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François Guéry : La loi du plus faible. La nature n'est pas darwinienne

François Guéry : La loi du plus faible. La nature n'est pas darwinienne | EntomoScience | Scoop.it
 Cerf - Février 2023 Quel message la nature nous livre-t-elle ? La force s'impose-t-elle automatiquement ? La théorie de l'évolution

 

Quel message la nature nous livre-t-elle ? La force s'impose-t-elle automatiquement ? La théorie de l'évolution, trahie par le darwinisme social, répond-elle suffisamment aux problèmes éthiques de notre temps ? Finalement, la raison du plus fort est-elle toujours la meilleure ?
 
Le préjugé est tenace : les plus forts feraient la loi. La nature le dément pourtant : les plus faibles, à l'exemple de l'enfant à naître, sont l'objet d'une protection remarquable dès leur conception et bénéficient génétiquement de pouvoirs de survie considérables.
Dans cet ouvrage, François Guery rétablit une vérité : la loi du plus faible. Il entreprend de réécrire l'histoire de la vie évoluée, en nuançant les apports du darwinisme à l'éthique. Il expose en profondeur l'erreur de ces idéologies qui tournent le dos à la notion de transmission intergénérationnelle.
Un grand livre d'éthique qui renouvelle les débats de notre époque sur l'identité, la transmission et le droit du vivant à vivre et à s'imposer par une force qui lui est propre.
 
Doyen de la Faculté de philosophie de l'université Jean-Moulin Lyon 3, professeur émérite, ancien producteur des " Vendredis de la philosophie " sur France Culture, François Guery est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Le corps productif , La société industrielle et ses ennemis et Archéologie du nihilisme.

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Carolyn Merchant : La mort de la nature. Les femmes, l'écologie et la révolution scientifique

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Un autre rapport au vivant (4/4) | Sortir de la pensée binaire avec Nathalie Grandjean

Un autre rapport au vivant (4/4) | Sortir de la pensée binaire avec Nathalie Grandjean | EntomoScience | Scoop.it
Les technologies et la science structurent notre rapport au monde, en le divisant en deux ensembles pas du tout égaux: nature vs. culture. Mais est-il possible de penser autrement ? Entretien avec Nathalie Grandjean.

 

 Par Charline Cauchie
12 août 2021 19:10
 

Nathalie Grandjean est docteure en philosophie. Elle enseigne l’éthique générale et du numérique ainsi que la philosophie féministe et de genre à l’Université de Namur. Ses terrains de recherche mêlent les technologies, le féminisme et l’écologie, ce qui lui donne une place privilégiée pour observer notre rapport au monde.

 

[via] Fil d’actualité | LinkedIn

https://www.linkedin.com/posts/charlinecauchie_un-autre-rapport-au-vivant-44-sortir-activity-6831840293202006016-UNkS

 

"Pour la majorité de la planète, la binarité continue de vouloir dire quelque chose. Je crois qu’il faut avoir conscience qu’on est héritier de ça, arrêter de percevoir la nature comme cette extériorité à «protéger» et se demander comment vivre avec l’ensemble en dehors d’un régime de domination."

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Humains, animaux, nature. Quelle éthique des vertus pour le monde qui vient ?

Humains, animaux, nature. Quelle éthique des vertus pour le monde qui vient ? | EntomoScience | Scoop.it
L’éthique des vertus met l’accent sur les représentations et les affects qui poussent les personnes à agir, au lieu de se focaliser sur les normes et de se borner à énoncer des interdictions et des obligations. Elle aide ainsi à combler l’écart entre la théorie et la pratique qui est particulièrement dramatique à un moment où les individus comme les États reconnaissent la réalité du changement climatique mais ne parviennent pas à réorienter les modes de production ni à reconvertir l’économie. Quel processus de transformation de soi permet d’avoir du plaisir à consommer autrement et d’acquérir les traits moraux indispensables à la transition écologique ? Celle-ci reposant autant sur le volontarisme politique que sur la capacité des citoyens à modifier leurs styles de vie, il importe aussi de se demander comment articuler le plan individuel et le plan collectif. Enfin, faut-il penser que l’éthique a une dimension universaliste ou souscrire à une approche plus particulariste et contextualisée de la morale ? Telles sont les questions qui réunissent dans ce volume des chercheurs issus de disciplines différentes.

 

Les Livres de Philosophie: Jean-Philippe Pierron, Corine Pelluchon, Gérald Hess (dir.)

Hermann - Octobre 2020

- Jean-Philippe Pierron, philosophe, professeur à l’université de Bourgogne. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont La poétique de l'eau. Pour une autre écologie (François Bourin, 2018) et Les philosophie du soin, Médecine, travail, environnement (Les Belles Lettres, 2019)

- Corine Pelluchon, philosophe, professeur à l’université Gustave-Eiffel. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Les nourritures. Philosophie du corps politique (Seuil, 2015, Points, 2020) et Éthique de la considération (Seuil, 2018)

- Gérald Hess, philosophe et juriste, maître d'enseignement et de recherche en éthique et philosophie de l'environnement à l’université de Lausanne. Il a publié notamment Éthiques de la nature (PUF, 2013) et avec Dominique Bourg Science, conscience et environnement (PUF, 2016).

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Hélène Soubelet : « Il faut laisser de la place à la nature »

Hélène Soubelet : « Il faut laisser de la place à la nature » | EntomoScience | Scoop.it
Pour éviter que de nouvelles pandémies ne se reproduisent, la préservation de ce qu’il nous reste de biodiversité apparaît crucial. Entretien avec la scientifique Hélène Soubelet, qui invite à tourner la page de l’agriculture industrielle.

 

Par Amélie Poinssot, 06.04.2020 (abonnés)

 

"Hélène Soubelet, vétérinaire de formation et diplômée d’études approfondies en pathologie végétale, est directrice de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité. Passée par le ministère de l’environnement entre 2010 et 2017 (elle a été adjointe au chef de bureau biotechnologies et agriculture puis cheffe de la mission Biodiversité et gestion durable des milieux au sein de la direction de la recherche), elle est aussi la coautrice de nombreux ouvrages scientifiques et pédagogiques.

 

Dans l’un d’entre eux, Sauvons la biodiversité. Les 10 actions pour agir, co-écrit avec Jean-François Silvain et publié l’an dernier, on peut y lire : « Avons-nous le temps d’éviter que le système ne bascule ? En réalité, la seule question pertinente à l’échelle de chacun d’entre nous, c’est “avons-nous le choix ?” Il nous semble que la réponse éthique est non. D’autant que nous avons des solutions ; il manque juste une volonté forte pour les mettre en œuvre, à tous les niveaux : hommes politiques, acteurs économiques et citoyens. »

 

La crise du coronavirus va-t-elle permettre à cette volonté d’advenir ? Entretien."

(...)

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User de pesticides pour contrôler les espèces invasives : les facettes d’un paradoxe éthique

User de pesticides pour contrôler les espèces invasives : les facettes d’un paradoxe éthique | EntomoScience | Scoop.it
Tassin, Jacques
Résumé: La lutte contre les espèces invasives qui impactent l’environnement ou la santé publique recouvre parfois l’usage de substances chimiques létales. Or, si l’intérêt de la lutte chimique dans le contrôle d’espèces invasives est indéniable, son impact sur l’environnement ou sur la santé humaine ne saurait être omis, dès lors que l’usage de rodenticides peu sélectifs tels le brodifacoum ou le 1080, d’insecticides fortement rémanents tels les néonicotinoïdes, et d’herbicides systémiques tel le glyphosate, intéresse d’année en année des surfaces de plus en plus grandes. La littérature fournit de nombreux exemples d’effets indésirables de ce type d’intervention sur la biodiversité ou la santé humaine dont il faudrait rendre compte de manière plus transparente. L’évaluation des risques d’utilisation des pesticides demeure incomplète dans ce domaine, et l’approche bénéfices-risques qui s’imposerait fait encore défaut. Cette utilisation de pesticides se présente comme un paradoxe éthique puisqu’elle s’inscrit en amont dans une démarche de protection du vivant, mais aussi parce que dans le cadre d’une politique de santé publique, elle fait parfois courir aux populations d’autres risques sanitaires. De manière générale, l’efficacité des pesticides dans le contrôle des espèces invasives reste en outre mal évaluée. Il paraît donc impératif de replacer le citoyen au cœur des processus de décision ou du moins de prôner davantage de transparence quant à l’ensemble des bénéfices attendus et des risques encourus.

 

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IA éthique et responsable : une première matrice de gouvernance se dévoile

IA éthique et responsable : une première matrice de gouvernance se dévoile | EntomoScience | Scoop.it

Face aux risques que peuvent engendrer les modèles d'apprentissage, un cadre juridique et déontologique se met en place. Le RGPD est un point de départ.

 

 

[Image] Projet de réglementation publié par la Commission européenne le 21 avril dernier, qui dresse une classification des IA par niveau de risque.

 

[RGPD : règlement général sur la protection des données personnelles]


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Bernadette Cassel's insight:

 

'intelligence artificielle' in EntomoScience
https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=intelligence+artificielle

 

(13 scoops)

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Baird Callicott : Éthique de la terre

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John Baird Callicott, né en 1941, a dirigé le département de philosophie de l’université North Texas. Président de la Société internationale d’éthique environnementale, il a donné le premier cours d’éthique environnementale en 1971. Dans le sillage d’Aldo Leopold, il est reconnu comme l’une des principales figures de la philosophie de l’écologie.

 

Baird Callicott : Éthique de la terre - Wildproject - septembre 2021

Les Livres de Philosophie

samedi 11 septembre 2021
 

"Le grand classique de la philosophie de l’écologie. “Depuis un siècle, le monde dans lequel nous vivons a changé à un rythme vertigineux. Les philosophes ont plus que jamais besoin de remplir le rôle qu’ils remplissaient autrefois – redéfinir notre représentation du monde en réponse à une expérience humaine radicalement modifiée. De quelle façon nouvelle pourrions-nous imaginer notre place et notre rôle dans la nature ? Quelles valeurs nouvelles, quels nouveaux devoirs et quelles nouvelles obligations en découlent ? » Les principes de l’éthique de la terre ont été formulés dans les années 1940 par le légendaire écologue et écrivain Aldo Leopold. En lui donnant toute sa solidité théorique et une forme systématique, J. Baird Callicott a fait de l’éthique de la terre l’une des pensées les plus ambitieuses de la philosophie contemporaine. Le philosophe comme l’écologue, l’anthropologue comme l’amoureux de la nature, trouveront leur bonheur dans cette éthique de la terre."


Postface de Baptiste Morizot


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Puissances de l’écoféminisme

Puissances de l’écoféminisme | EntomoScience | Scoop.it
... comment un courant apparemment si peu convaincant avait pu se maintenir vivant près d’un demi-siècle, depuis que Françoise d’Eaubonne en a inventé le terme en 1974 ? Comment des intellectuelles reconnues en étaient arrivées à s’identifier comme écoféministes et sorcières ? Il fallait revenir aux textes fondateurs pour découvrir l’attrait que peut exercer l’écoféminisme. On découvre des pensées foisonnantes, arborescentes, qui s’hybrident avec tout ce qu’elles touchent ; des modes d’action radicaux, alternatifs, utopistes ; une attention au sensible, aux imaginaires, à la vie intérieure et aux liens invisibles qui unissent les vivants ; des formes qui jonglent entre académisme, pragmatisme, farce et poésie. Et le tout sans souci d’une mise en cohérence rigoureuse, riche d’interstices où peut naître et croître la créativité. Au risque d’être trop dispersé, diffus, et donc peu opérationnel politiquement ? On peut le penser. Mais est-ce important ?

 

Par Philippe Vion-Dury , publié le 02 août 2021

"L’écoféminisme ne sera certainement jamais un programme politique, un système idéologique au même titre que le marxisme-léninisme ou le libéralisme. C’est un puits qui offre un peu d’eau fraîche aux réflexions de notre temps, un terreau où plonger ses racines. Ce devrait être pour nous, femmes et hommes, une source de puissance. Car ce n’est pas pour rien que l’écoféminisme resurgit avec force aujourd’hui. Comme dans les années 1970, nous sommes confrontés à une menace existentielle – la guerre nucléaire hier, l’accélération du changement climatique aujourd’hui – et à un sentiment d’impuissance absolument écrasant. Face à la catastrophe en cours, à la perspective du plus grand crime contre l’humanité et le monde vivant jamais commis, nous avons besoin de tous les secours, à commencer par celui des écoféministes."

 

 [Image] "Carolyn Merchant : L'éthicienne" via https://www.socialter.fr/kiosque

 

__________________________

 

Pour en savoir plus :

 

L’écoféminisme est un courant philosophique, éthique et politique né de la conjonction des pensées féministes et écologistes.

 

Le courant écoféministe considère qu'il existe des similitudes et des causes communes entre les systèmes de domination et d’oppression des femmes par les hommes et les systèmes de surexploitation de la nature par les humains (entraînant le dérèglement climatique et le saccage des écosystèmes). En conséquence, l'écologie nécessiterait de repenser les relations entre les genres en même temps qu'entre les humains et la nature. 

 

Écoféminisme — Wikipédia L'écrivaine féministe indienne

Vandana Shiva est l'une des figures de l'écoféminisme.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cof%C3%A9minisme

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

« L’écoféminisme oblige à radicaliser l’écologie » - Jeanne Burgart Goutal - De www.socialter.fr - 11 juin, 18:04

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Michael Marder : La pensée végétale - Les presses du réel (livre)

Michael Marder : La pensée végétale - Les presses du réel (livre) | EntomoScience | Scoop.it
« Les récents progrès de la science du végétal révèlent que les plantes sont des organismes sensibles, capables d'activités sensorielles et communicatives riches, basées sur une signalisation complexe et intégrée qui permet des types de comportements étonnement sophistiqués. Le point de vue philosophique de Marder sur ce changement de paradigme examine les conséquences qui pèsent sur la philosophie théorique, l'éthique et la politique. »
—Frantisek Baluska, Université Friedrich-Wilhelms de Bonn

 

Titre original : Plant-Thinking – A Philosophy of Vegetal Life, Columbia University Press, 2013.
 
2020 (parution prévue au 4e trimestre)
  

Michael Marder est professeur de recherche en philosophie à l'Université du Pays basque (UPV/EHU), Vitoria-Gasteiz. Auteur d'une quinzaine de livres, il est spécialiste de la philosophie environnementale, de la phénoménologie et de la pensée politique.

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Dépasser l’anthropocène

Dépasser l’anthropocène | EntomoScience | Scoop.it
Les modèles prédictifs en écologie supposent généralement le maintien du capitalisme. Or, selon Claire Sagan, l’adaptation à la situation écologique mondiale exige de dépasser l’hégémonie capitaliste, et, par voie de conséquence, la notion d’anthropocène.

 

Par Claire Sagan , le 22.01.2019

 

"Dès les années 1970 Hans Jonas, précurseur de l’écosophie, avançait que ce que d’aucuns appelaient le « progrès » exigeait de revoir l’éthique kantienne, incapable de prendre en compte le non-humain ou les générations futures dont la survie était pourtant menacée. Ces deux ensembles – nature non-humaine et générations futures – échappaient en effet à l’éthique kantienne car dépassant son fondement de toute responsabilité dans le sujet rationnel capable de se représenter. [1]

 

À l’époque, Jonas avait principalement en tête, non le changement climatique, mais la menace de destruction nucléaire, menace qui persiste aujourd’hui comme au moins aussi tangible que celles du réchauffement dit « anthropique, » bien que souvent éclipsée par la focale climatique.

 

Jonas proposait alors une « éthique pour le futur » – dont l’affect prédominant serait la peur. Dans ce cadre, nos élites devraient modeler leur comportement selon l’image du patriarche protégeant sa femme et sa progéniture, tout en informant ses décisions grâce à une « futurologie » à inventer. Cette futurologie était quant à elle imaginée par Jonas comme une nouvelle discipline scientifique tournée vers l’évaluation et l’anticipation systématique des conséquences néfastes ou positives du progrès technique. Le modèle éthique jonassien eut au moins le mérite d’afficher explicitement son inspiration patriarcale et technocratique. Le présent essai propose quatre propositions critiques pour dépasser ce type d’inspiration, qui influe encore aujourd’hui, bien que souvent plus insidieusement, sur le discours environnementaliste."

 

(...)

 

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