Faire de l’usager un «partenaire» de l’innovation n’est pas une idée nouvelle. Des chercheurs, designers, entrepreneurs, «gourous » du marketing... pointent depuis longtemps les avantages que l’on peut en tirer: anticiper les «projections » que les individus ne manquent pas d’ajouter à l’usage du produit ou service qu’ils achètent; maximiser ses chances de se tailler une part de choix sur les marchés de demain; capter et développer une idée géniale que l’on n’aurait jamais eu seul...
Ces approches restent toutefois encore largement marginales. Dans les imaginaires des concepteurs, l’usager reste avant tout un utilisateur «docile» à l’égard des prescriptions d’usage induites par les technologies.
La cause serait ainsi entendue: la production de l’innovation serait une affaire de technologue; son adoption, une affaire d’avantage concurrentiel sur le marché.
Le numérique et les réseaux rebattent les cartes.
› Du côté des usages d’une part, dans la mesure où les usagers développent de nouvelles capacités pour « agir» sur les produits et services qu’ils achètent.
› Du côté de l’offre d’autre part, dans la mesure où les modèles d’innovation eux-mêmes sont bouleversés
Via APallois
Un guide très utile pour adopter les bonnes démarches dans votre projet d'innovation.
Ce guide - ou plutôt cette "boussole" - propose aux innovateurs quelques clefs de lecture et pistes méthodologiques pour innover aux contacts des usagers. Il est issu de plusieurs années d’observation de projets d’expérimentation par l’usage dans le cadre du programme PACA Labs. Un travail coordonné par Fabien Labarthe et Renaud Francou.