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À la frontière du travail de l’ingénieur, du designer et de l’artisan, les activités des makers exigent des compétences et des collaborations variées. Qu’il s’agisse de développer un produit innovant ou de réparer un objet cassé, les makers trouvent dans les makerspaces ou les fablabs des ressources pour atteindre leurs objectifs. Bricoleurs amateurs ou travailleurs indépendants, les makers rentrent difficilement dans une catégorie et c’est davantage le goût pour le partage et l’apprentissage qui les rassemble. Une ethnographie de plusieurs mois dans le makerspace IciMontreuil a permis d’identifier des formes de collaborations alternatives à celles que l’on observe dans les entreprises.
Via Bernard BRUNET, Aurélien BADET
Interdépendance plutôt que subordination, logique d'expérimentation permanente, implication de profils très complémentaires et diversifiés pour favoriser la cocréation et l'innovation....il y a fort à parier que les makers ouvrent la voie à des pratiques de collaboration qui se propageront aussi dans les entreprises dans un futur proche.