelligence, leur mémoire ou leur conscience. Le biologiste Georges Chapouthier va nous raconter comment nos mentalités ont évolué au fil des siècles vis-à-vis des animaux.
"Les animaux sont beaucoup plus intelligents qu'on ne l'a jamais pensé. L’éthologie étudie les comportements animaux et bouscule nos préjugés sur l'intelligence animale."
La Tête au carré - jeu. 25 mai 2017 - par Mathieu Vidard
Yolaine de la Bigne, journaliste créatrice de l’Université d’été de l’animal en 2016 et de la radio de la planète en 2009, tient la chronique Quelle époque éthique ! sur Sud-Radio à 6h10 et 7h23. Elle a dirigé L’animal est-il l’avenir de l’homme ?
Doit-on attribuer une personnalité juridique aux animaux, fondée sur une meilleure reconnaissance de leur sensibilité et de leur intelligence ? Découvrez les avancées du droit animal dans le dernier volet de notre série d'été consacrée à l'intelligence animale.
Les animaux plus petits ont un cerveau plus grand par rapport à leur corps.
Si des expressions telles que « cervelle de moineau » et « cervelle de lièvre » sont révélatrices, les cerveaux d’animaux constituent des exemples fascinants et variés de l’un des organes les plus complexes connus de la science. Les cerveaux des animaux diffèrent non seulement par leur taille globale, mais aussi par leur taille par rapport à la masse corporelle de l’animal.
Avec 8 kilogrammes en moyenne, le cachalot (Physeter macrocephalus) a le plus gros cerveau, mais sa masse corporelle totale est de 45 tonnes (40 tonnes métriques), soit un rapport cerveau/masse corporelle de 1:5 100. Mais quel animal a le plus gros cerveau par rapport à sa taille ?
par Bénédicte Vilaine, le 10.10.2022
"Une étude publiée en 2009 dans la revue Brain, Behavior and Evolution a révélé qu’un genre de fourmi particulièrement minusculepossède le plus gros cerveau par rapport à sa taille.Brachymyrmex a une masse corporelle moyenne pouvant atteindre 0,049 milligramme et une masse cérébrale moyenne de 0,006 milligramme. Cela signifie que son cerveau représente environ 12 % de sa masse corporelle, soit un rapport cerveau/masse corporelle d’environ 1:8."
"... Lorsque l’on compare les cerveaux de différentes espèces, il est important de tenir compte de l’architecture du cerveau ainsi que de sa taille. Comme le rapport cerveau/masse corporelle ne tient pas compte du développement évolutif du cortex cérébral et de la densité des connexions neuronales qui s’y trouvent, les scientifiques se tournent vers le quotient d’encéphalisation (QE) comme mesure plus précise de l’intelligence animale.
Le quotient d’encéphalisation est la taille relative du cerveau observée chez une espèce particulière, par rapport à la taille attendue du cerveau d’autres espèces de taille similaire. Un facteur clé du QE est la taille relative du cortex par rapport au reste du cerveau.
Selon l’Encyclopedia of Behavioral Neuroscience, la comparaison des animaux sur la base de leur QE donne une idée plus précise de leur intelligence que le rapport cerveau/masse corporelle, même si elle n’est pas aussi précise que la mesure de la taille absolue et de l’interaction des différentes régions du cerveau.
Ensuite, il y a un concept connu sous le nom de règle de Haller : Plus l’animal est gros, plus le rapport cerveau/corps est faible. « Comme la taille du cerveau est proportionnelle à la taille du corps, les plus petits animaux ont relativement les plus gros cerveaux », explique à Live Science Wulfila Gronenberg, professeur de neurobiologie à l’université d’Arizona.
Par exemple, les fourmis ont un cerveau relativement petit par rapport aux autres hyménoptères, une classe qui comprend les abeilles, les guêpes, les frelons et les mouches à scie. « Nous pensons que c’est parce que les ouvrières des fourmis ne volent pas », a déclaré Gronenberg. Le vol nécessite un traitement visuel important, c’est pourquoi de nombreux insectes volants ont généralement de grands yeux, ce qui entraîne des lobes optiques plus grands. « Chez certains insectes, comme la libellule, le traitement visuel occupe plus de la moitié de leur cerveau », a déclaré Gronenberg."
Pour LSD Franck Bessière montre comment la vie fourmille partout autour de nous avec près de trois cents mille espèces de végétaux et huit millions d’espèces animales dont nous. Cette série est un voyage au cœur de ce qui nous entoure mais aussi de ce que nous sommes.
"... s’il existe un terme dans la science du vivant qui fait débat aujourd’hui, c’est bien celui de l’intelligence. Qu’est-ce que cela veut dire être intelligent ?"
Ultra-efficace pour traiter l'information, le cerveau est une source d'inspiration récurrente pour imaginer de nouvelles architectures en électronique, dites neuromorphiques.
« La biologie pousse à vouloir exploiter le meilleur des différents types de mémoires », Elisa Vianello (CEA-Leti)
Industrie & Technologies :En quoi consiste ce projet qui va vous occuper pendant les cinq prochaines années ?
Elisa Vianello : L'objectif est de réaliser des réseaux de neurones basés sur plusieurs types de mémoires résistives co-intégrées avec des nœuds technologiques avancés pour exploiter le meilleur de chaque technologie. Ces mémoires permettront de traduire les principes biologiques observés chez les insectes en principes physiques.
Comment les insectes vous ont-ils inspirée ?
E.V. : Je discute depuis trois ans [avec] Jérôme Casas, professeur à l'Université de Tours et entomologiste spécialiste du grillon, qui m'accompagne dans ce projet. Le grillon a un système nerveux avec une intelligence distribuée : il a plusieurs cerveaux, à proximité de différents capteurs, qui permettent une prise de décision rapide et efficace basée sur un nombre limité d'informations. De plus, nous avons identifié une diversité de fonctions de type mémoire dans son système sensoriel et nerveux. Cela nous a donné envie de travailler sur un circuit imitant ces mécanismes biologiques pour créer des nanosystèmes à base de silicium à haute performance et à haut rendement énergétique."
Le Laboratoire d'électronique et de technologie de l'information du CEA ou CEA-Leti est l’un des principaux centres de recherche appliquée en microélectronique et nanotechnologies dans le monde. Wikipédia
Bernadette Cassel's insight:
→ Au CEA, des « mémoires à l'échelle nanométrique inspirées du système nerveux des insectes » - De www.nextinpact.com - 23 mars, 11:44
L'intelligence distribuée, appelée aussi intelligence en essaim, désigne l'apparition de phénomènes cohérents à l'échelle d'une population dont les individus agissent selon des règles simples.
Wikipédia [Page consultée le 02.02.2021]
"... Un cas flagrant est le fonctionnement collectif d'une colonie de fourmis, par exemple dans le cas de la découverte d'une source de nourriture : lorsque des individus trouvent cette nourriture, ils laissent sur le chemin du retour un marqueur odorant, en l'occurrence des phéromones. La présence de cette odeur incite d'autres fourmis à emprunter le même chemin, qui laisseront elles-mêmes des phéromones, ce qui amplifie le phénomène : il y a ainsi une boucle de rétroaction positive, qui engendre un phénomène de stigmergie. Lorsque la source de nourriture se tarit, le dépôt de phéromones cesse et finit par s'effacer dans le temps, ce qui annule la rétroaction.
Les lois et phénomènes qui peuvent régir ou expliquer l'intelligence distribuée sont l'objet d'une recherche active au croisement de disciplines qui l'étudient en systémique, écologie, et « intelligence artificielle », notamment.
Le concept est né en zoologie de l'observation de colonies d'insectes eusociaux. Adopté par l'"intelligence" artificielle, il y occupe une place importante dans la recherche."
(...)
Russell, R. Andrew. "Ant trails-an example for robots to follow?", Robotics and Automation, 1999. Proceedings. 1999 IEEE International Conference on. Vol. 4. IEEE, 1999.
Fujisawa, Ryusuke, et al. "Designing pheromone communication in swarm robotics: Group foraging behavior mediated by chemical substance", Swarm Intelligence 8.3 (2014): 227-246.
Owen E. Holland and Chris Melhuish, Stigmergy, self-organisation, and sorting in collective robotics, Artificial Life, 5(2):173 202, (1999).
Antoine Wystrach et Audrey Dussutour sont tous les deux éthologistes au Centre de Recherches sur la cognition animale à l’université Paul Sabatier de Toulouse . Tous deux étudient l'intelligence des fourmis, l'un au niveau individuel et l'autre au niveau collectif.
Cet article est republié dans le cadre de la Nuit Sciences et Lettres : « Les Origines », qui se tiendra le 7 juin 2019 à l’ENS, et dont The Conversation France est partenaire. Retrouvez le programme complet sur le site de l’événement.
Par Audrey Dussutour, 06.10.2017
Mis à jour le 23 mai 2019
Un être composé d’une seule cellule
"Les blobs sont en réalité des organismes unicellulaires. Ni champignon, ni animal, ni végétal, ils font partie du règne des amibozoaires qui regroupe des organismes informes se déplaçant avec des excroissances appelées pseudopodes.
Les premiers blobs sont apparus sur terre il y a un milliard d’années. Le blob est composé d’une cellule mais celle-ci peut atteindre plusieurs mètres de diamètre. Une cellule humaine mesure en moyenne dix micromètres de diamètre, soit dix millions de fois moins. Comment est-ce possible ?
Le blob, comme nous, est issu de la fusion de deux cellules sexuées. Elles ne sont pas appelées ovules ou spermatozoïdes car le blob possède… 720 sexes différents. Une fois dans un milieu humide, ces cellules sexuées (appelées spores) partent en quête d’une cellule du sexe opposé. Avec plus de 720 possibilités, la tâche est plutôt facile. Lorsque deux cellules de sexe opposé se rencontrent, elles fusionnent pour devenir une cellule unique. Mais là, contrairement à nous, la cellule ne va pas se diviser, seul son noyau va le faire. La cellule grandira donc au gré des divisions de ses noyaux jusqu’à atteindre des tailles record."
(...)
Maternal inheritance of mitochondria: multipolarity, multiallelism and hierarchical transmission of mitochondrial DNA in the true slime mold Physarum polycephalum | Journal of Plant Research, 16.01.2010 https://link.springer.com/article/10.1007%2Fs10265-009-0298-5
Alors que persiste le dogme dualiste de la séparation homme et animal, qui obscurcit nos connaissances, on assiste à une déferlante inquiète de rapports et d’articles sur l’intelligence artificielle. Les animaux, pas plus que les machines, ne peuvent rien contre cet obscurantisme philosophique qui nous interdit de comprendre les autres intelligences. Face à l’arrivée des intelligences artificielles, il serait fort utile de comprendre, enfin, les intelligence animales. Ecoutez la conférence du paléoanthopologue Pascal Picq qui s’est déroulée lors de la 1re Journée mondiale de l’animal au Château de Thoiry.
SCIENCES - Biologiste, Emmanuelle Pouydebat s'est intéressée à l'intelligence animale. Au micro d'Europe 1, elle dévoile de multiples exemples de l"habileté et de l"empathie des animaux.
Emmanuelle Pouydebat : "Les chimpanzés "sont capables de se fabriquer des espèces de tongs" Par A.D., 09.07.2017
Empathie. "Au-delà de leur capacité de réflexion, les animaux se montrent aussi empathiques. "En terme de coopération, on a énormément d'exemples touchants." Par exemple, les fourmis tisserandes vont avoir pour tâche de rassembler les feuilles, d'autres vont être occupées à coudre les feuilles entre elles en utilisant la soie produite par leurs propres larves."
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