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Vrai-faux sur les vaccins à ARN messager

Vrai-faux sur les vaccins à ARN messager | EntomoScience | Scoop.it
Un vaccin à ARN messager ne peut pas modifier l’ADN. Contrairement à un vaccin à ADN, un vaccin à ARN messager ne nécessite en effet pas de pénétrer dans le noyau de la cellule. Une fois dans la cellule, il peut être immédiatement traduit en protéine.

 

via Brief.science du 6 octobre 2023

 

Vrai-faux

Un vaccin à ARN messager peut modifier l’ADN.

 

FAUX. Un vaccin à ARN messager ne peut pas modifier l’ADN. Contrairement à un vaccin à ADN, un vaccin à ARN messager ne nécessite en effet pas de pénétrer dans le noyau de la cellule. Une fois dans la cellule, il peut être immédiatement traduit en protéine.

 

Un vaccin à ARN messager peut avoir des effets secondaires.

 

VRAI. Comme pour la plupart des vaccins, un vaccin à ARN messager peut entraîner des effets secondaires, comme une rougeur au point d’injection, de la fatigue, des maux de tête, des douleurs musculaires et de la fièvre, voire des allergies dans des cas « beaucoup plus rares », note la plateforme Covireivac*, un projet coordonné par l’institut de recherche public Inserm. D’après les essais cliniques menés pour les vaccins BioNTech-Pfizer et Moderna, aucun effet secondaire nouveau n’a été observé. Bernard Verrier, directeur du Laboratoire de biologie tissulaire et d’ingénierie thérapeutique de l’université Claude-Bernard, à Lyon, observe néanmoins dans Le Monde que « plus les doses d’ARN augmentent, plus les effets secondaires sont importants », à la fois dans les résultats des essais cliniques des vaccins de Moderna et BioNTech-Pfizer.

 

C’est impossible de développer un vaccin fiable aussi rapidement.

 

FAUX. Comme l’explique sur son site l’Inserm, il est plus rapide de développer des vaccins à ARN messager que des vaccins traditionnels : « Il est par exemple possible d’éviter tout le travail de production des virus vivants atténués, inactivés ou recombinants à injecter aux patients ou encore de purification des protéines virales. En outre, les molécules d’ARN sont plus simples que des protéines virales. » L’institut souligne aussi que « jamais les fonds attribués à ce type de recherche vaccinale n’avaient été aussi élevés et ces financements ont donné aux chercheurs des moyens qu’ils n’avaient pas jusqu’alors pour mener des essais cliniques aussi rapidement et efficacement. »

 

* Quels pourront être les effets secondaires du vaccin Covid-19 - Covireivac https://www.covireivac.fr/devenir-volontaire/quels-sont-les-effets-indesirables-eventuels/

 

[Image] via "Brief.science la newsletter de la découverte"
https://wedodata.fr/productions/briefme-science

 

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Les enseignements de la crise sanitaire Désinformation scientifique et manipulation de l’opinion

Les enseignements de la crise sanitaire Désinformation scientifique et manipulation de l’opinion | EntomoScience | Scoop.it
Après l’arrivée de la pandémie il y a deux ans, la population frappée de sidération et très angoissée a attendu beaucoup de la part des scientifiques. Les connaissances sur le SARS-CoV-2 et la COVID-19 ont très rapidement évolué grâce à une mobilisation mondiale inédite de la communauté des chercheurs, avec le partage des données et une politique éditoriale accélérée par les nouvelles pratiques de la science ouverte. On a ainsi enregistré en 2020 plus de 100 0000 articles dans des revues, sans compter 30 000 pré-publications (sur internet, non validées par les pairs) liées au Covid, et ceci dans tous les domaines de la recherche : surtout biomédecine, et aussi maths/info, physique/chimie et SHS (droit, économie et psychologie, etc.). En un temps record la nature du virus a été identifiée et des vaccins divers ont été développés, dont le nouveau vaccin à ARN messager.

 

L'édito de l'Union
Le 14/04/2022
Michèle Leduc, pour le bureau de l’UR

"Les citoyens, témoins de la recherche « en train de se faire », se sont trouvés face à une profusion d’informations, souvent fluctuantes, dont il leur était malaisé d’apprécier la pertinence. Ils ont aussi été confrontés aux incertitudes, aux doutes et aux controverses scientifiques qui font partie du processus d’élaboration des connaissances mais peuvent être difficiles à appréhender par un public non averti. Les diverses sources d’informations — institutions, presse, médias, mais aussi réseaux sociaux — ont été des vecteurs déterminants pour éclairer les citoyens.

Toutefois des dérives ont été constatées dans la production et surtout la communication des résultats scientifiques, alimentant la défiance du public, d’autant plus difficile à lever que les connaissances sur le virus et la pandémie sont en constante évolution. Les scientifiques eux-mêmes ont eu leur part de responsabilité dans les incompréhensions du public. Beaucoup de pré-publications ont de bonne foi fourni des résultats partiels trop vite acquis et souvent trompeurs (moins de 20% d’entre elles se sont concrétisées par une vraie publication : un fort déchet !). De plus certains chercheurs ont ignoré sciemment les fondements de la démarche scientifique que sont la rigueur, l’honnêteté et la transparence des méthodes utilisées. C’est le cas pour les travaux menés à l’IHU de Marseille sur le traitement du SRAS Cov2 par l’hydroxychloroquine, qui ont suscité une virulente controverse, pas encore tout à fait éteinte.

Le partage des connaissances des chercheurs avec le public nécessite en général le difficile et indispensable travail de médiation des journalistes. Force est de constater que de ce côté aussi les dérives ont été nombreuses : certains médias télévisuels de grande écoute ont favorisé une « communication spectacle » volontiers polémique et entretenu la confusion entre vérité scientifique et opinion. Même les radios et les journaux les plus sérieux, moins bousculés par le temps, reconnaissent avoir répercuté des pré-publications non validées contrairement à leur éthique usuelle. Les nouveaux médiateurs de l’information que sont Internet et les réseaux sociaux ont de plus contribué à la confusion. Des plateformes YouTube, des tweets en chaîne, des films comme « Hold up » mélangeant le vrai et le faux ont fourni des tribunes à des pseudo-scientifiques pour y développer des thèses plus que contestables. L’abondance et la cacophonie des annonces ont participé à la désinformation scientifique des citoyens, qui est allée jusqu’à la manipulation de l’opinion : aux extrêmes, certains citoyens ont adhéré à des croyances complotistes totalement irrationnelles.

Il reste à réfléchir plus avant à la délicate question de la recevabilité des messages issus de l’expertise scientifique. Quelle est l’origine profonde des théories du complot et du populisme scientifique ? Comment aider au contrôle des infox que véhiculent les réseaux sociaux ? Peut-on aider les journalistes scientifiques et aussi tous les autres ? Et si l’on rêvait d’une fabrique de l’opinion par la société elle-même, qui s’approprierait la méthode scientifique en organisant le débat public ?

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Katalin Kariko est devenue le visage de l'ARN messager

Katalin Kariko est devenue le visage de l'ARN messager | EntomoScience | Scoop.it
En quelques semaines, Katalin Kariko est devenue le visage de l'ARN messager, cette technologie innovante qui a permis à Pfizer et BioNTech de développer un premier vaccin contre le Covid-19. Après avoir fui la Hongrie dans les années 1980, cette biochimiste installée en Pennsylvanie a dû se battre pour faire reconnaître l'importance de ses recherches. Portrait.

 

Katalin Kariko, la chercheuse derrière le vaccin Pfizer : de sa fuite de Hongrie à un futur Nobel

Texte par Stéphanie TROUILLARD

Publié le : 17/12/2020

 

"Rédemption ! Je me suis mise à respirer très fort. J’étais tellement excitée que j’ai eu peur de mourir." C’est par ces mots que Katalin Kariko a raconté au journal The Telegraph comment elle a réagi à l’annonce des résultats d’efficacité du vaccin développé par Pfizer et BioNTech. Après quasiment quarante ans d’efforts, ses recherches sur l’ARN messager, utilisé pour mettre au point ce vaccin, étaient enfin validées et allaient permettre de lutter contre la pandémie de Covid-19. "Je n’avais pas imaginé qu’il y aurait un tel coup de projecteur sur cette technologie. Je n’étais pas préparée à être sous les feux de la rampe" a-t-elle ajouté.

 

En quelques semaines, cette chercheuse hongroise inconnue du public, aujourd'hui installée en Pennsylvanie, est devenue la nouvelle étoile du monde scientifique. Katalin Kariko revient pourtant de très loin. Née il y a 65 ans à Szolnok, dans le centre de la Hongrie, en plein régime communiste, elle grandit à Kisújszállás, où son père est boucher. Passionnée de sciences, elle débute sa carrière à 23 ans au Centre de recherches biologiques de l’université de Szeged, où elle obtient son doctorat. C’est là qu’elle commence à s’intéresser à l'acide ribonucléique (ARN) messager, des molécules qui donnent aux cellules un mode d'emploi, sous forme de code génétique, afin qu'elles produisent des protéines bienfaisantes pour notre corps. Mais dans les laboratoires hongrois, les moyens manquent. À l’âge de 30 ans, la scientifique se fait par ailleurs renvoyer du centre de recherches, comme le rappelle le site Hungarian Spectrum.

 

Elle fait alors le choix de regarder de l’autre côté de l’Atlantique et obtient en 1985 un poste à Temple University, à Philadelphie. À l’époque, en Union soviétique, il n’est pas permis de sortir des devises du pays. Malgré cet interdit, Katalin Kariko vend la voiture familiale et cache l’argent dans l’ours en peluche de sa fille Susan Francia âgée de 2 ans. "C’était un aller simple. Nous ne connaissions personne", a-t-elle raconté à Business Insider.

Katalin Karikó spent the 1990s collecting rejections. Her work, attempting to harness the power of mRNA to fight disease, was too far-fetched for government grants, corporate funding, and even support from her own colleagues n/2 pic.twitter.com/cFQGcVu1xC

— Vipin M. Vashishtha (@vipintukur) December 9, 2020

 

De refus en refus

 

Le rêve américain peut commencer. Mais là encore, tout ne se déroule pas comme prévu. À la fin des années 1980, la communauté scientifique n'a d'yeux que pour l'ADN, qu'on pensait capable de transformer les cellules et, de là, soigner des pathologies comme le cancer ou la mucoviscidose. La chercheuse hongroise continue, elle, de s’intéresser à l'ARN messager, l'imaginant fournir aux cellules les instructions pour qu'elles fabriquent elles-mêmes les protéines thérapeutiques. Une solution permettant d'éviter de modifier le génome des cellules. Mais cette technologie suscite des critiques car elle entraîne de vives réactions inflammatoires, l'ARN messager étant considéré comme un intrus par le système immunitaire.

 

En 1990, sa première demande de bourse de recherche est rejetée. Au cours des années suivantes, les refus se multiplient. En 1995, l'université de Pennsylvanie, où elle est en voie d'accéder au professorat, met même un coup de frein à ses ambitions et la rétrograde au rang de simple chercheuse. "Normalement, à ce stade, les gens disent au revoir et s’en vont, car c’est trop horrible", a-t-elle témoigné au site médical Stat. "Je pensais aller ailleurs ou faire quelque chose d'autre. Je me disais aussi que je n’étais pas assez bonne ou pas assez intelligente." La scientifique doit également faire face au sexisme. On lui demande le nom de son superviseur, alors même qu’elle dirige son propre labo, ou on l'appelle "madame" là où ses collègues masculins se voient identifiés comme "professeur".

 

Malgré les difficultés, Katalin Kariko s’accroche et se consacre à corps perdu à sa passion. "Vu de l’extérieur, cela peut paraître dingue, éprouvant, mais j’étais heureuse au labo", a-t-elle confié à Business Insider. "Mon mari a toujours dit que c’était de l’amusement pour moi. Je ne dis pas que je vais au travail. C’est comme un jeu." Dans le même temps, elle se bat pour financer les études de sa fille Susan Francia. Elle lui transmet sa détermination à toute épreuve. L'enfant à l’ours en peluche finira diplômée de l'université de Pennsylvanie et remportera surtout la médaille d'or au sein de l'équipe d'aviron des États-Unis lors des Jeux olympiques de 2008 et 2012.

A big Team USANA welcome to 2-time Olympic Gold Medalist & 5-time World Champion U.S. rower, @zfrancia! pic.twitter.com/EWhI6iZig6

— USANA Athletes (@USANAathletes) March 26, 2015

 

Une rencontre à la photocopieuse

 

En 1997, une simple rencontre devant la photocopieuse va finalement changer le destin de Katalin Kariko. Elle fait la connaissance de l’immunologiste Drew Weissman, qui travaille alors sur un vaccin contre le VIH. Ils décident de collaborer et mettent au point une parade qui permet à l’ARN synthétique de ne pas être reconnu par le système immunitaire. Leur découverte est publiée en 2005 et leur attire des louanges. Le duo continue ses recherches et réussit à placer son précieux ARN dans des "nanoparticules lipidiques", un enrobage qui leur évite de se dégrader trop vite et facilite leur entrée dans les cellules.

 

C’est à partir de ces techniques que les laboratoires Moderna et BioNTech/Pfizer ont pu mettre au point leurs réponses au Covid-19. Les deux vaccins sont basés sur cette même stratégie consistant à introduire des instructions génétiques dans l'organisme pour déclencher la production d'une protéine identique à celle du coronavirus et provoquer une réponse immunitaire.

Grâce à leurs travaux et à leur application, Drew Weissman et Katalin Kariko sont désormais pressentis pour le prix Nobel. Après tant d’années à la marge, la chercheuse hongroise occupe désormais un poste élevé au sein du laboratoire allemand BioNTech.

 

Après avoir appris l’approbation du vaccin développé par Pfizer et BioNTech, Katalin Kariko s’est permis un petit écart en dévorant un paquet de ses bonbons préférés. Même si la chercheuse savoure son succès, l’heure n’est pas encore aux cotillons et au champagne, comme elle l’a résumé à CNN : "Nous fêterons tout cela quand les souffrances humaines seront derrière nous, quand les épreuves et cette période terrible seront terminées. Cela arrivera, je l’espère, cet été, quand nous aurons oublié le virus et le vaccin. Je le célébrerai alors vraiment"."

 

[Image] La chercheuse Katalin Kariko est née à Szolnok, en Hongrie, en 1955. Crédit : FAMILY HANDOUT / AFP

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10 réponses aux inquiétudes sur les vaccins

10 réponses aux inquiétudes sur les vaccins | EntomoScience | Scoop.it

"Le vaccin contre le Covid-19 est en passe de devenir une réalité. Mais cette perspective ravive de nombreuses questions : comment fonctionnent les vaccins ? Sont-ils dangereux ? Pourquoi certains sont-ils obligatoires ? Et en France, comment sera-t-il diffusé ? France Culture fait le tri."

 
Par Pierre Ropert, 04/12/2020 (mis à jour le 07/12/2020 à 14:00)
 

Comment fonctionne un vaccin ? 

"Le principe du vaccin est assez bien connu : il consiste à injecter dans l'organisme une souche non viable d'un virus (polio, grippe, rougeole, fièvre jaune, etc...), pour que l'organisme puisse apprendre à reconnaître le danger et à créer des anticorps spécifiques qui lui permettront de mieux résister au dit virus s'il s'y retrouve exposé, en fabriquant plus rapidement les anticorps adaptés.  

 

En réalité, il existe deux types principaux de vaccins : les vaccins "atténués" et les vaccins "inactivés".

 

Dans le cas des vaccins atténués, il s'agit d'agents infectieux (virus ou bactéries) affaiblis à l'aide de différents procédés, de façon à ce qu'ils ne déclenchent pas la maladie ou alors de façon totalement bénigne. C'est le cas notamment du vaccin contre la rougeole, les oreillons, et la rubéole (le ROR) ainsi que les vaccins contre la fièvre jaune et la fièvre typhoïde. 

 

Les vaccins dits "inactivés" contiennent quant à eux des agents infectieux morts, ce qui n'empêche pas pour autant le système immunitaire de se mobiliser pour les affronter. On parle de vaccins inactivés pour le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite, les hépatites A et B, la grippe, l'encéphalite à tique ou japonaise et la méningite."

(...)

 

_______________________________________

 
Covid-19 : les réponses aux inquiétudes sur les vaccins

 

Ajout au 21/01/2021 (date de mise à jour) :

Comment fonctionnent les nouveaux vaccins à ARN messager ? 

"Le premier vaccin efficace à 95% contre le Covid-19 a été annoncé le 9 novembre par le groupe pharmaceutique américain Pfizer, associé à l'allemand BioNTech. Contrairement aux vaccins classiques, ce vaccin est à ARN messager. Mais que signifie “vaccin à ARN messager” ? L’ARN messager, pour acide ribonucléique messager, est une copie temporaire d’une section de notre ADN. Lorsque l’on injecte dans notre organisme un brin d’ARN messager, on injecte en réalité les instructions d’assemblage qui vont permettre à nos cellules de créer des protéines spécifiques, capables de nous défendre."

(...)

Bernadette Cassel's insight:

 

'vaccin' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=vaccin

 

(42 scoops et plus)

 

 

'vaccin à ARN, ADN, ARN messager...' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=vaccin+%C3%A0+ARN%2C+ADN%2C+ARN+messager...

 

(5 scoops)

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Katalin Kariko, pionnière du vaccin à ARN messager : « J’étais l’archétype de la scientifique qui lutte. Et qui chute »

Katalin Kariko, pionnière du vaccin à ARN messager : « J’étais l’archétype de la scientifique qui lutte. Et qui chute » | EntomoScience | Scoop.it

« Je ne serais pas arrivée là si… » « Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de son existence. La biochimiste hongroise de 67 ans, vice-présidente de BioNTech, revient sur son exil aux Etats-Unis et sur sa ténacité dans la poursuite de ses recherches.

 

Sciences

Je ne serais pas arrivé là si

Par Nathaniel Herzberg

Publié le 03 juillet 2022 (abonnés)

 

[Image] ARNE DEDERT/DPA VIA AFP

 

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via Stéphane Foucart sur Twitter, 05.07.2022 : "Entretien exceptionnel sur une vie et une œuvre scientifique exceptionnelles. A LIRE ! https://t.co/sghXNJuau4 par @NHerzberg" / Twitter
https://twitter.com/sfoucart/status/1544323571102662659

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet :

 

  • Katalin Kariko est devenue le visage de l'ARN messager - De www.france24.com - 17 février, 19:47

 

 

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Le biologiste François Gros, codécouvreur de l’ARN messager, est mort

Le biologiste François Gros, codécouvreur de l’ARN messager, est mort | EntomoScience | Scoop.it
Sa contribution au décryptage du gène a été capitale et a ouvert la voie à l’utilisation, près de soixante ans plus tard, de l’ARN messager dans les principaux vaccins utilisés contre le Covid-19. Il avait 96 ans.

 

Le Monde avec AFP

Publié hier à 16h30, mis à jour le 21.02.2022 à 04h46

Bernadette Cassel's insight:

 

'ARN messager' in EntomoScience
https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=ARN+messager

 

(3 scoops)

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Kathy Reichs, écouter la science et faire ses recherches

Kathy Reichs, écouter la science et faire ses recherches | EntomoScience | Scoop.it
Dans la 20e enquête de Tempe Brennan, Kathy Reichs parle du vaccin à ARNm… et c’est une coïncidence.

 

Sonia Sarfati

16 octobre 2021

 

"... Une fois au clavier, « j’écris un peu comme si je m’adressais à un jury : je donne une information vérifiée, juste. Je fuis le jargon scientifique… et j’essaie d’être brève ».

Pour cela, oui, elle fait ses recherches et écoute les experts, souvent des (anciens) collègues, qu’elle consulte. Après tout, là se trouve la spécificité de sa série. Et son origine : elle voulait apporter les sciences judiciaires au plus grand nombre. Avec sa complicité, en voici cinq exemples accompagnés d’extraits choisis.

 

Entomologie légale

 

"La chasse aux papillons et les recettes à base de grillons, c’est bien beau. Mais, de façon plus sérieuse, les insectes peuvent être utilisés pour estimer combien de temps s’est écoulé entre la mort et le moment où le corps a été retrouvé.

 

« Les entomologistes ont fait des études sur les insectes nécrophages […]. Ils ont remarqué que les diverses espèces arrivent sur un cadavre selon un ordre séquentiel et qu’ensuite chacune a un cycle de vie qui lui est propre et dont l’évolution est très exactement prévisible. » Extrait de Death du jour (2000)."

(...)

 

Photo: Marie-Reine Mattera Kathy Reichs
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Le super-pouvoir des microARNs

Le super-pouvoir des microARNs | EntomoScience | Scoop.it

 

Plus la recherche avance, plus on se rend compte que le génome, notre ADN, est quelque chose de très complexe et que son fonctionnement et son expression sont extrêmement contrôlés. Dans cet article, je vais vous parler d’un des mécanismes de régulation : les ARN non codants. On verra ainsi que finalement ce n’est pas tant la taille qui compte…

 

Revenons tout d’abord sur la notion de gène. Notre ADN contient environ 32000 20806 gènes. Selon la définition, un gène est un bout d’ADN qui va être transcrit en ARN messager puis traduit en protéine (cf figure1). Les gènes représentent environ 2% du génome.

 

En 1998, Andrew Fire et Craig Mello ont découvert les microARN. Cette découverte leur a permis de décrocher le prix Nobel en 2006. Les microARN sont des tout petits bouts d’ARN (entre 20 et 25 bases) qui contrôlent les ARN messagers en :

Bloquant la traduction en protéineOu en les dégradant directement

Ainsi ces petits microARNs, qui font partie de la grande famille des ARN non codants, ont un pouvoir de régulation immense: un seul microARN peut réguler jusqu’à 3000 gènes !!! Mais est ce que leur rôle est si important que cela ?

 

[...]

 

En 2007, Weaver et son équipe sont partis du principe que les microARNs jouent un rôle important dans le développement du cerveau, l’apprentissage et la régulation des gènes dans le système nerveux. Ils ont alors décidé de comparer les niveaux d’expression de différents microARNs au sein d’abeilles ouvrières ou reines. Par cette étude, ils ont mis en évidence 2 microARNs (cf figure ci-dessous) qui discriminent les ouvrières ou les reines à l’état larvaire. Cependant ils ne peuvent encore dire si ces microARNs sont la première étape de la spécification ou si quelque chose vient les activer différentiellement au préalable.

 

[...]

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Science dessus dessous

La science accessible à tous

 

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