Tournages, soirées privées, dons de particuliers… Les administrateurs de ces joyaux du patrimoine français font face comme ils peuvent à la baisse des subventions et à la crise du mécénat.
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Dans cet article est pointée la nécessité de diversifier les sources de financement des organisations culturelles.
Les subventions de l’Etat diminuant, les institutions peuvent se tourner vers le mécénat d’entreprise. Grâce à la loi Aillagon de 2003 et ses mécanismes extrêmement incitatifs, le mécénat d’entreprise constitue une aide financière importante.
Il représente, en 2013, d’après les données de l’ADMICAL, 1.8 milliards d’euros, dont 364 millions d’euros pour la culture, soit 20%, ce qui équivaut à 2.6% du budget alloué par l’Etat.
Cependant, l’ADMICAL s’inquiète du recul du nombre d’entreprises engagées dans le mécénat culturel (25% des entreprises mécènes en 2012 pour tomber à 13% en 2013), ainsi que du montant global versés par les entreprises (passant de 500 millions d’euros en 2012 à 364 millions en 2013). Le mécénat d’entreprise devient alors de plus en plus concurrentiel.
La loi Aillagon donne également droit à des avantages de même nature pour les particuliers (soit une exonération d’impôt de 66% pour les particuliers). Si les grands donateurs sont concernés comme l’évoque l’article, un nouveau mécénat fait son apparition. Le mécénat participatif qui permet à tous de devenir mécène à partir de 10 euros, en quelques clics sur Internet. Les organisations peuvent trouver en cette démarche non seulement un complément de financement mais également un moyen d’engager leurs publics à leur côté.
Pour aller plus loin, l’article du blog de Culture Time « Le mécénat des particuliers, un nouveau souffle pour le financement de la culture ? » est en ligne ici.