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À l’occasion du Web2Day nous avons pu échanger avec Noémie Buffault qui est actuellement Social Media Manager de la ville de Nantes. Spécialiste de la communication publique (elle a occupé ce poste pour la ville de Paris et au Ministère des Affaires étrangères), elle nous donne son point de vue sur la place du digital dans la stratégie des institutions publiques. Un regard très intéressant, notamment sur l’aspect nécessairement politique et citoyen de sa mission.
De WikiLeaks aux Anonymous, l’anthropologue américaine dépeint l’évolution des cybermilitants qui, venus d’horizons idéologiques très divers, mettent leur compétence technique au service de «la bataille pour les libertés civiles».
DIAL publie plus souvent des articles sur les paysans sans terre brésiliens [1] que sur les problématiques en lien avec le développement de l’informatique et d’Internet. Si les deux thèmes peuvent sembler sans rapport, ils soulèvent en fait le même type d’enjeux en termes de rapports de pouvoir et d’autonomie. Dans le monde numérique, comme dans le monde rural brésilien, des luttes sont en cours entre des « grands propriétaires » (Google, Apple, Facebook, Microsoft…) qui cherchent à maintenir et à étendre leur emprise, et des groupes et des individus qui se mobilisent pour construire et défendre des pratiques et des espaces plus autonomes [2]. Le premier texte de ce dossier est consacré à une initiative récente de Facebook pour, soi-disant, fournir un accès Internet aux populations qui pour l’instant n’en disposent pas. Le second, publié ci-dessous, est un entretien avec Carlos Eduardo Parra Falcón, chef des opérations du projet Canaima, le système d’exploitation GNU/Linux [3] développé par l’État vénézuélien. Entretien publié sur le site de Rebelión, le 13 mai 2013.
Perçu comme un outil de la démocratie numérique et de la transparence des collectivités territoriales et de nos administrations, l’open data est au cœur des réflexions de l’Institut Kervégan. Retour sur quelques idées reçues sur l’open data.
Tout comme le crowdfunding, les fablabs intéressent les gouvernements occidentaux en quête de solutions hétérodoxes pour relancer l’innovation, l’industrie et l’emploi. Le gouvernement français s’y engouffre.
Via Laurence, Bernard BRUNET
Selon des documents administratifs obtenus par l’April, le choix d’un contrat cadre entre la Défense et Microsoft fait « suite à une décision politique » prise en amont des études sur la faisabilité et les risques. Des études qui seront finalement ignorées.
Suite à l'affaire Snowden, nombreux sont les activistes qui baissent les bras avec le slogan « Internet est mort ». C’est idiot. Par Grégoire Pouget. Les révélations d’Edouard Snowden sur la surveillance généralisée d’Internet ont eu quelques effets de bord : le site Groklaw, spécialisé dans les affaires et questions juridiques liées aux nouvelles technologies, ferme les services d’envois d’emails sécurisé Silent Circle et Lavabit suspendent leur activité… Conséquence : nombreux sont les activistes qui baissent les bras avec le motto « Internet est mort ». Ça m’énerve. C’est idiot. C’est lâche.
Les questions que soulève cette nouvelle technologie imposent inévitablement l'intervention politique. Mais les dirigeants sont pour le moment davantage tournés vers l'aspect économique et industriel de l'impression 3D. Le 12 février 2013, lors de son discours sur l'Etat de l'Union, Barack Obama a ainsi déclaré : « L'impression 3D a le potentiel pour révolutionner la manière dont nous fabriquons presque tout ». Le gouvernement américain a ainsi investi 30 millions de dollars dans la création d'un institut pilote dans l'Ohio.
Décret présidentiel, cadre d’implémentation, rénovation de Data.gov, outils Open Source… le gouvernement américain accélère sa politique Open Data. Barack Obama pose officiellement les grands principes concrets de sa politique. Dans une opération qualifiée d’historique par la Maison Blanche, le gouvernement des Etats-Unis a décidé de passer à la vitesse supérieure en matière de politique liée à l’Open Data. A la clé, une série d’initiatives qui vise au final à structurer de manière très pragmatique l’ouverture et l’usage à posteriori des données publiques aux Etats-Unis, en imposant aux agences fédérales la mise en place d’un cadre.
Ils reprochent à l'assemblée départementale de distribuer aux collégiens corréziens des tablettes Apple au lieu de se tourner vers des systèmes d'exploitations libres.
L'association Pullco (promotion de l'utilisation des logiciels libres en Corrèze) exprime dans un communiqué sa forte déception "face à l'entêtement du Conseil Général en renouvelant une solution qu'elle estime contraire à l'objectif recherché. Les défenseurs du logiciel libre estiment que cette décision est contraire aux préconisations faites par le gouvernement dans les administrations. Ils rappellent aussi des propos de François Hollande dans sa profession de foi lors de l'élection présidentielle: « L'éducation ne devra donc pas seulement faire des élèves des “consommateurs” de l'informatique, mais aussi des “créateurs” qui sauront décoder et surtout “coder” cet univers. » L'association va organiser samedi une conférence de presse à Tulle pour exprimer son mécontentement.
Le collectif SavoirsCom1 prend acte de la modification apportée par L’Inist au service RefDoc, à savoir la mise en place d’un rebond vers les bases d’archives ouvertes HAL et BaseLab. Ce changement fait suite à la mobilisation que SavoirsCom1 avait lancée, avec le chercheur et blogueur Olivier Ertzscheid. Plus de 600 personnes ont demandé à ce jour à l’Inist de revoir son service dans le sens d’une plus grande cohérence avec la politique d’Open Access menée par le CNRS.
"Révolution numérique". C'est l'expression consacrée des verbiages politiciens, mais concrètement ça veut dire quoi ? Laurent Chemla raconte en une allégorie le chamboulement Internet.
Un des problèmes majeurs qu’on rencontre, quand on essaie de comprendre l’impact d’Internet dans nos sociétés, c’est de prendre le recul nécessaire : il est si difficile d’imaginer notre vie sans lui qu’on n’arrive pas à voir ce qu’il change. Il nous manque la possibilité de comparer notre monde à un monde sans réseau informatique global pour appréhender vraiment tout ce qu’il a changé et tout ce qu’il changera.
Il est plus facile – du coup – de tenter l’exercice de l’allégorie.
Ce week-end, l’Enseeiht accueillait l’événement Capitole du libre, rendez-vous annuel consacré au logiciel libre. Grand public ou spécialisées, de nombreuses conférences étaient organisées dont une intitulée « Hacker la démocratie avec la mémoire politique de la quadruture du net ». L’occasion d’expliquer comment des geeks peuvent aider n’importe quel citoyen à se réapproprier la démocratie via le suivi des élus.
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Jeremy Corbyn lance son Manifeste pour la démocratie numérique
Publié le 6 septembre 2016 par Ewen Chardronnet Jeremy Corbyn, le leader britannique du parti travailliste en campagne pour sa réélection, vient d’annoncer son programme pour le numérique. Le grand favori des sondages publie un «Digital Democracy Manifesto» qui fait sensation.
Le Manifeste pour la démocratie numérique de Jeremy Corbyn, leader du parti travailliste britannique, qu’il a rendu public le 30 août, promeut une série de propositions inspirées des cultures open source et de défense des libertés numériques. Il a été rédigé en collaboration avec Richard Barbrook, du think-tank autonome sur la société de l’information Cybersalon. Enseignant en sciences politiques à l’université de Westminster, Richard Barbrook est notamment l’auteur du classique Cyber-Communism (1999) ou du plus récent Imaginary Futures (2007), et anime Class Wargames, un collectif ludico-subversif inspiré du Jeu de la guerre de Guy Debord.
Décidément iconoclaste, Corbyn a vu son manifeste susciter de nombreuses railleries et critiques chez ses opposants, jusqu’au sein de son parti. Il contient pourtant de nombreuses idées originales que l’on aimerait retrouver en cette année électorale chez nos politiques français…
À l'occasion des élections régionales 2015 les 06 et 13 décembre, l'April relance l'initiative Candidats.fr afin de sensibiliser les futurs élus au logiciel libre. Pour informer les futurs élus sur les enjeux qui y sont associés, et notamment sur les questions de formats ouverts et d'usage des logiciels libres dans les collectivités, nous vous invitons à participer à cette campagne en contactant les candidats et en les encourageant à signer le Pacte du Logiciel Libre.
L'innovation en Afrique fait aujourd'hui couler beaucoup d'encre et, les définitions et les domaines d'actions de cette innovation se matérialisent lentement au fil des réflexions et des rencontres entre les intellectuels africains. J'ai particulièrement été interpellé par une réflexion du ministre de la Culture du Cap-Vert, Mario Lucio, qui dans un discours clair et limpide définit la place la culture dans l'innovation en Afrique.
“On a tous tendance à dire que le numérique change nos manières de produire, de nous déplacer, d’imaginer… Mais nous devons rester prudent quand nous convoquons cet imaginaire de la révolution”, estime Valérie Peugeot (@valeriepeugeot), chercheur à Orange Labs, présidente de l’association Vecam, membre du Conseil national du numérique et rapporteuse du remarqué rapport sur l’inclusion numérique, sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel où elle était invitée à intervenir (voir sa présentation). Or, on ne peut pas en rester à ce constat. “Nous avons besoin de repenser la technique comme un objet politique à part entière, et ce d’autant que nous sommes dans une période où les mêmes outils peuvent nous amener vers des modèles de société très différents, à l’image des Big Data”. Il faut rappeler à la suite d’Alain Desrosières dans La politique des grands nombres, que les statistiques elles-mêmes ont été créées dans une perspective darwinienne voire eugéniste. L’appareil statistique d’Etat a été élaboré pour lutter contre la pauvreté et le chômage dans l’Angleterre des années 30.
Dans le cadre des élections municipales des 23 et 30 mars 2014 l'April poursuivra sa sensibilisation au logiciel libre des responsables politiques par l'initiative « Candidats.fr municipales 2014 ». L'initiative Candidats.fr est un outil mis à la disposition de la communauté du Logiciel Libre pour faire prendre conscience aux responsables politiques du nombre d'utilisateurs français de logiciels libres et de l'importance que ces derniers attachent à l'avenir du Logiciel Libre. Les campagnes sont l'occasion de sensibiliser les responsables politiques aux enjeux du logiciel libre et aux menaces auxquelles il est exposé.
Comment sortir d'un capitalisme malade ? imaginer une économie de la contribution inspirée des comportements propres à l'univers numérique. Le plus geek des philosophe explique le modèle contributif pour des jours meilleurs. Bernard Steigler (et oui encore lui) nous apprend que le logiciel libre (open-source) sera notre avenir. Pourquoi ? Car ce philosophe 2.0 nous fait la description complète de notre société. Avec, une description de notre capitalisme addictif, par un système de sanction, un système pulsionnel, avec note éternel morale en berne ou la spéculation remplace l’investissement. Sommes-nous tous résigné à devenir crétins ? Heureusement, Bernard est là et nous explique que l’individuation devient générateur des économies contributives, un effet de masse qu’il marche déjà et qui nous en apprend tous les jours sur notre curiosité responsable. Oublions donc le consumérisme pour les bienfait du contributif. En référence à l’article de geek politics du premier site d’information belge francophone : Le temps est venu de passer d’un consumérisme toxique à une économie de la contribution.
Indispensable, en particulier pour les entreprises qui développent elles-mêmes du code, la politique d’usage des logiciels libres doit être cadrée, en particulier pour les licences, a rappelé une table ronde ce matin à Solutions Linux.
« Non, les hackers ne sont pas des criminels informatiques patentés. Il s’agit plutôt de bidouilleurs en quête de solutions habiles à partir de bouts de corde et de ficelle« . Ainsi commence Geek Politics, un chouette webdoc lancé il y a quelques semaines. Rencontre avec Quentin Noirfalisse, l’un des réalisateurs.
Les développeurs engagés pour la réélection du président américain veulent rendre le code qu'ils ont mis au point open-source, mais les responsables politiques de la campagne ont peur de donner un avantage aux Républicains.
Entre les biens communs et le communisme, y aurait-il davantage qu’une parenté lexicale ? Le logiciel libre libère-t-il plus que le code ? Est-il l’instrument d’une lutte contre le capitalisme monopolistique, ou bien une ressource développée en marge du temps salarié et qu’il est pratique de piller dans une logique de marché ?
Conçu en pleine période Flower Power par des barbus libertaires, Internet n'a jamais perdu – malgré les tentatives de récupération politiques et commerciales – son esprit profondément lié au partage. Cette prise de conscience doit perdurer et produire un acte de résistance face à la tentative forcenée de nivellement du monde par les inconscients qui nous gouvernent.
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La place du digital dans la stratégie de communication des institutions publiques.