Détournements d’actifs, fraudes comptables et fiscales, corruption… Les comportements organisationnels frauduleux des dirigeants sont bien connus et identifiés. Du côté des salariés également, il ne faut pas sous-estimer non plus la fréquence de ce type d'actes.
Surtout, ces expériences mettent en lumière un élément fondamental : la plupart d’entre nous sommes prêts à commettre de petites fraudes dès lors que cela n’altère pas notre estime de soi. La décision d’entreprendre un acte malhonnête résulterait donc non seulement d’un arbitrage entre le gain monétaire retiré d’un tel comportement et les coûts de la fraude sur ce plan financier, mais surtout d’une question d’image personnelle.