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Les insectes à la croisée des disciplines
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Sexe et anatomie : les infinies variations de l’organe mâle

Sexe et anatomie : les infinies variations de l’organe mâle | EntomoScience | Scoop.it
Il aura fallu attendre le 20e siècle… et le relâchement du puritanisme pour que la science s’intéresse aux organes génitaux. Elle s’est bien rattrapée depuis, mettant le nez dans un capharnaüm pour le moins inattendu ! Les sexes ont en effet des formes si variées que, dès 1955, l’entomologiste René Jeannel affirmait que pénis et vagins constituaient la meilleure façon de différencier les espèces entre elles.

(...)

 

Par Loïc Chauveau. Sciences et Avenir, 02.01.2017

 

[Image] Au sein même de la classe des insectes, les pénis de différentes espèces offrent une étonnante diversité. De gauche à droite : agrion élégant et faux bourdon. Crédit : spL/cosmos

(c) Ingedata

 

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Le vol chez les insectes : Anatomie de l’aile 1/2

Le vol chez les insectes : Anatomie de l’aile 1/2 | EntomoScience | Scoop.it
Les insectes sont les seuls invertébrés à voler, cet article vous présente l'origine, l'évolution et l'anatomie d'une aile d'insecte, un organe complexe

 

Par Benoît Gilles, 11.12.2014

Anatomie

"Les ailes des insectes « modernes » sont insérées sur le 2ème et le 3ème segments thoraciques (appelé Ptérothorax). Les deux paires d’ailes s’articulent avec le sclérite (plaque de l’exosquelette sclérifiée) dorsal (tergite) et latéral (pleurite) du thorax via une série de petits éléments sclérifiés appelés Pteralia (ou structure axillaire). L’organisation et le nombre de Pteralia varient fortement entre les espèces, mais un plan général peut être défini. Il composé de 3 sclérites axillaires (1ax, 2ax et 3ax), d’une plaque médiane distale (dmp), d’une plaque humérale (hp) et d’une plaque médiane proximale (pmp) (voir illustration ci-dessus).

 

L’aile est une membrane cuticulaire (exosquelette) formée par la juxtaposition de deux couches épidermiques (une dorsale et une ventrale). Les muscles, à l’origine des mouvements, sont situés à la base de l’aile et reliés au thorax par des structures de l’exosquelette : les Pteralia (voir paragraphe précédent). Le fonctionnement est ainsi totalement différent des ailes des mammifères et des oiseaux où la musculature se trouve à l’intérieur du membre.

 

Ces veines (aussi nommées nervures), tubulaires, sont des voies de passage de l’hémolymphe (liquide physiologique : « sang » des insectes), des systèmes trachéaux (transport de l’air et de l’oxygène) et nerveux (neurones des organes sensorielles : rôle dans la détection des distorsions de la cuticule).

 

Les veines parcourent longitudinalement la surface de l’aile, se subdivisent et se connectent entres elles pour former des cellules soit fermées (entièrement bordée de nervures), soit ouvertes (partiellement bordée de nervures). La disposition et le dessin de ces cellules sont spécifiques de chaque lignée évolutive : la classification des familles et des genres repose ainsi fortement sur l’utilisation de ces caractères morphologiques. Leur étude apporte également de nombreuses informations sur l’histoire évolutive de la formation des ailes et de l’adaptation du vol d’un point de vue biomécanique et aérodynamique, d’autant plus que les structures de l’aile possèdent un pouvoir de fossilisation supérieure aux autres éléments de l’insecte."

(...)

 

Scoop réédité le 05.12.2020

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