Ces dernières décennies, des pas de géants ont été réalisés dans la compréhension de la vie végétale : intelligentes, communicantes et capables d’adaptation. Rencontre avec le biologiste Bruno Moulia, après laquelle vous ne regarderez plus votre géranium de la même façon.
Les plantes sont-elles capables de communiquer ? À quoi pensent les plantes ? Sylvie le Roy, 26.02.2018
PARCOURS DE BRUNO MOULIA
Directeur de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), laboratoire Physique et physiologie Intégratives de l’Arbre en environnement Fluctiant (PIAF), Inra et université Clermont-Auvergne (UCA), Clermont-Ferrand, Bruno Moulia est l’un des pionniers de la biomécanique et de la mécanobiologie végétales.
[Image] La dionée attrape-mouche se referme comme un piège à loup sur les insectes qui effleurent ses poils sensibles. Cette plante carnivore est donc dotée de sensibilité et de motricité. Chez la plupart des autres plantes, ces facultés sont moins visibles, mais néanmoins présentes.