Distribuer le courrier aux millions d'habitants de la ville de Kaboul, où les rues sans nom et les maisons sans numéro sont légion, relève du casse-tête pour les facteurs afghans, a rapporté jeudi la BBC.
"Monsieur Untel, derrière le palace Darul-Aman", "Monsieur X, près de l'école Alauddin", "Monsieur Y, derrière la mosquée Omar Jan", voilà le genre d'indications inscrites sur les enveloppes et colis que les postiers sont censés amener à bon port. Bonne chance!
"L'adresse du destinataire est toujours vague. Les gens écrivent l'adresse comme si j'étais un ami du destinataire", soupire Ahmad Omid, facteur pour la poste afghane depuis plus de deux ans. "Parfois, ça prend des heures pour distribuer une seule lettre", ajoute-t-il.
Ahmad Omid circule à bicyclette, en pleine chaleur. Il doit se débrouiller avec sa propre connaissance de la ville et l'aide des habitants croisés en chemin, les renseignements donnés par les passants étant parfois contradictoires...